Discours présenté par le président du Conseil du Trésor du Canada dans
le cadre du Sommet international de 2004 des personnes handicapées
le 10 septembre 2004
Winnipeg (Manitoba)
Seul le texte prononcé fait foi
Merci et bonsoir, mesdames et messieurs. Pour nos invités étrangers, je dis welcome, bienvenido et bienvenue au
Canada. Je suis heureux d'être parmi vous ce soir.
L'Organisation mondiale des personnes handicapées (OMPH) est reconnue par tous pour sa vision extraordinaire et son
leadership pratique en matière de promotion des besoins des personnes handicapées du monde entier. De plus, on dit que
Winnipeg est le « pouls » du mouvement de défense des droits des personnes handicapées. Comme je suis d'ici, je suis
particulièrement fier de cette réputation.
La défense des droits des personnes handicapées est un objectif que je poursuis depuis longtemps. J'ai travaillé
dans le domaine et je puis comprendre à quel point il importe que « cette voix qui est la vôtre » soit entendue haut et
fort.
En ce qui me concerne, cette question transcende les programmes politiques et partisans.
Personne n'a résumé aussi bien la situation que le lauréat du prix Nobel de la paix, l'archevêque Desmond Tutu,
lorsqu'il a affirmé que la loi fondamentale des êtres humains, c'est l'interdépendance. Une personne est une personne
par l'entremise d'autres personnes.
Le Canada est chef de file du soutien des droits fondamentaux de la personne et du soutien des démunis. Nos
réalisations ont été reconnues par nombre de personnes et d'organisations.
À titre d'exemple, lors du congrès à la direction du Parti libéral tenu en novembre dernier, le chanteur principal
du groupe U2 et homme d'action sociale Bono a affirmé que le monde a besoin d'autres pays comme le Canada.
Cet appui nous a tellement plu que nous l'avons inclus dans le discours du Trône, qui inaugure officiellement chaque
nouvelle séance du Parlement et énonce les objectifs et orientations globaux du gouvernement.
Ce soir, j'aimerais survoler trois secteurs qui, à mon avis, pourraient bénéficier de l'apport supplémentaire de
pays comme le Canada, j'ai dit les valeurs, l'action et la vision. Nous n'avons pas la prétention de croire que nous
possédons toutes les réponses. Nous voulons simplement vous donner quelques idées qui pourraient se révéler utiles
lorsque vous retournerez chez vous.
Valeurs
Commençons par les valeurs canadiennes.
Le succès d'une société repose sur l'égalité des chances.
La Charte canadienne des droits et libertés garantit explicitement à tous le droit à la même protection et
au même bénéfice de la loi sans discrimination fondée sur un handicap physique.
Comme le faisait remarquer le Premier ministre Paul Martin dans sa réponse au discours du Trône de février, ce qu'un
bon gouvernement doit faire, c'est de permettre aux citoyens de prendre leur vie en main en retirant les obstacles
auxquels ils se heurtent et en favorisant leurs possibilités de s'épanouir.
Il a également précisé les valeurs canadiennes clés qui sont essentielles à l'atteinte de cet objectif, à savoir
l'équité, la générosité, le respect et la bienveillance.
Nous voulons un Canada dans lequel les citoyens handicapés ont la possibilité de contribuer à la prospérité du
Canada et à en tirer profit, à titre d'apprenants, de travailleurs, de bénévoles et de membres d'une famille.
Le fait que le Canada inclue les préoccupations des personnes handicapées à de nombreux niveaux témoigne clairement
de nos valeurs.
Par exemple, la fonction publique fédérale s'est considérablement diversifiée. La représentation des personnes
handicapées est actuellement égale voire supérieure à leur disponibilité dans la population active générale.
Par ailleurs, en juin, les électeurs d'une circonscription de la région de Winnipeg ont choisi Steven Fletcher, le
premier député quadriplégique du Canada. Voilà bien un excellent exemple de la reconnaissance de la contribution que
les personnes handicapées peuvent apporter au niveau national.
Toutefois, nous devons relever d'autres défis.
Le nombre de personnes handicapées qui travaillent dans le secteur privé sous réglementation fédérale est inférieur
à leur disponibilité dans la population active et de trop nombreux obstacles à l'emploi sont encore présents dans tous
les secteurs.
Le gouvernement prend des mesures déterminantes pour relever ce défi. En effet, dans le discours du Trône de
février, il s'est engagé à travailler de concert avec d'autres ordres de gouvernement au Canada pour combler les écarts
au chapitre de l'éducation et du développement des compétences de même que du soutien et des mesures d'adaptation en
milieu de travail pour le bénéfice des personnes handicapées.
Vous avez entendu plus tôt aujourd'hui mon collègue au Cabinet le ministre de Développement social Canada (DSC), Ken
Dryden, décrire les plans sur le travail à effectuer de concert avec ses homologues des provinces et des
territoires.
Ensemble, ils traceront la voie de l'avenir.
Nous sommes résolus à prêcher par l'exemple en appuyant l'embauche et le maintien en poste des Canadiens handicapées
de même que la prise de mesures d'adaptation à leur égard au gouvernement du Canada, le plus grand employeur de la
nation, et dans les industries sous réglementation fédérale.
Une fonction publique fédérale qui tient mieux compte de la diversité de la population canadienne, ce n'est pas
seulement la bonne chose à faire... c'est la chose intelligente à faire.
À l'instar des organisations professionnelles modernes, notre fonction publique recrute et maintient en poste les
travailleurs les plus compétents et les plus spécialisés qui soient. Cela suppose puiser aux talents de la population
entière et bâtir un effectif qui reflète exactement la diversité canadienne.
Le Canada ne peut se permettre de gaspiller les talents de gens comme vous.
Vous offrez un potentiel considérable au chapitre du capital humain tout autant que du capital économique. Quelque
15 % des Canadiens et Canadiennes ont une forme quelconque de handicap, ce qui comprend 50 % des aînés. Vous
représentez pour les secteurs public et privé une source appréciable d'idées, d'énergie et de compétences.
Les valeurs canadiennes, surtout l'égalité des chances pour les personnes handicapées, sont fermement ancrées dans
les politiques et lignes directrices gouvernementales. Mais cet engagement est.il mis en pratique?
Cela me porte à parler de mon deuxième sujet, c'est.à.dire comment d'autres pays du monde pourraient imiter le
Canada sur le plan de l'action.
Action
Une réputation ne se bâtit pas sur les promesses. Comme le signalait le guru de la stratégie de gestion
Peter Drucker, pour que le leadership soit efficace, il ne suffit pas de prononcer des discours et de se faire aimer.
Il faut que les résultats le définissent.
Je crois que la description de Ken Dryden quant à ses priorités et ses objectifs démontre notre solide engagement à
ce que les choses changent réellement.
Développement social Canada est un nouveau ministère avant-gardiste pour qui les questions touchant les personnes
handicapées sont une priorité.
Par exemple, leur Bureau de la condition des personnes handicapées est le point central au sein du gouvernement du
Canada pour les partenaires clés qui travaillent à la promotion de la pleine participation des Canadiennes et des
Canadiens handicapés aux activités d'apprentissage, au marché du travail et à leur collectivité. Nombre d'autres
ministères et organismes fédéraux partagent cet objectif.
Je n'ai pas assez de temps ce soir pour vous dresser la liste complète des nombreuses initiatives du Canada qui
ciblent les besoins des personnes handicapées, mais permettez-moi de vous en présenter quelques-unes.
- L'Agence de gestion des ressources humaines de la fonction publique du Canada a été créée afin de servir de leader
de la modernisation de la fonction publique fédérale. Dans le cadre de sa responsabilité au titre de l'équité en
emploi, l'Agence est déterminée à mettre continuellement en œuvre des initiatives qui permettront de toujours mieux
tenir compte des besoins des personnes handicapées.
En outre, l'Agence concerte ses efforts à ceux des ministères dans le cadre de la politique du Conseil du Trésor sur
l'obligation de prendre des mesures d'adaptation pour les personnes handicapées dans la fonction publique fédérale.
Cette politique est en voie d'être renforcée pour que soit précisée la responsabilité relativement à sa mise en œuvre
et que soit améliorée la surveillance des résultats.
Par ailleurs, l'Agence fournit du soutien financier et autre au Comité national des employés handicapés de la
Fonction publique fédérale.
- Le projet Personnes handicapées en direct est un effort de collaboration de cinq ministères fédéraux qui s'adresse
aux personnes handicapées, aux membres de leur famille, aux soignants et aux fournisseurs de services.
Il vise à fournir un point d'accès unique sur Internet à un vaste éventail de renseignements, de programmes, de
services et de transactions offerts par les gouvernements fédéral, provinciaux et territoriaux.
Dans le cadre de ce projet, des travaux sont menés pour améliorer et mieux intégrer les renseignements des sites des
partenaires. Le portail de la Cartographie pour les personnes ayant une déficience visuelle, qui vise à rendre des
cartes et des données géospatiales accessibles en ligne, est un exemple probant de ces efforts. À l'avenir, nous
espérons mettre en place une interface vocale qui permettra l'interaction avec les cartes par les utilisateurs et les
enseignants.
Je suis convaincu que nombre d'entre vous ici présents connaissez l'Agence canadienne de développement international
(ACDI), qui soutient le développement durable dans les pays en développement dans un effort d'enrayer la pauvreté et de
contribuer à un monde plus sûr, plus équitable et plus prospère.
L'ACDI travaille avec les pays en développement et les économies en transition pour mettre au point les outils qui
les aideront à combler leurs propres besoins. Voici quelques exemples seulement des initiatives que l'Agence a lancées
à l'intention des personnes handicapées.
- Depuis 1983, l'ACDI a fourni des fonds totalisant près de 10 millions de dollars à l'OMPH.
- En Inde, l'Agence soutient un partenariat conclu entre la Commission indienne des droits de la personne et la
Commission canadienne des droits de la personne. Ensemble, ils tentent de sensibiliser davantage la population indienne
aux droits des personnes handicapées.
- En Éthiopie, l'ACDI soutient les efforts d'ORBIS pour aider ses partenaires locaux à réduire les niveaux de cécité
et de déficience visuelle. Ces deux organismes renforcent la capacité des travailleurs locaux de la santé et
développent des services locaux qui traiteront des besoins en matière de santé des yeux.
- L'Association canadienne des paraplégiques offre son savoir.faire aux gens de la Jamaïque et du Sénégal dans le
cadre de séminaires et d'ateliers. Elle envoie des équipes de professionnels canadiens qui, dans la mesure du possible,
sont des personnes handicapées. Ils servent de modèle précieux et sont en mesure de partager leur expertise et leurs
conseils.
La technologie et l'individualisation viennent s'ajouter aux défis que posent la condition des personnes
handicapées. Pour la plupart des gens, la technologie facilite les choses tandis que, dans le cas de nombreuses
personnes handicapées, la technologie rend les choses possibles.
Nous devons nous doter de nouveaux moyens d'accéder à Internet à l'intention des personnes qui pourraient être
exclues du développement général.
Nous voulons permettre à toutes les personnes handicapées du Canada d'exécuter une tâche ou de recevoir un service
ou un renseignement qu'une personne non handicapée peut obtenir et faire, dans n'importe quel support, en utilisant
n'importe quelle aide technique personnelle, de n'importe où, à n'importe quel moment.
La commande est de taille, mais nous sommes déterminés à jouer un rôle de premier plan en mettant à profit
l'innovation pour accroître l'inclusion de tous les Canadiens et les Canadiennes.
À ce chapitre, la Direction du dirigeant principal de l'information du Canada prend l'initiative de nombre des
travaux. Par exemple, le Programme d'architecture fédérée cherche à rendre les renseignement du gouvernement du Canada
plus faciles à utiliser par les personnes handicapées.
Il est beaucoup moins difficile et moins coûteux de mouler les bordures coupées et les rampes d'accès pour les
fauteuils roulants lorsque le ciment est encore trempe. Cette stratégie vaut également pour la conception et la mise en
œuvre de sources d'information en direct qui sont adaptées aux besoins particuliers des personnes handicapées.
C'est essentiellement grâce aux efforts du Consortium World Wide Web que l'accessibilité à Internet est devenue un
enjeu mondial. Les normes de normalisation des sites Internet promulguées par le Canada s'alignent sur les Directives
pour l'accessibilité aux contenus Web du Consortium de sorte que la plupart des Canadiens et Canadiennes trouvent
facilement les renseignements et les services en direct.
En ma qualité de président du Conseil du Trésor, je veillerai à ce que ces normes continuent d'être appliquées afin
de combler, voire de dépasser, les besoins de la collectivité des personnes handicapées.
Même si les personnes communiquent de nombreuses façons différentes, toutes les communications supposent
l'utilisation du sens de la vue, de l'ouïe ou du toucher. Grâce au projet canadien Web Pour Tous, les communications
surviennent sans égard au style de communication et sans dépendre d'un sens en particulier.
Il en résulte un accès informatique adapté aux besoins particuliers des personnes handicapées.
Le projet Web Pour Tous a été mis au point par l'Adaptive Technology Resource Centre de l'Université de Toronto. Ce
projet pilote suppose l'installation de 1 000 ordinateurs spéciaux dans des points d'accès communautaire partout au
pays. Ces ordinateurs permettent à un vaste éventail de personnes, depuis des aînés dont la vue diminue jusqu'aux
personnes dont les mouvements sont restreints, d'avoir accès à Internet au moyen d'ordinateurs publics.
Le projet Web Pour Tous fournit aux malvoyants des écrans grossissants ou des textes lus au moyen d'une fonction
audio. Les personnes dont la dextérité manuelle est limitée peuvent se servir d'outils pour les réglages et les
affichages qui sont plus faciles à manipuler que le clavier ou la souris standard.
La technologie permet de choisir un certain nombre de préférences personnelles qui sont enregistrées sur des cartes
intelligentes d'accès personnel, qui ressemblent essentiellement aux cartes bancaires ou de crédit types. Ces cartes
intelligentes configurent automatiquement une interface utilisateur personnalisée qui est adaptée aux besoins de
l'utilisateur.
Les personnes désireuses d'obtenir une de ces cartes n'ont qu'à se rendre à l'un des 1 000 points d'accès
communautaire du projet Web Pour Tous. Leurs besoins techniques et préférences personnels seront alors évalués, puis
entrés sur la carte intelligente, qui leur est remise sur-le-champ. À ce jour, plus de 20 000 personnes ont obtenu ces
cartes.
Les cartes intelligentes ont été données par Bell Canada et la Banque Royale du Canada, tandis que les lecteurs
spéciaux ont été fournis gracieusement par Hitachi. Pour accéder à l'un ou l'autre des systèmes du projet Web Pour
Tous, la personne ne fait que glisser sa carte dans la fente. Ses préférences s'affichent alors automatiquement.
Les clients et utilisateurs du projet Web Pour Tous ont acquis un niveau de compétences techniques supérieur à celui
qu'ils avaient avant de prendre part au projet. Certains ont même dit avoir acquis suffisamment de confiance et de
compétences pour changer leurs aspirations en matière d'emploi d'un secteur de l'économie à un autre.
Pour améliorer les compétences techniques et interpersonnelles, des jeunes handicapés et éprouvant de la difficulté
à lire et à écrire ont été engagés pour aider à installer les systèmes du projet Web Pour Tous et à donner la formation
aux utilisateurs. Les résultats ont été très satisfaisants et l'initiative se répand.
Vision
Passons maintenant à la vision, le dernier point pour lequel le monde gagnerait à ce que d'autres pays emboîtent le
pas au Canada.
Comme Ken Dryden l'a si bien mentionné, les principales questions pour l'avenir sont les suivantes :
- Quels sont les résultats que nous visons?
- Quelles sont nos priorités?
- Et comment pouvons-nous y parvenir?
Les Canadiens et Canadiennes veulent que leur pays joue un rôle à la fois pertinent et indépendant dans les efforts
visant à accroître la sécurité, la paix, la collaboration et l'ouverture.
Ils veulent que le Canada prenne la parole sur la scène mondiale et soit entendu avec autant de conviction et
d'indépendance par nos voisins les plus rapprochés que par nos amis au loin.
Notre pays est riche en savoir. Nous devons utiliser plus souvent nos recherches et notre science pour aider les
pays en développement à résoudre leurs problèmes les plus urgents.
Donc, avant de conclure, permettez-moi de vous donner quelques exemples de notre orientation future.
- Industrie Canada joint ses efforts à ceux de l'Adaptive Technology Resource Centre de l'Université de Toronto pour
commercialiser la technologie du projet Web Pour Tous, ce qui comprend faire de la technologie un « logiciel libre » de
sorte que n'importe qui, dans n'importe quelle région du monde, pourrait avoir accès gratuitement au programme.
- Nous soutenons également l'Université de Toronto dans ses efforts pour faire adopter la technologie de conception
du Web Pour Tous à titre de norme internationale.
Si nous réussissons, les personnes handicapées pourront un jour exécuter les commandes nécessaires pour rendre un
service informatique accessible à leurs besoins. Elles auraient ainsi un accès considérablement meilleur à l'éducation
à distance, à des kiosques, à des guichets automatiques, à des programmes d'achat en ligne ou à n'importe quel autre
service informatique.
- Le gouvernement du Canada a adopté les normes d'accessibilité au Web élaborées par le Consortium World Wide Web
pour veiller à ce que tous les sites Web fédéraux soient accessibles aux personnes handicapées. Notre but est de
prévoir un meilleur accès dès l'étape de la conception, ce qui évitera les aménagements coûteux à une étape
ultérieure.
De telles améliorations de la technologie canadienne pourraient profiter aux personnes handicapées du monde entier
si les autres gouvernements adoptent des normes semblables et lancent des initiatives du genre pour veiller à ce que la
technologie qu'ils mettent en place offre les mêmes possibilités d'accessibilité accrue.
Ce soir, j'ai avancé que le monde avait besoin de plus de pays comme le Canada. Cette suggestion est un témoignage
de fierté tout autant qu'une reconnaissance de responsabilité.
Sur la scène mondiale, nous voulons que les valeurs canadiennes qui nous distinguent soient intégrées aux affaires
internationales, ce qui comprend les enjeux qui touchent les personnes handicapées.
Je travaillerai avec Ken Dryden, avec d'autres collègues au Cabinet et des députés afin de tenir compte de vos
priorités.
Les disciplines et les technologies foisonnent au Canada, et nous avons l'obligation de partager cette richesse au
chapitre des capacités avec ceux qui en ont besoin.
La paix et la liberté, les droits de la personne, la diversité, le respect et la démocratie sont les assises sur
lesquelles repose la réussite du Canada. Ils pourraient aussi représenter nos exportations les plus précieuses.
Ce soir, je vous ai montré quelques applications pratiques de ces valeurs, de cette action et de cette vision. Je
suis persuadé que tous autant que vous êtes pourriez nous faire part de vos propres réflexions sur le sujet.
Dans le cadre du Sommet, vous avez appris de nouvelles idées, lié de nouvelles amitiés et pris un nouvel engagement
de servir les personnes handicapées de votre propre pays.
Je crois bien qu'on vous a rappelé, peu importe où vous vivez, la responsabilité que tous nous partageons de
soutenir les personnes handicapées. Les priorités locales peuvent varier, mais l'importance de la cause est
mondiale.
Avant de vous quitter, j'aimerais citer Justin Dart, Jr., que tous reconnaissent comme étant le père de la loi dite
Americans with Disabilities Act et comme un fervent dirigeant du mouvement en faveur des droits des personnes
handicapées. Il a dit un jour que vous ne pouvez être responsable de votre propre famille sans être responsable de la
société et de l'environnement dans lesquels elle vit.
Ce soir, je vous demande de nous aider à poursuivre nos efforts pour améliorer notre société et notre environnement,
surtout pour les personnes handicapées.
Et, au nom de la branche canadienne de notre grande famille mondiale, je vous souhaite la meilleure des chances pour
l'avenir.
Merci.
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