Mars 2004

Nouvel institut de politiques indépendant
Agriculture et Agroalimentaire Canada saisit bien l'importance de pouvoir compter sur une opinion objective dans le cadre du débat stratégique sur l'agriculture. Ainsi, il a créé récemment un organisme à but non lucratif, l'Institut canadien des politiques agroalimentaires (ICPA), afin de faciliter le débat. Les discussions prospectives et éclairées tenues à l'Institut par une large gamme d'intervenants alimenteront les activités d'élaboration des politiques. L'ICPA se révélera bénéfique pour le secteur de l'agriculture et de l'agroalimentaire en tirant parti des relations dynamiques qui lient ce dernier aux décideurs et aux personnes effectuant des recherches stratégiques dans le cadre d'un vaste éventail d'activités. L'Institut élargira le dialogue sur les politiques afin de trouver des solutions novatrices à long terme aux défis qu'est confronté le secteur. Les orientations stratégiques qui en résulteront favoriseront la croissance, l'emploi et la compétitivité du secteur canadien de l'agriculture et de l'agroalimentaire.
Tulay Yildirim (613) 759-1748

Les poissons et fruits de mer : un appât efficace pour les marchés
Que l'on parle de poissons sauvages ou de poissons d'élevage, dès qu'ils sortent de l'eau, Agriculture et Agroalimentaire Canada peut en faciliter la vente à l'étranger grâce à ses connaissances spécialisées en expansion des marchés d'exportation. Avec une production commerciale excédant 120 espèces de poissons et de fruits de mer, le Canada a beaucoup à offrir aux marchés extérieurs. Chaque année, plus de 75 pour cent de notre production est exportée dans plus de 80 pays. Les derniers chiffres disponibles (ceux de 2002) montrent que plus de 620 000 tonnes de poissons et de fruits de mer, évaluées à 4,67 milliards de dollars, ont été expédiées. Les États-Unis, qui achètent 70 pour cent de nos poissons et fruits de mer, sont notre plus vaste marché. Le Japon et l'Union européenne viennent ensuite. Même s'il faut maintenant composer avec la récente vigueur du dollar canadien, le potentiel de croissance demeure présent. Le Canada possède 25 pour cent du littoral et 16 pour cent des eaux douces de la planète. Voir le site http://atn-riae.agr.gc/seafood/industry-f.htm
Jane Barnett (905) 823-0122

La roue des flaveurs
Qui aurait crû qu'on pourrait retrouver le goût de la banane ou même de la sciure de bois dans le sirop d'érable ? En fait, il existe 13 familles de flaveurs et les diverses qualités sensorielles du sirop présentent 91 attributs. La roue des flaveurs de l'érable dévoilée récemment fournit un vocabulaire de référence qui sert à décrire avec précision la diversité des flaveurs et qui est analogue à ce qui existe pour décrire le vin, la bière, le miel, le chocolat et le fromage. Le guide pourrait permettre à l'industrie de mieux répondre aux goûts des consommateurs et de promouvoir la qualité du produit. Cette façon rigoureuse de décrire le sirop d'érable à l'aide d'un vocabulaire commun a été mise au point à Saint-Hyacinthe (Québec) par une équipe de recherche d'Agriculture et Agroalimentaire Canada ainsi que par le Centre de recherche, de développement et de transfert technologique acéricole inc. Visitez le www.agr.gc.ca/roue_erable .
Jacinthe Fortin (450) 773-1105 poste 135

De la cabane à sucre aux marchés d'exportation
Le commerce du sirop d'érable a fait bien du chemin depuis que les premiers colons se sont mis à entailler les érables selon la tradition autochtone. Le Canada produit 85 pour cent du sirop d'érable consommé dans le monde grâce à une technologie novatrice qui stupéfierait nos ancêtres, mais qui a permis à nos producteurs de devenir des chefs de file sur les marchés d'exportation de cette denrée. Plus de 28 000 tonnes de sirop, d'une valeur approximative de 145 millions de dollars, ont été expédiées dans plus de 30 pays en 2002, dernière année pour laquelle il est possible de consulter des chiffres. Maintenant, les activités de commercialisation sont passées de la vente de sirop en boîte à des activités à valeur ajoutée menées dans des marchés ayant accepté que l'on mêle le sirop à d'autres aliments comme les céréales et le yogourt. Le Canada compte plus de 10 300 producteurs de sirop d'érable, dont la majorité vivent au Québec – les autres sont établis pour la plupart en Ontario, au Nouveau-Brunswick et en Nouvelle-Écosse. Dans notre pays, seules les frites surgelées surpassent le sirop d'érable au chapitre de l'exportation d'un produit de base. Voir le site http://ats-sea.agr.ca/supply/f3310.htm
Rémi Gagnon (613) 759-6245