Agriculture et Agroalimentaire Canada / Agriculture and Agri-Food Canada, Gouvernement du Canada
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la puce à l'oreille
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Juin 2005

Des galettes d’énergie

Les recherches ont révélé que le fumier provenant d’une seule vache permettait de produire suffisamment d’énergie pour alimenter de façon continue une maison en électricité. Dans le cadre d’un nouveau programme pilote mis en œuvre par des chercheurs agricoles du gouvernement fédéral, on a trouvé une abondante source d’énergie renouvelable non exploitée dans les champs des agriculteurs. Par l’entremise d’un processus appelé digestion anaérobie, les chercheurs convertissent en énergie utilisable le carbone et l’énergie présente naturellement dans le fumier. Dans ce système, le fumier est transféré d’une étable ou d’un parc d’engraissement vers un réservoir hermétique où s’effectue ensuite la digestion anaérobie, dont résulte les biogaz à forte teneur en méthane qui seront utilisés pour alimenter un moteur. Le moteur fait fonctionner une génératrice qui produit de l’électricité et de la chaleur pouvant être exportées vers un réseau électrique. De plus, les effluents solides et liquides résultant du processus de digestion ne contiennent aucun agent pathogène et peuvent être vendus sous forme d’engrais. M. Carlos Monreal, d’Agriculture et Agroalimentaire Canada, affirme que si le tiers de la quantité totale de fumier produite au Canada était traité par digestion anaérobie, le pays pourrait réduire d’au moins un tiers la quantité d’émissions de gaz à effet de serre découlant des activités agricoles.

Des tourteaux transformés en arôme de pomme

Une équipe de scientifiques d’Agriculture et Agroalimentaire Canada a mis au point une façon ingénieuse de recycler les grignons d’olives, un résidu pâteux issu de la fabrication d’huile d’olive vierge (par pressage à froid), et de résidus de bagasse (résidus fibreux de la canne à sucre). Les chercheurs se servent de ces résidus pour y faire pousser un champignon dont le bagage enzymatique permet de transformer l’huile restante pour en faire diverses molécules dégageant des arômes fruités. On produit actuellement des arômes de pomme, mais il serait tout aussi possible de produire des arômes de poire, d’orange, de raisin, de banane, de pêche, de framboise, de menthe et même de rhum et de caramel, qui figurent parmi les arômes les plus populaires de l’industrie de l’alimentation. Le projet en est actuellement à la phase de substitution des résidus « exotiques » par des tourteaux « canadiens ». Comme plusieurs procédés utilisant des voies moins synthétiques, les coûts plus élevés sont le principal frein à leur commercialisation. L’utilisation de procédés novateurs à partir de résidus locaux permet toutefois de fournir au consommateur des arômes issus de procédés naturels et dont l’impact sur l’environnement s’en trouve réduit. C’est un pas dans la direction du développement durable pour l’industrie de la transformation alimentaire canadienne.

Parc automobile d’AAC pour la pureté de l’air

Afin de réduire les émissions de gaz à effet de serre, la Ferme expérimentale centrale d’Ottawa se convertit au carburant biodiésel. Les véhicules et l’équipement diesel de la Ferme consomment 60 000 litres de carburant diesel par année. La conversion à un mélange biodiésel B20 d’avril à octobre et à un mélange B5 d’octobre à avril réduira de 15 p. 100 les émissions de gaz à effet de serre. La Ferme reçoit sa première livraison de carburant biodiésel en juin. Bien que d’autres ministères fédéraux utilisent le carburant, la Ferme expérimentale centrale est le premier site d’Agriculture et Agroalimentaire Canada (ACC) à effectuer la conversion.

Avec son parc automobile de 210 véhicules fonctionnant à l’éthanol 85 (E-85), AAC est le chef de file du gouvernement fédéral pour la consommation de carburant E-85. L’an dernier, les véhicules du Ministère ont utilisé 175 000 litres de carburant E-85. Cette année, nous prévoyons en utiliser 200 000. Le carburant E-85 est un mélange de 85 p. 100 d’éthanol et de 15 p. 100 d’essence. Il est utilisé dans des véhicules multicarburants conçus pour fonctionner avec des mélanges contenant jusqu’à 85 p. 100 d’éthanol. Comparés aux véhicules ordinaires, les véhicules multicarburants réduisent de 30 à 40 p. 100 les émissions de gaz à effet de serre.

L’agriculture et les espèces en danger peuvent coexister

Il n’y a pas de meilleur outil qu’un jeu interactif pour découvrir comment l’agriculture et les espèces en danger peuvent coexister. Agriculture et Agroalimentaire Canada a mis au point un jeu en ligne destiné aux propriétaires fonciers des Prairies, aux fervents de la faune, aux agriculteurs et aux jeunes. Le jeu met en évidence les principales pratiques de gestion bénéfiques pouvant être adoptées à l’égard du bétail et des espèces en péril. Les joueurs sont invités à participer à une intrigue axée sur un personnage humoristique qui leur apprend à distinguer les caractéristiques des habitats de chaque espèce en péril dans le Sud de la Saskatchewan, et à comprendre pourquoi les animaux sont en voie de disparition dans les pâturages et les terres agricoles des Prairies. Financé par le Fonds interministériel pour le rétablissement (FIR) pour les espèces en péril du Canada, ce produit est unique en son genre au Ministère. Le jeu a été présenté lors de l’Agribition canadienne de l’Ouest à Regina, et plus récemment, au pavillon du Canada dans le cadre de l’Expo 2005 à Aichi, au Japon. Une deuxième version du jeu portera sur les enjeux urbains et ruraux dans le Sud de l’Ontario. Pour visiter le plus récent projet d’animation d’AAC en format Flash, vous pouvez visiter le site Web suivant : www.agr.gc.ca/pfra/hawk.

Les bandes boisées atténuent les gaz à effet de serre

Dans les vastes prairies, les arbres constituent une précieuse ressource. Cette année, le Centre de brise-vent d’Agriculture et Agroalimentaire Canada à Indian Head, en Saskatchewan, distribuera quatre millions d’arbres à des agriculteurs des Prairies. Depuis plus d’un siècle, le Centre fait valoir les avantages que présentent les brise-vent du point de vue de l’environnement. En faisant dévier le vent, les brise-vent créent une zone bien protégée d’une superficie correspondant à cinq fois la hauteur des arbres. En plus d’assurer la conservation des sols et de prévenir l’érosion éolienne, les brise-vent et autres types de protection des champs réduisent les émissions de gaz à effet de serre. En effet, les arbres, en absorbant le carbone présent dans l’atmosphère, contribuent à la réduction des émissions de gaz à effet de serre. Le gouvernement du Canada est déterminé à réduire les émissions de gaz à effet de serre par l’entremise de son Plan d’action 2000 sur le changement climatique en améliorant le Programme des brise-vent déjà en place au Manitoba, en Saskatchewan et en Alberta ainsi que dans la région de Peace River en Colombie-Britannique. Depuis 1901, le Centre de brise-vent a distribué près de 600 millions d’arbres. Autrement dit, si ces arbres étaient placés côte à côte à un mètre de distance, ils pourraient encercler la terre 15 fois, ce qui correspond aussi à une fois et demie la distance entre la terre et la lune. Pour en savoir plus, veuillez visiter le site Web suivant : http://www.agr.gc.ca/pfra/shelterbelt.htm

Des faits intéressants

Distribution d’arbres et environnement

Saviez-vous que… un brise-vent composé de cinq rangées d’arbres autour d’une ferme peut réduire de 25 p. 100 l’énergie nécessaire au chauffage de la maison?

Saviez-vous que… la valeur actualisée nette (VAN) des avantages pour les cultures des 879 km de brise-vent de champs plantés en 2003 est de 1,31 million de dollars?

Saviez-vous que… les 19 866 hectares de terres protégées par des brise-vent de champ conserveront 3,58 millions de tonnes de terre végétale sur une période de 30 ans. À 5 $ la tonne de terre végétale, cela représente une valeur totale de 17,9 millions de dollars?

Saviez-vous que… d’ici 2054, les arbres plantés en 2004 auront absorbé près de 1,8 million de tonnes de CO2?

Saviez-vous que… depuis 1989, les Programmes d’établissement d’une couverture végétale permanente d’AAC ont converti l’équivalent de 653 000 terrains de soccer à la couverture végétale permanente?

Administration du rétablissement agricole des Prairies (ARAP)

Saviez-vous que… le Centre Canada-Saskatchewan de recherche sur la diversification de l’irrigation (CRDI) d’Outlook (Sask.) tient sa Journée agricole et son exposition commerciale le jeudi 14 juillet 2005 dès 9 h 30, avec des visites commençant à 10 h et à 10 h 30?

Saviez-vous que… la Journée agricole du Centre des brise-vent de l’ARAP se tiendra le jeudi 21 juillet 2005, de 9 h à 16 h, à Indian Head (Sask.)?

Saviez-vous que… les 87 pâturages collectifs de l’ARAP offrent un refuge à plus de 50 espèces en péril, dont la buse rouilleuse, la chevêche des terriers, le renard véloce, le tétras des armoises et le pluvier siffleur?

Pour obtenir plus de détails sur les articles ou pour fixer une entrevue avec un expert, les médias sont invités à composer le 1 866 345-7972 (sans frais) ou le (613) 759-7972 (appels locaux), ou à nous envoyer un courriel à : media@agr.gc.ca..

Mise à jour: 2005-06-28
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