Agriculture et Agroalimentaire Canada / Agriculture and Agri-Food Canada, Gouvernement du Canada
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la puce à l'oreille
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Novembre 2004

Abondance des grains
Les docteurs Elsayed Abdelaal et Peter Wood d'Agriculture et Agroalimentaire Canada ont produit un nouveau document de référence qui fait autorité sur les nombreux grains de spécialité ou grains alternatifs vendus dans certains créneaux de marché. Le document sur les grains de spécialité dans l'industrie des aliments pour consommation humaine et pour le bétail donne l'historique, les antécédents génétiques, les besoins agronomiques et les avantages et les inconvénients de ces cultures. L'ouvrage porte entre autres sur les grains suivants : le petit épeautre, l'amidonnier, le kamut, l'épeautre, le blé cireux, l'orge à grains nus, l'alpiste des Canaries à grains nus, l'avoine à grains nus, le seigle de spécialité, le sorgho de spécialité, les grains bleu et pourpre, l'amarante, le sarrasin et les grains biologiques. Il explique les liens entre la consommation de grains, la santé et les allégations de santé. Cet ouvrage arrive à point étant donné le développement de l'agriculture biologique et les préoccupations de la population concernant la salubrité et la qualité nutritionnelle des produits, l'environnement et la diversité agricole. Ce recueil permet au lecteur de tirer des conclusions claires, compte tenu des pressions en vue de produire des aliments perçus comme étant plus sains, plus salubres et plus respectueux de l'environnement. Le document sera utile pour l'industrie des céréales et de la boulangerie, les céréaliculteurs et l'industrie céréalière, les fabricants d'ingrédients et d'aliments et les consommateurs désireux de s'informer. L'ouvrage a été publié en octobre par l'American Association of Cereal Chemists. Pour de plus amples renseignements, allez au www.aaccnet.org
Elsayed Abdelaal, (519) 780-8031
Peter Wood, (519) 780-8037

Construction de serres plus écologiques
Il est plutôt miraculeux de pouvoir cultiver des tomates rouges bien mûres en plein milieu de l'hiver canadien tout blanc mais ce miracle a un coût. Le chauffage, la déshumidification et l'ajout de dioxyde de carbone dans les grandes serres commerciales brûlent des carburants fossiles, ce qui explique l'importance de l'efficience énergétique et de l'impact environnemental de ces activités. Et c'est pourquoi les chercheurs d'Agriculture et Agroalimentaire Canada de l'Ontario œuvrent à mettre au point des technologies de chauffage et de contrôle climatique plus efficientes sur le plan énergétique. L'équipe qui a essayé divers systèmes pour les tomates a déjà remporté quelques succès à cet égard.
Xiuming Hao, (519) 738-2251, poste 505

Deux millions d'arbres et ce n'est pas fini !
Les efforts déployés par Agriculture et Agroalimentaire Canada pour accroître le nombre d'arbres plantés dans les exploitations agricoles des Prairies tous les ans commencent vraiment à se faire sentir. Le Programme de brise-vent du Ministère fournit aux agriculteurs, depuis un siècle, des semis gratuits, ce qui a permis de planter en moyenne six millions d'arbres par année dans les fermes des Prairies. Ne se contentant pas de ce succès, AAC a amélioré son programme de brise-vent en offrant, toujours gratuitement, du paillis de plastique pour protéger les plants contre les mauvaises herbes. Le Programme de mise en valeur des brise-vent a aidé AAC à distribuer deux millions d'arbres de plus au cours des deux dernières années et son objectif est de quadrupler ce chiffre d'ici 2007. Cette campagne de plantation d'arbres correspond bien à l'intérêt renouvelé du secteur pour l'environnement puisque les peuplements d'arbres – ou les brise-vent – créent un habitat pour la faune et protègent les sols, l'eau et les cultures. Les brise-vent réduisent également les émissions de gaz à effet de serre en piégeant le carbone dans le bois et ils peuvent accroître l'efficience énergétique des bâtiments qu'ils entourent. Le Programme de mise en valeur des brise-vent fait partie du plan d'action 2000 du Canada sur le changement climatique. Pour de plus amples renseignements, visitez le site www.agr.gc.ca/pfra/shelterbelt.htm.
Bob Turnock, (306) 695-5120
Laura Poppy, (306) 695-5119

Vérifier où le gaz s'en va
Les chercheurs d'Agriculture et Agroalimentaire Canada à Charlottetown suivent le mouvement de l'oxyde de diazote dans l'eau qui se trouve juste sous la surface du sol pour étudier son rôle dans le réchauffement planétaire. L'agriculture est l'une des principales sources d'oxyde de diazote, lequel tire son origine de l'azote résiduel dans le sol, en raison de l'application de fumier et d'engrais et de la fixation de l'azote par les légumineuses. Le potentiel de réchauffement global de l'oxyde de diazote est 310 fois plus élevé que celui du dioxyde de carbone. Grâce aux résultats de la recherche, on pourra mettre en place des méthodes plus efficaces de réduction des émissions.
John Macleod, (902) 762-6481

Un coup de pouce à Mère nature
La demande de méthodes naturelles pour accroître les rendements et lutter contre les maladies est à la hausse et de plus en plus d'agriculteurs réfléchissent aux possibilités que recèle l'agriculture biologique. Pour nourrir cet appétit d'information, les chercheurs d'Agriculture et Agroalimentaire Canada sont en train d'examiner des méthodes non chimiques pour fertiliser les cultures, améliorer la santé des sols et combattre les maladies des végétaux. Les agriculteurs utilisent depuis longtemps le fumier pour accroître les rendements mais les chercheurs savent maintenant que les matières organiques – provenant du fumier et d'autres sources – peuvent faire beaucoup plus que favoriser la croissance des cultures. En travaillant avec des sous-produits organiques provenant des industries de la transformation du poisson, des aliments et de l'éthanol – ainsi qu'avec le fumier et les sous-produits d'usine tels que le gluten des grains – les chercheurs ont découvert de multiples avantages : amélioration de la santé des sols, accroissement des rendements des pommes de terre et réduction des maladies telles que la gale de la pomme de terre, le rhizoctone brun et la flétrissure verticillienne. Les chercheurs poursuivent leurs travaux en vue de mettre au point des produits utiles pour les agriculteurs.
George Lazarovits, (519) 457-1470, poste 293

Usage limité égale différence majeure
Agriculture et Agroalimentaire Canada s'efforce de faire en sorte que les agriculteurs canadiens aient accès aux pesticides les plus efficaces, les plus économiques et les plus respectueux de l'environnement. Des essais au champ devraient commencer sur 35 de ces produits l'été prochain dans le cadre du Programme des pesticides à usage limité. L'initiative, créée pour répondre aux préoccupations croissantes des agriculteurs concernant l'absence de produits approuvés pour venir à bout des problèmes de mauvaises herbes, de maladies et d'infestations d'insectes, en est à sa deuxième saison. Les nouveaux produits sont généralement meilleurs pour l'environnement et plus économiques pour les producteurs mais on ne peut pas toujours les trouver au Canada. C'est là que le nouveau programme entre en jeu. Essentiellement, il permet aux nouveaux produits les plus importants de se frayer un chemin rapidement et efficacement à travers le processus de réglementation. Les agriculteurs déterminent les produits qui sont prioritaires pour eux au moyen d'un processus de sélection annuel. AAC mène ensuite des essais au champ de façon à produire les données dont l'Agence de réglementation de la lutte antiparasitaire de Santé Canada a besoin et s'assure que les documents appropriés sont préparés et que les analyses en laboratoire sont faites.
Randy Fletcher, (613) 694-2457

Le côté vert de l'agroforesterie La plantation d'arbres à la ferme peut ajouter une touche de vert au-delà du paysage. Des recettes importantes provenant des produits comme le bois, les fruits et les noix prônent en faveur de l'agroforesterie et, avec l'intérêt grandissant des agriculteurs pour cette nouvelle pratique, les chercheurs s'intéressent à leur tour à ses avantages pour l'environnement. Les études menées au Canada et dans le monde entier portent sur l'aspect financier de l'agroforesterie, mais peu de travaux ont été effectués pour mesurer ses impacts positifs sur la terre, l'air et l'eau. Cette information est cruciale pour les producteurs au moment où ils dressent leurs plans environnementaux des fermes. Agriculture et Agroalimentaire Canada mènera donc, pour corriger cette lacune, une série d'études, au cours des quatre prochaines années, par le biais de son programme intitulé Agroforesterie dans les systèmes de production agricole (ASPA) dans le cadre du Programme de couverture végétale du Canada. Des projets de recherche seront entrepris dans le but de développer l'agroforesterie, la technologie et le matériel génétique en vue d'améliorer l'agroécosystème. Les projets porteront sur les rôles et les avantages de l'agroforesterie dans des secteurs tels la biodiversité, la qualité de l'air, la santé des sols et de l'eau, et la réduction les gaz à effet de serre et des odeurs. Pour de plus amples renseignements, visitez le site www.agr.gc.ca/pfra/shelterbelt.htm.
Bill Schroeder, (306) 695-5126
Laura Poppy, (306) 695-5119

Comment tirer parti d'une odeur
Des chercheurs québécois cherchent à capter la puissance du lisier de porc. Un incubateur mis au point par le Centre de recherches d'Agriculture et Agroalimentaire Canada à Lennoxville est utilisé pour extraire le méthane, un gaz à effet de serre, du lisier de porc. Les chercheurs travaillent aussi à la mise en place d'un système complémentaire qui permettrait de transformer le gaz en électricité. Bio-terre, une entreprise québécoise, est venue aider à la mise en place du processus et à commercialiser le système. Une version initiale est à l'essai dans une ferme et les chercheurs espèrent que lorsque les travaux seront terminés, l'incubateur fera partie des appareils agricoles courants, au Canada et dans le reste du monde. Ce serait une bonne nouvelle d'un point de vue économique et environnemental car le système réduit les émissions de méthane de l'atmosphère et contribue également à atténuer les odeurs provenant des élevages porcins.
Daniel Massé (819) 565-9174, poste 128

Une zone tampon payante
Un chercheur de la Nouvelle-Écosse examine des façons de rendre la sensibilité environnementale payante. On demande de plus en plus aux agriculteurs de réserver d'étroites portions de leurs terres agricoles pour protéger les cours d'eau qui se trouvent à proximité et d'autres zones écosensibles. Mais ces zones tampons pourraient aussi créer des débouchés économiques. Ken Webb, un scientifique d'Agriculture et Agroalimentaire Canada, est en train de créer un système tampon pour un milieu forestier riverain près de Truro, en Nouvelle-Écosse. Ce système comprend des ifs du Canada, des argousiers et des peupliers hybrides qui côtoient des espèces d'arbres indigènes. Il évaluera le potentiel que présentent les arbres non indigènes en tant que cultures alternatives. L'if du Canada sert à produire le taxol, un médicament contre le cancer et les baies, les feuilles et les graines de l'argousier ont diverses applications nutraceutiques.
Ken Webb, (902) 893-6724

Mise à jour: 2005-04-20
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