Pêches et Océans Canada / Fisheries and Oceans Canada - Gouvernement du Canada / Government of Canada
 
Discours du ministre

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Notes d'allocution

pour

L’honorable Geoff Regan, C. P., député
ministre des Pêches et des Océans

Annonce au Laboratoire de Vancouver Ouest

Vancouver (Colombie-Britannique)
Le 2 mars 2005

PRIORITÉ AU DISCOURS PRONONCÉ



Bon après-midi Mesdames et Messieurs. Je suis très heureux d’être de nouveau à Vancouver pour me joindre à Mme Martha Piper et à M. Don Bell, député de North Vancouver, pour faire cette annonce importante.

L’industrie aquacole du Canada est sans contredit un sujet d’actualité partout au pays, surtout ici, dans l’Ouest. Les personnes qui l’appuient jugent qu’il s’agit d’une nouvelle industrie novatrice qui sera en mesure de stimuler l’économie des régions côtières de l’ensemble de la Colombie-Britannique. Cependant, d’autres personnes ont tôt fait de nous rappeler qu’il ne faut pas oublier de protéger le milieu marin.

Les deux parties s’entendent toutefois pour dire qu’il est essentiel de mener des recherches scientifiques pour arriver à un juste milieu entre leurs intérêts divergents. Les décisions prises au sujet de l’industrie aquacole doivent donc se fonder sur les meilleures données scientifiques possible.

Et c’est justement ce sur quoi porte l’annonce d’aujourd’hui.

Au fil du temps, des chercheurs du gouvernement, de l’industrie et des universités ont acquis de nombreuses connaissances dans le domaine de l’aquaculture. Leur travail se fait souvent en collaboration, ce qui permet à des chercheurs de tous les domaines d’apporter leur contribution.

Aujourd’hui, nous faisons un grand pas en avant. Il me fait donc plaisir d’annoncer que le ministère des Pêches et des Océans se joint officiellement à l’Université de la Colombie-Britannique pour créer un centre de recherche conjoint au Laboratoire de Vancouver Ouest.

Le nouveau Centre de recherche sur l’aquaculture et l’environnement regroupe des chercheurs du MPO et des chercheurs universitaires en un seul et même endroit, ce qui leur permettra de mener les recherches ciblées et novatrices et de dispenser la formation dont l’industrie a besoin pour prospérer et être durable sur le plan environnemental au cours des années à venir.

Je suis particulièrement heureux que ce centre se situe ici, au Laboratoire de Vancouver Ouest. Au fil des ans, le MPO et l’Université de la Colombie-Britannique ont collaboré avec succès à un certain nombre de projets scientifiques. Le centre fournit encore une fois l’occasion de collaborer à des projets scientifiques de premier plan. L’excellente réputation dont jouit le laboratoire à l’échelle internationale est attribuable à la fois aux chercheurs de l’Université — sous la direction entre autres de Martha et de son équipe — et au dévouement des chercheurs du MPO. La création de ce centre ne pourra que renforcer cette réputation.

Je crois également comprendre que ce centre sera la branche ouest d’AquaNet, le réseau fédéral de centres d’excellence en aquaculture.

En fait, l’un des buts du gouvernement est de rendre l’industrie aquacole viable sur le plan environnemental et d’en faire un modèle à suivre à travers le monde. Étant donné le type de recherche qui sera mené dans ce nouveau centre, je suis convaincu qu’il s’agit d’un but réaliste.

Nos travaux à cet égard bénéficieront de l’annonce récente du Budget fédéral. En effet, j’ai été heureux d’apprendre que 59 millions de dollars sur cinq ans ont été investis dans le Programme nationale de la santé des animaux aquatiques. Grâce à une surveillance accrue et à un régime de certification des espèces aquatiques, ce programme assurera la protection des exportations canadiennes de produits de la mer — y compris de nos produits de l’aquaculture — et permettra au Canada de se positionner sur les marchés mondiaux. Voilà un autre exemple de notre engagement à nous assurer que le Canada produise le poisson et les produits de la mer de la plus haute qualité.

Mesdames et Messieurs, pour que l’industrie aquacole prospère, elle doit être durable. Même si nous sommes prêts à accorder à cette nouvelle industrie novatrice l’espace dont elle a besoin pour se développer, prospérer et demeurer concurrentielle, nous tenons à ce que cela ne se fasse pas aux dépens des nos précieuses ressources halieutiques.

À titre de ministre, je crois que cela est possible, mais seulement si l’on dispose des meilleures données scientifiques possible.

Je suis convaincu que ce nouveau centre de recherche permettra d’obtenir ces données. Ce centre permettra d’acquérir des connaissances qui rejailliront sur la réputation de l’Université de la Colombie-Britannique et celle du Canada ici et ailleurs dans le monde en plus de permettre de rendre l’industrie aquacole durable pour le bénéfice des générations actuelles et futures de Canadiens.

Merci beaucoup.

J’invite maintenant Madame Martha Piper, la rectrice de l’Université de la Colombie-Britannique, à venir dire quelques mots.

 

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Dernière mise à jour : 2005-03-04

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