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Discours du ministre

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Notes d'allocution

pour

L’honorable Geoff Regan, C. P., député
ministre des Pêches et des Océans

concernant l’annonce sur la stabilisation des
ententes de partage des plans de gestion visant les pêches de la côte Est

Ottawa (Ontario)
Le 10 mars 2005

PRIORITÉ AU DISCOURS PRONONCÉ



Bonjour et merci de vous joindre à nous à l’occasion de cette importante annonce.

Mon collègue David Bevan, sous-ministre adjoint de la Gestion des pêches et de l’aquaculture du MPO, est également parmi nous et nous entretiendra, dans quelques instants, de précisions techniques.

Vous vous rappellerez peut-être qu’il y a un an, j’avais annoncé que les ententes de partage pour la plupart des pêches commerciales de l’Atlantique seraient stabilisées pour 2004. J’avais également indiqué que je souhaitais apporter des changements fondamentaux à la façon dont les pêches canadiennes sont gérées. Ces changements visaient à briser le cycle de l’incertitude avec lequel devaient composer de si nombreux intervenants et à leur donner la stabilité voulue pour planifier leurs activités d’avenir.

Je crois en effet que la stabilisation de l’accès et de l’allocation sont les éléments de base d’une bonne relation entre mon ministère et l’industrie des pêches. Notre travail vise principalement à atteindre nos objectifs de conservation, à accroître la valeur des prises et à fournir à l’industrie des pêches un milieu stable lui permettant de mener à bien ses activités.

Je vous ai également fait part de mon souhait de tirer un trait sur le passé et de nous tourner vers l’avenir grâce à la mise en place d’un système novateur et moderne de gestion des pêches. À cet égard, j’ai lancé une politique cadre visant nos pêches de l’Atlantique – une politique axée sur la conservation, l’autonomie de l’industrie, la stabilité de l’accès et de l’allocation, l’intendance partagée ainsi que la transparence et l’ouverture du processus décisionnel.

La création de cette politique est avant tout l’aboutissement d’années de consultations tenues auprès d’intervenants de partout au Canada atlantique. Ces derniers nous ont exprimé qu’ils souhaitaient avoir accès à un système plus ouvert et plus transparent et prendre davantage part aux décisions les concernant.

Ces intervenants nous ont également dit que le premier changement qui les préoccupait était l’atteinte d’une stabilité, car sans la stabilité dans l’accès et l’allocation, il était inutile de mettre en œuvre des changements d’envergure.

Ce avec quoi je suis entièrement d’accord. Aussi suis-je extrêmement heureux d’annoncer aujourd’hui que la plupart des ententes de partage des plans de gestion visant les pêches de la côte Est seront maintenues pendant au plus cinq ans; cette mesure touchera 88 des 98 pêches atlantiques.

Les propriétaires d’entreprise pourront désormais planifier leurs activités et jouir de beaucoup plus de stabilité et de certitude. De cette façon, nous pouvons, à titre de collectivité, compter sur une participation accrue de l’industrie aux activités de conservation, d’intendance et de gestion des pêches.

Bien sûr, ce ne sont pas toutes les pêches du Canada atlantique qui peuvent compter sur la stabilité des quotas. En ce qui concerne les dix plans de gestion actuellement à l’examen, je me suis engagé à travailler en étroite collaboration avec l’industrie de la pêche afin de régler les problèmes qui demeurent et de mettre en place de solides bases pour l’avenir.

Concrètement, nous avons obtenu beaucoup de succès grâce à cette approche de coopération dans le passé. Nous collaborons étroitement avec les gouvernements et l’industrie pour stabiliser les ententes de partage de certaines pêches. Les travaux effectués par le comité chargé du crabe de la plate-forme Scotian constituent un bon exemple de ce que nous pouvons accomplir ensemble afin de stabiliser l’accès et l’allocation de pêches pour lesquelles il existe des conflits. Je me réjouis d’avance à l’idée de travailler avec les groupes d’utilisateurs intéressés des provinces et des territoires afin de mettre en place des processus de ce genre.

Ce sont des mesures comme celle-ci à laquelle je pense lorsque j’affirme que je m’engage à changer les pêches. Il s’agit en fait d’une orientation axée sur la coopération avec les gouvernements, les groupes autochtones, l’industrie et les intervenants nous permettant de réunir nos efforts et de travailler à établir un processus d’accès et d’allocation qui soit clair, transparent et sensé.

Je ne prends pas l’idée du changement à la légère. Pour atteindre nos objectifs, nous pourrions apporter des changements à certains règlements ou même à la Loi sur les pêches, et ce, de façon à nous doter des outils dont nous avons besoin pour rendre les ententes de partage officielles une bonne fois pour toutes.

En fait, je me suis engagé à mettre en œuvre un plan visant à renouveler la gestion des pêches dans l’ensemble de l’industrie et sur les trois côtes.

Grâce au Renouvellement de la gestion des pêches, je souhaite mettre en place des cadres de conservation clairs, stabiliser les processus d’accès et d’allocation, moderniser notre régime de conformité et intégrer la cogestion et l’intendance partagée à tous les secteurs de l’industrie.

Je suis heureux d’affirmer que mes collègues des provinces et des territoires partagent mon désir de changement. Nous avons eu une excellente discussion à ce sujet lors de notre dernière réunion de novembre.

Mes collègues reconnaissent tout comme moi qu’il est nécessaire de fournir stabilité et prévisibilité aux propriétaires d’entreprises. Ils soutiennent aussi l’importance de travailler en étroite collaboration avec l’industrie des pêches afin de partager les responsabilités et d’arriver à une contribution commune au processus décisionnel et à la responsabilisation. Autrement dit, ils conviennent que les objectifs de notre processus de renouvellement sont cohérents.

Il est malheureux que le gouvernement de l’Île-du-Prince-Édouard ait choisi une autre voie. Sa position complique énormément la tenue de discussions ouvertes et transparentes sur la modification de nos pêches.

Néanmoins, je crois que la majorité de mes collègues des provinces et des territoires souhaitent, tout comme moi, changer le secteur des pêches canadiennes, et ce, pour le mieux. Je n’ai pas de doute qu’ils réussiront à communiquer les préoccupations de ceux qu’ils représentent afin de planifier l’avenir.

Je me réjouis à l’idée de travailler avec eux et avec tous ceux qui s’intéressent au sort des pêches canadiennes. Ensemble, nous mettrons en place un régime de gestion solide, transparent et ouvert à la participation de tous.

Merci beaucoup.

Je cède maintenant la parole à David, qui nous donnera de plus amples détails sur les ententes de partage.

 

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Dernière mise à jour : 2005-03-10

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