Pêches et Océans Canada / Fisheries and Oceans Canada - Gouvernement du Canada / Government of Canada
 
Discours du ministre

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Notes d'allocution

pour

l'honorable Geoff Regan, C.P., député
ministre des Pêches et des Océans,


à l’annonce de la
Politique sur le saumon sauvage


Vancouver (Colombie-Britannique)
le 24 juin 2005

PRIORITÉ AU DISCOURS PRONONCÉ



Bonjour Mesdames et Messieurs. Merci pour vous être joints à nous aujourd’hui.

Mes sept voyages en Colombie-Britannique en tant que ministre des pêches et des océans, m’ont appris à apprécier la place toute particulière qu’occupe le saumon dans le cœur des résidents de cette province. Le saumon est une source de nourriture et d’emplois pour des milliers de personnes en Colombie-Britannique et au Yukon. De plus, cette ressource constitue, depuis des générations, une source de nourriture et d’identité culturelle pour les Premières nations. À ce jour, le saumon demeure un important symbole de la côte du Pacifique.

Il n’est donc pas surprenant de constater que les gens d’ici ont à cœur le sort du saumon.

Ils souhaitent de tout cœur assurer un meilleur avenir à cette ressource importante.

Et ils savent pertinemment qu’il faut changer la façon dont cette ressource est gérée.

Moi aussi, j’ai à cœur le sort du saumon de la côte Ouest. Et je suis tout à fait d’accord qu’il faut changer notre façon de gérer cette précieuse ressource pour les années à venir.

Le poisson est une ressource renouvelable — à condition que nous prenions les précautions nécessaires pour la préserver, la protéger et la gérer prudemment.

C’est pourquoi j’ai annoncé en avril un plan d’action visant à apporter des changements fondamentaux à toutes les pêches du Pacifique — mais en particulier aux pêches du saumon. Je vous ai alors présenté les quatre volets de notre plan :

  • définir des objectifs de conservation;
  • renforcer nos programmes afin de protéger l’habitat, d’évaluer les stocks, de surveiller les prises et de faire respecter les règles de la pêche;
  • accroître l’accès des Premières nations aux pêches commerciales;
  • améliorer la performance économique des pêches et donner à tous les utilisateurs de la ressource le degré de certitude et de stabilité dont ils ont besoin.

Puis, la semaine dernière, j’ai annoncé que mon Ministère avait fait des réaffectations de 5,2 millions de dollars afin d’améliorer divers aspects des pêches du Pacifique — en particulier la pêche du saumon dans le Fraser. Des améliorations comme le renforcement des mesures d’application de la loi, la mise en œuvre de changements organisationnels au sein de mon Ministère, le resserrement de nos activités de surveillance des captures et la bonification de notre programme scientifique.

Aujourd’hui, j’ai le plaisir d’annoncer l’étape suivante de notre stratégie pour le saumon de la côte Ouest — notre nouvelle Politique sur le saumon sauvage.

Avant de vous parler de cette Politique, j’aimerais remercier tous ceux qui ont contribué à son élaboration.

La Politique sur le saumon sauvage est le résultat de plusieurs années de recherches scientifiques et de consultations. Les pêcheurs sportifs et commerciaux, les groupes autochtones et communautaires et les ONG ont tous eu leur mot à dire.

Chaque consultation nous a fait franchir un pas de plus vers la version définitive de la Politique. Le résultat final, à mon avis, nous aidera à tracer l’avenir de cette ressource.

Dans sa version définitive, la Politique fait de la conservation la priorité absolue de toutes les décisions. Et elle met de l’avant — pour la première fois — un train de mesures concrètes destinées à rétablir et à maintenir la santé et la diversité des populations de saumon.

Voici ses grandes lignes :

  • elle fixe des objectifs clairs visant à protéger la diversité génétique des populations de saumon sauvage;
  • elle met l’accent sur le maintien d’écosystèmes et d’habitats sains et durables pour le poisson;
  • elle fixe les paramètres d’un processus décisionnel ouvert et transparent, qui fait appel à la participation de tous les intervenants de l’industrie de la pêche et des Premières nations.

Pour mettre cette nouvelle orientation en pratique, je suis heureux d’annoncer un investissement de 1,1 million de dollars. Ce montant inclut les 400 000 $ faisant partie de l’investissement de 5, 2 millions de dollars annoncé la semaine dernière pour la revitalisation de la gestion des pêches du Pacifique.

Cette somme de 1,1 million de dollars appuiera la recherche scientifique sur le saumon et la gestion des pêches et de l’habitat. Elle nous aidera à tenir la promesse de la Politique sur le saumon sauvage — soit élaborer une approche globale, souple et axée sur la collaboration pour la gestion et la conservation du saumon du Pacifique dans les années à venir, tout en mesurant minutieusement nos progrès dans la poursuite de nos objectifs.

Cette politique n’est pas immuable. Elle évoluera et se développera au fur et à mesure qu’elle relèvera les défis de l’avenir. En outre, des stratégies à long terme seront élaborées à partir de l’apport des Premières nations et des intervenants.

Une fois encore, j’aimerais remercier tous ceux qui ont contribué à faire de cette Politique une réalité, et qui ont proposé des solutions pour assurer un meilleur avenir au saumon du Pacifique.

Mesdames et Messieurs, nous parlons souvent de la place importante qu’occupe le saumon dans la vie des habitants de la côte Ouest : une place importante dans l’histoire, dans le patrimoine et dans la culture de bien des gens de ce coin de pays.

Mais, le saumon du Pacifique, c’est beaucoup plus qu’un symbole nostalgique d’une époque révolue.

Je crois fermement que le saumon a aussi un rôle à jouer dans notre avenir.

Et pour que cet avenir se réalise, nous devons :

  • faire passer la conservation avant tout — non pas seulement pour des populations de saumon en particulier, mais aussi pour leur habitat, pour leurs écosystèmes et pour la diversité génétique qui, avant toute chose, fait du saumon une espèce si particulière.
  • recibler les grands programmes ministériels qui visent à protéger l’habitat, à évaluer les stocks et à faire respecter les règles de la pêche;
  • travailler ensemble à une réforme fondamentale de notre façon de gérer cette ressource pour l’avenir.

Avec cette nouvelle Politique que j’annonce aujourd’hui, l’investissement que j’ai annoncé la semaine dernière et le plan d’action pour le changement annoncé en avril 2005 est en train de devenir une année-charnière pour les pêches de la côte Ouest.

Je me réjouis à l’idée de travailler avec les Premières nations et l’industrie de la pêche afin de continuer à réformer la gestion de ces pêches pour le long terme et de donner aux stocks de saumon du Pacifique une vraie chance de s’en tirer dans les années qui viennent.

Merci beaucoup.

 

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Dernière mise à jour : 2005-06-23

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