Pêches et Océans Canada / Fisheries and Oceans Canada - Gouvernement du Canada / Government of Canada
 
Discours du ministre

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Notes d'allocution

pour

l'honorable Geoff Regan, C.P., député
ministre des Pêches et des Océans,


à l’occasion du dîner du Canada
lors du salon AQUA NOR


Trondheim (Norvège)
11 août 2005

PRIORITÉ AU DISCOURS PRONONCÉ



Chers délégués, chers collègues, bonsoir.

Permettez-moi d’abord de vous dire que c’est avec plaisir que je suis ici à l’occasion du salon Aqua Nor 2005.

Et quel privilège pour le Canada d’être le pays en vedette lors de cet événement cette année.

Le Canada a eu l’honneur de faire part de ses réalisations en aquaculture durable au Pavillon du Canada et lors de la série des séminaires sur l’aquaculture. Au cours des quatre derniers jours, j’ai également eu la chance de visiter vos expositions en grand nombre et j’ai été ravi de m’entretenir avec plusieurs d’entre vous. J’ai été très impressionné par ce que j’ai vu et entendu.

Notre industrie de l’aquaculture tire d’énormes avantages d’événements tels que Aqua Nor, qui offrent une tribune valable aux scientifiques pour faire découvrir leur recherche et discuter de leurs idées et connaissances avec leurs collègues internationaux. C’est aussi une occasion unique de profiter, de source directe, des expériences et des applications pratiques de la nouvelle recherche qui viennent à l’appui des pratiques aquacoles durables dans le monde.

D’après ce que nous avons vu et entendu au cours des quatre derniers jours, nous convenons tous, me semble-t-il, que malgré les défis continus liés aux nouveaux milieux et aux nouvelles espèces, l’avenir de l’aquaculture est prometteur. Il est clair qu’une industrie aquacole durable et dynamique se développe partout au monde. Et j’estime qu’en rassemblant les délégués des sciences, de l’industrie et du gouvernement ici en Norvège, nous montrons au monde que cette industrie se préoccupe vraiment d’atteindre son plein potentiel.

La « durabilité de l’environnement », le thème de cette année, est un élément fondamental à la réalisation de ce potentiel. Il nous incombe à tous de prendre l’initiative dans ce dossier — cette question est importante pour les consommateurs, elle est importante pour la planète et elle est importante pour la santé de l’industrie aquacole à long terme.

Au Canada, nous avons la chance de posséder une expertise formidable dans les technologies et les pratiques respectueuses de l’environnement, et de bénéficier d’une grande richesse de milieux aquatiques productifs. Je suis très fier de notre réputation liée à nos produits de la mer sûrs et de grande qualité – une valeur que nous apprécions vraiment.

Mon ministère, et en fait le gouvernement du Canada, reconnaît depuis longtemps l’importance de l’industrie de l’aquaculture, et l’a vu croître en diversité et en productivité. Afin de contribuer à protéger cette productivité, le gouvernement du Canada a annoncé cette année des fonds fédéraux de 59 millions de dollars pour le Programme national sur la santé des animaux aquatiques. Cette mesure contribuera à améliorer notre programme de surveillance et de certification en matière de santé des espèces aquatiques, en appuyant le commerce de poissons et de produits de la mer sûrs, et en perfectionnant le cadre de protection de nos pêches et de la santé de l’aquaculture. La promotion d’une gestion proactive de la santé favorisera aussi la compétitivité économique de notre industrie.

Nous collaborons également avec l’industrie pour mettre au point des techniques et des pratiques respectueuses de l’environnement grâce à un programme concerté de recherche-développement.

Je suis heureux de dire qu’au Canada, l’aquaculture bénéficie du soutien de tous les ordres de gouvernement. Par exemple, nos ministres provinciaux et territoriaux travaillent en collaboration pour créer un cadre de développement de l’aquaculture, qui prend en compte les questions nouvelles et émergentes pour notre industrie – notamment la santé du poisson, la sécurité alimentaire et la gestion des risques de l’entreprise.

À titre de ministre des Pêches et des Océans, je suis très fier de travailler dans un environnement où l’aquaculture est reconnue et appuyée. Un environnement où le gouvernement prend des mesures concrètes, pour veiller à ce que l’industrie réalise son plein potentiel.

Ce soutien est vital pour une industrie dont les revenus ont dépassé la barre du milliard, et qui contribue directement et indirectement à des milliers d’emplois dans nos collectivités rurales et côtières. Bref, le Canada est un endroit où l’aquaculture est une industrie florissante. En fait, il est clair d’après ce que nous avons vu depuis ces jours derniers, que partout au monde, l’aquaculture est une force sur laquelle on peut compter.

Je crois fermement que l’une des clés de la réussite de l’industrie aquacole au Canada demeure la collaboration à l’échelle nationale. Il s’agit d’obtenir un juste agencement de politiques et de règlements, de recherche scientifique et de prise en compte des intérêts de nos consommateurs, pour doter l’industrie de l’aquaculture des outils dont elle a besoin pour renforcer sa position en tant qu’utilisateur responsable, productif et rentable de nos ressources aquatiques.

Je ne saurais trop insister sur l’importance de politiques et de règlements appropriés, efficaces et adaptés aux besoins pour nous guider; cependant, la réussite de l’industrie ne peut être appuyée ou nourrie davantage sans un effort continu visant à atteindre un juste équilibre entre les éléments sociaux, économiques et environnementaux de nos actions. La collaboration à l’échelle internationale est également essentielle pour maintenir cet équilibre. Cela paraît simple en théorie, je sais bien. Mais c’est l’application de ces théories qui déterminera l’orientation que prendra l’industrie de l’aquaculture à l’avenir.

J’aimerais souligner un domaine en particulier où la coopération internationale est fondamentale – la confiance du public. C’est une question à laquelle chacun d’entre nous est confronté, consommateurs, autorités de réglementation et agriculteurs. Il est dans notre intérêt à tous de faire disparaître les mythes entourant cette industrie, et de prouver au monde que les produits de l’aquaculture sont sûrs, de grande qualité, et constituent des sources alimentaires respectueuses de l’environnement. Je sais qu’ensemble, nous disposons de la capacité, de l’expérience et de l’expertise nécessaires pour faire reprendre confiance en la qualité et en la sécurité de nos produits.

En gardant cet objectif à l’esprit, je suis très fier du travail accompli par le Groupe de travail international de l’aquaculture en eau froide. Nous savons que cela peut se faire. Il est possible de rétablir la confiance du public, perdue en raison des mythes et de la désinformation. Lorsque nous avons organisé des groupes de travail au début de cette année, nous avons découvert que la majorité de la population canadienne appuie la notion d’une industrie aquacole durable et vigoureuse. Toutefois, elle veut obtenir l’assurance que les milieux aquatiques sont protégés, et que les produits aquacoles sont sûrs, sains et de la meilleure qualité possible. Ces conclusions pourraient aussi s’appliquer à de nombreuses nations, sinon à toutes.

Nous avons clairement ici une porte ouverte à l’action. C’est l’occasion de collaborer pour rendre les règles et les règlements régissant l’industrie aussi efficaces que possible, afin de veiller à la santé et à la qualité de nos produits et de rétablir la confiance des consommateurs dans les produits de l’aquaculture partout au monde. Et grâce à des événements comme Aqua Nor, nous tirons le meilleur parti de cette occasion.

Je sais que mon personnel a veillé à ce que je profite pleinement du temps qui dont je dispose ici, au salon Aqua Nor. Au cours des quatre derniers jours, j’ai eu la chance de m’entretenir brièvement avec le ministre Ludvigsen pour discuter de l’aquaculture dans nos deux pays.

J’ai eu la chance de voir l’excellence des sciences et des technologies dans les expositions de la foire commerciale, et de me renseigner sur la recherche effectuée en Norvège au nouveau laboratoire SINTEF SEALAB. J’ai aussi rencontré la délégation des Premières nations du Canada, dont les membres représentent une composante de plus en plus importante de l’industrie diversifiée de l’aquaculture au Canada.

Il va sans dire que j’ai été très impressionné par ce que j’ai vu ici cette semaine, et je suis certain que les représentants de l’industrie aquacole internationale se réjouissent à l’idée de la prochaine rencontre qui aura lieu en 2007. J’aimerais dire à nouveau, au nom du gouvernement du Canada, à quel point j’ai été heureux de participer au salon Aqua Nor, et de mon point de vue, vous pouvez certainement déclarer que l’événement Aqua Nor 2005 est une réussite.

&#Merci beaucoup.

 

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Dernière mise à jour : 2005-08-09

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