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Renseignements sur les sciences par:
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Mettre
le cap sur le nouveau millénaire
Plan stratégique des Sciences pour le ministère
des Pêches et Océans
Planifier le réflexion
L’univers dans lequel œuvre le Secteur des Sciences de Pêches
et Océans Canada (MPO) a beaucoup évolué ces dernières
années. Le mandat du Ministère a été élargi
par suite de la fusion avec la Garde côtière canadienne et
de l’adoption de la Loi sur les océans. Simultanément,
le Ministère doit faire face à des contraintes budgétaires,
à un vieillissement de l'effectifs, à un recrutement insuffisant
et à un public qui réclame plus d’informations ainsi
qu'un plus grand rôle dans le processus décisionnel. Notre
capacité de mener à bien notre mandat scientifique de base
s'est affaiblie et il y a lieu d'améliorer l'exécution des
programmes et de renforcer la confiance du public.
Parmi les défis à relever, faut mentionnons l’engagement
du gouvernement en faveur d’un développement durable, la
nécessité de comprendre le rôle des océans
dans les changements climatiques, l'augmentation de la production aquicole
d'une façon durable, la prise de mesures en vertu de la législation
sur les espèces menacées, la restructuration de notre main-d’œuvre
scientifique et le rétablissement de l'intégrité
et de la stabilité financière des programmes..
Depuis deux ans, le Ministère se livre à une profonde remise
en question de sa culture, de ses valeurs et de sa régie interne
afin de produire un plan stratégique et d’offrir une vision
qui rétabliront sa crédibilité auprès du public
et la confiance de celui-ci. À l’avenir, le Ministère
deviendra un organisme autodidacte plus intégré et
basé sur le savoir, qui sera en mesure de relever les défis
que lui pose son nouvel univers et donner satisfaction aux Canadiens et
Canadiennes.
Le Secteur des sciences du MPO a trouvé cette période de
réflexion extrêmement constructive. Les nombreuses consultations
nous ont permis de comprendre comment exploiter nos forces, surmonter
nos faiblesses et choisir la meilleure manière d’utiliser
nos ressources pour résoudre les problèmes les plus importants
pour nos clients. En élaborant ce plan stratégique, nous
avons tenu compte de la nouvelle vision du Ministère, des priorités
du gouvernement fédéral et des réalités actuelles
de notre environnement externe pour définir le contexte qui guidera
les actes et les choix du Secteur des sciences du MPO au début
du nouveau millénaire.
Il y a sept messages clés qui ont été formulés
à la dernière réunion de planification stratégique,
tenue en février 2000 à Cornwall, en Ontario.
- Nous devons déterminer comment établir les priorités,
élaborer un processus, prendre les décisions nécessaires
et aller de l’avant.
- Nos programmes doivent être clairs et bien ciblés.
- Nous avons besoin d’un plan de gestion des ressources humaines
efficace qui stimule le recrutement tout en retenant les effectifs,
qui instaure un milieu de travail sain et qui répond aux besoins
particuliers de notre main-d’œuvre scientifique.
- Nous avons besoin d’orientation générales dans
des domaines clés comme l’aquaculture, l’Arctique
et la recherche sur les écosystèmes.
Il faut faire connaître au public nos réalisations et nos
succès.
Nous devons viser l’excellence scientifique pour rétablir
la confiance en nos capacités scientifiques.
- Le rôle des sciences dans le processus décisionnel, par
exemple l'évaluation des risques et les normes de conservation,
est de plus en plus important.
- Nous devons nous montrer novateurs et persévérants
sur la question de l’intégrité des programmes et
de sa stabilité financière.
- La stratégie que nous décrivons tient compte de ces
messages et de nombreux points de vue que nous avons reçus. Le
plan stratégique nous aidera à prendre notre avenir en
main. Il nous incitera à penser à ce que nous voulons
réaliser au cours des cinq prochaines années et à
ce que nous devons faire pour y arriver.
À qui s'adresse ce plan? A la haute direction, parce qu'il explique
comment nous pouvons contribuer aux décisions qu’elle doit
prendre. A notre personnel scientifique, étant donné qu'il
devra concrétiser ses idées et ses idéaux. A nos
clients et nos partenaires, puisqu'il précise avec qui ils font
affaire et les principes qui nous guident.
Cette stratégie est importante car elle décrit comment
se préparer aux défis qui nous attendent et effectuer les
changements nécessaires. Elle doit être considérée
comme un document dynamique, qui peut évoluer, surtout en cette
année de transition durant laquelle nous adopterons une nouvelle
façon de travailler et recherchons une stabilité financière.
Durant cette année, il nous faudra élaborer un mécanisme
permettant d’intégrer les éléments du plan
stratégique dans notre plan d'activités annuel. Grâce
aux leçons apprises, nous pourrons apporter les modifications requises
à notre plan stratégique pour atteindre nos objectifs.
- Les 10 tendances actuelles et futures
Gouvernance - La nature de la régie interne évolue
à mesure que le gouvernement fédéral s’oriente
vers un modèle plus inclusif et coopératif basé sur
le partage des responsabilités et de l’administration conjointe.
Les questions relatives aux droits des Autochtones et à l’harmonisation
des politiques fédérales et provinciales revêtent
une importance primordiale.
- Priorités fédérales - Le partenariat avec le secteur
privé, les autres paliers de gouvernement et les universités
est devenu une priorité fondamentale. Les alliances, les réseaux
et les centres d’excellence sont considérés comme
les moyens les plus efficaces d'utiliser les capacités scientifiques
et technologiques du Canada dans une économie mondiale hautement
concurrentielle. Les discours du Trône mettent de nouveau l’accent
sur la nécessité d’instituer de tels partenariats.
Après de nombreuses années de réduction du déficit,
le gouvernement dispose de nouveau d’une certaine latitude qui lui
permet d’inclure la protection de l’environnement ainsi que
la conservation des ressources naturelles parmi ses priorités.
La Loi sur les océans et la future Loi sur les espèces menacées
ajoutent un poids législatif à cette tendance.
- Participation du public - La population est de plus en plus appelée
à participer à l’étude des questions que soulève
l’exploitation des ressources naturelles. Les citoyens, les collectivités,
les groupes d'intérêt ainsi que l’industrie réclament
plus d’influence sur le processus décisionnel gouvernemental
et un meilleur accès à l’information. Ils s’attendent
à ce que le gouvernement devienne plus transparent, plus inclusif
et plus attentif et qu'il rende des comptes en communiquant l’informations
de manière claire et directe.
- Accroissement de la demande de produits du poisson - La croissance démographique
et les habitudes de consommation à l’échelle mondiale
exercent une plus grande pression sur les ressources aquatiques vivantes.
La demande de poisson ne cesse d’augmenter sur le marché
mondial, alors que les stocks sauvages demeurent statiques. Cet écart
entre l’offre et la demande amplifie la pression sur les stocks
sauvages et a entraîné l’exploitation de niveaux trophiques
inférieurs. Cet écart, ainsi que les progrès technologiques,
a également donné lieu à une croissance explosive
de la production aquicole et, par conséquent, à la formulation
de la Stratégie fédérale de développement
de l’aquiculture.
- Utilisation accrue des zones maritimes - La croissance démographique
a donné lieu à une augmentation du transport des produits
industriels ainsi qu'à d’autres activités, comme l’extraction
de ressources non renouvelables. Le tourisme nautique et la navigation
de plaisance continuent aussi de prendre de l’expansion. Cette situation
suscite des inquiétudes en ce qui concerne la sécurité
maritime, la fiabilité des aides à la navigation, la pollution
et la nécessité d'assurer un accès équitable
à tous les intervenants.
- Évolution technologique - La rapidité des progrès
technologiques et le passage à une économie basée
sur la connaissance au cours des 20 dernières années ne
s’arrêteront pas et pourraient même s’accélérer.
Le progrès technologique permet aux navires de pêche d'attraper
plus de poisson, ce qui a exerce une pression excessive sur les stocks.
Il a également introduit, l’utilisation de systèmes
électroniques de visualisation des cartes marines (SEVCM) dans le
transport maritime et engendré une demande pour des cartes de navigation
électroniques précises. Par suite de l'amélioration des connaissances en
informatique, les intervenants qui demandent des données en temps réel
sont plus nombreux. L’évolution technologique a également produit de
nouveaux outils d’acquisition et d’analyse de l’information ainsi que de
meilleurs moyens de la gérer et de diffuser cette information.
- Étude des écosystèmes et développement durable
- Réalisant que les impacts subis par les systèmes de ressources
naturelles sont interdépendants et cumulatifs, la communauté
scientifique internationalea adopté une approche écosystémique
pour gérer les ressources. Le fait que le public réalise
de plus en plus que les activités humaines ont une incidence cumulative
sur les écosystèmes aquatiques a encouragé les gouvernements
à adopter des principes de développement durable. Le Canada
s’est engagé dans ce sens par le truchement de conventions
internationales et de politiques gouvernementales instituées en
vertu de la Loi sur le vérificateur général. Les
ministères sont ainsi tenus de mettre leurs stratégies de
développement durable à jour d’ici la fin de l’an
2000.
- Études scientifiques internationales - Les questions scientifiques
majeures relatives aux changements subis par les océans et l’atmosphère,
à l'atteinte à la biodiversité, à la destruction
des habitats et au transport à distance des polluants organiques
continuent d’être exacerbés à l’échelle
mondiale par les pressions démographiques, la croissance industrielle
et le développement technologique. Ces questions ne connaissent
pas de fontière. Les conventions internationales nous obligent
à faire notre part et à collaborer avec d’autres pays
afin de mieux comprendre l'aspect scientifique de ces questions et formuler
des conseils d'orientation stratégique relatifs aux initiatives
internationales. Enfin, vu les conflits internationalaux relatifs au commerce,
aux pêches et à l'environnement, il est de plus en plus important
que le MPO fournisse l'information scientifique pour défendre la
position du Canada.
- Accroissement de la complexité - Les contraintes de plus en plus
grandes qui s’exercent sur les écosystèmes aquatiques compliquent la
gestion des ressources naturelles. Il faut maintenant un plus large
éventail de compétences et d’expériences pour y faire face. Des
phénomènes océaniques troublants comme la fréquence inhabituelle des
événements El Niño, les changements sérieux dans les conditions des eaux
des océans Atlantique et Arctique et les répercussions des changements
climatiques viennent compliquer les problèmes d'évaluation des stocks.
Ces changements sont si préoccupants et d’une telle ampleur que les
façons traditionnelles de les aborder risquent de ne pas donner de
résultats satisfaisants. En fait, pour certaines de ces questions, nous
sommes en territoires inconnu.. Il est donc encore plus nécessaire
qu’avant d’élargir le champ de nos compétences et de mettre en place des
équipes pluridisciplinaires où tout un éventail d’établissements sont
représentés afin de mener à bien nos programmes.
- Pressions financières -Le gouvernement fédéral commence
à mieux reconnaître la nécessité de faire des
investissements stratégiques pour protéger l’intégrité
des programmes fondamentaux. Il doit toutefois faire preuve de réalisme.
Le Ministère ne peut pas compter sur une augmentation constante
de ses ressources financières pour résoudre les problèmes.
Pour restaurer la stabilité financière, il doit prendre
des dispositions pour modifier la manière dont il conduit ses affaires.
Se fixer un nouveau cap
L’analyse que nous venons de faire des tendances qui affecteront
la mise en œuvre de notre programme scientifique au cours des cinq
prochaines années donne à penser que de grands défis
se poseront. Nous pourrons par ailleurs essayer de profiter des différentes
occasions que la réorientation de nos programmes engendrera. La
tâche ne sera pas facile et nous aurons besoin de solides partenaires.
Cependant, l’établissement de partenariats intéressants
peut s’avérer difficile. Les solutions durables ne se concrétiseront
pas du jour au lendemain, mais nous croyons que les efforts qu’il
faut déployer pour intégrer la gestion afin de parvenir
à la durabilité valent la peine et sont nécessaires.
Nous devons surtout nous concentrer sur un certain nombre d’objectifs
organisationnels à court terme dont la réalisation nous
aidera à progresser, sans toutefois perdre de vue nos objectifs
scientifiques et technologiques. Pour pouvoir respecter aussi bien les
priorités établies dans le mandat que les nouvelles priorités,
nous devons acquérir des ensembles de compétences supplémentaires,
élaborer de nouvelles méthodes d’intégration
des données disponibles, modifier notre équipement et nos
installations et, en collaboration avec nos clients, réorienter
les grands axes des programmes pour nous attacher à ce qui est
important et fondamental dans le cadre de notre mandat. Il nous faudra
pour cela repenser la gestion des ressources humaines, recentrer nos programmes,
élargir nos partenariats, restaurer la confiance des intervenants
et atteindre une certaine stabilité financière.
Une nouvelle stratégie pour le MPO
Le Ministère a défini sa vision à long terme ainsi
que ses priorités et ses orientations dans le plan stratégique
qu’il a publié au début de l’an 2000.
Vision du MPO
Élaborée au terme de plusieurs mois de délibération
et de discussion à tous les paliers du Ministère, la vision
du MPO reflète sa fonction fondamentale :
Assurer aux générations actuelles et futures des eaux et
des écosystèmes aquatiques sécuritaires, sains et
productifs en maintenant des normes élevées en ce qui a
trait :
- au service aux canadiens
- à la sécurité maritime et à la protection
de l’environnement
- à l’excellence scientifique
- à la conservation et l’utilisation durable des ressources
Le plan stratégique du MPO contribue à la réalisation
des priorités du gouvernement canadien tout en tenant compte de
la gamme de questions externes et internes auxquelles le Ministère
est confronté. Pour mettre le cap sur le nouveau millénaire,
le MPO axe sa stratégie sur trois objectifs clés assortis
de cinq priorités fondamentales.
Objectifs
Rétablir la confiance et la crédibilité
Renouveler le mandat
Assurer l’efficacité organisationnelle
Priorités
Intégrité des programmes
Stabilité financière
Renouvellement des politiques
Amélioration de la gestion
Rajeunissement de la main-d’œuvre
Notre stratégie scientifique s’appuie sur la nouvelle vision
du MPO ainsi que sur les objectifs et priorités du Ministère
et met le cap sur l’avenir sans négliger nos responsabilités
clés ni les nouveaux défis.
Notre mission scientifique
Le Ministère doit prendre des décisions éclairées
pour pouvoir assurer l’exploitation durable des ressources, la sécurité
de la navigation et la protection des écosystèmes et faire
en sorte que tous les Canadiens aient accès à l’information
scientifique dont nous disposons. Notre mission peut donc s’énoncer
ainsi :
Fournir en temps opportun de nouvelles connaissances, des produits et
des conseils scientifiques de qualité sur les écosystèmes
aquatiques canadiens en visant constamment l’excellence scientifique.
Cette mission s’inspire des principes directeurs suivants :
- nos recherches, qui sont fondées sur l'excellence scientifique,
fournissent les connaissances de base pour prendre des décisions
éclairées;
- nos conseils doivent être fondés sur une approche prudente
et l’analyse des risques;
- les ressources aquatiques doivent profiter aussi bien aux générations
actuelles qu’aux générations futures;
- la sécurité de la navigation commerciale et de plaisance
doit être assurée dans les eaux canadiennes;
- tous les secteurs de la société canadienne doivent
avoir accès à l'information dont nous disposons.
- Nous adhérons aux valeurs générales du Ministère,
qu’il s’agisse de rendre des comptes au public, de croire
en notre personnel, d’instaurer le respect, la confiance et le
travail d’équipe ou de favoriser le partage de nos responsabilités
et une intendance conjointe.
En tant qu’organe scientifique du Ministère, notre objectif
est l’excellence. Nous nous engageons à :
- être un organisme scientifique et technologique d’envergure
mondiale, réaliste dans ses attentes, doté d’une
vision claire, faisant figure de chef de file et visant l’excellence;
- avoir les installations et l’équipement appropriés
pour le travail que nous devons effectuer tout en optimisant l’emploi
des ressources disponibles;
- faire de notre mieux pour que nos programmes soient pertinents, et en
communiquer clairement les résultats et les conseils aux décideurs
et aux autres intervenants au moyen de produits et de services appropriés;
- instaurer des programmes intégrés où les conseils
scientifiques fournis à l’appui des décisions à
prendre sont fondés sur l’analyse des risques et une approche
de prudence;
- être un partenaire, un intermédiaire et un catalyseur
fiable dans le cadre des programmes intégrés de recherche
et de gestion pluridisciplinaires, multi-institutionnels et internationaux;
- encourager la gestion conjointe de la collecte de l’information
pour des programmes comme ceux qui portent sur l’évaluation
des stocks et la protection des habitats, et fournir la formation ainsi
que des orientations pour le contrôle de la qualité dans
le cadre de telles initiatives;
- faire de l’amélioration et de la formation continues
des éléments essentiels de notre culture;
- offrir aux jeunes et à l’industrie canadienne
des occasions dans le domaine de la technologie et des sciences aquatiques;
- être ouvert aux modes de collaboration novateurs ainsi qu’aux
échanges d’information plus transparents dans l’intérêt
des Canadiens et des Canadiennes.
Notre vision de l’avenir
Notre but est d’instaurer progressivement un environnement au sein
dans lequel:
- l’information scientifique sur le milieu aquatique est facilement
accessible aux intervenants qui en ont besoin à des fins d’analyse,
d’intégration, de prise de décisions et pour toute
activité qui permet d’y ajouter de la valeur;
- les membres de notre personnel possèdent les compétences
nécessaires pour collaborer efficacement avec ceux qui s’efforcent
de recueillir des données scientifiques sur le milieu aquatique,
pour produire des résultats scientifiques de la plus haute qualité
et pour être reconnus par leurs pairs et le public comme des spécialistes
dans leur domaine;
- nos services et nos produits hydrographiques sont systématiquement
de qualité et permettent de garantir la sécurité
de la navigation maritime;
- il existe des réseaux intégrés de collaboration
et des alliances interinstitutionnelles à grande échelle
permettant de concentrer les capacités collectives;
- les mécanismes de coopération fournissent à
ceux qui dirigent les recherches, aux gestionnaires, aux décideurs
et aux autres intervenants la possibilité d’établir
conjointement les priorités nationales et régionales et
de définir clairement les rôles et responsabilités
en matière d’administration;
- les mécanismes de collaboration attirent des ressources de l’extérieur
du Ministère qui seront allouées à des programmes
bien élaborés, efficaces par rapport à leur coût
et pour lesquels on est en mesure de rendre des comptes;
- des technologies et des méthodologies novatrices mises au
point avec des partenaires nationaux et internationaux améliorent
notre capacité d’obtenir, d’analyser, de gérer,
d’intégrer et de diffuser les données et les connaissances
scientifiques;
- un processus d’examen par les pairs, ouvert et transparent,
et des communications claires encouragent les intervenants canadiens
à :
mieux se renseigner sur les problèmes et offrir des avis avant
que les décisions soient prises;
- comprendre la raison des décisions stratégiques et
ce qui cause les incertitudes scientifiques;
- participer à des tribunes sur les questions importantes;
- faire confiance aux avis de nature scientifique du MPO et nous percevoir
comme la principale source d’information sur le milieu aquatique.
Notre Cheminement
Construire sur nos forces
Au cours des quelque 100 dernières années, les scientifiques,
les gestionnaires et les ingénieurs du gouvernement canadien ont
contribué énormément aux activités de recherche
et développement ainsi qu’à l’acquisition de
connaissances sur les trois océans qui bordent le Canada, ses eaux
douces et ses côtes. Dans bien des domaines, leur contribution a
été à l’avant-garde du progrès scientifique.
Ainsi, le Canada a pu acquérir une réputation internationale
inégalée en recherche halieutique, en hydrographie, en océanographie
et dans l’étude des milieux aquatiques. Dans certains secteurs,
les coupures budgétaires, les départs à la retraite
et les gels du recrutement entraînèrent l'érosion
de notre force dans les domaines scientifique. À un moment où
nous cherchons à déterminer quel avenir nous souhaitons,
nous devons réfléchir aux changements que nous devons apporter
pour empêcher l'érosion et pour être en mesure de relever
les défis et saisir les occasions. Mais, puisque nous relevons
des défis depuis maintenant un siècle, nous pouvons aborder
l’avenir avec optimisme.
Notre stratégie
Nous devons agir dès maintenant pour contrétiser notre vision.
À partir de l’exercice 2000-2001, et dans nos plans d'activités
ultérieurs, nous financerons des initiatives stratégiques
qui nous propulseront sur la voie choisie. Nous rechercherons activement
un financement extrabudgétaire auprès de sources traditionnelles
et non traditionnelles et nous nous efforcerons de tirer le meilleur parti
possible de nos programmes.
Nous ferons connaître à nos clients les incertitudes auxquelles
nous sommes confrontés lorsque nous fixerons conjointement les
priorités et nous partagerons la responsabilité de nos décisions.
Nous nous concentrerons sur ce que nous «devons» faire en
consacrant moins de ressources aux tâches discrétionnaires.
Enfin, nous encouragerons l'adoption de méthodes novatrices d'exécution
des programmes et d' une approche prudente dans la gestion des risques
en ce qui concerne les ressources.
Voici les éléments principaux de notre stratégie
:
- exécuter les tâches fondamentales en premier;
- se concentrer sur les questions stratégiques clés qui
apporteront la stabilité et l'efficacité, et qui renforceront
l'organisation;
- nous engager à long terme dans certaines directions pour aider
le MPO à mener à bien son mandat général.
À cette fin, nous avons besoin d'un programme scientifique bien coordonné
s’appuyant sur nos forces actuelles, faisant appel à des
équipes bien formées et abordant la gestion, l'exploitation
et la conservation des milieux aquatiques ainsi que l’assurance
de la sécurité de la navigation selon une approche intégrée,
fondée sur des systèmes.
Les avis scientifiques et l’accumulation de connaissances sur les
ressources aquatiques vivantes seront axés sur la conservation
de l'ensemble des ressources, le maintien de la diversité et l'élaboration
de protocole basé sur une compréhension approfondie des
écosystèmes, entre autres de l'interaction de diverses espèces,
ceci dans le but d’optimiser l’utilisation des prises pour
la consommation humaine ainsi que d’augmenter la manière
durable la production aquicole.
Nous nous efforcerons d’adopter une approche intégrée
dans le cadre de normes approuvées régissant l’accès
aux données et à l’information, le contrôle
de la qualité, l’utilisation optimale des ressources humaines,
l’échange multidisciplinaire de l' information, la coopération
inter institutionnelle, la promotion des entreprises conjointes, la gestion
des données produites par les projets conjoints et la gestion efficace
des coûts des programmes afin d’aboutir à un système
de prestation de programmes qui soit plus pertinent et plus facile à
adopter.
Questions stratégiques clés
En menant à bien la stratégie décrite ci-avant, nous
devrons aborder plusieurs questions stratégiques :
Faire des choix stratégiques entre les programmes
Pour que nos programmes scientifiques produisent le maximum d’impact
auprès du public et des décideurs, et afin de concentrer
notre travail sur ce qui est véritablement important pour notre
mandat, nous élaborerons et mettrons en place un processus qui
nous permettra d'établir les priorités. Le processus guidera
la réorientation des programmes clés et la gestion des ressources
humaines afin de nous permettre de réaliser pleinement notre mandat.
Les programmes seront établis en fonction des priorités
du gouvernement et du Ministère et viseront la réalisation
d'activités prévues dans le mandat et le respect des orientations
à long terme.
La priorité sera accordée au maintien d'une capacité
suffisante à l'appui de nos activités obligatoires. Entre
autres, il faudra :
- offrir en temps utile des informations scientifiques fiables et des
conseils relatifs aux ressources aquatiques les plus importantes et
à leur milieu;
- surveiller les ressources et leurs milieus, tenir à jour des
bases de données s’y rapportant et fournir des informations;
- effectuer des levées hydrographiques des eaux navigables canadiennes
et produire des cartes nautiques;
- préserver la capacité scientifique, évaluer
les risques, élaborer des pratiques, des normes et des règlements
pour la gestion des ressources;
- transmettre les connaissances aux clients, au public et aux médias
afin de favoriser la protection, la conservation et l'exploitation durable
des ressources ainsi que la sécurité de la navigation;
- cerner et définir, en consultation avec nos partenaires, les
rôles et les orientations clés des activités scientifiques
que le MPO doit poursuivre en mer et en eaux douces.
De plus, pour mener à bien notre stratégie, nous devons
adopter des orientations à long terme qui mettent à profit
nos forces actuelles, tiennent compte des principaux obstables actuelles
et tendances d'aujourd'hui et de demain et nous aident à saisir
les occasions qui s’offrent. Dans la mesure où nos ressources
nous le permettront, nous nous efforcerons de développer nos capacités
afin :
- d'offrir en temps utile des conseils scientifiques fiables, en autres
une approche prudente pour la gestion du risque lié aux ressources
aquatiques;
- de surveiller les ressources aquatiques et leur millieu et d'élaborer
des bases de données et des systèmes de gestion de l’information;
- de produire des connaissances et de fournir des avis à l'appui
du développement durable de l'aquaculture;
- de moderniser les cartes nautiques et de mettre au point de nouvelles
techniques et de nouveaux outils pour améliorer la qualité
et la diffusion des produits;
- d'incorporer l’approche écosystémique dans nos
programmes de recherche;
- de cartographier les océans du Canada et de contribuer à
fournir l'infrastructure de données nécessaire à
l’intégration de l’information;
- de comprendre les mécanismes océaniques et climatiques
et leurs variabilités ainsi que leurs incidences sur les ressources
aquatiques vivantes;
- de fournir des avis scientifiques sur la biodiversité, la
protection des habitats, les espèces exotiques et en danger de
disparition;
- d'élaborer un programme scientifique complet pour l’Arctique
canadien.
Stabiliser notre situation financière et introduire plus de souplesse
Pour assumer adéquatement nos responsabilités fondamentales,
garantir la sécurité de la navigation dans nos eaux et équilibrer
la charge de travail en fonction des ressources disponibles, nous devons
trouver des moyens de stabiliser nos finances. Nous remplirons notre mandat
malgré les pressions financières exercées, mais il
nous faut trouver des solutions de rechange pour mener nos activités
de façon efficace et rentable. Nous nous efforcerons d’arriver
à plus de souplesse financière, adopterons des stratégies
novatrices permettant de tirer profit d’autres possibilités
de financement et établirons les priorités en vue d'utiliser
le mieux possible nos fonds stratégiques.
Investir dans notre personnel
Par suite de la structuration, de la formation continue et l’officialisation
du mentorat dans notre culture, le perfectionnement professionnel est
désormais inscrit au programme de notre personnel. Pour se tenir
au courant des dernières découvertes, des progrès
technologiques et des nouvelles méthodes dans les domaines où
ils œuvrent et dans des disciplines qui les intéressent, les
membres du personnel suivront des cours et seront incités à
découvrir de nouvelles idées et techniques dans d’autres
milieux de travail On encouragera la participation à des groupes
pluridisciplinaires et à des réseaux, les congés
sabbatiques et les affectations pendant toute la carrière afin
de nouer des relations et d'établir des partenariats. Dans de telles
conditions, le personnel s’efforcera activement de cerner les nouveaux
enjeux et de s'y adapter, de s'intégrer à des partenariats,
d’être ouvert aux nouvelles façons de travailler, par
exemple dans le cadre d’équipes pluridisciplinaires, et de
faire reconnaître sa souplesse et son désir de partager l’information
et de diffuser à grande échelle les résultats des
recherches grâce à divers mécanismes et moyens technologiques.
Renforcer nos capacités
Il est crucial que nous renforcions nos capacités pour pouvoir
stabiliser notre main-d’œuvre et remplir notre mandat. En consultation
avec nos clients et nos partenaires, nous recentrerons donc nos activités
en nous appuyant sur nos forces, en assurant le recyclage de notre personnel
actuel et en rajeunissant notre main d’œuvre grâce à
un programme stratégique de recrutement ainsi que d’autres
moyens. Nous mettrons sur pied des équipes pluridisciplinaires
souples et ouvertes possédant de nouvelles compétences dans
des domaines clés où un savoir faire est nécessaire.
Nous allons élargir le partenariat avec les universités,
créer des programmes d’échanges et de bourses d’étude,
et fixer des priorités pour le perfectionnement du personnel. Notre
capacité de gestion sera renforcée en fonction des défis
que présente notre vision de l’avenir.
Intégrer nos activités scientifiques
L’adoption d’une approche écosystémique nous
permettra de tenir compte des liens qui relient les éléments
clés des écosystèmes, ce qui facilitera la prise
en compte de nos conseils scientifiques dans les décisions relatives
à la gestion des ressources. Nous définirons avec nos principaux
clients et partenaires, notamment les secteurs des Océans et de
la Gestion des pêches, le type d’activités qui doivent
être systématiquement intégrées dans nos opérations
pour l’évaluation des ressources. Cela permettra une meilleure
conservation des ressources et de leur milieu. En corollaire, la Loi sur
les océans stipule que nous devons travailler de manière
plus intégrée, non seulement au sein du MPO, mais aussi
avec les autres intervenants, afin de promouvoir le développement
durable. Nous considérons que, dans les domaines de la cartographie
des eaux canadiennes, de l’évaluation des stocks, de la protection
des habitats, de la détermination des caractéristiques physiques
de l’océan et des fonds marins, de la gestion des zones côtières
et dans nos nombreux autres domaines de responsabilité, notre travail
doit être constitué d'initiatives interdépendantes
et complémentaires qui nous ferons découvrir des solutions
écosystémiques durables.
Elargir les partenariats intéressants
Les changements clés qu’il nous faudra apporter dans nos
relations avec nos clients, nos ayants droit et nos partenaires pour réaliser
notre stratégie nous obligerons à adopter plus rapidement
un mode de fonctionnement davantage axé sur la collaboration. On
reconnaît que les partenariats efficaces sont difficiles à
réaliser. Toutefois, notre capacité à livrer notre
mandat sera renforcée si on augmente le nombre de partenariats
stratégiques et intéressants à long terme avec d’autres
ministères, ainsi qu'avec l’industrie, les pêcheurs,
les universités et les groupes autochtones. Comme les solutions
pouvant être apportées aux problèmes dépendront
de plus en plus de l’établissement de consortiums et d’alliances
stratégiques, nous explorerons notamment les avantages que peuvent
procurer la création de centres de recherche régionaux spécialisés
au sein des universités et l’utilisation des fonds stratégiques
à cette fin.
Le rôle du Secteur des sciences du MPO dépendra des avantages
comparatifs, notamment :
- la gamme de compétences auxquelles on pourrait avoir accès
;
- le niveau de souplesse et de stabilité relative au financement
;
- les réseaux bien établis;
- la réputation internationale.
Notre fonction principale serait de servir de catalyseur dans le but
:
- d'élaborer et de négocier des programmes de collaboration;
- de stimuler la mise en application des normes et des mécanismes
de contrôle de la qualité;
- d’identifier et de financer des recherches nécessaires
dans des domaines particuliers;
- d'organiser des colloques et d’autres types de tribune pour
examiner les questions importantes;
- de servir de point de coordination pour les données et les systèmes
d’information, en faisant appel aux techniques les plus avancées;
Investir dans la gestion de l'information et de la technologie.
L’accès aux moyens techniques les plus efficaces et la mise
au point de nouvelles technologies en collaboration avec nos partenaires
nous aideront à atteindre nos objectifs plus efficacement. Avoir
accès à l’information en temps réel, améliorer
l’efficacité de nos bases de données et investir dans
des domaines stratégiques comme la géomatique marine, nous
permettront de diffuser rapidement les données et l’information
disponibles et de prendre des décisions éclairées.
Aussi, pour bien positionner le Canada comme chef de file en aquaculture,
il faudra que l'on continue d'élaborer de nouveaux protocoles de
recherche et des technologies permettant de faciliter la croissance et
la production de nouvelles espèces de poissons qui ne font pas
l'objet d'un élevage. Enfin, nous devrons établir des priorités
et élaborer un plan permanent de gestion du cycle de vie utile
ainsi qu’un plan d'investissement pour le remplacement des plates-formes
et de l'équipement scientifique nécessaire dans le cadre
de notre travail.
Élaborer les politiques
Dans ce nouveau millénaire, les sciences et la technologie seront
de plus en plus importantes pour le développement de notre société.
Notre organisme scientifique, en partenariat avec d’autres, doit
relever ce défi. Le Secteur des sciences se tiendra prêt
à fournir des avis scientifique pour faciliter la formulation de
politiques et de règlements à l'appui de la conservation
des ressources vivantes et de leur milieu ainsi que l’amélioration
de la sécurité de la navigation. Simultanément, le
Secteur des sciences cherchera à obtenir des orientations générales
dans des domaines clés comme l’aquaculture, l’Arctique
et les écosystèmes, afin de mieux cibler ses programmes
de recherche.
Mesurer et évaluer le rendement
Pour réussir à long terme, il nous faudra continuellement
valider nos travaux. Par conséquent, les concepts de mesure de
rendement doivent être intégrés dans notre stratégie..
Nous croyons donc que les mesures du rendement devraient être fondées
sur la réalisation de buts et d’objectifs mentionnés
dans nos plans d'activités annuels. Nos principaux mécanismes
d’évaluation seront mis en application dans le cadre d’un
processus transparent, ouvert et participatif d'examen interne annuel
qui garantira que nos activités restent conformes aux priorités
ministérielles et gouvernementales, d'évaluation externe
programmes par nos partenaires et les intervenants ainsi que d'évaluations
du rendement du personnel et d'évaluations de programmes précis
par les pairs.
Améliorer les communications
Enfin et surtout, l’environnement au sein duquel nous œuvrerons
à l’avenir nous obligera à communiquer de façon
plus efficace avec les intervenants. Nous mettrons sur pied un processus
transparent permettant de diffuser des messages clairs, dépourvus
d’ambiguïtés et précédemment analysés
par les pairs sur des questions comme l’incertitude scientifique,
la compréhension des risques et les répercussions des questions
environnementales mondiales et des problèmes de sécurité
maritime. Puisque la communication est un processus bilatéral dans
le cadre duquel il faut savoir écouter activement, nous accroîtrons
également nos moyens d’obtenir des conseils constructifs
en instaurant de nouveaux mécanismes de consultation d’une
clientèle élargie et en demeurant attentivement à
l’écoute de ses besoins et de ses préoccupations
En route vers l’avenir
Tout en progressant, nous continuerons de réexaminer notre organisation
et nos stratégies de financement afin de trouver des moyens novateurs
d’améliorer notre efficacité. L’optimisation
stratégique de nos fonds sera au cœur des moyens que nous
prendrons pour mener à bien notre mandat et accroître notre
efficacité.
Notre engagement
D’ici 2005, nous aurons :
- atteint la stabilité et la souplesse financière ;
- instauré des moyens de gestion efficace des ressources humaines
;
- élargi la portée de nos partenariats;
- mis en place des programmes bien ciblés ;
- gagné la confiance des intervenants
Ce résultat sera obtenu au moyen de diverses initiatives, entre
d'autre :
- un recrutement ciblé;
- l’amélioration des compétences et de la gestion;
- des ateliers ayant pour but d’établir la portée
des programmes et des tribunes libres avec des partenaires éventuels;
- l’innovation dans les communications ; ainsi que
une gestion financière efficace.
De plus, nous lancerons, ou contribuerons à titre de partenaire,
à différentes propositions de financement conçues
pour tirer le meilleur parti possible du financement disponible afin de
combler les lacunes cruciales dans des domaines de préoccupation
spécifiques.
Notre appel à l’action
À partir du plan d'activités de l’exercice 2000-2001,
nous nous concentrerons sur chacun de nos cinq engagements clés
et nous y investirons de manière stratégique et nous mettrons
en œuvre ces engagements.
Pour parvenir à plus de stabilité et de souplesse financière,
nous:
- stabiliserons le budget scientifique de services votés pour
chacune des régions du MPO;
- restructurerons le fonds stratégique scientifique du MPO pour
soutenir le plan stratégique scientifique;
- rechercherons de nouvelles ressources afin d’accroître
les moyens du Secteur sciences du MPO, pour garantir l’intégrité
des programmes et de pouvoir relever les nouveaux défis et assumer
de nouvelles responsabilités ;
- chercherons des façons d’améliorer la réalisation
des programmes scientifiques prévus dans le mandat, comme l'évaluation
des stocks et l’hydrographie, et d’optimiser l'utilisation
des ressources humaines et financières, et ce, indépendamment
du niveau de financement.
Pour ce qui est de la gestion efficace des ressources humaines, nous
:
- élaborerons et mettrons en œuvre un plan complet de gestion
des ressources humaines scientifiques qui mettra l'accent sur le recrutement
et le rajeunissement des effectifs, favorisera la formation continue
et renforcera notre capacité de gestion afin de donner suite
aux questions stratégiques clés;
- élargirons le concept d’équipes pluridisciplinaires
afin d’accroître notre souplesse, d’acquérir
de nouvelles compétences et de mieux intégrer nos programmes.
Pour élargir la portée de nos partenariats, nous :
- élaborerons et mettrons en œuvre une stratégie
de partenariat scientifique visant à mazimiser les possibilités,
à employer nos fonds comme leviers financiers et à éliminer
les obstacles;
- amorceons des discussions avec les universités sur les moyens
qui nous permettraient d’accroître la capacité scientifique
y compris l'établissement d'alliances stratégiques avec
des réseaux de centres d’excellence et des chaires universitaires;
- formerons des alliances stratégiques avec les groupes industriels
clés et élargirpns notre collaboration avec le secteur
public, les universités, les organismes non gouvernementaux,
les pêcheurs et les groupes autochtones afin d’optimiser
la réalisation des programmes, la méthodologie employée
et le développement technologique.
Pour mieux cibler nos programmes scientifiques, nous :
- élaborerons et mettrons en œuvre un processus complet
de détermination des priorités;
- chercherons à obtenir les conseils d’organismes internes
et externes;
- solliciterons des orientations politiques dans des domaines clés
comme l’aquaculture, l’Arctique, les écosystèmes
et les eaux douces;
- mesurerons et évaluerons nos résultats;
- intégrerons notre programme scientifique en tenant compte
des liens qui unissent les composantes fondamentales des écosystèmes
ainsi qu’en intégrant et en échangeant les informations
et les données;
- investirons de manière stratégique dans de nouveaux
projets scientifiques, dans la technologie et dans la gestion de l’information
afin d’augmenter notre efficacité et d’améliorer
le service à la clientèle.
Pour gagner la confiance des autres intervenants, nous :
- mettrons en place un processus d’examen ouvert et transparent,
en faisant en sorte que l’information fournie soit dénuée
d’ambiguïtés et en expliquant les risques et les répercussions
des problèmes environnementaux et des problèmes de sécurité
maritime qui se posent à l’échelle mondiale, afin
que tous les intervenants puissent prendre des décisions éclairées;
- consulterons nos clients et intervenants et communiquerons avec eux;
- réunirons une masse critique de scientifiques possédant
de solides compétences en communication d'information scientifique
afin de pouvoir expliquer la science et les incertitudes qui y sont
associées;
- organiserons des ateliers de travail et élaborerons des mécanismes
permettant de discuter ouvertement des questions difficiles et controversées;
- offrirons des produits et des services de qualité supérieure
qui répondent aux besoins de la clientèle.
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