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Le Canada et la Commission des poissons anadromes du Pacifique Nord

octobre 2005



En vertu de la Convention pour la conservation des stocks de poissons anadromes de l’océan Pacifique Nord, il est interdit de pratiquer une pêche qui vise les stocks de saumon et autres espèces anadromes du Pacifique Nord dans la zone de gestion de la Commission des poissons anadromes du Pacifique Nord, ce qui oblige les pêcheurs à réduire leurs prises accessoires de poisson anadrome. Toutefois, une pêche limitée a été autorisée pour permettre la réalisation de travaux scientifiques dans le cadre de programmes de recherche nationaux et conjoints approuvés par la Commission.

Le poisson anadrome naît en eau douce, comme dans les rivières, migre vers les océans où il devient adulte puis retourne en eau douce pour frayer. La Commission se charge de gérer les espèces suivantes : le saumon kéta, le saumon coho, le saumon rose, le saumon rouge, le saumon quinnat, le saumon japonais et enfin la truite arc-en-ciel. Sa zone de gestion est constituée de l’océan Pacifique Nord et des mers adjacentes, au nord du 33° degré de latitude nord, au-delà de la zone économique exclusive de 200 milles des États côtiers.

La Commission, dont les bureaux sont situés à Vancouver (Colombie-Britannique), a été créée le 16 février 1993. En sont membres le Canada, le Japon, la Russie, la République de Corée ainsi que les États-Unis. La Chine travaille aussi en étroite collaboration avec la Commission conformément à une entente avec les États-Unis, entente qui prévoit la présence d’observateurs chinois à bord des navires d’arraisonnement.

Les efforts de conservation déployés par la Commission visent principalement à promouvoir la recherche scientifique sur les espèces anadromes et à faire appliquer les restrictions relatives aux activités de pêche.

À l’heure actuelle, les travaux de recherche effectués par les membres de la Commission portent sur : l’étude des facteurs influençant les niveaux d’infestation de pou du poisson; l’élaboration d’une base de données internationale permettant de signaler des changements à l’écosystème; l’étude des relations entre les changements climatiques et les capacités biotiques. La recherche sur le pou du poisson permettra à l’industrie aquacole du Canada de faire des choix éclairés sur les sites de salmoniculture.

Les activités scientifiques de la Commission visent également à mieux comprendre les facteurs ayant des répercussions sur la survie marine et la distribution du saumon ainsi qu’à produire de l’information permettant de mieux prévoir les retours. Ainsi, le Canada pourrait être en mesure de mieux comprendre certains problèmes complexes, comme la difficulté de faire des prévisions sur les stocks de saumon rouge du fleuve Fraser, et de mieux prévoir l’abondance et les périodes de migration des stocks de saumon du Pacifique.

En vue de faire appliquer ses restrictions de pêche, la Commission a mis en place un système de surveillance et de contrôle grâce auquel on a pu réduire de près de 90 pour cent – par rapport aux sommets atteints en 1998 – les activités de pêche illicites, non réglementées et non déclarées dans la zone hauturière du Pacifique Nord. Chaque État membre de la Convention a le droit d’arraisonner, d’inspecter et d’arrêter les bateaux de pêche ne respectant pas la Convention et appartenant aux autres parties. Il revient à l’État du pavillon d’instruire une infraction au besoin et d’imposer les pénalités subséquentes, pénalités dont l’importance varie en fonction de la nature des infractions.

La responsabilité de la surveillance est partagée entre les membres. Des aéronefs CP-140 Aurora de l’Aviation canadienne effectuent annuellement trois semaines de patrouille pour contribuer aux efforts d’application des règles établies. Les activités suspectes sont signalées à la Garde côtière des États-Unis ou à d’autres organisations appropriées. Depuis 1993, 54 bateaux soupçonnés d’avoir réalisé des activités de pêche illicites, non réglementées et non déclarées ont été signalés et arraisonnés dans la zone visée par la Convention. Des tonnes de prises illégales ont aussi été saisies, et de lourdes amendes ont été imposées aux responsables d’infractions.

Pour en savoir plus, visitez le site Web de la Commission : www.npafc.org.

B-HQ-05-88F(a)

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    Dernière mise à jour : 2005-10-28

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