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Le NGCC Sir William Alexander et l’OPÉRATION UNISON

novembre 2005



Pour le capitaine, l’équipage et le personnel de soutien du navire de la Garde côtière canadienne (NGCC) Sir William Alexander, le week-end de la Fête du Travail a été fort rempli, une fois que les services de ce brise-glace léger et baliseur de 83 mètres eurent été sollicités en vue de l’OPÉRATION UNISON, un ensemble de mesures prises par le Gouvernement canadien pour venir en aide aux états du Sud des États-Unis. Sans précédent aucun, cette mission d’assistance canadienne a résulté en ce que le premier ministre Paul Martin et Geoff Regan, ministre de Pêches et Océans, ont dépêché quatre navires canadiens vers le sud en vue d’aider nos voisins étatsuniens après les ravages causés par l’ouragan Katrina dans les états du golfe du Mexique.

Le Sir William Alexander s’est joint à trois autres navires canadiens de Sa Majesté (NCSM) Ville  de Québec, Athabaskan et Toronto, en partance d’Halifax le 6 septembre, un mardi ensoleillé après le week-end de la Fête du Travail. Le Sir William Alexander devait d’abord servir comme navire d’approvisionnement et de cargaison pendant la première étape de l’opération; l’équipage et le personnel à terre ont chargé ses vastes cales de bouteilles d’eau, de tentes et de sacs de couchage afin de venir en aide aux catastrophés de Katrina. Il a été le dernier des quatre à revenir, mandaté en raison de ses capacités opérationnelles pour aider la garde côtière étatsunienne et la National Atmospheric and Oceans Administration (NOAA) : on a réparé, repositionné et remplacé d’essentielles bouées météorologiques et aides à la navigation, endommagées ou déplacées par des vents de la force d’un ouragan et par une mer démontée. Certaines de ces bouées, d’une importance capitale pour avertir les autorités en cas de mauvais temps dans les zones océaniques, étaient si grosses que le Sir William Alexander, même muni d’une grue de 22 tonnes, a dû les remorquer à un endroit où il était possible de les réparer, au lieu de les placer à bord sur le pont. En tout au cours de sa mission, le Sir William Alexander s’est occupé de 14 bouées.

Ces bouées couvraient une vaste zone géographique; notre navire s’est retrouvé loin au sud, sur les côtes du Honduras, à partir desquelles il a remonté jusque le long des côtes du Maine lors du retour.

Comme brise-glace léger, le Sir William Alexander dont les moteurs requièrent un refroidissement par l’eau de mer de nos côtes canadiennes, beaucoup plus froide que les eaux du sud, a éprouvé certains problèmes, tant pour son personnel à bord que pour sa machinerie. Le commandant et les mécaniciens ont dû se montrer aux petits soins pour les moteurs afin d’en empêcher la surchauffe; le personnel de la salle des machines a pris des quarts raccourcis afin de pouvoir supporter des températures grimpant jusqu’à 51 degrés.

Même après tout ce travail et les détours pris afin d’éviter d’autres systèmes de tempête dans les eaux du sud, le navire a dû retourner à sa base de Dartmouth (N.-É.) une journée plus tôt que prévu (soit le 24 octobre) afin d’éviter les mers agitées par l’ouragan Wilma. Au quai de Dartmouth, l’équipage du navire rouge et blanc a reçu un accueil chaleureux de la part des collègues et des familles.

La participation du Sir William Alexander à l’OPÉRATION UNISON a été un défi, mais aussi une mission au succès retentissant pour les commandants et l’équipage ainsi que pour ceux qui, à terre, ont veillé au soutien et au bon fonctionnement de l’opération. Tous ont été reconnus pour leurs efforts extraordinaires et fructueux lors d’une mission qui a souligné le rôle important que joue la Garde côtière canadienne dans notre société, non seulement dans nos eaux territoriales, mais partout où son aide est requise.

B-HQ-05-92F(a)

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    Dernière mise à jour : 2005-11-09

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