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Phase III de l’évaluation du Régime de pensions
du Canada Prestations de survivant et caractéristiques connexes du programme Développement des ressources humaines Canada![]() IntroductionLa présente étude fait partie d’un examen des diverses composantes du RPC par Développement des ressources humaines Canada (DRHC), notamment les prestations de retraite et d’invalidité. Le RPC est financé par les cotisations obligatoires des employés salariés. En retour, il verse à ces travailleurs et à leur famille un niveau de prestation de base lorsqu’ils prennent leur retraite, deviennent handicapés ou décèdent. Le RPC est disponible aux travailleurs dans tout le Canada, sauf au Québec, qui administre son propre programme, le Régime de rentes du Québec (RRQ). En février 1997, DRHC a effectué une évaluation des prestations de survivant du RPC. Les principales constatations de cette étude sont résumées dans le présent document. Éléments évaluésLes prestations de survivant comprennent la pension de conjoint survivant, les prestations d’orphelin et la prestation de décès. Les principales caractéristiques du programme ont été évaluées, y compris la clause d’exclusion générale, qui permet aux prestataires d’exclure du calcul de leurs prestations du RPC 15 p. 100 des années pendant lesquelles leur revenu était le plus faible; la clause d’exclusion pour élever des enfants, qui permet aux parents d’exclure des années supplémentaires pendant lesquelles ils ont élevé leurs enfants jusqu’à l’âge de sept ans; et le partage des crédits, qui divise les crédits de pension du RPC entre les membres des couples divorcés ou séparés. Dans le cadre de l’évaluation, on a étudié la justification des prestations de survivant, la mesure dans laquelle les objectifs du programme sont atteints, l’importance des prestations de survivant en tant que source de revenu, et l’incidence et les effets des prestations. Faits marquants et conclusionsLes prestations de survivant sont toujours justifiées malgré
l’évolution sociale. Les prestations de survivant sont très importantes pour
une minorité de survivantes. Les sondages révèlent que, parmi les survivantes, un nombre disproportionné de femmes qui n’ont pas atteint l’âge de la retraite et sont peu ou pas instruites déclarent que leur revenu actuel ne suffit pas à subvenir à leurs besoins. Les experts et le public ne partagent pas tout à fait la
même opinion sur les règles d’admissibilité aux
prestations de survivant. En outre, les experts se prononcent unanimement contre toute proposition portant qu’un conjoint survivant qui se remarie doive cesser de toucher les prestations de survivant. Selon les sondages, le public canadien est d’avis que les survivants qui se remarient ne doivent pas recevoir une prestation. En revanche, les Canadiens se disent en faveur de l’extension de l’admissibilité aux survivants plus jeunes qui n’ont pas encore atteint l’âge de la retraite, ne sont pas handicapés et n’ont pas d’enfants. Le maintien des autres prestations de survivant, des clauses d’exclusion
et du partage des crédits a la faveur générale. En ce qui concerne les prestataires, davantage d’hommes que de femmes indiquent que la prestation de décès est « très insuffisante ». Les survivantes, les experts et les principaux répondants sont tous d’avis que la prestation de décès apporte une aide raisonnable au décès d’un conjoint. Pour de nombreux survivants, il faut changer le nom de la prestation d’orphelin; par délicatesse, il serait préférable de l’appeler la prestation d’enfant survivant. Les membres du public sont favorables au principe de la prestation d’orphelin, mais ils pensent fermement qu’elle doit être versée au moins jusqu’au 22e anniversaire de l’enfant, même s’il ne fréquente pas l’école. Les membres du public sont également favorables à l’extension de la clause d’exclusion générale à d’autres genres de responsabilités familiales; toutefois, ils ne s’entendent pas sur la durée de la clause d’exclusion générale. Il y a divergence d’opinions entre les experts et les membres du public quant à l’aspect obligatoire du partage des crédits : les seconds sont plus ouverts à la négociation en cas de divorce et de séparation, tandis que les premiers sont favorables au maintien des dispositions obligatoires. Les prestations de survivant n’influent pas énormément
sur le comportement sur le marché du travail. DRHC constate également que la proportion du revenu représentée par les prestations de survivant est légèrement différente entre les survivantes employées et celles qui n’ont pas de revenu d’emploi. Les données ne laissent pas supposer qu’il faut réduire les prestations versées aux survivants employés. Il est improbable que, à l’avenir, un plus grand nombre de survivants travaillent au moment du décès de leur conjoint. étant donné que les hommes vivent plus vieux et que les particuliers prennent leur retraite plus tôt, il est plus probable qu’aucun des deux conjoints ne travaille au moment du décès de l’autre, et le survivant ne cherchera ou ne prendra probablement pas un nouvel emploi. Aucune incidence imprévue du RPC n’est constatée,
mais il existe quelques anomalies. La clause d’exclusion pour élever des enfants convient mieux aux femmes qui étaient très actives sur le marché du travail avant d’en sortir entièrement pour s’occuper de leurs enfants. Toutefois, ce modèle est moins répandu de nos jours qu’à l’époque où la clause a été conçue. La clause d’exclusion pour élever des enfants ne correspond généralement pas à la prestation que le cotisant recevrait s’il n’avait pas quitté le marché du travail. Plusieurs changements au programme méritent une attention
particulière.
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