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• Introduction
• Contexte
• Méthodologie
• Principaux résultats empiriques
• Conclusion

Introduction

Une récente évaluation du Programme d’aide au travail indépendant (ATI) en démontre le rendement à court terme et décrit l’expérience du premier groupe de participants à avoir terminé le programme.

Contexte

L’ATI a été conçu dans le but d’encourager 1'autonomie sur le marché du travail grâce au travail indépendants.. L’ATI s’inspire de son prédécesseur Encouragement à l’activité indépendante (EAI), mais comporte néanmoins d’importants changements. Le champ d’activité de l’ATI déborde les domaines visés par le Programme de développement des collectivités: pour les prestataires d’assurance-chômage, il offre un soutien du revenu amélioré, équivalant à leurs prestations ordinaires, comporte un élément de formation obligatoire et vise des clients appartenant aux groupes désignés aux fins de l’équité.

L’ATI est accessible aux prestataires d’assurance-chômage. aux personnes qui reçoivent des prestations d’aide sociale ou y sont admissibles, et aux participants de La stratégie du poisson de fond de l’Atlantique (LSPA). Les participant reçoivent un soutien du revenu pendant 52 semaines - les prestataires d’assurance-chômage sont admissibles à une prolongation de leurs prestations d’une durée de 52 semaines lorsqu’ils sont acceptés dans le programme. Les agents d’exécution aident les participant à élaborer un plan d’entreprise et à obtenir du financement, leur offre de la formation dans le domaine des petites entreprises et les conseillent sur les problèmes qui surgissent normalement au cours de l’établissement d’une entreprise, en plus de surveiller leurs progrès.

Méthodologie

On a mené une enquête auprès de quelque 1 500 participants de l'ATI pour connaître leur expérience du programme, les entreprises qu'ils avaient fondées ainsi que l'expérience du marché du travail qu'ils avaient acquise après le programme. On a mis sur pied un groupe témoin de prestataires d'assurance-chômage qu'on a jumelés aux participants, selon la date du début des prestations, la région et le degré d'intérêt autodéclaré à l'égard de la participation à un programme d'aide au travail indépendant. Il n'a pas été possible d'établir des comparaisons avec les bénéficiaires d'aide sociale (BAS).

Cette évaluation a eu lieu tôt après l'établissement du programme et portait sur les participants du programme admis au cours de l'exercice 1992-1993. Ces participants ont été interviewés en juillet 1994, soit huit mois en moyenne après la fin du programme. Par conséquent, les résultats relatifs au marché du travail ont été mesurés sur une période relativement courte.

Principaux résultats empiriques

On a mené une enquête auprès de quelque 1 500 participants de l'ATI pour connaître leur expérience du programme, les entreprises qu'ils avaient fondées ainsi que l'expérience du marché du travail qu'ils avaient acquise après le programme. On a mis sur pied un groupe témoin de prestataires d'assurance-chômage qu'on a jumelés aux participants, selon la date du début des prestations, la région et le degré d'intérêt autodéclaré à l'égard de la participation à un programme d'aide au travail indépendant. Il n'a pas été possible d'établir des comparaisons avec les bénéficiaires d'aide sociale (BAS).

Cette évaluation a eu lieu tôt après l'établissement du programme et portait sur les participants du programme admis au cours de l'exercice 1992-1993. Ces participants ont été interviewés en juillet 1994, soit huit mois en moyenne après la fin du programme. Par conséquent, les résultats relatifs au marché du travail ont été mesurés sur une période relativement courte.

Conclusion

L’ATI est une méthode viable pour accroître l’autonomie sur le marché du travail, du moins à court terme. Les participants de 1’ATI ont moins recouru à l’assurance-chômage et à l’aide sociale que les chômeurs qui ne se sont pas inscrits au programme en dépit de leur intérêt pour le travail indépendant; ils ont en outre obtenu des gains supérieurs et ont tiré une part plus importante de leur revenu du travail indépendant.

Cependant, des objectifs contradictoires sembleraient nuire au programme. Compte tenu de l’importance de la partie non productive du programme (de 40 % a 60 %), et du haut niveau d’autonomie de nombreux participants sur le marché du travail avant qu’ils ne demandent de prendre part au programme, on doit se demander s’il n’y aurait pas lieu, à l’avenir, de sélectionner les personnes les plus susceptibles de fonder une entreprise dynamique, ou celles qui ont le potentiel pour mettre sur pied une telle entreprise, tout en ayant besoin, a cette fin, d’une aide considérable, du type de celle que fournit l’ATI.