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Le gouvernement du Canada propose d’ajouter trois espèces aquatiques à la Loi sur les espèces en péril

Le 28 novembre 2005



OTTAWA, 28 novembre 2005 – Le gouvernement du Canada a annoncé aujourd’hui qu’il recommandait l’ajout de trois espèces aquatiques à la liste des espèces protégées dans le cadre de la Loi sur les espèces en péril (LEP).

Les trois espèces aquatiques dont on recommande l’ajout à la liste de la LEP sont la population de baleine à bec commune du plateau néo-écossais (espèce en voie de disparition), le fouille-roche gris (espèce menacée) et le saumon coho du Fraser intérieur (espèce en voie de disparition).

Le gouvernement du Canada a également recommandé de ne pas ajouter à la liste de la LEP les trois populations de morue franche (celles de Terre-Neuve-et-Labrador, du Nord laurentien et des Maritimes).

Ces trois espèces aquatiques font partie d’un groupe de 12 espèces aquatiques qui ont fait l’objet de consultations prolongées en vue de leur ajout possible à la LEP. Durant ce processus d’inscription prolongé, des Canadiens ont été consultés afin de connaître leurs points de vue et de les sensibiliser aux répercussions sociales et économiques de l’ajout de ces espèces à la liste de la LEP.

Les recommandations pour ces espèces seront publiées dans la Gazette du Canada, Partie I, le 10 décembre 2005. Les Canadiens disposeront de 30 jours pour émettre leurs commentaires ou faire part de leurs préoccupations. La décision finale concernant l’ajout de ces espèces à la liste de la LEP sera prise par le conseil des ministres, en avril 2006.

Le gouvernement du Canada demeure engagé envers la conservation et le rétablissement des stocks de morue. Il y a plus de dix ans, Pêches et Océans Canada (MPO) a pris des mesures rigourouses à l’échelon du Canada atlantique et du Québec pour assurer la conservation de la morue franche, notamment l’arrêt complet de la pêche de la morue du Nord et d’autres stocks montrant peu de signes de rétablissement, de fortes compressions des pêches des stocks en voie de rétablissement, des réductions des niveaux des prises accessoires de morue et la fermeture de la plupart des pêches récréatives de la morue.

Le MPO a également commencé à mettre en oeuvre les stratégies de rétablissement récemment parachevées par les équipes de rétablissement de la morue, en allouant 1,2 million de dollars pour les deux prochaines années à des projets portant sur la morue. Constituées de partenaires fédéraux, provinciaux et de l’industrie de la pêche, les équipes de rétablissement de la morue ont collaboré au cours des deux dernières années à l’élaboration de stratégies de reconstitution des stocks qui joueront un rôle important dans la gestion de la morue et qui permettront d’adopter une approche panatlantique. En outre, de nouvelles recherches scientifiques viseront à déterminer les incidences des prises accessoires de morue sur les stocks, les habitudes migratoires de la morue du Nord dans les eaux côtières et hauturières et les avantages de la fermeture de zones de pêches pour réduire les prises accessoires de morue du Nord. L’ajout de la morue franche à la liste de la LEP aurait des répercussions sociales et économiques néfastes sur de nombreuses collectivités côtières canadiennes. Elles pourraient se traduire, pour les pêcheurs et les transformateurs, par des pertes de revenus de l’ordre de 82 millions de dollars par année en revenu brut.

Le gouvernement a également recommandé que les évaluations de six espèces aquatiques soient retournées au Comité sur la situation des espèces en péril au Canada (COSEPAC) pour qu’il y ajoute de l’information ou les peaufine. Ces espèces sont la population de morue franche de l’Arctique, le brosme, le bocaccio, la population de marsouin commun de l’Atlantique Nord-Ouest, la physe du lac Winnipeg et le cisco à mâchoires égales.

Le renvoi de ces évaluations d’espèces au COSEPAC lui permettra d’y incorporer des connaissances traditionnelles autochtones lorsque requises, de voir à ce que les meilleures données disponibles y soient incluses et que les populations de certaines de ces espèces soient clairement définies.

Les activités entreprises par le gouvernement du Canada à l’égard de la protection et de la conservation des espèces sauvages en vertu de la LEP s’inscrivent dans le cadre du Projet vert, qui propose une gamme d’initiatives et de programmes pour favoriser la santé de la population, la durabilité de l'environnement et la compétitivité de l'économie.

Pour obtenir un complément d’information sur la Loi sur les espèces en péril, visitez le Registre public de la LEP, à www.registrelep.gc.ca.

Pour obtenir de l’information sur le Programme d’intendance de l’habitat pour les espèces en péril et la Stratégie canadienne pour la protection des espèces en péril, allez à www.especesaquatiquesenperil.gc.ca.

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