Araignée de mer, Macroregonia macrochira :
Ces crabes dont l’étendue des pattes peut atteindre 80 centimètres, est
l’un des principaux prédateurs du champ hydrothermal Endeavour. Il se
nourrit d’escargots et de vers tubicoles. Photo du Dr Kim Juniper,
Université du Québec à Montréal (UQAM) |
Pieuvre, Graneddone sp. : On retrouve
quelques espèces de pieuvres dans les champs hydrothermals – elles font
partie de la faune hauturière normale et se nourrissent de mollusques
vivant autour des bouches hydrothermales. Photo du Dr Kim Juniper (UQAM)
|
Vers tubicoles vestimentifères, Ridgeia
piscesae : Les vers tubicoles vestimentifères constituent la
base de la biocénose planctonique du champ hydrothermal. Photo du Dr
Kim Juniper (UQAM) |
Vers tubicoles luxuriants dans les eaux chaudes.
En arrière-plan, le fumeur noir rejette de l’eau chaude (400º C) d’une
cheminée de 5 mètres sise à 2 250 mètres sous la surface de l’océan.
Photo du Dr Verena Tunnicliffe, University of Victoria (Uvic) |
Grenadier, Coryphaenoides acrolepis :
Un grenadier de 70 centimètres, nage au-dessus du plancher océanique
dénudé. Photo du Dr Verena Tunnicliffe (Uvic) |
Ver de paume : Les vers de paume se
retrouvent dans les environnements thermals. Les grandes branchies
servent à l’échange de gaz alors que les tentacules orales ingèrent les
bactéries qui se trouvent sur les surfaces et dans l’eau. Photo du
Dr Kim Juniper (UQAM) |
Ces «chaînes de perles» sont de petites patelles
typiques au champ hydrothermal Endeavour. Cette espèce remarquable est
capable de vivre dans presque tous les habitats hydrothermals et peut se
nourrir de différentes façons. Les patelles s’associent avec les
microbes qui colonisent les branchies. Nous croyons que les patelles
cultivent ces bactéries pour ensuite s’en nourrir. Il existe deux
espèces de patelles uniques à la crête Juan de Fuca dont les vers de
paume (polychaetes) qui secouent leurs branchies allongées pour retirer
leur nourriture suspendue dans l’eau.
Photo du Dr Verena Tunnicliffe (Uvic) |
Gros plan sur les vers tubicoles qui habitent le
champ hydrothermal Endeavour. Ces vers tubicoles (Ridgeia piscesae)
uniques à la la crête Juan de Fuca – ont reçu leur nom du premier engin
sous-marin qui en a fait la cueillette. Les plumes d’un rouge brillant
sont les branchies du ver qui absorbent l’oxygène dissout, le dioxyde de
carbone et le sulphure d’hydrogène. Les bactéries symbiotiques sont
logées à l’intérieur du tube blanc. L’écaille rose (au centre en bas)
est un prédateur qui souvent coupe une partie des branchies.
Photo du Dr Verena Tunnicliffe (Uvic) |
Une raie pélagique s’incline brusquement lorsqu’elle
fait face à la fumée noire. En arrière-plan, on peut apercevoir des
vers tubicoles couvrant une seconde cheminée. Cette espèce qui visite
le champ pour se nourrir, provient d’habitats à l’extérieur du champ.
Photo du Dr Verena Tunnicliffe (Uvic) |