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Accueil Pêches et Océans Canada Juin 2001 - No.10 Dans ce numéroAccusations Le Circulaire de l'Habitat fait partie du programme de Pêches et Océans* pour l'application efficace des règlements contre les dommages illégaux et la pollution de l'habitat du poisson. Sans préavis, aucune partie du texte du circulaire représente l'avis légal ou le conseil légal du Département de Justice du Canada. Les numéros déjà parus sont disponibles sur demande seulement. Veuillez adresser tout commentaire à l'adresse suivant : C. Yong, (604) 666-3282; ou C. Mishima, (604) 666-0392. AccusationsAccusation portée contre les entrepreneurs et la ville de Barrie après la pollution d'un ruisseau à truites par des sédimentsJanvier - Une accusation fut portée sous la Loi des pêches contre Fanshaw
Development Inc., EMC Group Ltd. et la ville de Barrie (Ontario). Les plaintes furent
portées après que le DPO ait mené une enquête sur des allégations portant sur des
sédiments accumulés suite à la construction immobilière. Le sédiment est entré à un
ruisseau à truites local. Selon les plaintes portées, les travaux ont nuit à
l'habitat du poisson. Il s'agit de la troisième fois en 10 ans que l'on a
porté des plaintes sous la Loi des pêches contre cette ville. Accusation portée contre le District de Tofino et un entrepreneur suite à l'évacuation de sédiment dans une criqueMai - Une accusation fut portée contre le District de Tofino (C.B.) et Gibson Brothers Contracting Ltd. sous la Loi sur les pêches, suite à l'évacuation de sédiment dans la crique Lorry et la crique Cemetary en février , 2000. Selon la plainte, le sédiment résultait de la construction d'un chemin à un dépotoir à souches et déchets, connu dans le district sous le nom « 6-mile dump ». Selon les plaines, le District et la société Gibson Brothers ont évacué des
substances et sédiments nuisibles dans les eaux abritant du poisson. Ils ont plaidé non
coupable. Le procès aura lieu en janvier, 2002. Accusation portée contre un propriétaire après des travaux sur le littoral d'un étangMai - Une accusation fut portée contre William Wakulich de Ste. Catherines
(Ontario) sous la Loi sur les pêches pour des dommages prétendus à l'habitat de
poisson. L'accusation fut portée après le remblayage sans autorisation a été
effectué. Le littoral en question se trouve sur la propriété de M. Wakulich, mais
l'étang est propriété de la ville de St. Catherines. Plusieurs espèces de poisson
habitent dans l'étang, y compris l'achigan. Accusation portée suite à un déversement de carburant sur une réserve des PremièresJuin- La première nation Hesquiaht, Homiss Enterprises Ltd.
et Donald Sabbas furent accusés sous la Loi sur les pêches, suite à l'évacuation
prétendue de carburant diesel dans des eaux des pêcheries. Les accusations suivaient une
enquête du DPO en 1999 d'un déversement de carburant dans l'anse Hot Springs
à Clayquot Sound (C.B.). Le déversement aurait eu lieu lors du pompage du carburant dans
un réservoir générateur sur la Réserve Hesquiaht des nations premières.
ConvictionsLes mines Royal Oak paient 100 000$ en réparations suite aux dommages à un habitat du poissonJanvier - Royal Oak Mines Inc. a plaidé coupable suite à une accusation de pollution de la Crique South Kemess, 400 km au nord-est de Prince George (C.B.). La société fut accusée après avoir déversé du sédiment dans un habitat du poisson lors de la construction d'une mine d'or et de cuivre. Le DPO et le Ministère de l'environnement, des terres et des parcs de la Colombie-Britannique ont porté accusation contre la société en avril 1999 suite à une enquête de 16 mois. Au cours de l'enquête, la société a fait faillite, ce qui ne protège aucunement la société de responsabilité criminelle. Les procureurs de la défense et de la poursuite ont recommandé une
amende de 75 000$. Pourtant le juge Aménageur reçoit une amende de 15 000$ pour l'enlèvement de végétation du littoralJanvier - Niho Land and Cattle Co. Ltd. a plaidé coupable d'avoir nuit à l'habitat du poisson. La société achète et vend des propriétés commerciales et exploite leurs ressources forestières. Niho possède 40 arpents sur la riière North Thompson près d'Avola, C.B., et, en 1997, aménageait le terrain en vue de le vendre. Nino fut accusé après avoir enlevé tous les arbres, tous les arbustes et toute autre végétation de 1000 mètres de la rive. Les arbres et la végétation le long de la rive sont très important
pour l'habitat. Ils préviennent l'érosion, rafraîchissent l'eau grâce
à l'ombre qu'ils offrent, abritent les alevins et appuient le chaîne trophique
en milieu aquatique. Sous la Loi sur les pêches, le Juge Rohrmoser a condamné la
société Niho à une amende de 1 000$ et de payer 14 000$ pour la restauration de
l'habitat dans la région de Kamloops. Canfor reçoit une amende 15 000$ pour avoir endommagé un ruisseauFévrier - La Société Canadian Forst Products Ltd. (Canfor) a plaidé coupable
à une accusation d'altération La cour a exigé le paiement de 1 000$ en amende, et un autre 14 000$ pour améliorer
l'habitat du poisson dans les rivières près de la ville Prince George. Société de Construction accusée d'avoir pompé du sédiment dans un ruisseauMars - Southern Construction (1981) Ltd. a plaidé coupable à la cour provinciale de la Terre-Neuve, suite à des accusations de pollution. La société fut accusée après la découverte de l'eau pleine de sédiment qui fut pompé dans un ruisseau de truite à la Baie Roberts en septembre 2000. Le ruisseau fut bloqué par le gravier et un sédiment fut pompé d'un site de construction. Le travail fut arrêté jusqu'à ce que des mesures furent prises
pour prévenir d'autre atterrissement du ruisseau. Sous la Loi des pêches, le Juge
Kean a ordonné que la société procède à la restauration du ruisseau à sa condition
originale et de payer une amende de 2 000$.
La Société Bird Construction doit payer une amende de 97 000$ pour le déversement d'eau résiduelle d'un chantier de béton dans une criqueMars - La Société de construction Bird Ltée. a plaidé coupable de la pollution de la crique Quibble et de ne pas avoir suivi les directifs d'un inspecteur du DPO. Les infractions concernait du travail à l'hôpital Surrey Memorial à Surrey (C.B.). Le DPO a découvert un écoulement de béton du bassin décanteur sur le site de construction, ce qui entrait dans un collecteur d'eau pluviale. Souvent les collecteurs débouchent directement sur les ruisseaux locaux. Les eaux usées résultantes de l'écoulement de béton sont corrosives, et peuvent tuer des poissons après quelques minutes seulement suite à la destruction des branchies. La société n'a pas respecté les directifs écrits et oraux d'un inspecteur qui exigeait l'arrêt des eaux usées ayant un pH hors de l'étendue de 6,5 à 9,0 unités pH. Le Judge Stewart a condamné la Société Bird Construction à une amende de 2 000$, à
un paiement de 65 000$ pour la pollution et 30 000$ pour ne pas avoir respecté
l'inspecteur du DPO. Ces deux paiements vont servir aux projets de gestion de poisson
et aux projets d'amélioration de l'habitat de poisson à la ville de Surrey. Le Ministère de transports doit payer une amende de 35 000$ pour avoir nuit à un habitat du poissonAvril - Le Cour provincial a condamné le gouvernement de la Colombie-Britannique à une amende pour avoir nuit à un habitat de poissons près de Smithers. Le Ministère provincial des transports et des routes fut condamné sous la Loi sur les pêches. Les enquêtes furent menées en 1998 quand les agents de pêche ont reçu une plainte publique. Les employés du Ministère utilisaient des machines lourdes pour installer une clôture, pour enlever de la végétation, ce qui a nuit au ruisseau. De petits ruisseaux pourvoient un habitat pour frayer et élever le saumon et la truite. Le ruisseau endommagé est un tributaire aux rivières Bulkley et Skeena. Suite à la chute des populations du saumon Coho dans cette région, le gouvernement a restreint sensiblement les pêches. Le Ministère fut condamné à payer 35 000$ pour des améliorations à l'habitat
dans la région de Smithers. Ceci est la quatrième fois depuis 1991 que le Ministère fut
condamné pour la pollution et les dommages causés à l'habitat de poissons. La
Colombie Britannique a porté en appel la condamnation. Amende de 20 000$ imposée à Bayside Sawmills pour la pollution de percolat de déchets de boisMai - Une société de moulins à scie a plaidé coupable devant la Cour provinciale de la Colombie-Britannique à une accusation de pollution. La Société Bayside Sawmills a permis l'évacuation du percolat des déchets de bois jusqu'à la mer du site d'opérations de triage des billes près de Port Mellon. Des acides toxiques des gommes qui apparaissent dans le bois dans son état naturel, peuvent percoler des déchets forestiers exposés à l'eau de la pluie ou des rivières et des lacs. La société fut accusée sous la Loi des pêches d'après une enquête par le DPO. La Société Bayside va payer une amende de 1 000$, ainsi que 19 000$ pour des projets
d'habitat de poisson sur la Crique Langdale, la Crique Ouillet et la région Hillside
de Port Mellon. En 1998, après que les accusations furent portées, la société a
installé un système d'eaux de déchets sur le site.
Aperçu Des procès qui impliquent des dommages à la végétation littoraleLa Loi sur les pêches interdit l'exploitation des ouvrages ou des entreprises entraînant la détérioration, la destruction ou la perturbation de l'habitat du poisson (Section 35). L'habitat du poisson est défini par la Loi ainsi : Frayères, aires d'alevinage, de croissance et d'alimentation et routes migratoires dont dépend, directement ou indirectement, la survie des poissons (Article 34). La signification de détérioration de l'habitat du poisson fut précisée dans la Loi prétorienne pendant vingt ans. En général, les cours ont trouvé que l'habitat du poisson comprend la végétation (les arbres, les arbustes et les herbes) près de l'eau mais d'habitude exposée à l'air. Le texte suivant est un aperçu chronologique d'onze procès sélectionnés qui impliquent l'enlèvement ou les dommages contre la végétation littorale. R. v. Lawrence Forde
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Des machines lourdes furent utilisées pour enlever toute végétation de 34 mètres le long de la Crique Horse près de Brackendale. La végétation enlevée consistait des broussailles, un aulne vivant, et 5 à 10 aulnes coupés qui ont tombé partiellement dans le ruisseau. L'accusé fut condamné de perturbation à l'habitat de poisson.
Pickering fut condamné, a dû payer une amende de 500$, a dû restaurer le terrain perturbé et a dû payer 3 000$ pour un projet d'amélioration de l'habitat local. Le cour a accepté les avis prétendant que la végétation abritait des insectes que mangeaient les poissons, qui protégeaient les prédateurs, qui modéraient la température et qui contrôlait l'érosion.
Les sociétés accusées ont récolté du bois de 700 mètres le long de la rive ouest de la Rivière Nechako sans utiliser une effeuilleuse. Elles furent condamnées de perturbation de l'habitat.
La Couronne a soutenu que l'enlèvement des arbres le long de la rive a endommagé l'habitat du poisson à cause de l'enlèvement d'une source des résidus végétaux en grande quantité, des arbres qui tombent dans l'eau. Le procureur de la défense a donné comme argument qu'il n'y avait pas suffisant de preuves de dommages; il n'y avait pas de preuves que les arbres en question ont fourni des résidus végétaux en grande quantité et que l'avis du témoin de la Couronne fut conjecturale vu que le témoin n'avait aucune connaissance personnelle du site tel qu'il fut avant l'opération forestière.
La Couronne condamné la société Dual Enterprises et a imposé une amende de 5 000$. La cour a fait remarquer que les dommages envisagés à l'habitat du poisson par l'enlèvement des arbres qui peuvent constituer un résidu végétal peuvent appuyer une condamnation sous la Loi sur la pêche. Et ceci, malgré que sous le Code criminel, bien que l'on ne peut pas appuyer une conviction sur un dommage futur, on peut quand même fonder une conviction sur la Loi sur les pêches. De plus, à l'avis de la Couronne, qui est en partie fondé sur des photographies, fut une preuve réelle et ne fut point une conjecture.
Un tracteur à chenilles fut employé pour enlever des arbres morts et des débris
d'une bande de 950 mètres de longueur parallèle à la rivière North Thompson.
Plusieurs petits arbres furent, de façon permanente, casés ou pendaient. La bande
affectée fut en parie séparé de la rivière par un berge surmonté de la végétation
et le terrain reste sous l'eau pendant quatre à six semaines par année.
L'accusé fut condamné de la perturbation de l'habitat de poisson.
La cour a soutenu que la plaine d'inondation fut un habitat du poisson seulement
durant l'inondation. Il est possible de continuer les travaux sur la propriété
lorsqu'elle n'est pas inondée, pourvu que ces travaux ne nuisent pas à
l'habitat de poisson lors de l'inondation. Cependant, il n'est pas
nécessaire que la Couronne ne montre qu'une perturbation a réduit la
capacité général de la rivière à abriter les poissons.
La Couronne n'a pas pu prouver définitivement qu'une perturbation ait eu lieu. La Cour a rejeté l'accusation.
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En déchiffrant un terrain pour la construction d'un chantier de construction de
logements, la société en question a enlevé des arbres et de la végétation autour de
la Crique Pigeon,. Port Moodie. La Crique fut un tranché de drainage du système du
réseau d'égouts pluvial. L'accusé fut condamné de perturbation de
l'habitat du poisson.
La Société IPSCO fut condamnée. La cour a trouvé que la crique fut formée par
l'évacuation d'eau des égouts pluviaux, mais fut cependant un habitat du
poisson productif, abritant la truite et le saumon. L'habitat fut perturbé par
l'enlèvement de grands arbres et des arbustes longeant la rive.
IPSCO a fait appel contre sa condamnation. IPSO a soutenu qu'il croyait honnêtement et de raisonnablement que la Crique fut un égout pluvial, pas un habitat du poisson. De cette manière la Cour aurait dû rendre un verdict d'aquittement selon l'Article 78.6 de la Loi sur les pêches.
La cour d'appel a soutenu que le juge a trouvé que la Société IPSCO croyait honnêtement que le fossé ne fut point un habitat du poisson. Cependant, le juge n'a pas dit si la croyance fut raisonnable ou non. La Cour d'appel a annulé la condamnation.
L'accusé a enlevé de la végétation d'une bande de 40 mètres de leur
propriété le long du lac Shuswap pour construire une résidence. La propriété fut
assujettie à une clause restrictive qui couvrait une bande de 7,5 mètres autour du lac.
L'accusé fut condamné d'avoir perturbé l'habitat de poisson.
L'accusé fut acquitté. La Cour a entendu des témoignages contradictoires portant
sur le degré de destruction d'habitat imputable à l'enlèvement de
végétation. La Couronne n'a pas pu prouver avec certitude absolue que les
changements furent nuisibles.
L'accusé et sa société construisaient un terrain de roulottes sur la réserve amérindienne de Neskainlith près de Chase. On a remblayé plus de 7 000 mètres carrés de plaine d'inondation près de la rivière South Thompson. L'accusé fut condamné pour la perturbation de l'habitat du poisson. M. Denault, se défendait en disant qu'il avait un titre autochtone au site, alors le terrain n'était point sous la compétence des lois canadiennes et que la plaine d'inondation n'était pas un habitat du poisson.
L'accusé fut condamné. Tout en citant la décision Delgamukw v. BC. (1997), la cour a noté que les terrains sous titre aborigène ne peuvent pas être utilisés de façon à détruire les relations qui ont originalement donné lieu à un titre. L'emploi traditionnel aborigène du terrain serait impossible une fois le terrain fut aménagé comme un terrain de roulottes. De plus, la cour a trouvé que la plaine d'inondation est un habitat rare et à grande valeur. La cour a imposé 30 000$ d'amendes et a exigé que l'accusé fait la restauration de l'habitat endommagé.
L'accusé possède plus de quarante acres de terrain qui longeaient la Rivière North Thompson près d'Avola. En préparation pour la vente, le propriétaire a enlevé des arbres, des arbustes et de l'herbe de 400 mètres le long de la rive ouest, et le long de 600 mètres le long de l'est. L'accusé a plaidé coupable de perturbation d'habitat du poisson sous la Loi sur les pêches.
Niho a reçu une amende de 1 000$ et a dû payer 14 000$ aux fins de travaux sur la conservation de ll'habitat local.
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Date de création : 2001-06-01 Mise à jour : 2003-09-03 Date de révision : 2003-09-03 |