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Allocution
de la sous ministre de DSC dans le cadre du forum sur l'évaluation à l'intention des cadres Château Laurier Le 8 mars 2005 L'évaluation des programmes et la régie d'entreprise à Développement social Canada — Comment nous en avons fait une réussiteJe dois d'abord vous parler de mon ministre Ken Dryden. Pour lui, toute occasion est l'occasion de raconter une histoire. Cette façon de penser déteint un peu sur nous tous. Ainsi, lorsqu'on m'a demandé de vous faire part de mes opinions sur la fonction d'évaluation, de la perspective d'un ministère, j'ai immédiatement pensé qu'il s'agissait là d'une bonne occasion de vous raconter une histoire. C'est l'histoire d'un nouveau ministère qui cherche à s'établir, à mettre sur pied la meilleure infrastructure possible pour l'aider à remplir son nouveau mandat excitant. Le développement social devient tout à coup une fin en soi et non seulement un moyen d'obtenir des avantages économiques pour la société. Le développement social a maintenant une voix distincte au Cabinet. Quand je suis arrivée au nouveau ministère, j'ai d'abord été frappée par l'importance des budgets accompagnant les politiques et les programmes dont nous sommes responsables. Même si le gros des budgets est destiné aux versements des prestations légales aux Canadiens, la responsabilité de coordonner les mesures liées à la conception et à l'élaboration de politiques et de programmes assortis de dépenses annuelles de 55 milliards de dollars nous ramène vite à la réalité! Donc, bien entendu, les considérations en matière de responsabilisation relatives à « ce qui fonctionne » et à « ce qui doit être amélioré », n'ont jamais quitté mon esprit. Ces préoccupations ont imprégné mes discussions avec mon équipe de haute direction dès le départ. Et, compte tenu des antécédents de l'ancien DRHC, à partir duquel notre ministère a été créé, nous savions que la fonction d'évaluation de programme devait être une priorité du nouveau ministère. Et c'est là que l'histoire du ministère du Développement social commence. Notre prémisse de base était que nos évaluations devaient mettre l'accent sur la participation des organismes centraux, de même que des intervenants. Nous savions également que nous devions mettre en place de solides mesures de contrôle de la qualité et, souvent, ces mesures comprenaient un examen par des pairs de l'extérieur. Nous nous sommes donc lancés dans la création de ce que nous voulions devenir, le meilleur bureau d'évaluation en ville. Nous comprenions que les ministres, qui sont, en bout de ligne, responsables de l'efficacité des programmes, doivent avoir l'assurance que cela fonctionne. J'espère que vous me permettrez de me vanter un peu ce soir et de parler de certains exemples de réussite en matière d'évaluation tirés de notre première année d'activités. Jusqu'ici, les résultats des évaluations au sein de notre nouveau ministère mettaient l'accent sur trois principaux aspects : Tout d'abord, nous avons examiné les régimes de responsabilisation liés aux partenariats fédéraux-provinciaux-territoriaux en matière de programmes sociaux. Puis, nous avons mis l'accent sur une série d'« évaluations de démonstration » examinant la mesure dans laquelle les programmes de transferts sociaux du ministère permettent de réaliser les objectifs visés. Enfin, nos évaluations ont mis l'accent sur divers aspects liés à l'exécution des programmes, tel que l'Initiative du secteur bénévole et communautaire. Des trois exemples que je viens de donner, celui se rapportant aux évaluations fédérales-provinciales-territoriales conjointes mérite une attention particulière — en raison de sa portée en ce qui concerne les montants en jeu, de même que de la nature délicate évidente du travail dans un contexte intergouvernemental. Comme vous le savez, le gouvernement fédéral participe de plus en plus aux ententes de partenariats en matière de programmes sociaux pour les Canadiens. Une des caractéristiques principales du régime de responsabilisation en vertu de ces ententes est que les partenaires doivent collaborer pour mesurer les résultats et cerner les points à améliorer. La Prestation nationale pour enfants illustre bien mes propos — il s'agit d'une mesure fiscale fédérale qui s'imbrique avec les dispositions provinciales de l'aide sociale et les services pour les enfants, assortie de caractéristiques complexes de compensation (totalisant plus de 2,5 milliards de dollars par année). Dans ce cas, mes évaluateurs ont réussi à mobiliser les provinces et les territoires, de même que le ministère des Finances à l'égard de l'évaluation axée sur les résultats. Ce consensus était fondé sur des « preuves tangibles » l'évaluation a permis de cerner plusieurs aspects à améliorer. Quiconque ayant travaillé dans ce merveilleux monde des relations fédérales provinciales territoriales sait à quel point il est difficile de faire le consensus dans des domaines où la perfection est loin d'être atteinte. L'évaluation a pourtant permis de le faire, et elle a créé un précédent en faveur de l'utilisation de l'évaluation des programmes comme outil de responsabilisation axée sur les résultats dans le cadre de futures ententes fédérales provinciales territoriales. Cela sera très important dans le cadre de nos négociations actuelles sur l'apprentissage et la garde des jeunes enfants. D'après ma récente expérience, j'ai cru bon essayer de définir les conditions qui, selon moi, ont contribué au succès de la fonction d'évaluation des programmes.
Et je reconnais là les mêmes valeurs fondamentales qui régissent l'ensemble de la fonction publique. En outre, j'estime qu'il est essentiel de faire preuve de jugement, de fiabilité, de sagesse et d'intégrité pour exercer cette fonction qui, comme vous le savez, n'est pas toujours facile. Je suis chanceuse que ces caractéristiques soient bien établies au sein de mon équipe de vérification et d'évaluation à Développement social, mais, de façon plus importante, je suis également heureuse que ces qualités vous guident en tant que groupe d'experts de la fonction publique. Enfin, je pense que des occasions comme ce soir sont importantes pour célébrer ensemble cet engagement collectif, et je considère que c'est un privilège d'avoir eu la chance de prendre la parole devant vous. Merci. |
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