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Quatrième section — Situation dans les régions


Parce que c'est sur le plan de la collectivité que doit s'effectuer la transition, le développement communautaire est au centre du volet PASG de l'initiative stratégique. Le ministère des Services sociaux, qui assure actuellement la prestation des SGEBS, assume une responsabilité de première ligne au regard de la transition vers le PASG. Son personnel doit collaborer avec les collectivités à l'établissement des marches à suivre nécessaires, à l'échelon local, pour faire du PASG une réalité dans la province. Les volets de la transition dont on a déjà parlé dans ce rapport ont pour objet d'étayer et de faciliter la transition au niveau communautaire. Dans la section qui suit, nous nous pencherons sur les progrès réalisés au chapitre de la transition; les renseignements y sont donnés en fonction des neuf régions administratives du ministère des Services sociaux.


ÉTAT DE LA TRANSITION

Le dossier a considérablement évolué depuis octobre 1995, véritable point de départ de la transition vers le PASG dans les régions. Toutes les collectivités ont entamé le processus — même si elles en sont rendues à diverses étapes, d'aucunes en étant encore aux efforts de sensibilisation communautaire et d'autres à l'embauchage de consultants en matière d'ASG. Au Tableau n0 3 figure une vue générale de la situation à cet égard dans chacune des régions. Il faut noter, cependant, que le processus varie considérablement d'une communauté à l'autre — sauf pour ce qui a trait à quelques éléments clés — , même pour ce qui est des collectivités qui vivent la transition à un rythme semblable.

Au cours de l'exercice 1995/1996, la plupart des régions ont fait porter leurs efforts sur l'éducation communautaire, la mise en place de comités directeurs et le recrutement de personnes-ressources. On trouvera, en Annexe B, un tableau plus détaillé qui fait état de la situation dans chacune des collectivités; on peut y voir où celles-ci en sont au regard : de l'embauchage d'une personne-ressource, de la formation d'un comité directeur, de la formulation des paramètres, des consultations, de l'échéancier de travail et des questions pertinentes. Comme on pourra le constater, la situation varie énormément d'une collectivité à l'autre.

Lors des entrevues, on a parlé de la composition des comités directeurs; on a fait remarquer qu'ils jouissaient d'une excellente représentativité, en ce sens qu'y siégeaient : des parents, des membres du personnel du ministère des Services sociaux, des fournisseurs de services,55des thérapeutes,56 des intervenants en santé mentale auprès des enfants et des jeunes et des représentants du Programme de soutien aux garderies, des collèges, des districts scolaires et du Programme de développement des tout-petits.

Ordinairement, cette étape initiale de développement, qui s'achève avec l'élaboration du plan communautaire du PASG, peut prendre jusqu'à un an. Comme la plupart des collectivités ont amorcé ce processus en octobre 1995, tout porte à croire que les plans de mise en oeuvre seront prêts vers octobre 1996. Dix des quarante-quatre communautés dont le nom figure sur la liste ont fixé des dates pour le parachèvement des plans de transition vers le PASG.

Dans certaines régions où l'on compte des localités éloignées, l'étape du développement communautaire s'est amorcée plus lentement. Les intervenants régionaux imputent cet état de choses aux problèmes que posent la situation géographique, l'accessibilité, les déplacements, les conditions météorologiques sévissant en hiver, la participation des citoyens et la dotation en personnel.

Tableau n0 3 : Transition vers le PASG — État du dossier dans les communautés (avril 1996)

Selon les intervenants interrogés, les communautés qui disposaient déjà de services correspondant aux normes du PASG57— Campbell River, Courtenay, et Kelowna, par exemple — avaient commencé à jouir de retombée positives — les familles y étaient mieux servies et les listes d'attente moins longues. Tous louaient les efforts consentis par les comités directeurs locaux et le personnel des Centres de développement de l'enfant. On avait instauré des programmes autonomes axés sur les collectivités et, dans au moins un cas, un directeur régional était en mesure de nous citer l'exemple de parents qui pouvaient dorénavant inscrire leurs enfants dans une seule garderie " ordinaire " et y bénéficier des ressources voulues après avoir été obligés, par le passé, de les confier le matin à des centres spécialisés et l'après-midi à des garderies régulières. Les intervenants régionaux de ces communautés où le PASG était bien rodé étaient d'avis qu'il y avait " plus d'options disponibles dans le secteur " et qu'il y existait " toute une gamme de services de garde ".

Pour assurer la transition dans ces collectivités où le PASG est devenu réalité, le personnel du ministère des Services sociaux a mis fin à la pratique du financement global de places en garderie pour mettre l'accent sur l'élaboration de ressources consacrées à l'intégration au sein des communautés. En règle générale, la transition a largement tiré profit du savoir-faire des centres spécialisés; en de rares occasions, elle peut avoir entraîné la fermeture de centres... encore que, jusqu'à maintenant, on n'ait eu vent que d'un seul cas semblable. En matière d'ASG, les communautés où les programmes sont déjà rodés ont fait appel à des consultants — qui travaillent à leur compte ou au sein d'agences — qui offrent des services spéciaux aux enfants qui ont besoin d'aide supplémentaire dans tous les types de milieux de garde pour enfants.

Vu la diversité des processus et des plans de développement communautaire, la province disposera certainement, à la fin de l'étape de transition proprement dite, de toute une gamme de modèles de prestation.


FINANCEMENT RÉGIONAL

En 1995/1996, l'aide versée aux régions pour le développement communautaire et les activités de transition58 s'est élevée à 978 000 $. Au Tableau n0 4 figurent le budget et les dépenses de chacune des régions administratives du ministère des Services Sociaux.

Les données relatives aux dépenses font état d'un excédent de 534 500 $ pour l'exercice 1995/1996. On peut invoquer trois raisons pour expliquer cette situation. Premièrement : les fonds n'ont été officiellement disponibles qu'en octobre 1995, soit cinq mois après la conclusion de l'accord signé dans les cadre des initiatives stratégiques — ce qui a retardé les activités dans toutes les régions. Deuxièmement : il faut beaucoup de temps pour mettre en branle et mener à terme des activités de planification communautaire — comme : organiser des forums publics, créer des comités directeurs communautaires et embaucher des personnes-ressources en matière d'ASG. Troisièmement : comme les régions ou communautés n'en étaient pas toutes au même point au début de la première année de transition, certaines n'étaient tout bonnement pas prêtes à dépenser l'argent au moment où celui-ci était disponible.

Tableau n0 4 : Affectation budgétaire — par région (1995/1996)
RÉGION BUDGET — $ DÉPENSES RÉELLES — $
A 170,000 $ 63,633 $
B 40,000 $ 14,555 $
C 154,000 $ 90,099 $
D 70,000 $ 38,371 $
F 45,000 $ 20,674 $
G 72,000 $ 21,428 $
J 186,000 $ 61,662 $
K 125,000 $ 95,760 $
L 116,000 $ 31,317 $
TOTAL 978,000 $ 443,500 $

Au cours de l'année financière 1996/1997, les dépenses des régions seront sans doute plus élevées. Plusieurs communautés régionales amorcent à peine les exercices intensifs de planification communautaire sous la direction de personnes—ressources embauchées à forfait. Vu les retards survenus en 1995/1996, le financement prévu au chapitre de la transition, pour 1996/1997, devra éventuellement être modifié quand les collectivités auront cerné leurs besoins et élaboré leurs plans de transition vers le PASG. Voici comment un intervenant a résumé la chose :

" On s'est trompé en prévoyant des fonds nécessaires à la transition au cours de la première année. Maintenant, nous avons un plan en bonne et due forme mais nous ignorons si nous aurons suffisamment d'argent pour le mettre en oeuvre ou si nous pouvons reporter en 1996/1997 les fonds non dépensés en 1995/1996. "

On est à réviser les budgets de la transition. (Depuis, on a annoncé que les fonds non dépensés en 1995/1996 pourraient être reportés en 1996/1997.)59

Les régions ont pu bénéficier d'un ETP (équivalent temps plein), qui s'est ajouté au budget de financement pour 1995/1996; chaque région a donc eu droit à environ six semaines d'un ETP.60 On a eu recours à la totalité de l'ETP, surtout pour remplir des tâches dévolues aux responsables des ministères chargés d'instaurer le PASG dans leurs régions respectives.


Notes en bas de page

55 Comme les Centres de développement de l'enfant, le cas échéant, et les fournisseurs de services, qu'ils soient agréés ou non. [To Top]
56 Comme des orthophonistes, des ergothérapeutes et des physiothérapeutes. [To Top]
57 Certaines communautés ont opté plus ou moins, il y a trois ans ou plus, pour le cadre du PASG. [To Top]
58 Consulter à ce sujet les rubriques  Développement communautaire  et  Financement de la transition  de l' Annexe A . [To Top]
59 Dans un cas au moins, le budget régional subira les effets du rajustement de la façon dont les familles financent les places de leurs enfants ayant des besoins spéciaux dans des garderies ordinaires. Dans certaines petites collectivités, par exemple, des parents finançaient déjà les  mesures d'aide supplémentaire  en puisant à même leur budget pour  activités à la maison  . À l'avenir, l'aide proviendra des instances régionales du ministère des Services sociaux par le truchement du consultant en matière d'ASG. Cela se répercutera sur l'ensemble du budget régional consacré à la transition. [To Top]
60 Trois régions n'ont pas profité de cette possibilité. [To Top]


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