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Actes d'héroïsme

Seatch and RescueLes opérations de recherche et sauvetage peuvent s'avérer dangereuses. Les personnes qui décident de travailler en qualité de sauveteurs acceptent les risques inhérents à ce métier, confiants que leur formation, leur expérience et le travail d'équipe les aideront à se sortir des situations les plus périlleuses. Il arrive à l'occasion que des sauveteurs doivent affronter des dangers extrêmes, pas nécessairement parce qu'ils sont plus braves que d'autres, mais parce qu'ils se trouvent sur les lieux et savent que la vie des personnes en détresse dépend de leur intervention immédiate. Voici quelques situations qui ont fait les manchettes :


Un Cormorant à la rescousse d’un marin malade

Le 20 mai 2003

recherche et sauvetage du 442e Escadron Comox
Suspendu au treuil d’un hélicoptère de sauvetage Cormorant, un Tech SAR du 442e Escadron se balance en descendant vers le porte-conteneurs Dorian, à plus de 300 km au large des côtes de la Colombie-Britannique.

BFC COMOX — Le 29 avril dernier, des techniciens en recherche et sauvetage du 442e Escadron Comox ont été descendus sur le pont d’un porte-conteneurs géant pour se porter au secours d’un marin qui a, par la suite, été transporté par avion vers un hôpital.

« Il était heureux de nous voir, mais il était bien mal en point », a fait observer le Caporal-chef Ron Condley. « Il souffrait beaucoup et il fallait qu’on l’évacue le plus vite possible. »

Le Cplc Condley et le Sergent Al Gallant, Tech SAR, étaient de l’équipage d’un hélicoptère Cormorant qui effectuait un voyage aller-retour de 650 km au large des îles de la Reine-Charlotte. Un aéronef de sauvetage Buffalo accompagnait l’hélicoptère au cours de ce sauvetage sur grande distance. L’objectif était le Dorian, un navire porte-conteneurs de 180 m dont la destination était Vancouver et qui avait à son bord un marin ukrainien malade.

Tard, le 28 avril, le capitaine du Dorian avait envoyé par radio un appel à l’aide, craignant que son homme d’équipage ne puisse survivre jusqu’à l’arrivée au port. Le navire avait modifié sa route en direction des îles de la Reine-Charlotte pour se rapprocher du littoral. Malgré cette manoeuvre, au moment où le Cormorant quittait l’aéroport de Sandspit pour aller à la rencontre du navire, celui-ci se trouvait toujours à plus de 300 km de distance.

Tandis que le Buffalo était déjà sur place, et que l’équipage du porte-conteneurs recevait un briefing sur l’opération de secours, le Cormorant se frayait un chemin à travers les nuages, 150 m au-dessus du Dorian. De toute évidence, le pont, couvert de conteneurs, n’offrait aucun endroit sécuritaire d’où on pourrait hisser le malade. Il fallait donc secourir le marin à partir de la poupe, tout juste à l’arrière de la superstructure élevée du navire.

« Nous devions examiner le patient avec la plus grande diligence à cause du facteur carburant », a expliqué le Cplc Condley après son retour à Comox. « Nous nous sommes trouvés sur le pont en 23 minutes et l’opération n’a duré en tout et pour tout que 32 minutes. C’était bien en deça de notre plan. »

Après l’examen du marin sur le pont du Dorian, le Cplc Condley et le Sgt Gallant l’ont préparé pour le vol en hélicoptère. « Lorsqu’un patient est attaché à la nacelle et qu’il aperçoit le navire s’éloigner sous lui et lève les yeux vers le mouvement giratoire des hélices de l’hélicoptère, l’expérience peut être plutôt traumatisante », a précisé le Cplc Condley. « Il n’en reste pas moins qu’il fallait l’évacuer du navire. »

Le patient sain et sauf à son bord, le Cormorant est retourné à Sandspit. À l’arrivée, une ambulance l’a conduit à l’hôpital Queen Charlotte. Dès le lendemain matin, il était transporté vers un hôpital de Surrey.Haut


L'hélicoptère de sauvetage 493 du 444 Esc SC vient à la rescousse de cinq pêcheurs

Le 08 décembre 2003

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À 12 h 20, le 9 octobre, le 444e Escadron de soutien au combat se voit assigner une mission de recherche et de sauvetage (R et S) par le Centre interarmées de coordination des opérations de sauvetage de Halifax (JRCC). En effet, il doit répondre à un appel de détresse lancé par un navire de pêche au large de Makkovik, une collectivité située sur la Côte Nord du Labrador, à environ cent milles marins au nord-est de la 5e Escadre Goose Bay.

L'hélicoptère de sauvetage 493, un appareil Griffon doté d'un équipage de cinq personnes, notamment le Capt Scott Dockery et le Capt Rob Campbell, pilotes, le Cpl Joseph Arsenault, mécanicien de bord, ainsi que les Caporaux chefs Steve Rutt et Bill Clouter, techniciens en R et S, répond à l'appel.

En cours de route, le JRCC confirme que les cinq marins ont abandonné leur navire de 40 pieds, dont les moteurs se sont arrêtés, et sont à la dérive à bord d'un radeau pouvant contenir six personnes. On ignore pour l'instant l'état dans lequel se trouvent les membres d'équipage, ni quel équipement de survie ils possèdent.

« Les vents soufflant à 50 nœuds et les vagues atteignant une hauteur de 15 à 20 pieds, le pire scénario envisagé était le recours à de multiples descentes de Tec R et S à l'aide d'un treuil, mais c'était aussi le plus probable », de dire le Capt Dockery.

Luttant contre de forts vents et une visibilité réduite par la neige, l'hélicoptère de sauvetage 493 arrive dans la zone de recherche en moins d'une heure et entreprend un circuit de recherche. Quelques minutes à peine se sont écoulées quand un des Tec R et S remarque un signal d'avertissement à l'horizon suivi, quelques secondes plus tard, d'une fusée rouge vif dégageant une bande de fumée et d'une autre tout de suite après. Les pilotes mettent donc le cap vers l'île d'où proviennent les fusées éclairantes et, dès le premier survol, l'un d'entre eux aperçoit les cinq hommes vêtus de tenues de survie de couleur rouge, blottis autour d'un radeau de sauvetage jaune. « Ils étaient tous vivants et bien portants», ajoute le Caporal-chef Clouter. « Au second tour, nous avons pu reconnaître le navire de pêche le long du rivage. Ses ponts étaient inondés et son gréement s'était effondré au contact des rochers escarpés. »

L'appareil de sauvetage 493 atterrit dans une zone exiguë, tout près des naufragés. Après évaluation de leur état par les Tec R et S, les victimes montent à bord du Griffon qui, chargé à bloc, décolle avec l'aide d'un fort vent debout. L'appareil 493 se rend ensuite à Makkovik pour y déposer l'équipage du navire, refaire le plein de carburant et exécuter une autre mission, soit l'évacuation sanitaire d'un patient blessé à la tête de la clinique de Makkovik vers le Labrador Health Centre de Happy Valley-Goose Bay.

Une journée de travail normale pour les membres du 444e Escadron de soutien au combat! Haut


Le 442e Escadron retrouve un plongeur disparu à Porteau Cove!

Le 13 mai 2004

19 WING COMOX – RCC Victoria tasked 442 Squadron to proceed to Porteau Cove, about 25 km north of Horseshoe Bay, to search for a missing diver. The individual had been diving with a friend and the two had surfaced together, but when the swimmer reached the shore, she noticed the other diver was missing.

Le 442e Escadron a répondu à l’appel en envoyant un avion Buffalo, dont l’équipage a cherché le plongeur et assuré la liaison entre les organismes. Des techniciens en recherche et en sauvetage à bord d’un Cormorant se sont également joints à l’opération. Le commandant de l’équipage, le Capt Grant Blair, a déclaré qu’après trente minutes, le 442e Escadron se trouvait à Porteau Cove. Il a ajouté que le Cormorant avait atterri sur une rampe de mouillage sur l’autorisation de la GRC. Le Capt Brad Steels, copilote, a maintenu à jour les communications entre le Cormorant et tous les organismes. Les techniciens de recherche et de sauvetage ont quitté l’hélicoptère pour écouter les renseignements de la GRC et de témoins sur place, qui ont donné la position approximative du plongeur disparu. La GRC a avisé les techniciens que le plongeur était sous l’eau depuis près de 50 minutes. Ceux-ci étaient préoccupés par le niveau d’oxygène du plongeur.

Le Cormorant a ensuite décollé en direction du site de plongée pendant que les techniciens en recherche et en sauvetage à bord revêtaient leur équipement de plongée avec l’aide du Cplc Al Upshall, mécanicien de bord. Le Cormorant a déposé par treuil les techniciens, le Sgt JP Cossette et le Cpl Dean Adams, au lieu désigné pour qu’ils tentent de trouver et de secourir le plongeur. Ce dernier se trouvait sur le dos à 80 pieds de profondeur dans le fond de l’océan étant donné le poids de son équipement.

Le Sgt Cossette a reconnu qu’il était difficile d’obtenir des renseignements concrets sur les événements qui se sont déroulés à la suite de l’accident. Il a également déclaré qu’après avoir localisé le disparu, le Cpl Dean Adams et lui-même ont tenté de ramener le plongeur à la surface, mais l’équipement de ce dernier était tellement lourd que la manœuvre était très exigeante. Le Cpl Adams a expliqué : « Nous lui avons retiré tout son équipement pour pouvoir le remonter à la surface. Les techniciens en recherche et en sauvetage et le plongeur sont ensuite retournés très rapidement à la surface, et l’embarcation de la Garde côtière auxiliaire, qui a pris le plongeur, a immédiatement entrepris les techniques de réanimation cardio-respiratoire ». Le plongeur a été remis entre les mains des Services d'urgences de santé, et il a ensuite été transporté à l’hôpital le plus près.Haut


À la rescousse d’un voilier chaviré

Le 23 avril 2004

19e ESCADRE COMOX – Le 442e Escadron de recherche et de sauvetage a secouru deux hommes dont le voilier avait chaviré près du phare de l’île Sisters le 22 avril 2004.

Le Capt Jamie Davidson, commandant de bord, a affirmé que pendant qu’il s’entraînait dans les environs de Royston, il a entendu un appel de détresse provenant d’un voilier de 16 pieds qui prenait l’eau avec deux personnes à son bord. Le Cormorant s’est rendu sur les lieux pendant que les Services de communications et de trafic maritimes Comox recevaient les premiers renseignements du voilier.

Quelques instants plus tard, le Centre de coordination du sauvetage de Victoria a confié la mission de sauvetage au 422e Escadron et au Kestrel 1 (navire de la Garde côtière) de French Creek. Le Capt Kevin Toone a affirmé qu’une fois sur le site, ils avaient aperçu les deux survivants, vêtus de gilets de flottaison et assis sur la coque renversée. L’équipage du Cormorant a lancé trois bombes fumigènes à des fins de référence, et a ensuite mis le treuillage à exécution.

Le Clpc Conrad Cowan, qui a été déposé par treuil par le Cplc Schoneberg vers le premier survivant avec une sangle de sauvetage, a expliqué la procédure à l’homme et est ensuite remonté dans l’appareil. Le Cplc Cowan est ensuite descendu jusqu’au deuxième survivant qui s’agrippait à un sac à ordures ménagères plein. Lorsqu’on lui a demandé de le lâcher, il a répondu : « Je ne veux pas laisser ce sac parce que mes étudiants devront reprendre leurs examens et refaire leurs rapports de recherche. » Le sac contenait les examens finaux de sa classe et l’ordinateur portatif de son superviseur.

Les rescapés, Paul O’Rorke et David Croft, ont été transportés par avion à la 19e Escadre Comox où on a évalué leur état. Les techniciens de recherche et de sauvetage, le Cplc Cowan et le Sgt David Lazarowich, ont découvert que M. Croft souffrait d’hypothermie légère. Après avoir reçu des vêtements secs, les rescapés se sont rendus à un dîner au mess de la 19e Escadre, en compagnie de l’équipage, en attendant l’arrivée de leur véhicule de transport.

Paul O’Rorke raconte que lorsqu’il a acheté le voilier, il y a un an, il s’est d’abord et avant tout procuré quatre gilets de flottaison. « Comme je l’ai constaté aujourd’hui même, vous ne savez jamais quand vous en aurez besoin. », a-t-il affirmé. « Nous sommes reconnaissants au 442e Escadron et au fait que ce pays possède ce genre de ressources (recherche et sauvetage) pour venir en aide aux gens qui ont des ennuis », a conclu David Croft.Haut


Prix d’excellence

Un équipage SAR militaire canadien remporte le premier prix d’excellence

Le 31 mars 2004
Le Cormorant

BFC GANDER : Cinq membres d’équipage du 103e Escadron de recherche et de sauvetage à Gander, à Terre-Neuve, sont les premiers à remporter le prix d’excellence décerné par le magazine de l’industrie aéronautique, le Aviation Week & Space Technology, dans la catégorie Opérations.

Le Maj. Gilbert Thibault, commandant d’aéronef; le Capt. Andrew Mercer, premier officier; le Cplc. Rob Vidito, mécanicien de bord et les techniciens, le Sgt. Emilio Dechantal, le Cplc. Dave Cooper et le Cpl. Scott Elliston se verront décerner ce prix au cours d’un dîner d’honneur qui aura lieu le 6 avril, où ils seront intronisés au Temple de la renommée, au Smithsonian National Air and Space Museum, à Washington, D.C.

« Le Comité de rédaction du magazine Aviation Week choisit des personnes ou des équipages qui font preuve d’un professionnalisme, d’un héroïsme et d’un dévouement supérieurs et qui accomplissent des actes de courage, » déclare Dave North, éditeur du magazine Aviation Week & Space Technology et juge.

Le sauvetage a eu lieu le 23 janvier 2003 lorsqu’un navire de charge finlandais de 133 mètres, le Camilla, est tombé en panne de moteur, a perdu la capacité de se gouverner et s’est mis à dériver dans une mer démontée. Avec les vents qui soufflaient en rafales jusqu’à 70 km à l’heure et les vagues de 10 mètres de hauteur qui s’écrasaient sur le pont, le navire risquait à tout moment de se renverser. Le Cormorant est demeuré en vol stationnaire pendant 70 minutes au-dessus du bâtiment qui tanguait furieusement afin de permettre la récupération par treuil des seize membres d’équipage qui ont été subséquemment transportés en toute sécurité à St-John’s (T.-N).

L’équipage s’est vu attribuer, l’an dernier, le trophée Cormorant pour la même mission. Ce prix, qui rend hommage aux efforts héroïques des professionnels en recherche et sauvetage, est remis annuellement à l’équipage d’hélicoptère civil ou militaire qui aura accompli l’opération de sauvetage la plus exigeante au Canada.Haut

Cet emplacement est maintenu par des affaires publiques de la Force Aérienne/ Ministère de la Défense Nationale

Mise à jour: 2004-07-29 Haut de la page Avis importants