Centre de recherches pour le développement international (CRDI) Canada     
ACCUEIL crdi.ca > Salle de presse > Ressources > Survol par pays > Afrique >
 Explorateur  
Survol par pays
    Afrique
     Amérique latine et Caraïbes
     Asie
     Moyen-Orient et Afrique du Nord

Le CRDI dans le monde
Abonner
Les dossiers du développement
Livres gratuits en ligne
Le magazine CRDI Explore
Activités de recherche
 Personnes
Lisa Waldick

ID : 11050
Ajouté le : 2002-10-08 15:30
Mis à jour le : 2005-08-04 12:40
Refreshed: 2006-01-27 05:34

Cliquez ici pour obtenir le URL du fichier en format RSS Fichier en format RSS

Le CRDI au Cameroun
Préc. document 11 de 19 Suivant

Vue d’ensemble

Le CRDI a commencé à oeuvrer au Cameroun en 1973 avec un projet portant sur la dynamique démographique des communautés rurales; ce fut l'un des sept premiers projets que le Centre a approuvés au cours de la décennie. Les autres priorités de recherche ont touché la santé, l'agriculture, l'agroforesterie et l'éducation en milieu rural. Un grand projet recoupant ces divers domaines a permis l'instauration d'une école professionnelle mobile offrant une formation en agriculture, en développement communautaire, en soins de santé ainsi que dans d'autres domaines d'importance. Le CRDI a approuvé 23 projets au cours des années 80 qui ont permis la poursuite des recherches dans des secteurs clés comme l'agroforesterie, l'agriculture et la santé. Un nouveau projet, par exemple, a permit d'identifier les espèces d'arbres qui convenaient le mieux pour accroître la fertilité des sols. En outre, les chercheurs ont étudié les façons d'améliorer la diffusion de l'information, surtout en milieu rural. À cet effet, un projet en deux étapes a donné lieu à la conception d'un programme de radio hebdomadaire, à la création d'une revue trimestrielle, ainsi qu'à l'organisation de visites-échanges et de séminaires pour agriculteurs. Dans les années 90, le CRDI a poursuivi deux nouvelles étapes de sa recherche en agroforesterie, de même qu'une troisième phase de son projet en matière de communications rurales. Les chercheurs ont également entamé des recherches sur l'approvisionnement en eau et sur les puits. Il y a deux projets en chantier qui représentent un engagement financier de 631 690 $. Le CRDI a appuyé jusqu'à maintenant 42 projets auxquels participe le Cameroun, dont certains avaient un rayonnement régional. L'investissement totalise près de 8 millions de dollars. Parmi les principaux partenaires figurent l'Association de gestion du programme de développement municipal, l'Institut africain pour le développement économique et social, le Centre africain de formation, la Délégation générale à la recherche scientifique et technique, l'Institut de recherches géologiques et minières, l'Institut de recherches médicinales et d'études des plantes médicinales, l'Institut panafricain pour le développement, le Conseil international pour la recherche en agroforesterie (Kenya), l'Institut international d'agriculture tropicale (Nigéria), le Tropical Soil Biology and Fertility Programme, l'Université de Yaoundé, et l'Université nationale de Côte d'Ivoire.

Projets récents

Rendre plus accessibles les services d'éducation et de santé

Au cours de la dernière décennie, les gouvernements nationaux de l'Afrique centrale et de l'Ouest ont, pour diverses raisons : politiques, économiques et sociales, décentralisé bon nombre de leurs programmes en transférant les responsabilité aux municipalités. Cependant, le caractère bureaucratique du processus a marginalisé d'importants acteurs, dont les organisations non gouvernementales et les municipalités. De surcroît, quoique l'État transfère le pouvoir, il n'octroie pas nécessairement les moyens financiers suffisants pour effectuer le travail. Les chercheurs observent la décentralisation des pouvoirs en cours au Burkina Faso, au Cameroun et en Côte d'Ivoire, afin d'en comprendre les implications sur l'éducation et la santé. En associant divers acteurs des paliers national et local, dont des chefs traditionnels, le projet aidera à améliorer à la fois le processus de décentralisation et la prestation des services sociaux essentiels. (Durée du projet : 1997-2001; affectation du CRDI : 467 730 $; contact au CRDI : Jean-Michel Labatut; projet # 2392.)


Partenaire(s) de recherche

Martin Finken, Association de gestion du programme de développement municipal, BP 01-3445, Cotonou, Bénin



Afin que l'agriculture sur brûlis soit durable

Environ 1,5 kilomètre de forêts tropicales disparaît chaque année dans le sud du Cameroun. Entre 1973 et 1988, c'est environ le quart des forêts qui a été perdu en raison principalement de l'agriculture sur brûlis. Ce mode de culture traditionnel peut être durable, mais à condition que les agriculteurs laissent les champs en jachère suffisamment longtemps pour que le sol puisse se régénérer. Au Cameroun, une population sans cesse grandissante a fait grimper la demande de denrées alimentaires, ce qui incite les agriculteurs traditionnels à raccourcir les périodes de jachère pour cultiver davantage de produits. Cette situation entraîne une détérioration rapide de la fertilité du sol et une réduction de la production alimentaire. Pour fournir davantage de produits, les agriculteurs défrichent de nouvelles terres qui se dégradent rapidement elles aussi, et le cycle recommence. En plus de l'impact écologique, la perte des forêts prive les fermiers d'autres revenus potentiels. En modifiant les façons de couper le bois et de le brûler, les chercheurs croient pouvoir protéger les espèces d'arbres avantageuses ; ils tentent par ailleurs d'identifier les nutriments qui manquent dans le sol. Au cours de ce projet, les chercheurs ont travaillé avec des agriculteurs locaux pour expérimenter d'autres techniques de gestion des terres. Ils ont aussi étudié la microfaune de la végétation et du sol, et évalué la quantité de carbone contenue dans le sol. (Durée du projet : 1997-2000; affectation du CRDI :163 960 $; contact au CRDI : Innocent Butare; projet # 65118.)


Partenaire(s) de recherche

Mike Swift, Tropical Soil Biology and Fertility Programme, UN Complex, Gigiri, PO Box 30592, Nairobi, Kenya



Utiliser la forêt pour bonifier le sol

Dans les plaines humides tropicales du sud du Cameroun, le milieu naturel subit une dégradation constante. Cette détérioration réduit encore davantage la productivité des petits agriculteurs des cultures commerciales et vivrières. Dans ce contexte, les chercheurs se sont tournés vers l'agroforesterie pour générer de la matière organique et neutraliser l'acidité du sol. Dans les phases précédentes, les chercheurs avaient identifié des arbres locaux exotiques susceptibles de maintenir, voire d'améliorer la productivité du sol. Après plusieurs expériences, ils ont constaté que l'espèce Cassia siamea était la plus importante productrice de biomasse. Entre-temps, les chercheurs remarquaient que la paille Calliandra calothyrsus améliorait mieux les rendements des cultures que les autres types de paille. Ils ont aussi constaté que les bienfaits de la culture intercalaire semblaient particulièrement avantageux pour les plantes cultivées et que ce qui convenait aux céréales ne s'appliquait pas nécessairement aux légumineuses. Dans la troisième phase, les chercheurs ont continué d'évaluer les combinaisons de cultures en fonction de leurs apports économiques. Ce projet a également fourni une aide supplémentaire au Conseil international pour la recherche en agroforesterie et à l'Institut de recherche agronomique, permettant ainsi de consolider ses compétences dans le développement et le perfectionnement des nouvelles technologies de l'agroforesterie. (Durée du projet : 1994-1996; affectation du CRDI : 224 740 $; contact au CRDI : Don Peden; projet # 1325.)


Partenaire(s) de recherche

Bruce Scott et Ayuk-Takem, International Centre for Research in Agroforestry, PO Box 30677, Nairobi, Kenya



Élargir la connaissance des agriculteurs par la radio et des publications

Depuis 1975, INADES-Formation Cameroun a produit une information pratique à l'intention des petits agriculteurs pour les aider à adopter les innovations technologiques rendues disponibles. Ce qui n'est pas une mince tâche, car outre les deux langues officielles, le français et l'anglais, il y a près de 200 dialectes en usage. L'organisation tente de rendre l'information disponible via l'impression et la radiodiffusion dans plusieurs dialectes locaux en plus du français et de l'anglais . Dans sa première phase, le projet a formé de jeunes travailleurs aux techniques de la radio et de l'audiovisuel et produit du matériel didactique diversifié. Il a aussi permis la mise en ondes d'un programme hebdomadaire de 30 minutes intitulé « Rendez-vous rural », dont on a diffusé 40 émissions. Des agriculteurs ont aussi participé à six brèves visites-échanges. La seconde phase a permis de développer et de perfectionner ces activités : diffusion de 156 émissions du programme radiophonique par deux stations, publication de cinq numéros de Rural Development Review, et participation d'agriculteurs à quatre échanges. Dans la troisième phase, on a diffusé 102 émissions de radio, publié 10 numéros de Courrier des abonnés et 6 numéros de Rural Development Review, en plus d'organiser deux échanges. Des enquêtes ont montré que les échanges avaient une influence décisive sur le travail des petits fermiers en fournissant une information précieuse pour l'agriculture, l'élevage et la gestion d'une exploitation. (Durée du projet : 1991-1994; affectation du CRDI : 173 150 $; contact au CRDI : Renald Lafond; projet # 910190.)


Partenaire(s) de recherche

Institut africain pour le développement économique et social-Centre africain de formation, 08 BP 2551, Abidjan, Côte d'Ivoire









Préc. document 11 de 19 Suivant



   guest (Lire)Heure de l'est ( EU et Canada )   Login Accueil|Emplois|Avis importants|Informations générales|Nous rejoindre|Webmestre|Basse vitesse
Copyright 1995 - 2005© Centre de recherches pour le développement international Canada     
Amérique latine Moyen orient et Afrique du Nord Afrique subsaharienne Asie Le CRDI dans le monde