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Utilisation commerciale du territoire

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Résumé

La carte comprend six couches cartographiques thématiques qui illustrent, dans chaque ville, la proportion de magasins appartenant à chacun des cinq types de structure commerciale de même qu'à un sixième type, les magasins dispersés. Le centre ville est généralement constitué de la partie la plus ancienne de la ville et celle qui offre la plus grande accessibilité. Les centres commerciaux sont conçus, construits et gérés comme une entité unique exploitée essentiellement à des fins de ventes au détail. Les mails piétonniers sont les rues commerciales qui traversent habituellement des quartiers résidentiels et consistent en une succession de commerces individuels. Les artères commerciales sont les voies de circulation bordées de part et d'autre de magasins de détail et d'établissements de services auxquels les gens peuvent accéder par automobile. Les zones industrielles sont les grandes étendues dont le zonage autorise un usage industriel et où sont établis, de nos jours, les grossistes, les magasins à grande surface et des entreprises de services et petits immeubles de bureaux. Les magasins dispersés sont ceux qui n'appartiennent à aucun des cinq types de structure commerciale. Sur la carte, les cercles sont proportionnels aux populations des 81 villes, tandis que la proportion des magasins faisant partie de chacun des six types de structures commerciales est exprimée en quintiles. La distribution spatiale des structures commerciales tient aussi compte des tendances relatives à la spécialisation des services, car les villes très spécialisées devraient avoir des structures commerciales caractéristiques qui viennent appuyer ces spécialisations.

La carte indique la proportion des magasins d'une ville donnée qui appartiennent à chacun des six types de structures commerciales : le centre ville (première vue de la carte), les centres commerciaux, les mails piétonniers, les artères commerciales, les zones industrielles et les magasins dispersés. Pour plus de renseignements sur la méthodologie utilisée ainsi qu'une définition complète de chaque type de structure commerciale, consulter la partie Données sur l'utilisation commerciale du territoire et cartographie de la section « Notes sur les données et les cartes ».

Description géographique

Chaque couche cartographique thématique présente des cercles dont la taille est proportionnelle à celle de la région métropolitaine de recensement (RMR) ou de l'agglomération de recensement en 1996. Les villes sont ensuite classées selon la proportion du territoire correspondant à chacun des six types de structure commerciale, pour un total de 1,00, et réparties selon cinq types de légende pour les besoins de la cartographie.

La proportion du territoire occupé par les mails piétonniers et les zones industrielles diminue avec la taille de la ville, tandis que les artères commerciales et les magasins dispersés jouent un rôle plus important. Les mails piétonniers ont une présence particulièrement importante dans les quatre plus grandes villes (Montréal, Toronto, Vancouver et Ottawa), où ils existent depuis longtemps. L'afflux récent d'immigrants a amené bon nombre de ces structures à pourvoir plus particulièrement aux besoins des populations ethniques. Par contre, les artères commerciales tiennent une place plus importante dans les petites villes, vraisemblablement celles où la densité démographique est moins grande et où la proportion de propriétaires d'un véhicule automobile, est plus élevée. Les zones industrielles ont une présence beaucoup plus marquée dans les très grandes villes et considérablement réduite dans les petites collectivités. La proportion du territoire occupé par les magasins du centre ville et par les commerces dispersés donne une bonne indication de la taille d'une ville, les valeurs inférieures et supérieures correspondant aux plus petites et aux plus grandes villes, respectivement.

Les disparités régionales (provinces de l'Atlantique, Québec, Ontario, provinces des Prairies, Colombie Britannique) se manifestent de plusieurs façons. Elles résultent de facteurs tels que la langue, la culture, la base économique, les politiques de planification, la taille de la ville de même que les récents schémas de croissance. Le contraste le plus frappant est la différence dans le rôle que joue le centre ville en Ontario et au Québec. Ces deux provinces constituent le « noyau » du pays, du fait qu'elles assurent le gros des activités de fabrication et de distribution pour la « périphérie », c'est à dire les autres régions qui produisent les biens primaires destinés à l'exportation. Les villes en périphérie (dont Thunder Bay, en Ontario) fournissent des biens et des services aux régions rurales voisines. En conséquence, leur centre ville est particulièrement développé. En comparaison, les centres de fabrication et d'exploitation minière de l'Ontario et du Québec sont généralement caractérisés par la dispersion spatiale de leurs lieux de travail et, plus particulièrement, de leurs activités commerciales. Il semble que ces différences n'ont pas d'incidence sur les centres commerciaux, tandis que la proportion des mails piétonniers se compare à celle des plus grandes villes de l'Ontario, du Québec et de la Colombie Britannique. Les artères commerciales sont particulièrement courantes au Québec, alors que les zones industrielles sont surtout importantes en Ontario et en Alberta. Il est possible qu'un facteur politique entre ici en jeu: lorsque comparées à celles de l'Ontario, les villes du Québec semblent favoriser les organisations commerciales moins structurées - artères commerciales et magasins dispersés - ce qui peut résulter d'une administration municipale fragmentée et de lois moins rigoureuses en matière de planification. Lorsque les ratios entre le nombre de magasins par millier d'habitants sont comparés, les villes de l'Ouest du Canada présentent des valeurs considérablement plus élevées que le reste du pays. Les villes ne sont pas plus petites, mais elles desservent des zones commerciales plus vastes, comme le révèle l'analyse de la spécialisation des services (consulter les cartes du chapitre Spécialisation dans les services commerciaux).

Consultez en ligne Atlas of Canadian Commercial Structure qui contient des cartes illustrant les différents types d'utilisation commerciale du territoire dans les villes de Vancouver, Calgary, Edmonton, Hamilton, Toronto, Ottawa-Gatineau, Montréal et Québec.

Centres villes

Généralement, le centre ville représente l'emplacement commercial le plus ancien et le plus central d'une ville. À l'origine, il offrait des services de vente au détail et des services aux entreprises, mais au fil des ans, le commerce de détail s'est transporté dans les banlieues et les centres villes ont attiré une multitude d'autres services logés dans les immeubles de bureaux. L'importance du centre ville varie largement d'une ville à une autre. Les petites villes ont un centre ville relativement plus grand, tout comme les villes dont l'indice de centralité est élevé, car elles fournissent des services à une vaste zone commerciale (marché).

Centres commerciaux

Les centres commerciaux sont conçus, construits et gérés comme une seule entité, exploitée essentiellement à des fins de ventes au détail. Par conséquent, ils sont faciles à reconnaître. Comme il s'agit de structures relativement modernes, construites dans la plupart des cas durant les années 60 ou plus tard, ils sont habituellement situés aux limites des villes, à proximité des banlieues. Environ 10 % des magasins urbains sont situés dans des centres commerciaux. Cette proportion est légèrement plus élevée dans les plus grandes villes et dans celles qui ont un fort taux de croissance.

Mails piétonniers

Les mails piétonniers sont les rues commerciales qui traversent habituellement des quartiers résidentiels et se composent de commerces individuels. Les gens vont d'un magasin à l'autre, à pied. La composition des mails évolue avec le temps en fonction des besoins de la collectivité. Dans les banlieues, il se peut que le mail piétonnier ait d'abord été le centre ville d'une collectivité antérieure. Dans les régions métropolitaines, certains mails répondent plus particulièrement aux besoins en produits et services de divers groupes ethniques. Comme les mails piétonniers desservent les quartiers peu éloignés à l'intérieur de la ville, leur part de magasins est surtout élevée dans les villes ayant un faible indice de centralité (c'est-à-dire moins de magasins dans le centre ville). Le Sud de l'Ontario, le Sud du Québec et la région côtière de la Colombie-Britannique ont les plus fortes proportions de mails piétonniers.

Artères commerciales

Les artères commerciales sont des voies de circulation bordées de part et d'autre de magasins de détail et d'établissements de services qui répondent aux besoins des automobilistes : stations service et concessions d'automobiles, établissements de restauration rapide et détaillants autonomes.

Photographie de Merivale Road, Ottawa, en Ontario[D]
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Photographie de Merivale Road, Ottawa, en Ontario

Ces emplacements commerciaux se sont développés durant la deuxième moitié du 20e siècle, à mesure que de nouveaux types de commerce ont fait leur apparition pour répondre aux besoins changeants des consommateurs de banlieue. Les planificateurs tentent de maîtriser le développement des artères commerciales (et de gérer le volume de circulation qu'elles créent) en appuyant l'établissement de centres commerciaux planifiés et/ou de districts industriels qui se font concurrence. La répartition montre que les proportions de magasins appartenant à cette catégorie sont beaucoup plus élevées dans les villes québécoises que dans celles de l'Ontario, et qu'elles sont faibles dans les villes de l'Ouest du pays.

Zones industrielles

Les zones industrielles sont difficiles à repérer. Ce sont de grandes étendues dont le zonage autorise un usage industriel. De nos jours, elles peuvent inclure des grossistes, des magasins à grande surface, divers autres services et de petits immeubles de bureaux.

Photographie de la zone industrielle de Merivale, Ottawa, en Ontario[D]
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Photographie de la zone industrielle de Merivale, Ottawa, en Ontario

Ce sont des endroits spécialisés qui ne sont pas faciles à trouver et dont les activités sont souvent centrées sur d'autres entreprises. On trouve habituellement cette forme la plus récente de concentration commerciale dans les villes à croissance rapide, particulièrement les grands centres urbains. Comme les zones industrielles offrent une gamme étendue d'activités spécialisées, on y trouve habituellement une spécialisation commerciale (comme le montre l'indice de centralité). La distribution fait état de valeurs plus élevées dans les villes de l'Ontario et des provinces des Prairies que dans les villes du Québec, des provinces de l'Atlantique et de la Colombie-Britannique.

Magasins dispersés

Les magasins dispersés sont ceux qui demeurent une fois que tous les polygones commerciaux de la ville ont été déterminés sur la carte. Ils comprennent les établissements offrant des services traditionnels, notamment les stations service et les dépanneurs, ainsi que les grappes de magasins trop petites pour être considérées comme des polygones commerciaux. Dans la plupart des villes, quelque 30 % des magasins appartiennent à cette catégorie, tandis que dans les petits centres et les villes à croissance lente, cette proportion est plus élevée. Comme les magasins dispersés pourvoient rarement aux besoins des consommateurs qui résident à l'extérieur de la ville, ils ont relativement plus d'importance dans les villes ayant un faible indice de centralité. Comme les artères commerciales, ces zones peuvent aussi être révélatrices de politiques de planification déficientes qui permettent que des activités commerciales aient lieu hors des zones commerciales désignées. La proportion des magasins dispersés est faible dans les villes des provinces des Prairies et des Maritimes et plus élevée dans les villes ontariennes et québécoises.

Pour interpréter cette carte correctement, consulter le texte de Notes sur les données et les cartes.

Pour en savoir plus :

 
Date de modification : 2004-03-17 Haut de la page Avis importants