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Points chauds pour les feux de forêt, 2002

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Résumé

Un point chaud est un élément d’une image satellitaire infrarouge qui représente de la végétation en feu. Le Système de surveillance, de cartographie et de modélisation des feux de forêts (Fire M3) est un système national d'information sur les feux de forêts qui détecte, surveille et cartographie quotidiennement ces points chauds. Il trace un portrait des feux de forêts au Canada jour après jour. Cette carte montre tous les incendies qui ont été détectés par le système lors de la saison des feux de forêt de 2002.

Un point chaud est un pixel dans une image satellite infrarouge qui renferme la signature spectrale de la végétation en feu. Le processus de détection des points chauds fait partie du Système de surveillance, de cartographie et de modélisation des feux de forêt (Fire M3). Chaque pixel d'une image, et par conséquent chaque point chaud, représente 1 kilomètre carré de terrain. Le feu qui brûle dans le point chaud peut couvrir toute cette superficie ou être aussi petit que 0,001 kilomètre carré (environ 30 mètres par 30 mètres). Un pixel particulier peut demeurer chaud pendant plusieurs jours de suite, alors que brûlent différentes zones à l'intérieur du pixel. Les points chauds et les autres données satellitaires sont également utilisés pour estimer la superficie des régions brûlées. Vu l'étendue du Canada, on considère l'utilisation de données de télédétection comme la seule façon rentable de connaître en temps quasi réel la situation des feux de forêt.

Système de surveillance, de cartographie et de modélisation des feux de forêt (Fire M3)

Fire M3 est un système national d'information qui détecte, surveille et cartographie automatiquement, de façon quotidienne, tous les gros incendies de forêt au moyen d'images satellite infrarouges. Ces images sont obtenues chaque jour à la station satellite de Prince Albert, en Saskatchewan. Les données sont traitées au Centre canadien de télédétection, à Ottawa, où des procédures automatiques d'analyse des images permettent la détection des feux actifs. Étant donné la taille du Canada, la télédétection est considérée comme la seule méthode rentable pour obtenir un portrait détaillé de l'activité des feux de forêt en temps quasi réel.

Diagramme à barres montrant le nombre de points chauds en 1999[D]
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Figure 1 : Plus de 17 000 points chauds ont été détectés au Canada en 1999

Une fois les points chauds détectés, le danger d'incendie de forêt est calculé pour les lieux en question. Les résultats sont affichés dans le site Web du Service canadien des forêts le soir même. La page Web renferme des cartes des images quotidiennes et une carte de la saison à ce jour, des images satellite et des tableaux résumés. L'outil cartographique permet le zoomage et l'interrogation.

Les activités de Fire M3 servent à plusieurs fins. Le système donne, de façon quotidienne, un aperçu spatial explicite de l'activité des feux de forêt au Canada. Les points chauds et les autres données satellite sont aussi utilisés pour estimer la superficie brûlée. Par le passé, on devait compter, pour estimer la superficie brûlée au Canada, sur les statistiques provinciales, qui devenaient disponibles à la fin de la saison des feux, à différents moments selon la province. La saison des feux s'échelonne entre le début de mai et la fin de septembre. Fire M3 fournit des statistiques nationales en temps opportun et à faible coût.

La carte ci-dessous montre tous les points chauds détectés en 1999. La plupart des feux se situent dans la forêt boréale, cette large bande de forêt renfermant surtout des conifères qui traverse le pays, du Yukon à Terre-Neuve-et-Labrador. La forêt boréale est sujette aux feux intenses et de grande envergure, en particulier dans l'Ouest, à cause de sa composition (arbres à aiguilles), du climat et de la contiguïté des zones boisées. Le feu est un élément naturel de l'écosystème de la forêt boréale et il joue un rôle important dans le cycle des éléments nutritifs et du carbone.

Carte des points chauds en 1999[D]
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Figure 2 : Carte des points chauds en 1999

L'illustration ci-dessous est une image satellite d'une partie du nord-ouest de l'Ontario prise le 5 mai 1999. Plusieurs gros feux brûlaient cette journée-là. Chacun des feux est représenté par un groupe de points chauds, illustrés en rouge pour faciliter la visualisation. Autrement, on ne pourrait distinguer les feux sur l'image, sauf par les panaches de fumée.

Image-satellite de panaches de fumée[D]
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Les panaches de fumée peuvent atteindre des centaines de kilomètres de long.

Limites du système

Les feux ne sont pas tous détectés par le système. Seules les régions boisées sont surveillées; les prairies, la toundra et les zones urbaines sont exclues de l'analyse. En outre, les détecteurs à bord des satellites ne peuvent « voir » à travers la couverture nuageuse. Les feux qui brûlent sous un ciel nuageux ne sont donc par illustrés par des points chauds sur les cartes. Le système Fire M3 ne se veut par un outil de détection des feux, quoiqu'on l'ait utilisé comme tel dans certaines régions éloignées et dans les parcs nationaux. La détection des feux à des fins de lutte contre les incendies exige un délai d'exécution beaucoup plus court et elle est réalisée efficacement par les réseaux et systèmes existants exploités par les organismes provinciaux et territoriaux et par les parcs.

Autres cartes dans cette série :

Pour en savoir plus :

 
Date de modification : 2004-03-30 Haut de la page Avis importants