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La carte des zones de rusticité des plantes indique les
endroits qui offrent des conditions propices à la croissance
des arbres et arbustes, selon leur capacité de survie. Ce
type d’information est bien connu des jardiniers qui l’utilisent
afin de prévoir les plantes à cultiver.
Méthodologie
Cette carte présente un indice de rusticité pour
la croissance des arbres, des arbustes et des fleurs. Cet indice
est calculé pour toutes les régions du pays, selon
une équation intégrant des données climatiques
de la période allant de 1930 à 1990. Les variables
climatiques utilisées sont les températures hivernales
minimales, la durée de la période sans gel, les précipitations
en été, les températures maximales en été,
l’enneigement, les pluies de janvier et la vitesse maximale
du vent. Pour chaque endroit, les données d’altitude
sont prises aussi en considération, car elles exercent une
influence directe sur les températures et les précipitations.
Les données sont calculées selon un quadrillage de
2 kilomètres sur 2 kilomètres.
Interprétation de la carte
La carte est divisée en neuf zones, la plus rigoureuse étant
0, et la plus clémente, 8. Chacune de ces grandes zones est
divisée en sous-zones a ou b (par exemple 3a et 3b), où
la sous-zone a est un peu plus rigoureuse que la sous-zone b. Les
neuf zones correspondent à la probabilité de survie
des plantes, selon des conditions climatiques moyennes. Cependant,
des variations peuvent se produire à l’intérieur
d’une zone à cause de certains facteurs locaux comme
un changement dans la topographie, des variations dans la couverture
neigeuse, des variations climatiques observées d’une
année à l’autre, des événements
météorologiques exceptionnels et même des techniques
de jardinage qui ont un impact significatif sur la survie des plantes
à un endroit donné.
L’information présentée sur cette carte indique
la rusticité des plantes de façon générale
seulement, et sa précision est de plus ou moins deux zones.
En effet, des erreurs peuvent se glisser dans les données
provenant des stations météorologiques, ainsi que
dans les estimations effectuées entre les stations. De plus,
la carte peut ne pas refléter les fluctuations du climat
d’une année à l’autre, ainsi que les variations
locales.
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