On emploie pour cette étude des données sur la mobilité et la migration des Autochtones, tirées du Recensement récent de 2001, de l’Enquête poscensitaire auprès des peuples autochtones (EAPA) de 1991 et des recensements antérieurs. On traite de questions fondamentales concernant la tendance à migrer, l’effet des migrations sur la nouvelle répartition des populations et sur la croissance de la population, et concernant les lieux d’origine et les destinations des flux de migration, en mettant l’accent en particulier sur les villes. Les résultats révèlent que la migration n’est pas le principal facteur dans la croissance de la population autochtone urbaine, mais que d’autres éléments, comme la mobilité ethnique, entrent aussi en ligne de compte. On signale en outre les taux élevés des mouvements de population, ou la « très grande activité » à cet égard, tant à l’intérieur des villes que « vers les villes et à partir de celles-ci », ce qui a pour résultats une certaine instabilité en ce qui concerne les lieux de résidence et une instabilité des collectivités.
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