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On a toujours eu en général l’impression que la croissance de la population autochtone urbaine au Canada était due à une émigration nette importante d’Indiens inscrits, des réserves vers les villes. Toutefois, comme le démontre ce document, les réserves n’ont pas connnu de pertes nettes importantes de migrants indiens inscrits; elles ont plutôt fait régulièrement l’objet de petits gains nets, un phénomène observé depuis la fin des années 1960. On utilise dans cette étude les données sur les migrations du Recensement de 1996 afin d’analyser et comparer les tendances en fonction de l’âge et du sexe des migrants, des autres groupes autochtones, et de la population canadienne en général. Comme la plupart des populations, les Indiens inscrits ont tendance à être surtout mobiles pendant qu’ils sont de jeunes adultes (un phénomène relié à la transition vers la participation à la population active et la formation des familles); à l’extérieur des réserves, les individus sont passablement plus mobiles que la population en général. La version finale de ce document, qui a été présenté initialement à la Société canadienne de la population en 1999, comprend en outre un examen des documents liés à l’approche utilisée pour l’étude, et des résultats de celle-ci.

• Remerciements
• Résumé
• Liste des figures
• Liste de tableau
• Introduction
• Revue de la documentation
• Méthodologie
• Tendances de la migration : 1991 à 1996
• Conclusions
• Bibliographie

Mobilité et migration des Indiens inscrits : Une analyse des données du recensement de 1996 (PDF 360 Ko) en format PDF.

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