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2-01142 LE CANADA SIGNERA ET RATIFIERA UN ACCORD MONDIAL VISANT À PROTÉGER LA SANTÉ HUMAINE CONTRE LES POLLUANTS DANGEREUX OTTAWA, (le 9 mai 2001) – Le ministre de l’Environnement, M. David Anderson, a annoncé aujourd’hui que le Canada signera et ratifiera la Convention des Nations Unies sur les polluants organiques persistants (POP). Cet accord mondial, connu sous le nom de Convention de Stockholm, permettra de réduire radicalement voire d’éliminer les émissions de 12 substances particulièrement toxiques, notamment les BPC, le DDT ainsi que les dioxines et les furannes. « La Convention de Stockholm est un exemple de réussite canadienne », a mentionné le ministre Anderson. « Le Canada a joué un rôle de chef de file lorsqu’il fallait faire avancer la science sur les POP et soutenir fermement les négociations internationales qui ont mené à un accord mondial protégeant la santé humaine et l’environnement. La communauté internationale s’attend à ce que le Canada démontre un leadership en matière d’environnement, et c’est ce que nous venons de faire. » Le ministre Anderson signera la Convention des Nations Unies sur les POP au nom du Canada le 23 mai 2001, à Stockholm. Le Canada est le premier pays qui annonce son intention de ratifier aussi l’accord. Le ministre des Affaires étrangères, M. John Manley, a signalé que la Convention sur les POP représentait aux yeux du Canada un objectif clé en matière de politique étrangère puisqu’elle s’attaque aux risques pour la santé et l’environnement des citoyens, surtout ceux du Nord, que pose le transport à grande distance de ces substances toxiques. En les aidant à adopter des solutions de rechange plus sûres, la convention profite aussi largement aux pays en développement. Au Canada, la plupart des POP sont bannis ou soumis à des restrictions depuis plusieurs années. Ils sont toutefois transportés sur de longues distances dans l'atmosphère, de l'étranger jusqu'au Canada où ils s'accumulent dans la chaîne alimentaire et menacent grandement la santé des citoyens, notamment les populations autochtones du Nord qui dépendent d'aliments traditionnels. Les POP s’accumulent aussi dans les bassins des Grands Lacs et du Saint-Laurent. De plus, ils nuisent aux humains par l’intermédiaire de la chaîne alimentaire, et certains peuvent passer d'une mère à son enfant par le placenta ou le lait maternel. Le Canada a été le premier pays à prévoir des fonds pour aider les pays en développement et à économie en transition à renforcer leurs capacités de gérer les POP. En mars 2000, il a en effet versé 20 millions de dollars dans le Fonds canadien de lutte contre les POP. Par ailleurs, la santé et la sécurité de la population canadienne sont directement liées aux efforts fructueux déployés par le Canada afin de limiter et d’éliminer les POP au niveau international. Les substances visées par la Convention sur les POP sont parmi les plus nocives pour la santé humaine et l’environnement. Elles s'inscrivent dans trois grandes catégories :
La Convention des Nations Unies sur les POP établit les obligations que les pays participants signataires doivent exercer au chapitre de la production, de l'importation, de l'exportation, de l'élimination et de l'utilisation des POP. Elle demande aux signataires de promouvoir et parfois d’adopter les meilleures pratiques et techniques applicables aux émissions de POP de sources industrielles. Elle prévoit aussi des dispositions pour ajouter des substances ainsi que pour empêcher la mise au point de nouveaux POP. Pour plus amples de renseignements, veuillez contacter : Kelly Morgan Robert Matheson
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Mise à jour : 2005-12-14 | ![]() |
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