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Groupe de travail national sur l’éducation


Deborah Jeffrey (Colombie-Britannique), co-présidente. Mme Jeffrey est présidente du conseil tribal Tsimshian. Établie sur la côte de la Colombie-Britannique, la nation Tsimshian se divise en septcollectivités et compte une population d'environ 10 000 habitants. Mme Jeffrey participe activement aux affaires communautaires, tout particulièrement dans le domaine de l'éducation des Premières nations. Pendant plusieurs années, elle a ouvré comme enseignante, conseillère et directrice des services d'éducation des Premières nations pour le district scolaire no 52 de Prince Rupert. Mme Jeffrey siège à plusieurs comités et conseils locaux, régionaux et provinciaux. De plus, elle est présidente du First Nations Education Steering Committe, un groupe provincial qui s'emploie à améliorer la qualité de l'éducation prodiguée aux gens des Premières nations. Elle a par ailleurs obtenu un baccalauréat en éducation de l'University of British Columbia en 1983 et a passé une maîtrise en éducation à la Simon Fraser University en 1996.

Corinne Mount Pleasant-Jetté (Québec), co-présidente. Actuellement professeure adjointe à l'Université Concordia, Mme Mount Pleasant-Jetté est également directrice du Native Access to Engineering Program, programme qu'elle a créé pour permettre aux écoles secondaires autochtones d'offrir, comme il a été demandé, des cours de mathématiques et de sciences adaptés à la culture autochtone. Mme Mount Pleasant-Jetté a aussi travaillé au sein de la Commission royale sur les peuples autochtones. Elle est d'avis que, pour stimuler le développement économique et ainsi permettre aux Premières nations d'être autonomes, il est essentiel de se doter d'une main-d'ouvre qualifiée. De plus, elle a été présidente du Centre de recherche-action sur les relations raciales de Montréal et a été mandatée par le gouvernement du Canada pour prodiguer des conseils sur des questions de politique, telles que le multiculturalisme, l'équité en matière d'emploi, la condition de la femme et les relations inter-raciales. En tant qu'auteure, activiste communautaire et porte-parole, elle a été une fière protectrice des droits de la personne. Corinne Mount Pleasant-Jetté s'emploie actuellement à mettre au point une mesure stratégique en matière d'éducation pour les collectivités autochtones établies dans les centres urbains, en milieu rural ou en région éloignée afin de permettre aux jeunes Autochtones fréquentant l'école secondaire de suivre des programmes de mathématiques et de sciences par l'intermédiaire d'Internet. Mme Mount Pleasant-Jetté a reçu la mention Femme de distinction, décernée par le Young Women's Christian Association dans la catégorie Éducation, et est également lauréate de l'Ordre du Canada.

Dr. Phyllis Cardinal (Alberta). Phyllis Cardinal est directrice de l'Amiskwacity Academy, une école secondaire autochtone figurant au nombre des écoles publiques d'Edmonton. Elle a joué un rôle important dans la création de l'Amiskwacity Academy, travaillant de façon soutenue avec des collectivités des Premières nations, des sages, des organisations autochtones, les gouvernements fédéral et provinciaux ainsi qu'avec les administrations municipales. Mme Cardinal a publié de multiples articles sur les questions liées à l'éducation des Autochtones, notamment des documents didactiques devant être utilisés par des écoles publiques et autochtones. Elle est en outre lauréate de nombreux prix et a notamment été récompensée pour avoir représenté la perspective autochtone lors de la rédaction des paramètres du programme d'études sociales dans le cadre du Protocole de collaboration concernant l'éducation de base dans l'Ouest canadien pour la province de l'Alberta. Elle est aussi l'auteure d'un document intitulé In Their Footsteps.

Terry Fortin (Alberta). Ancien directeur général du conseil scolaire catholique d'Edmonton, M. Fortin a supervisé l'examen de la politique autochtone pour le gouvernement de l'Alberta. Il a été conseiller principal pour l'Alberta Learning, poste qui lui a permis de participer à l'examen de la politique autochtone en matière d'éducation, qui s'échelonne sur deux ans. Tout en exerçant la fonction de directeur de l'éducation, il a contribué au maintien du Programme de formation des enseignants autochtones des régions urbaines de la Saskatchewan, au sein duquel il a travaillé comme instructeur. Ses années d'enseignement auprès d'élèves des niveaux primaire, secondaire et postsecondaire lui ont permis d'acquérir une vaste expérience à ce chapitre. Récemment, il a participé aux évaluations menées par le conseil d'éducation de Kanai, a siégé au conseil d'éducation de Peigan et a été professeur adjoint à l'University of Alberta. Grâce à ses 35années de service et à sa participation aux projets d'examen, Terry Fortin possède une excellente connaissance des questions concernant les membres des Premières nations, qu'ils vivent ou non dans une réserve, ainsi que du système scolaire en vigueur dans la province et au sein des Premières nations.

Gordon Martell (Saskatchewan). M. Martell a travaillé pour le conseil des écoles catholiques de Saskatoon en tant que professeur, directeur adjoint, coordonnateur de l'éducation offerte aux Indiens et aux Métis et, plus récemment, directeur des services d'apprentissage. Il a ensuite choisi de poursuivre sa scolarisation et est maintenant titulaire d'une maîtrise dans le programme d'études indiennes et du Nord de l'University of Saskatchewan. M. Martell a également travaillé pour le Bureau du porte-parole du Commissaire aux traités. Il s'est fait l'ardent défenseur de l'équité et de l'avancement des Autochtones vivant en milieu urbain en participant à diverses activités de développement communautaire portant, entre autres, sur le logement, les services d'aide à l'enfance, l'alphabétisation, l'emploi et la sécurité alimentaire.

Kenneth Paupanekis (Manitoba). Actuellement professeur adjoint à temps plein à la Brandon University, M. Paupanekis se spécialise dans les affaires autochtones. Il a obtenu une maîtrise en éducation de l'University of Manitoba, a exercé les fonctions de conseiller en enseignement privé et en langues autochtones, d'expert-conseil en études autochtones pour la division scolaire no 48 de Frontier, de directeur, de directeur adjoint et d'enseignant. M. Paupanekis a aussi participé à des émissions de radio à la CBC, où il a discuté des programmes de langues autochtones qui ont connu du succès. Il a collaboré à un projet interculturel organisé conjointement par l'école secondaire de Norway House et le West Kildonan Collegiale de Winnipeg. M.Paupanekis est membre de Mokakit, un groupe d'éducateurs autochtones canadiens dont l'objectif est de promouvoir la qualité de l'éducation autochtone par l'intermédiaire de la recherche et du perfectionnement professionnel.

Laura Horton (Ontario). Mme Horton est directrice des programmes d'éducation postsecondaire offerts par le Seven Generations Education Institute. Parmi les emplois qu'elle a occupés, mentionnons qu'elle a notamment eu le plaisir d'offrir de l'enseignement primaire, secondaire et universitaire. Elle est actuellement coprésidente du Northwestern Ontario First Nations Achievement Committee, organisme qui cherche des solutions pour réduire les écarts entre les résultats des élèves des Premières nations et ceux des autres élèves au test de l'Office de la qualité et de la responsabilité en éducation. Mme Horton a participé à la conception d'un programme d'interprétation de la culture autochtone, un programme de deux ans offert au Sir Sanford Fleming College et menant à l'obtention d'un diplôme. Elle a de plus contribué à mettre au point un programme de maîtrise en philosophie et en connaissances autochtones pour le compte du Seven Generations Education Institute et a organisé des camps d'été en sciences et en technologies. Par ailleurs, Mme Horton a contribué à la rédaction de Life on the Lake, un document destiné aux élèves de cycle moyen et dans lequel des sages de la région de Fort Frances présentent des enseignements découlant du Traité no 3.

Robert Beaudin (Ontario). M. Beaudin a acquis une vaste expérience dans le domaine de l'enseignement primaire et secondaire en ouvrant auprès des autorités fédérales, provinciales et des Premières nations. Il a également été directeur d'école et administrateur de l'éducation pendant plusieurs années. De 1987 à 1991, il a travaillé pour le bureau de l'Ouest de l'Ontario d'Affaires indiennes et du Nord Canada, situé à Thunder Bay, en tant que directeur adjoint de l'éducation. Il est actuellement directeur exécutif au Kenjgewin Teg Educational Institute, situé sur l'île Manitoulin. Parmi les nombreuses tâches qui lui sont confiées, M. Beaudin s'occupe d'assurer le perfectionnement des enseignants, d'élaborer des programmes scolaires, de mettre sur pied un conseil, d'effectuer de la recherche et de défendre les intérêts de ses commettants. En tant que représentant du Kenjgewin Teg Educational Institute, il participe activement à l'élaboration progressive d'un mode de prestation des programmes destinés aux Premières nations et contribue au dossier de la gouvernance. M. Beaudin est en outre un ardent défenseur de l'apprentissage continu. Membre de la commission de l'éducation provinciale depuis 1992, il est actuellement administrateur du conseil scolaire du district de Rainbow.

Edna Mason (Colombie-Britannique). Mme Mason est actuellement administratrice de l'éducation à la Kitasso Community School, un établissement d'enseignement situé à Kemptu, en Colombie-Britannique. Dirigée par la bande, l'école accueille 96 élèves, de la maternelle 4 ans à la 12e année. Mme Mason travaille dans le domaine de l'enseignement depuis 26 ans, exerçant successivement les fonctions d'aide à l'enseignement, d'enseignante et d'administratrice. Elle croit fermement que les enfants devraient recevoir tout l'amour, le respect, la dignité et l'honneur qu'ils méritent.

Harry Lafond (Saskatchewan). Président intérimaire de l'Indigenous Governance Institute qui relève de la Federation of Saskatchewan Indian Nations (FSIN), M. Lafond travaille actuellement pour la nation crie de Muskeg Lake en tant que directeur de l'éducation. L'expérience qu'il a acquise l'a amené à enseigner aux niveaux primaire, secondaire et postsecondaire. De 1990 à 2000, M. Lafond a occupé la fonction de chef de la nation de Muskeg Lake. Il a également travaillé comme analyste principal des services éducatifs dans le cadre du processus de la gouverance mené en vertu des traités et entrepris par la FSIN. En outre, M. Lafond a participé directement aux discussions avec les gouvernements fédéral et provincial entourant la mise en ouvre du droit à l'éducation énoncé dans les traités en Saskatchewan. Par ailleurs, il a obtenu une maîtrise à l'University of Saskatchewan dans le programme d'études indiennes et du Nord. M. Lafond est d'avis que les peuples autochtones ont la capacité de gérer leurs propres affaires et que, en tant que dirigeants, ils ont la responsabilité de faciliter le processus d'habilitation en créant un environnement agréable au sein des collectivités.

Gilbert Whiteduck (Québec). M. Whiteduck travaille dans le domaine de l'éducation des Premières nations depuis près de 29 ans. Au cours de ces années, il a occupé divers postes, dont ceux de conseiller en orientation, de directeur et de directeur de l'éducation, fonction qu'il occupe toujours. Il fait actuellement partie de nombreux comités de direction à l'échelle régionale et nationale et a été l'an dernier le premier Autochtone au Québec à être élu à la présidence d'un conseil des gouverneurs d'un cégep. Il y a près de deux ans, il a également été élu président des First Nations Confederacy of Cultural Education Centres. M. Whiteduck a rempli plusieurs mandats au sein du conseil de bande et est à terminer la deuxième année d'un mandat de deux ans.

Darren Googoo (Nouvelle-Écosse). Directeur de l'éducation au nom du conseil de bande de Membertou depuis 1997, M. Googoo a fait ses études au Nova Scotia Teacher's College, où il a terminé, en 1994, un baccalauréat en enseignement des mathématiques. Depuis l'obtention de son diplôme, il a donné de la formation aux adultes, a élaboré des programmes d'études, a effectué de la recherche et a enseigné au niveau secondaire. Antérieurement à son rôle de formateur, il a passé sept années à ouvrer dans le domaine de la toxicomanie en tant que conseiller et superviseur de programmes. Il attribue à son expérience passée la vaste connaissance des questions relatives à l'éducation des Premières nations. Il siège actuellement au conseil consultatif du Mi'kmaq College Institute, à l'institut pour l'éducation de l'University College of Cape Breton et au comité de négociations de Mi'kmaw Kina'matnewey.

Lucy Jackson (Territoires du Nord-Ouest), présidente du Conseil scolaire du Sahtu.

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  Mise à jour : 2004-04-23 haut de la page Avis Importants