Document dinformation
Faits saillants du troisième sondage mené auprés
des gens des Premières nations vivant dans une réserve
- Réalisé par Les Associés de recherche EKOS, le
troisième sondage a été mené entre le 22
octobre et le 5 novembre 2002.
- Pour mener le sondage à bien, on a procédé à
des entrevues téléphoniques auprès de 1 507 personnes
des Premières nations vivant dans une réserve. La taille
de l'échantillon comporte une marge d'erreur de ± 2,5
% avec un intervalle de confiance de 95 %.
DÉFIS QUE DOIVENT RELEVER LES ENFANTS ET LES JEUNES AUTOCHTONES
- Lorsqu'on a demandé aux gens des Premières nations
quels étaient les défis les plus importants auxquels se
heurtent les enfants et les jeunes autochtones, ils ont répondu
le manque d'éducation, la consommation de drogues, l'abus d'alcool,
la pauvreté et les problèmes psychologiques. Lorsque cette
question lui a été posé, le grand public a, pour
sa part, soulevé à peu près les mêmes facteurs.
ÉDUCATION DANS LES RÉSERVES
- Près de la moitié des personnes des Premières
nations affirment que les enfants et les jeunes autochtones vivant dans
une réserve reçoivent une éducation de moindre
qualité que les autres Canadiens et Canadiennes, point de vue
que partagent les membres du grand public.
- Les gens des Premières nations (72 %) estiment que, pour améliorer
la qualité de l'éducation offerte à leurs enfants,
il importe en tout premier lieu d'embaucher et de maintenir en poste
des enseignants qualifiés. À ce facteur s'ajoutent ensuite
l'amélioration des établissements scolaires et l'accès
à plus de matériel pédagogique (69 %), la résolution
des problèmes sociaux (68 %), comme la consommation de drogues
et l'abus d'alcool, ainsi qu'une participation accrue des parents et
des autres personnes de la collectivité (68 %).
ÉDUCATION DONNÉE À L'EXTÉRIEUR DES RÉSERVES
- Les gens des Premières nations considèrent qu'il existe
des besoins, des considérations et des défis particuliers
dont il faut tenir compte dans l'éducation des enfants autochtones.
Parmi ces éléments, mentionnons la préservation
de la culture autochtone (46 %), l'apprentissage des langues autochtones
(24 %) et l'amélioration des aptitudes générales
aux études (19 %).
- Bien que les gens des Premières nations estiment que leurs
enfants devraient apprendre les langues autochtones à l'école,
une moins grande majorité pensent que la langue autochtone doit
être la principale langue d'enseignement.
ÉDUCATION POSTSECONDAIRE POUR LES GENS DES PREMIÈRES
NATIONS
- Les gens des Premières nations évoquent une combinaison
de facteurs économiques et sociaux lorsqu'on leur demande pourquoi,
selon eux, les jeunes autochtones sont moins nombreux à fréquenter
le collège ou l'université que les autres groupes de la
population au Canada. Le manque d'argent a été le facteur
le plus souvent mentionné (20 %), suivi par les aptitudes scolaires
(18 %), la faible estime de soi (16 %) et le fait de vivre hors de la
collectivité (13 %).
CONDITIONS DE VIE DES COLLECTIVITÉS DES PREMIÈRES NATIONS
- Les gens des Premières nations ont des opinions partagées
lorsqu'il est question de leur avenir économique. De fait, 40
% estiment que leur situation s'améliorera au cours des 12 prochains
mois et 42 % croient que leurs conditions de vie demeureront stables.
CULTURE ET COLLECTIVITÉS AUTOCHTONES
- Près des trois quarts (71 %) des gens des Premières
nations ont vécu au sein de leur collectivité dans les
deux dernières années. Par ailleurs, pendant cette même
période, 11 % sont déménagés hors de la
réserve au moins une fois, et 14 % ont habité hors de
la réserve, mais sont retournés vivre au sein de leur
collectivité au moins une fois.
- Les raisons le plus souvent évoquées par les gens des
Premières nations pour quitter leur collectivité sont
l'emploi ou l'éducation.
- La majorité des personnes des Premières nations (87
%) affirment que leur sentiment d'appartenance le plus profond est dédié
à leur famille. Suit l'appartenance à leur Première
nation (69 %), au Canada (56 %) et à leur province (46 %).
- Près de neuf personnes des Premières nations sur dix
croient que le gouvernement du Canada devrait multiplier les efforts
pour aider les collectivités des Premières nations à
préserver leur culture et leur patrimoine.
- Sept personnes des Premières nations sur dix sont d'avis que
les activités touristiques vouées à la culture
autochtone génèrent d'intéressantes retombées
économiques pour leur collectivité et permettent aux non-Autochtones
de mieux comprendre leur culture et leur patrimoine.
- Environ les trois quarts des personnes des Premières nations
considèrent que leurs traditions orales sont menacées.
SANTÉ
- Neuf personnes des Premières nations sur dix évaluent
leur état de santé comme excellent ou bon. Ce résultat
s'apparente à celui obtenu auprès du grand public, où
96 % des répondants jugent leur état de santé comme
étant excellent ou bon.
- Les trois quarts des personnes des Premières nations se considèrent
comme physiquement actives. Environ la moitié d'entre elles affirment
que, pour rester actives, elles devraient faire beaucoup plus d'activités
physiques et l'autre moitié soutiennent qu'elles devraient en
faire un peu plus.
- Les gens des Premières nations déclarent que le manque
de temps (44 %), leur forme physique actuelle (17 %), l'insuffisance
d'installations récréatives (8 %) et leur manque d'intérêt
pour les activités physiques sont les principaux obstacles qui
les empêchent d'adopter un régime de vie plus actif.
- Près des deux tiers (62 %) des personnes des Premières
nations décrivent leurs habitudes alimentaires comme étant
saines ou généralement saines, tandis que 32 % affirment
que leurs habitudes alimentaires méritent d'être améliorées.
- Quand on leur demande de comparer leurs habitudes alimentaires actuelles
à celles qu'elles adoptaient il y a deux ou trois ans, plus de
la moitié (52 %) des personnes des Premières nations jugent
qu'elles ont gardé à peu près les mêmes habitudes,
37 % affirment qu'elles se nourrissent maintenant plus sainement et
10 % notent une certaine dégradation.
- Si les gens des Premières nations se soucient de leur alimentation,
c'est qu'ils considèrent que manger sainement est gage d'une
meilleure santé, aide à se sentir mieux, procure une source
d'énergie et permet de vivre plus longtemps.
- La majorité des personnes des Premières nations âgées
de moins de 40 ans affirment avoir adopté un régime alimentaire
sain (65 %) et croient que le fait de ne pas boire d'alcool durant la
grossesse peut augmenter leurs chances de donner naissance à
un enfant en santé (53 %). Par ailleurs, un peu moins de la moitié
des personnes de ce même groupe d'âge sont d'avis que le
fait de ne pas fumer et de se garder en forme favorisent une saine grossesse.
- Une nette majorité de personnes des Premières nations
âgées de moins de 40 ans qui attendent un enfant ou projettent
de fonder une famille se disent intéressées à obtenir
de l'information sur la grossesse en consultant une infirmière
en santé communautaire (78 %), un médecin de famille (22
%), un parent (6 %) ou un sage (4 %).
- Presque toutes les personnes des Premières nations (96 %) ont
dit avoir entendu parler du syndrome d'alcoolisation ftale.
- Selon les gens des Premières nations, les principaux risques
inhérents à l'alcoolisation ftale sont les effets
nuisibles sur le ftus, notamment les difficultés d'apprentissage
(43 %), les désordres physiques (32 %) et les désordres
mentaux (26 %).
OPINIONS AU SUJET DU GOUVERNEMENT DU CANADA
- Les gens des Premières nations continuent de penser que l'éducation,
les enfants et les soins de santé représentent les principales
questions sociales auxquelles le gouvernement du Canada devrait donner
priorité. Ces priorités correspondent à peu près
à celles mentionnées par le grand public.
- Les gens des Premières nations considèrent que les revendications
territoriales (en baisse de huit points), l'autonomie gouvernementale
(en baisse de quatre points) et l'environnement (en baisse de cinq points)
sont des dossiers auxquels ils donnent un peu moins préséance
depuis le sondage de août 2001.
- Le degré de satisfaction des gens des Premières nations
à l'égard du rendement des gouvernements fédéral
et provinciaux a légèrement diminué depuis août
2001.
COMMUNICATION AVEC LE GOUVERNEMENT DU CANADA
- Une personne des Premières nations sur cinq (21 %) affirme
avoir communiqué avec le gouvernement du Canada au cours des
trois derniers mois. Chez le grand public, ce pourcentage s'élève
à 40 %.
- De ceux qui ont communiqué avec le gouvernement au cours des
trois derniers mois, 41 % disent avoir reçu un service ou une
information de bonne qualité.
- Les gens des Premières nations déclarent que la télévision,
la radio, la poste ainsi que la presse quotidienne et hebdomadaire sont
les moyens les plus efficaces pour recevoir de l'information du gouvernement.
- Tout juste un peu plus de la moitié des personnes des Premières
nations (55 %) affirment avoir accès à Internet, ce qui
représente une hausse de trois points par rapport à août
2001. Parmi ceux qui ont accès à Internet, 81 % disent
l'avoir utilisé au cours des trois derniers mois, et 47 % affirment
avoir visité un site Web du gouvernement du Canada au cours de
cette même période.
- Un tiers (34 %) des personnes des Premières nations affirment
avoir entendu parler du numéro sans frais du gouvernement du
Canada, un résultat comparable à celui obtenu lors du
sondage mené en août 2001.
CHANGEMENT CLIMATIQUE
- Près des deux tiers des personnes des Premières nations
(64 %) déclarent avoir entendu parler du changement climatique
ou avoir lu à ce sujet, soit un pourcentage comparable à
celui que l'on retrouve chez le grand public (69 %).
- La majorité des personnes des Premières nations (60
%) affirment être énormément ou vraiment préoccupées
par le changement climatique, tandis que 31 % se disent quelque peu
préoccupées et 10 %, peu ou pas préoccupées.
- Bien que les gens des Premières nations soutiennent l'engagement
du gouvernement du Canada envers le Protocole de Kyoto sur le changement
climatique (69 %) et affirment être davantage préoccupés
par le changement climatique que le grand public, leur appui envers
le Protocole de Kyoto est légèrement inférieur
à celui du grand public (79 %).
le 10 février 2003
Automne 2002 Sondage auprès des Premières nations vivant dans
les réserves - Rapport Final (HTML) (PDF)
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