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Document d'information
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1921 | Le 22 août 1921, le chef Monfwi signe le Traité no 11 au nom des Dogrib de North Slave. |
1976 et 1977 | Le Canada accepte la revendication territoriale globale des Dénés et des Métis établis dans les Territoires du Nord Ouest. Cette revendication a été présentée principalement parce que les titres fonciers issus du Traité no 8 et du Traité no 11 n’avaient pas été respectés et pour assurer un traitement cohérent des peuples autochtones du Nord. En 1981, les négociations conjointes sur les revendications territoriales des Dénés et des Métis débutent. |
1988 | Une entente de principe (EP) avec les Dénés et les Métis est signée en septembre 1988. L’entente définitive est paraphée le 9 avril 1990. |
1990 | Les Dénés et les Métis rejettent l’entente définitive à cause de lacunes dans les dispositions sur la certitude et de l’absence de dispositions sur l’autonomie gouvernementale. Les Gwich’in ne sont pas d’accord avec cette mesure et réclament un règlement régional. Le Canada annonce qu’il mènera des négociations sur les revendications régionales à condition que l’entente de 1990 puisse servir de base à ces négociations. Les Gwich’in, ainsi que les Dénés et les Métis du Sahtu, arrivent à conclure le règlement de leurs revendications territoriales globales en 1992 et en 1994 respectivement. |
1992 | Les Dogrib (Tlicho) présentent une revendication régionale à l’automne 1992. |
1994 | On amorce les négociations dans le but de conclure une entente portant sur la région du North Slave avec les Dogrib de cette région; toutefois, les Dénés signataires du Traité no 8 de deux collectivités près de Yellowknife se rangent du côté d’autres Dénés signataires du Traité no 8 et choisissent de ne pas participer aux négociations avec les Dogrib. Cela crée un problème de chevauchement des intérêts fonciers entre les Dogrib signataires du Traité no 11 et les Dénés signataires du Traité no 8. |
1995 |
En novembre 1994, le ministre des Affaires indiennes et du Nord canadien accepte d’interrompre les négociations avec les Dogrib pendant qu’on procède à la nomination d’un nouveau négociateur en chef du gouvernement fédéral, qu’on étudie la question des intérêts concernés et qu’on détermine les répercussions sur la revendication territoriale des Dogrib qu’aura la politique prévue sur le droit inhérent à l’autonomie gouvernementale. De toute évidence, la nouvelle politique sur l’autonomie gouvernementale, diffusée en août 1995, influera considérablement sur les négociations relatives aux revendications territoriales. Il semble nécessaire de donner aux négociateurs un nouveau mandat qui leur permettra de s’occuper à la fois des revendications territoriales et de la question de l’autonomie gouvernementale. |
1997 |
Les négociateurs fédéraux reçoivent leur nouveau mandat en avril 1997. Le mandat précédent, qui les autorisait à négocier une entente sur les revendications territoriales (seulement), est remplacé par le mandat de négocier une entente conjointe sur les revendications territoriales et l’autonomie gouvernementale avec le Conseil des Dogrib signataires du Traité no 11. |
1999 | La Première nation des Dogrib examine l’EP des Dogrib en vue de l’approuver. |
2000 |
Les Dogrib acceptent l’EP le 7 janvier 2000. En juillet 2000, le gouvernement du Canada annonce qu’un territoire d’environ 39 400 kilomètres carrés sera aliéné conformément au processus de sélection des terres décrit dans l’EP des Dogrib. Une période de consultation publique intensive suit. Dans ce territoire, une parcelle est ensuite sélectionnée pour devenir les « terres des Dogrib » au moment où l’Entente des Dogrib entrera en vigueur. |
2002 |
Les Dogrib choisissent de porter le nom de « Tlicho », qui signifie Dogrib dans leur langue, et de l’inclure dans le titre de l’entente. Le 4 septembre, les négociateurs en chef paraphent l’« Accord des Tlicho ». Plutôt que d’entamer immédiatement le processus de ratification, ils choisissent de rendre l’accord public pour que la population puisse l’examiner et donner son point de vue. Il s’ensuit une période d’échange d’information durant laquelle les négociateurs en chef rencontrent les groupes autochtones, les groupes d’intérêt et la population pour obtenir leur avis sur l’Accord des Tlicho. Durant cette période, les discussions entre les Tlicho et les Deh Cho, ainsi qu’entre les Tlicho et les Akaitcho (Dénés signataires du Traité no 8) sur le chevauchement s’intensifient. À l’automne 2002, les Tlicho (Conseil des Dogrib signataires du Traité no 11) concluent des ententes avec ces deux groupes au sujet des intérêts fonciers qui se chevauchent. |
2003 | L’Accord des Tlicho est révisé en fonction de ces ententes et des commentaires reçus, et les négociateurs en chef le paraphent en mars 2003, inaugurant officiellement le processus de ratification de l’Accord des Tlicho. |
Ratification : | Pour entrer en vigueur, l’Accord des Tlicho doit être ratifié par chacune des trois parties. |
Tlicho : |
Pour les Tlicho, la ratification s’est déroulée
en trois étapes :
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Gouvernement des Territoires du Nord-Ouest : |
Pour le gouvernement des Territoires du Nord Ouest, la ratification s’est faite en trois étapes générales :
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Gouvernement du Canada : |
Pour le Canada, la ratification s’est déroulée en trois grandes étapes :
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