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FAQ sur le Programme de gestion des terres et de l'environnement dans les réserves
Qui est responsable, en vertu de la Loi sur les Indiens, de la gestion des terres et de l’environnement dans les réserves? La Loi sur les Indiens précise que c’est le ministre des Affaires indiennes et du Nord canadien (AINC) qui est responsable de la gestion des terres et de l’environnement dans les réserves. Toutefois, les collectivités qui agissent en vertu de la Loi sur la gestion des terres des premières nations ou d’autres mesures d’autonomie gouvernementale assurent elles-mêmes cette gestion. Qu’est-ce que le Programme de gestion des terres et de l’environnement dans les réserves (PGTER)? Le Programme de gestion des terres et de l’environnement dans les
réserves (PGTER) est un vaste programme intégré de
gestion des terres et de l’environnement qui vise à procurer
aux Premières nations les moyens nécessaires pour qu’ils
puissent prendre en charge la gestion toujours plus diversifiée
et complexe de leurs terres et de leur environnement. Est-ce que le PGTER réduit ou modifie les pouvoirs des Premières nations accordés en vertu de la Loi sur les Indiens? Non, le PGTER ne réduit ni ne modifie les pouvoirs des Premières nations définis dans la Loi sur les Indiens. Il reconnaît le rôle des collectivités autochtones établi par cette loi en ce qui concerne le régime foncier dans les réserves et confirme ce rôle dans le cadre du programme. Toutefois, l’imputabilité liée à la tenure des terres relève toujours du ministre d’AINC. Le PGTER entraînera-t-il une réduction ou une modification des responsabilités administratives actuelles des Premières nations en matière de gestion des terres ou de l’environnement? Oui, le PGTER prévoit augmenter la participation des Premières nations au processus décisionnel concernant le régime foncier dans les réserves. Les rôles et responsabilités ont été établis et définis afin de refléter les processus commerciaux liés à la participation des collectivités en la matière. Quand le programme sera-t-il lancé? Un projet pilote – la première étape du programme – démarrera vers le mois de juin 2005. Les quinze Premières nations qui y prendront part exerceront les rôles et responsabilités prévus dans le cadre du PGTER et pourront ainsi participer davantage à la gestion territoriale et environnementale. Ces collectivités des Premières nations seront alors en mesure de fournir la rétroaction nécessaire pour finaliser le programme d’ici avril 2006, date à laquelle il sera définitivement déployé. À ce moment-là, on choisira chaque année 50 collectivités des Premières nations parmi celles qui auront exprimé le désir de participer au PGTER. En quoi ce programme sera-t-il avantageux pour les Premières nations? Le PGTER permettra aux Premières nations de se doter des moyens nécessaires pour gérer les terres de réserve, leurs ressources et leur environnement. Elles pourront ainsi accroître leur participation à la gamme entière d’activités de gestion des terres et de l’environnement, notamment la planification de l’utilisation des terres communautaires, la gestion environnementale et la réalisation d’activités et de processus liés au respect des normes environnementales ???. De plus, le financement accordé à ces collectivités sera augmenté en fonction de l’étendue de leurs responsabilités en matière de gestion territoriale et environnementale et des résultats obtenus. Le programme fournira également de la formation et du perfectionnement
professionnel plus poussés pour renforcer les connaissances et
les compétences en gestion des terres et de l’environnement,
ce qui permettra aux Premières nations d’assurer une meilleure
maîtrise quant à la prise de décisions relatives à
leurs territoires et à leur environnement. Comment le PGTER prévoit-il préparer les Premières nations à assumer ces responsabilités accrues? Le PGTER comprend un volet de perfectionnement professionnel conçu pour accroître les compétences, les connaissances et l’expérience des gestionnaires de terres des Premières nations, non seulement pour que ceux-ci soient en mesure d’assumer leurs nouvelles responsabilités dans le cadre du PGTER, mais aussi pour les préparer en vue d’autres mesures visant l’autonomie gouvernementale. Un élément important du PGTER consiste en la certification
obligatoire des gestionnaires de terres des Premières nations.
L’objectif visé par cette exigence est de promouvoir l’imputabilité
professionnelle des gestionnaires autochtones et d’établir
un parallèle avec leurs homologues des secteurs public et privé
en ce qui concerne le respect de normes professionnelles précises.
À cette fin, un programme de certification est présentement
en cours d’élaboration à la National Aboriginal Land
Managers Association (NALMA) Qui élaborera et dispensera le perfectionnement professionnel? La NALMA et l’Université de la Saskatchewan travailleront conjointement à l’élaboration du programme de formation. Un premier volet sera destiné à tous les gestionnaires de terres et de l’environnement, quel que soit le régime de réglementation applicable, et portera sur les systèmes juridiques en matière de gestion des ressources, la protection de l’environnement, les instruments et processus juridiques en gestion des ressources, etc. Cette formation sera dispensée par un établissement d’enseignement canadien accrédité. Un deuxième volet mettra l’accent sur la formation technique nécessaire à l’application pratique des dispositions de la Loi sur les Indiens. Ce volet comprendra des cours techniques portant notamment sur la location et les permis, et visera l’acquisition des compétences en gestion des terres et de l’environnement requises pour assurer ces services dans les réserves.
Qu’adviendra-t-il des Premières nations qui participent
déjà à d’autres programmes de gestion des terres
et qui attendent leur admission au PGTER? Comment AINC choisit-il les Premières nations qui participeront au projet pilote du PGTER? Des Premières nations possédant une vaste expérience en matière de gestion des terres ont été choisies pour prendre part au projet pilote, ce qui permettra de mettre à l’essai d’une façon efficace les rôles et les responsabilités définis dans le programme. La taille des collectivités des Premières nations et leur emplacement géographique sont des facteurs qui ont également été pris en considération au moment de la sélection. Combien de Premières nations prendront part au PGTER au moment de son déploiement définitif, en avril 2006? On prévoit que 50 Premières nations adhéreront au PGTER en avril 2006, et que 50 collectivités de Premières nations additionnelles s’ajouteront ensuite chaque année. Retournez au communiqué de presse Retournez à la liste des communiqués de presse
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Mise à jour : 2005-06-20 | ![]() |
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