Feuillet d'information - Education
- Le gouvernement du Canada s'est engagé à travailler
avec les Premières nations et d'autres intervenants pour offrir
aux apprenants des Premières nations une éducation de
qualité, adaptée à la culture, qui les aide à
réaliser leurs objectifs et leurs aspirations à cet égard.
La réalisation de ce but est facilitée par un éventail
de programmes d'enseignement d'Affaires indiennes et du Nord Canada,
plus précisément le Programme d'enseignement primaire
et secondaire et le Programme d'enseignement postsecondaire.
- En 2004-2005, le gouvernement du Canada aura dépensé
1,1 milliard de dollars en enseignement primaire et secondaire pour
environ 120 000 étudiants des Premières nations. Au nombre
des coûts défrayés figurent les services d'enseignement
aux étudiants admissibles qui fréquentent les écoles
des Premières nations, le remboursement des frais pour les étudiants
vivant en dehors des réserves qui fréquentent les écoles
provinciales, les services d'enseignement dans les écoles fédérales
(sept écoles demeurent ouvertes) et les services de soutien aux
étudiants (comme le transport, le counseling, le logement). Cette
somme comprend aussi 89 millions de dollars prévus dans la Convention
de la Baie James et du Nord québécois, 101 millions de
dollars pour l'enseignement spécial et 8,5 millions de dollars
pour 111 centres d'éducation culturelle.
- Le nombre total d'inscriptions d'étudiants des Premières
nations résidant normalement dans une réserve aux études
primaires et secondaires, tant dans les écoles des réserves
qu'à l'extérieur des réserves, a augmenté
d'environ 16 p. 100 au cours des dix dernières années.
- Le taux de diplômés d'études secondaires chez
les étudiants des Premières nations vivant dans une réserve
est passé de 37 p. 100 en 1996 à 41p. 100 en 2001. (Source
: Recensements de 1996 et 2001)
- Environ 60 p. 100 des étudiants des Premières nations
vivant dans une réserve fréquentent des écoles
administrées par une bande des Premières nations. Les
autres 40 p. 100 des étudiants fréquentent des écoles
provinciales, fédérales ou privées. Dans le cas
de ces étudiants, les fonds sont transférés aux
conseils scolaires locaux régis par le système provincial
pour couvrir les frais de scolarité.
- Au cours des dix dernières années, le nombre d'écoles
de bandes, administrées directement par les Premières
nations, a connu une hausse de 33 p. 100, passant de 372 à 496.
De nombreux étudiants doivent se déplacer à l'extérieur
de leurs réserves pour fréquenter les écoles secondaires
provinciales. Si 80 p. 100 des élèves de première
année financés par Affaires indiennes et du Nord Canada
fréquentent les écoles des Premières nations, lorsqu'ils
atteignent la douzième année, 55 p. 100 fréquentent
des écoles provinciales.
- Depuis 2002-2003, Affaires indiennes et du Nord Canada et les Premières
nations travaillent ensemble à l'implantation d'un programme
d'enseignement spécial.
- Les projets pilotes de la stratégie d'engagement parental
et communautaire a pour but principal de sensibiliser les parents et
les membres de la collectivité à leur rôle précieux
dans l'éducation de leurs enfants et de procurer le soutien nécessaire
leur permettant de s'acquitter activement de ce rôle. En 2003-2004,
soit la première année du projet expérimental,
chaque région participait à l'exécution de projets.
Les résultats prévus des première et deuxième
années du projet serviront à démontrer de manière
plus convaincante la nécessité de verser des fonds pour
appuyer les parents et les collectivités dans leur participation
à l'éducation.
- La Stratégie d'emploi pour les jeunes Inuits et des Premières
nations procure aux jeunes un meilleur accès à l'acquisition
des compétences et de l'expérience dont ils ont besoin
pour entrer sur le marché du travail et y réussir. En
2003-2004, quelque 32 231 jeunes se sont prévalus de la Stratégie
et, depuis son instauration en 1996, celle-ci a financé plus
de 120 000 possibilités pour les jeunes inuits et des Premières
nations de poursuivre des carrières satisfaisantes.
- En 2004-2005, on s'attend à ce que le Programme d'enseignement
postsecondaire appuie environ 26 000 étudiants inuits et des
Premières nations. Les dépenses prévues sont de
l'ordre de 305 millions de dollars. Près de la totalité
des fonds alloués à l'enseignement postsecondaire est
administrée par les organisations inuites et des Premières
nations.
- La participation des membres des Premières nations et des
Inuit aux études postsecondaires s'est accrue rapidement. Entre
1987 et 2002, le nombre d'étudiants inuits et des Premières
nations inscrits aux études postsecondaires financées
par Affaires indiennes et du Nord Canada a presque doublé, passant
d'environ 14 000 à 26 000. Près de 4 500 de ces étudiants
obtiennent leur diplôme chaque année. (Certains étudiants
autochtones poursuivent des études postsecondaires financées
par d'autres sources et obtiennent leur diplôme.)
- Quoiqu'il persiste un écart dans la scolarisation des jeunes
des Premières nations par rapport aux autres jeunes canadiens,
on peut constater une amélioration considérable. En 1991,
le taux de diplômés d'études secondaires chez les
étudiants des Premières nations dans les réserves
se situait à 31,4 p. 100. Ce taux a grimpé à 41,4
p, 100 en 2001, soit une augmentation de dix points de pourcentage.
En comparaison, le taux d'obtention du diplôme d'études
secondaires dans l'ensemble de la population a augmenté de 6,9
p. 100 durant la même période (de 61,8 p. 100 à
68,7 p. 100). Même si le taux de diplômés d'études
secondaires chez les Premières nations est bien en deçà
de celui chez la population canadienne, ce sont de bonnes nouvelles
que ce taux augmente avec le temps et ce, à un rythme rapide.
- Le Canada s'est toujours bien classé en fonction de l'indice
du développement humain (IDH), mais la population des Premières
nations au Canada reçoit généralement des cotes
plus basses en matière de santé, de revenu et de scolarisation
que l'ensemble de la population canadienne. Par ailleurs, entre 1991
et 2001, c'est l'éducation qui est responsable de la plus grande
contribution (59,5 p. 100) à rétrécir l'écart
dans l'IDH en comparaison avec l'espérance de vie (21, 6 p. 100)
et le revenu (18,9 p. 100).
- Le pourcentage de membres des Premières nations (dans les
réserves et en dehors des réserves) titulaires d'un certificat
ou d'un diplôme postsecondaire s'est accru de 20 à 23 p.
100 de 1996 à 2001. Dans l'ensemble de la population canadienne,
il a augmenté de 35 à 38 p. 100.
- La majorité des étudiants aux études postsecondaires
financées par Affaires indiennes et du Nord Canada s'inscrivent
à temps plein et près de 70 p. 100 de ces étudiants
en 2002-2003 étaient des femmes.
- La scolarisation a une influence positive considérable sur
le taux d'emploi chez les femmes des Premières nations. C'est
dans une proportion de 32 p. 100 que sont employées les femmes
des Premières nations (par rapport à 41 p. 100 chez les
femmes non autochtones) sans diplôme d'études secondaires
alors que pour les femmes ayant un certificat ou un diplôme d'études
collégiales, ce pourcentage se situe à 71 p. 100 (par
rapport à 72 p. 100 chez les femmes non autochtones). Avec un
diplôme universitaire, le taux d'emploi augmente à 84 p.
100 (comparativement à 78 p. 100 pour les femmes non autochtones).
- Le revenu moyen chez les femmes augmente en fonction de la scolarisation.
Les femmes des Premières nations qui ont moins qu'une neuvième
année gagnent un revenu moyen de 11 175 dollars (par rapport
à 14 249 dollars pour les femmes non autochtones). Le revenu
moyen augmente à 15 174 dollars pour les femmes des Premières
nations ayant un diplôme d'études secondaires et à
22 489 dollars pour celles ayant un certificat d'études postsecondaires
(par rapport à 29 363 dollars et à 29 953 dollars respectivement
pour les femmes non autochtones).
- La scolarisation a une influence positive considérable sur
le taux d'emploi chez les hommes des Premières nations. C'est
dans une proportion de 42 p. 100 que les hommes des Premières
nations (par rapport à 62 p. 100 chez les hommes non autochtones)
sans diplôme d'études secondaires sont employés
alors que pour les hommes ayant un certificat ou un diplôme d'études
collégiales, ce pourcentage se situe à 81 p. 100 (par
rapport à 83 p. 100 chez les hommes non autochtones). Avec un
diplôme universitaire, le taux d'emploi augmente à 86 p.
100 (comparativement à 82 p. 100 pour les hommes non autochtones).
(Recensement de 2001)
- Le revenu moyen chez les hommes augmente en fonction de la scolarisation.
Les hommes des Premières nations qui ont moins qu'une neuvième
année gagnent un revenu moyen de 14 317 dollars (par rapport
à 22 721 dollars pour les hommes non autochtones). Le revenu
moyen augmente à 20 819 dollars pour les hommes des Premières
nations ayant un diplôme d'études secondaires et à
27 052 dollars pour ceux ayant un certificat d'études postsecondaires
(par rapport à 32 041 dollars et 48 371 dollars respectivement
pour les hommes non autochtones).
- Au cours des quelque 20 prochaines années, la population autochtone
en âge de travailler devrait s'accroître de trois à
cinq fois plus vite que la population non autochtone. D'ici 2016, la
majorité des jeunes autochtones entreront sur le marché
du travail tandis que la majorité de la population non autochtone
prendra sa retraite. Cette population autochtone représente un
grand bassin de potentiel pour répondre aux pénuries prévues
de main-d'uvre qualifiée au Canada.
Novembre 2004
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