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Préparatifs en vue d'une éventuelle pandémie de grippe aviaire :
questions fréquemment posées

I. Grippe aviaire

A. Qu'est-ce que la grippe aviaire?

La grippe aviaire, ou influenza aviaire, est une maladie contagieuse animale causée par des virus qui n'infectent normalement que les oiseaux, et plus rarement les porcs. Les virus de la grippe aviaire sont très spécifiques à certaines espèces, mais ils ont, en de rares occasions, franchi la barrière des espèces et infecté des humains.

Chez la volaille domestique, les infections causées par les virus de la grippe aviaire entraînent deux principales formes de maladie, qui se distinguent par leur degré de virulence. La forme dite " faiblement pathogène " ne provoque en général que des symptômes bénins (plumage ébouriffé, baisse de la production d'œufs) et peut facilement passer inaperçue. La forme hautement pathogène a par contre des conséquences beaucoup plus graves. Elle se propage très rapidement dans les troupeaux de volaille et provoque une pathologie polyviscérale qui peut entraîner un taux de mortalité de près de 100 %, souvent dans les 48 heures.

(Source : OMS)

B. Quel est l'état de la situation en ce qui concerne la grippe aviaire?

Dans le cadre de l'épidémie actuelle, des cas humains confirmés en laboratoire ont été signalés dans quatre pays : le Cambodge, l'Indonésie, la Thaïlande et le Vietnam.

Hong Kong a connu deux épidémies dans le passé. En 1997, première occasion où des cas d'infection humaine par la souche H5N1 ont été enregistrés, 18 personnes ont été infectées et 6 d'entre elles sont mortes. Au début de 2003, le virus a causé deux infections, dont une mortelle, parmi les membres d'une famille de Hong Kong qui s'étaient rendus récemment dans le sud de la Chine.

(Source : OMS)

L'Organisation mondiale de la santé (OMS) communique les renseignements les plus récents sur le nombre cumulatif de cas et de décès confirmés chez les humains. On trouvera ces données détaillées au site de l'OMS : http://www.who.int/csr/disease/avian_influenza/country/
cases_table_2005_11_07/en/index.html
.

C. Quel est le degré de risque attribué par l'OMS à la situation actuelle?

Le risque de grippe pandémique est grave. Le virus H5N1 étant désormais bien implanté dans une grande partie de l'Asie, le risque d'apparition de nouveaux cas humains subsiste. Chaque nouveau cas humain donne au virus la possibilité d'accroître sa transmissibilité aux humains et de se transformer ainsi en une souche pandémique. La propagation récente du virus à la volaille et aux oiseaux sauvages dans de nouvelles régions accroît encore davantage la possibilité de nouveaux cas humains. Bien qu'on ne puisse prédire ni le moment d'apparition ni la gravité de la prochaine pandémie, la probabilité qu'elle survienne a augmenté.

(Source : OMS)

Pour plus de détails sur le situation actuelle en ce qui concerne la grippe aviaire à travers le monde, veuillez vous reporter au site Web de l'OMS, qui fournit des réponses à jour aux questions fréquemment posées sur ce sujet : http://www.who.int/csr/disease/avian_influenza/avian_faqs/fr/index.html#control.

D. Existe-t-il des vaccins pour prévenir la grippe aviaire?

On ne dispose pas encore de vaccins efficaces contre un virus pandémique. Des vaccins sont produits chaque année pour lutter contre la grippe saisonnière, mais ils ne protègent pas contre une grippe pandémique. La mise au point d'un vaccin contre le virus H5N1 est en cours dans plusieurs pays, mais on n'en est pas encore au stade de la production commerciale et on prévoit qu'un vaccin ne pourrait devenir largement disponible que plusieurs mois après le début d'une pandémie.

(Source : OMS)

Pour plus de détails sur la mise au point de vaccins visant à prévenir la grippe aviaire, veuillez vous reporter au site de l'OMS, qui fournit des réponses à jour aux questions fréquemment posées à ce sujet : http://www.who.int/csr/disease/avian_influenza/avian_faqs/fr/index.html#pandemic.

E. Qu'est-ce que Tamiflu et comment agit-il?

Deux médicaments appartenant à la classe des inhibiteurs de la neuraminidase, l'oseltamivir (nom de spécialité Tamiflu) et le zanamivir (nom de spécialité Relenza), permettent de réduire la gravité et la durée de la grippe saisonnière. Les inhibiteurs de la neuraminidase sont efficaces à condition d'être administrés dans les 48 heures suivant le début des symptômes. En cas d'infection humaine au virus H5N1, ces produits pourraient peut-être accroître les possibilités de survie s'ils sont administrés rapidement, mais les données cliniques dont on dispose sont limitées. Le virus H5N1 devrait être sensible aux inhibiteurs de la neuraminidase.

(Source : OMS)

Pour plus de détails sur les médicaments disponibles pour traiter la grippe aviaire, veuillez vous reporter au site de l'OMS, qui fournit des réponses à jour aux questions fréquemment posées à ce sujet : http://www.who.int/csr/disease/avian_influenza/avian_faqs/fr/index.html#drugs2.

II. Préparatifs et intervention en cas de pandémie

F. Quelles mesures le Canada a-t-il prises pour se préparer à faire face à une éventuelle pandémie?

L'Agence de santé publique du Canada (ASPC), de concert avec d'autres ministères fédéraux et avec les gouvernements des provinces et des territoires, a pris et continue de prendre des mesures dans un certain nombre de domaines afin de protéger la population canadienne. Pour de plus amples renseignements, y compris un lien vers le Plan canadien de lutte contre la pandémie d'influenza, veuillez consulter le site Web de l'ASPC : http://www.phac-aspc.gc.ca/influenza/avian_f.html.

G. Que fait le Canada sur la scène internationale pour prévenir une éventuelle pandémie humaine de grippe aviaire ou d'une autre forme de grippe et pour s'y préparer?

Le Canada a engagé 15 millions de dollars sur cinq ans pour contribuer à la mise en place en Asie de ressources en santé publique axées sur les maladies infectieuses émergentes. L'Initiative canado-asiatique sur les maladies infectieuses (CAREID), centrée sur l'Asie du Sud-Est et la Chine, permettra d'améliorer la surveillance ainsi que les enquêtes et les interventions en cas d'épidémie, de renforcer les réseaux de laboratoires, d'accroître la préparation aux situations d'urgence suscitées par les maladies infectieuses et de favoriser des activités de communication, de sensibilisation et de promotion à la dois plus efficaces et plus soucieuses de la sexospécificité. Les efforts déployés par le Canada viendront appuyer et promouvoir le Plan de préparation mondiale à une pandémie de grippe de l'OMS et le Partenariat international contre la grippe aviaire et pandémique, récemment annoncé par les États Unis.

Les 24 et 25 octobre, le Canada a organisé une réunion internationale des ministres de la santé afin de faciliter la collaboration internationale en matière de préparation aux pandémies grippales et d'amorcer un dialogue sur les principaux aspects de la question qui contribuera aux travaux des organismes internationaux compétents. Une trentaine de pays - dont certains directement touchés par l'épidémie de grippe aviaire -, représentant toutes les régions de l'OMS, ont participé à cette rencontre. L'OMS, l'Organisation des Nations Unies pour l'alimentation et l'agriculture, l'Organisation mondiale de la santé animale, la Banque mondiale et le Secrétariat de l'ASEAN étaient également représentés. La Déclaration d'Ottawa, qui fait état des résultats de cette rencontre, définit quatre axes stratégiques prioritaires nécessitant une attention immédiate :

  1. une approche multisectorielle, tout d'abord dans les secteurs de la santé animale et de la santé humaine, qui servirait d'assise aux efforts internationaux axés sur une planification coordonnée en cas de pandémie;
  2. le renforcement des capacités de surveillance, de dépistage et de diagnostic précoces de toute une gamme de maladies infectieuses, ainsi que des mécanismes de communication et d'intervention rapides à cet égard;
  3. l'adoption d'une approche mondiale pour la mise au point de politiques relatives à la recherche et au développement, ainsi qu'à l'accroissement des capacités de production, de l'accessibilité et de la distribution de vaccins et d'antiviraux;
  4. la coordination des communications sur les risques.

À la réunion d'Ottawa, les ministres ont également appuyé deux principes propres à favoriser une collaboration mondiale efficace : (1) la transparence absolue entre les pays et les organismes qui participent aux efforts en vue de faire face au risque d'une pandémie grippale; (2) un appui entier au rôle de premier plan joué par les organismes multilatéraux.

Pour de plus amples détails sur les résultats de la réunion des ministres tenue à Ottawa et pour prendre connaissance de la Déclaration d'Ottawa et du message du premier ministre Paul Martin, veuillez consulter le site Web de Santé Canada : http://www.hc-sc.gc.ca/ahc-asc/intactiv/pandem-flu/index_f.html.



Date de modification :
2005-11-14

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