3. SÉCURITÉ
Il se peut que des groupes subversifs intensifient leurs activités terroristes. On recommande aux Canadiens de se tenir à l'écart des foules et d'éviter les endroits publics, surtout ceux souvent fréquentés par les étrangers.Des manifestations, des marches de protestation et des grèves, parfois accompagnées de violence, peuvent se produire à n'importe quel moment dans la capitale, à l'échelle du pays et sur les grandes routes. Les services de transport locaux peuvent être perturbés. Il peut y avoir des barrages routiers à n'importe quel moment sur les routes principales, qui causent souvent des problèmes de circulation. On recommande aux Canadiens de ne pas tenter de les franchir même s'il semble n'y avoir personne. Des couvre-feux pourraient également être en vigueur.
En raison de la nature imprévisible de ces manifestations et des risques de violence, on recommande aux Canadiens qui se rendent ou qui se trouvent au Pérou d'être vigilants, d'éviter les grands rassemblements et les manifestations et de suivre les bulletins de nouvelles régionales.
On continue de s'inquiéter d'une reprise possible des activités terroristes par un nombre restreint de membres du Sendero Luminoso (Sentier lumineux) dans des régions éloignées du Pérou.
Des actes terroristes isolés ont eu lieu dans des endroits éloignés dans les départements de Piura, de Lambayeque, de La Libertad, de Junin, d'Ayacucho, de Cuzco, d'Ucayali, de San Martín, de Huanuco et d'Apurímac. Il s'agissait, dans la plupart des cas, de vols, de prises de contrôle temporaires de petits villages et, plus rarement, d'actes ou de menaces de violence à l'endroit des forces de sécurité ou de personnes influentes dans les collectivités locales. Les déplacements routiers dans ces régions peuvent être dangereux. Le 20 décembre 2005, près d’Aucayacu, dans la province de Huanuco, huit policiers péruviens ont été tués par les rebelles dans une embuscade. Dans les grands centres, l'activité terroriste se limite à la propagande. Les voyageurs doivent demander des conseils précis à l'ambassade du Canada à Lima (voir ci-dessous) avant de se rendre dans des endroits éloignés.
Les délits violents comme les détournements de voiture, les agressions et les agressions à main armée sont fréquents. Des agressions sexuelles et des vols à main armée ont été rapportés à Cuzco. Les voyageuses doivent faire preuve de prudence en tout temps. Les crimes de rue sont courants à Lima et dans les autres villes. Les vols de sacs à l'arraché, les vols à la tire, les vols et les cambriolages se produisent, même durant le jour, aussi bien dans les endroits très fréquentés que dans les petits autobus ou pendant qu'on hèle un taxi. Les effets personnels devraient être rangés dans le coffre du véhicule puisque, à la vue de marchandises, les voleurs brisent souvent les vitres ou essaient de pénétrer dans les voitures. Évitez de faire étalage de richesse.
Si des policiers ou des membres des services de sécurité vous arrêtent, demandez-leur de vous montrer leur insigne officiel d'identité. Prenez note de leur nom, du numéro de l'insigne et du district. Des voleurs se font passer pour des agents de police afin d'obtenir la confiance et la collaboration de leurs victimes potentielles.
Il est conseillé de n'entreprendre des randonnées et des excursions qu'en compagnie d'un guide chevronné et de ne jamais faire de randonnées seul. En novembre 2004, un Canadien a été porté disparu après s'être aventuré seul près du Mont Pariaccacca, dans la région de Huancayo.
Les randonneurs devraient bien s'informer des dangers possibles. Il est recommandé de faire preuve d'extrême prudence dans les parties raides et glissantes qui n'ont aucune clôture ou panneau d'indication de danger. Chaque année, de nombreux randonneurs meurent en tombant de Huayna Picchu, un pic près de Machu Picchu. On a également signalé des agressions le long de la piste des Incas et dans la région de Huaraz, dans les montagnes Cordillera Blanca. Par le passé, plusieurs alpinistes sont morts et d'autres ont dû être secourus à la suite de graves accidents survenus dans les Andes. Vous devriez laisser à un ami et aux autorités locales des renseignements détaillés sur votre itinéraire. Les Canadiens doivent se munir d'une assurance voyage et maladie. L'assurance devrait comprendre des dispositions pour l'évacuation par hélicoptère, l'évacuation sanitaire, le traitement des blessures subies dans un accident et les urgences médicales. Les Canadiens qui ont l'intention de faire de la randonnée au Pérou devraient lire notre publication Hors des sentiers battus : Conseils pour le tourisme d'aventure. On recommande fortement aux alpinistes canadiens qui désirent gravir les monts de la cordillière Blanca de s'inscrire auprès de l'organisme Unidad de Alta Montaña PNP (USAM), à l'adresse suivante : usam@pnp.gob.pe.
Les nageurs doivent savoir que les courants de l'océan Pacifique et des rivières sont puissants. Nager dans les lacs et les fleuves de la jungle peut présenter des dangers, à cause de la présence de crocodiles et d'autres animaux sauvages. Avant de nager dans ces eaux, informez-vous auprès des résidents locaux.
Le gouvernement a ouvert des bureaux de « police pour les touristes » dans la plupart des destinations touristiques. Les touristes peuvent déposer des plaintes à toute heure du jour ou de la nuit grâce à la ligne téléphonique directe fournie par l'Institut national de défense de la concurrence et de protection de la propriété intellectuelle (INDECOPI). Cette ligne peut faciliter la communication avec la police pour rapporter des actes criminels, mais elle vise avant tout à traiter les situations qui ne sont pas urgentes, comme les services médiocres offerts par un guide ou une agence de voyages, la perte d'objets personnels ou des frais excessifs. Les téléphonistes de l'INDECOPI peuvent parler l'anglais (tél. : (à Lima) 224-7777; à l'extérieur de Lima 01-224-7777). Il y a aussi un numéro sans frais (tél. : 08-004-2579) au Pérou. À Lima, le bureau est ouvert de 8 h à 18 h (un répondeur automatique prend la relève en dehors des heures d'ouverture). Le bureau situé à l'aéroport Jorge Chavez est ouvert 24 heures par jour.
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4. TRANSPORTS
Conduisez de façon préventive, car les accidents de la circulation sont une cause fréquente de décès et de blessures. L'état des routes est différent de celui des routes canadiennes. Les routes montagneuses peuvent être particulièrement dangereuses. On constate souvent que l'état des routes est pitoyable et qu'il manque des panneaux de signalisation routière. Lorsque vous louez une voiture, vous devez toujours contracter une assurance.
Il est recommandé de voyager en groupes. Ne faites affaire qu'avec des entreprises de transport fiables. Il est déconseillé d'entreprendre des déplacements routiers en dehors des grandes villes après la tombée de la nuit. Ne hélez pas de taxis dans la rue. La réservation d'un taxi devrait se faire par l'intermédiaire des hôtels ou en appelant une entreprise de taxis de bonne réputation. Convenez d'un juste prix avant le départ et ne payez pas avant d'avoir atteint votre destination. Gardez toujours vos portières verrouillées et vos vitres fermées. On signale des « enlèvements éclairs », impliquant parfois des chauffeurs de taxi. Les victimes sont forcées de retirer de l'argent à un guichet automatique. Résister à ses agresseurs peut les amener à faire preuve de violence. Les déplacements par autocar interurbain sont risqués. Les accidents d'autobus sont fréquents et sont en général dus à l'excès de vitesse, au mauvais entretien des véhicules et à la fatigue du chauffeur.
Les points de contrôle policiers sont fréquents et peuvent causer des retards. Gardez avec vous vos cartes d'identité et l'immatriculation du véhicule en tout temps.
Le Pérou se conforme aux normes de sécurité internationales établies par l’Organisation de l’aviation civile internationale. Pour de plus amples renseignements, les voyageurs peuvent consulter le site Web de la Federal Aviation Administration des États-Unis, (en anglais seulement).
L’autorité de l’aviation civile du Pérou a temporairement interdit à la compagnie aérienne de l’état TANS Peru de voler jusqu’à ce qu’elle puisse faire la preuve qu’elle possède les capacités techniques nécessaires à son fonctionnement. Rien n’indique quand la compagnie pourra reprendre ses activités. Depuis 1992, plusieurs appareils de la compagnie TANS se sont écrasés. Tout récemment, le 23 août 2005, plus de 40 personnes ont perdu la vie dans l’écrasement d’un de ses appareils, y compris plusieurs étrangers.
Il est conseillé d’avoir un permis de conduire international (PCI). Muni du PCI et du permis canadien (délivré par la province), vous pourrez conduire dans plus de 160 pays sans avoir à passer d’examen. C’est donc un document bien pratique pour voyager à l’étranger, où les conditions d’obtention du permis varient beaucoup d’un pays à l’autre. Il est publié dans les six langues officielles des Nations Unies (arabe, anglais, français, espagnol, russe et chinois) plus l’allemand, l’italien, les langues scandinaves et le portugais. Comme il comporte une photo, le PCI est aussi une pièce d’identité utile à avoir si l’on se fait voler son passeport ou si on le perd. Il est valide un an à partir de la date d’émission et, au Canada, il est uniquement délivré par l’Association canadienne des automobilistes (CAA).
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5. CATASTROPHES NATURELLES ET CLIMAT
Le 25 septembre 2005, un séisme mesurant 7,5 à l’échelle de Richter s’est produit au nord-est de la ville de Moyobamba, dans la province de San Martin (environ 700 km au nord de Lima). Des immeubles ont été endommagés, et il y a eu interruption des services d’électricité et de télécommunications dans la région.
Le Pérou est situé dans une zone d'activité sismique. On recommande aux Canadiens qui se rendent au Pérou d'avoir avec eux les coordonnées de l'ambassade du Canada à Lima (voir ci-dessous) en cas d'urgence.
Dans les Andes péruviennes, la saison des pluies s'étend de novembre à mai. De fortes pluies, des inondations, des glissements de terrain sont alors susceptibles de se produire, ce qui occasionne des retards dans les transports. On conseille aux voyageurs de suivre les prévisions météorologiques et de planifier leurs déplacements en conséquence.
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6. LOIS ET COUTUMES DU PAYS
Depuis le 29 octobre 2004, les ressortissants étrangers doivent être munis de pièces d'identité en tout temps. Protégez toujours votre passeport, particulièrement dans les lieux de divertissement. Si vous décidez de ne transporter qu'une photocopie de votre passeport, n'oubliez pas que les policiers peuvent vous demander de présenter l'original. Les personnes qui ne sont pas en mesure de prouver leur identité risquent d'être placées en détention, de subir un interrogatoire au poste de police le plus près et qu'on prenne leurs empreintes digitales.
Vous devez respecter les lois du pays où vous séjournez. Les délits graves peuvent entraîner l’emprisonnement. Les peines d’emprisonnement sont purgées sur place.
Les Canadiens arrêtés ou détenus ont le droit de communiquer avec le bureau du Canada (ambassade, haut-commissariat, etc.) responsable des services consulaires pour le pays concerné (voir ci-dessous), et les agents procédant à l’arrestation doivent les aider à le faire. Les représentants consulaires du Canada peuvent fournir une liste d’avocats de la région.
Affaires étrangères Canada publie la brochure Guide à l’intention des Canadiens emprisonnés à l’étranger, qui s’adresse aux Canadiens incarcérés à l’étranger. Son principal objectif est d’informer les détenus, leur famille et amis, de l’aide et de l’assistance disponibles.
Les inconnus qui se montrent exagérément amicaux peuvent tenter d'entraîner leur victime dans des activités illégales comme le trafic de la drogue. Ce dernier constitue un délit majeur, généralement puni par de longues peines de prison.
Il est interdit de prendre des photographies près des aéroports, des gares ferroviaires, des bases navales et aériennes, des établissements militaires, des stations de traitement de l'eau et de production d'énergie, des postes de police, des ports, des mines et des ponts. En cas de doute, veuillez ne pas les photographier.
Il est strictement interdit d'exporter des antiquités et des artefacts (huacas) provenant des civilisations précoloniales. Les voyageurs qui achètent des reproductions d'oeuvres d'art de l'époque coloniale ou précoloniale doivent se les procurer uniquement chez des vendeurs reconnus et insister pour obtenir des documents de l'Institut national de la culture (INC) qui prouvent que l'objet est bien une reproduction et qu'il peut donc être exporté. L'exportation de sachet de thé au coca est interdite. Il est interdit de sortir du Pérou certains articles d'origine animale et végétale.
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7. AIDE OFFERTE AUX CANADIENS À L'ÉTRANGER
Vous pouvez obtenir une aide consulaire et de plus amples renseignements à l’adresse suivante :
Pérou - LIMA, Ambassade du Canada
Adresse : Calle Libertad 130, Miraflores, Lima 18, Pérou
Adresse Postale : C.P. 18-1126, Bureau de poste de Miraflores, Lima 18, Pérou
Tél. : 51 (1) 444-4015
Télécopieur : 51 (1) 242-4050
Courriel : lima@international.gc.ca
Internet : http://www.lima.gc.ca
Pour obtenir une aide d'urgence en dehors des heures de bureau, téléphonez à l'ambassade du Canada à Lima et suivez les instructions qui vous seront données. Vous pouvez aussi appeler le Ministère à Ottawa, sans frais, en composant le 0-800-50602, ou utiliser les services de Canada Direct.
Canada Direct, service offert par les grandes sociétés de télécommunications canadiennes, permet aux voyageurs d'accéder sans frais et facilement au réseau téléphonique canadien. Au Pérou, les voyageurs peuvent accéder à Canada Direct en composant le 800-502-90, qui les mettra en contact en tout temps avec un téléphoniste canadien. Pour obtenir de plus amples renseignements, composez le 1 800 561-8868 ou consultez le site Web de Canada Direct.
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8. EXIGENCES D'ENTRÉE / DE SORTIE
La décision de laisser entrer les voyageurs étrangers appartient à chaque pays. Tous les pays imposent des exigences spéciales aux personnes qui prévoient de résider sur leur territoire pendant une longue période (en général plus de 90 jours), d’y travailler, d’y étudier ou de s’y livrer à des activités autres que le tourisme. Pour vous renseigner sur les conditions d’entrée particulières, communiquez avec la mission diplomatique ou consulaire du ou des pays où vous comptez vous rendre. Ces conditions peuvent changer.
Une personne qui vend ou falsifie son passeport ou qui permet à une autre personne de l’utiliser commet une infraction criminelle pouvant conduire à des accusations et, si la personne est reconnue coupable, à une peine d’emprisonnement. En outre, les services de passeport pourraient lui être refusés dans l’avenir.
Un adulte qui voyage avec des enfants pourrait devoir présenter des documents prouvant ses droits en tant que parent de ces enfants ou ses droits de garde de ces enfants, ou encore ses droits de visite auprès de ces enfants. Les autorités canadiennes et les autorités des pays étrangers pourraient également exiger que cet adulte présente la preuve qu’il a obtenu le consentement des parents, du tuteur légal ou d’un tribunal pour voyager avec ces enfants. Certains pays ne permettent pas à un enfant d’entrer sur leur territoire, ou dans certains cas de sortir du pays, s’il n’est pas muni des documents appropriés, comme une lettre de consentement ou une ordonnance d’un tribunal.
Les Canadiens qui se rendent au Pérou doivent être en possession d'un passeport canadien encore valide pendant au moins six mois après la date prévue de leur départ du pays.
Les Canadiens n'ont pas besoin d'un visa de touriste pour entrer au Pérou. Le timbre obtenu au point d'entrée au pays est généralement valide 90 jours et le séjour peut être prolongé de 90 jours supplémentaires, moyennant 1 $US de frais par jour. Pour obtenir une prolongation du visa de touriste, il faut se rendre à un bureau d'immigration péruvien. Le séjour indûment prolongé est un acte criminel passible d'une peine d'emprisonnement, de lourdes amendes et de déportation.
Les Canadiens de souche péruvienne jouissant de la double nationalité qui, auparavant, voyageaient munis d'un passeport péruvien et qui détenaient un certificat de citoyenneté canadienne doivent être avertis qu'ils seront peut-être empêchés de quitter l'aéroport international Jorge Chavez, parce que les titulaires d'un passeport péruvien doivent maintenant obtenir un visa valide pour se rendre au Canada et aux États-Unis. Il est possible que le personnel des lignes aériennes ne reconnaisse pas le certificat de citoyenneté canadienne comme preuve valable de citoyenneté canadienne. Les Canadiens devraient être munis de leur passeport canadien pour éviter les retards.
D'après la loi péruvienne, les enfants de parents canadiens mais qui sont nés au Pérou sont également considérés comme citoyens péruviens et doivent utiliser leur passeport péruvien lorsqu'ils quittent le pays pour la première fois. D'autre part, à cause de la vigilance accrue concernant les enlèvements d'enfants dans le monde, toutes personnes, y compris les parents, qui voyagent à l'étranger avec un mineur (âgé de moins de 18 ans) jouissant de la double citoyenneté canadienne et péruvienne, doivent être prêts à prouver qu'elles ont la garde légale de cet enfant :
a) même lorsque les deux parents voyagent avec un enfant, on peut leur demander de prouver qu'ils sont bien les parents de cet enfant, en présentant par exemple une copie intégrale du certificat de naissance de l'enfant;
b) quand l'enfant voyage avec un seul des parents, celui-ci doit avoir en main une autorisation légale écrite de l'autre parent ou bien une pièce attestant la garde légale de cet enfant;
c) dans d'autres cas, la personne accompagnant l'enfant doit avoir en main une lettre officielle d'autorisation de la part des deux parents ou bien une pièce attestant la garde légale de cet enfant;
d) lorsqu'un enfant mineur voyage seul, ses parents doivent s'assurer qu'il a un passeport valide et une lettre officielle l'autorisant à faire ce voyage; et
e) dans tous les cas, il est préférable que l'enfant ait en main un passeport canadien valide.
Les Canadiens qui sont entrés au Pérou munis d'un visa d'affaires doivent obtenir un certificat (Declaración Jurada) délivré par le ministère péruvien de l'Économie attestant que tous les impôts sur les revenus gagnés au cours du séjour au Pérou ont été payés. Ils doivent se procurer le certificat même s'ils n'ont pas dépensé ou gagné d'argent pendant ce séjour. Le certificat doit être présenté au bureau central de l'Immigration, à Lima.
Visa de touriste : non exigé
Visa d'affaires : exigé
Visa d'étudiant : exigé
Les détenteurs de passeports spéciaux et diplomatiques devraient vérifier les conditions d'entrée pour ce pays et les autres qu'ils ont l'intention de visiter, car elles peuvent différer de celles qui s'appliquent aux détenteurs de passeports ordinaires.
À l'aéroport, les voyageurs en partance pour l'étranger doivent acquitter une taxe sur le transport aérien de 30,25 $US (ou l'équivalent en soles). Les voyageurs qui empruntent un vol intérieur doivent payer une taxe nationale de 6,05 $US (ou l'équivalent en soles).
Bien que le mariage de conjoints de même sexe soit légal au Canada, de nombreux pays ne le reconnaissent pas. Un couple du même sexe qui se présente aux autorités frontalières d’un pays comme étant un couple marié pourrait se voir refuser l’entrée dans le pays en question. Pour de plus amples renseignements, veuillez consulter le bureau du gouvernement du pays concerné accrédité auprès du gouvernement du Canada.
Le Bureau du protocole d'Affaires étrangères Canada fournit les coordonnées de l'ambassade de la République du Pérou et ses consulats où vous pouvez obtenir davantage de renseignements sur les exigences d’entrée et de sortie.
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9. L'ARGENT
La devise est le nuevo sol péruvien (SOL). Le dollar américan est couramment accepté. Les cartes de crédit sont acceptées presque partout à Lima, mais beaucoup moins à l'extérieur des plus grandes villes. Dans les petites villes, les guichets automatiques bancaires ne sont peut-être pas disponibles; les voyageurs devraient donc prévoir en conséquence. Les guichets automatiques bancaires n'acceptent que les cartes de crédit internationales. Renseignez-vous auprès de votre banque sur les services de guichet automatique bancaire (GAB) offerts dans d’autres pays. Vous pouvez aussi consultez la page de localisateur de GAB de VISA ou la page de localisateur de GAB de MasterCard pour obtenir l’adresse de GAB n’importe où dans le monde. Votre banque peut vous indiquer si vous avez besoin d’un nouveau numéro d’identification personnel (NIP) pour avoir accès à votre compte lorsque vous êtes à l’étranger. La prudence est cependant recommandée lorsqu’on se sert de cartes de crédit ou de cartes bancaires, en raison des risques liés à la fraude et autres activités criminelles. Si vous utilisez un GAB, faites-le pendant les heures de bureau et utilisez une machine à l’intérieur d’une banque, d’un supermarché ou d’un grand immeuble commercial. Par mesure de prudence, laissez vos numéros de carte à un membre de votre famille.
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10. RENSEIGNEMENTS GÉNÉRAUX
Le Pérou (capitale : Lima) confine avec l'Équateur, la Colombie, le Brésil, la Bolivie, le Chili et l'océan Pacifique. Les langues officielles sont l'espagnol et le quechua. Les installations touristiques, les autoroutes et les services aériens se développent.
Radio Canada International (RCI) diffuse sur ondes courtes dans ce pays. Pour obtenir un indicateur des fréquences et des heures de diffusion, consultez le site Web de RCI, écrivez par courriel à l’adresse info@rcinet.ca ou composez le (514) 597-7500.
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11. PROGRAMME DE MÉDECINE DES VOYAGES
L’Agence de santé publique du Canada et l’Organisation mondiale de la santé (OMS) diffusent de l’information sur l’apparition de maladies dans diverses parties du monde. Vous trouverez les plus récents Conseils de santé aux voyageurs et autres renseignements pertinents dans le site Web du Programme de médecine des voyages de l’Agence de santé publique du Canada.
L’Agence de santé publique du Canada recommande vivement aux voyageurs de se faire faire une évaluation de risque personnel dans les six à huit semaines précédant leur départ, en s’adressant à une clinique de santé-voyage ou à un médecin. En se fondant sur les risques pour votre santé, le médecin pourra déterminer quels vaccins et traitements préventifs prescrire, et quelles précautions vous devriez prendre pour éviter d’être malade. Les voyageurs doivent s’assurer que leurs immunisations courantes (d’enfance) (contre le tétanos, la diphtérie, la polio, la rougeole, par exemple) sont à jour.
Il est possible que les normes régissant les soins médicaux dans un autre pays ne soient pas les mêmes qu’au Canada. Les traitements peuvent être chers et il faudra peut-être payer d’avance. On conseille aux voyageurs canadiens de souscrire avant leur départ pour l’étranger à une assurance-maladie. Par ailleurs, ils devraient garder leurs médicaments d’ordonnance dans leur contenant d’origine et les transporter dans leurs bagages à main.
L’Agence de santé publique du Canada recommande également aux voyageurs qui sont souffrants ou qui tombent malades à leur retour au Canada de consulter leur médecin. Ils doivent lui dire qu’ils ont habité ou voyagé à l’étranger.
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12. RENSEIGNEMENTS SUPPLÉMENTAIRES SUR LA SANTÉ
Les voyageurs se rendant à Cuzco, au Machu Picchu, à Puno, au lac Titicaca, à Huaraz et dans d’autres régions des Andes péruviennes peuvent entraîner des problèmes de santé dus à l'altitude. Ceux qui souffrent d’hypertension artérielle ou de problèmes cardiaques doivent être particulièrement prudents. Tous les voyageurs sont priés de consulter un médecin spécialiste des voyages avant leur départ.
Les cliniques et hôpitaux privés de la ville sont souvent mieux dotés en personnel et mieux équipés que ceux des régions rurales.
Pour les soins médicaux, les médecins et les hôpitaux s'attendent souvent à être payés sur-le-champs et en espèce.
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13. LE RETOUR AU CANADA
Veuillez consulter l'Actualité sur le retour au Canada.
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14. L'ADOPTION INTERNATIONALE
Au Canada, l’adoption internationale est de compétence provinciale et territoriale. Si vous songez à adopter un enfant à l’étranger, vous devez tout d’abord obtenir de l’information sur les règlements en matière d’adoption de la province ou du territoire où résidera l’enfant. L’adoption d’un enfant relève des provinces et des territoires, mais l’entrée au Canada d’un enfant adopté relève de Citoyenneté et Immigration Canada (CIC). Sans un visa d’immigration approprié, un enfant pourrait se voir refuser l’entrée au Canada; ou, la demande de visa peut être refusée, même si l’adoption est déjà effectuée. Pour obtenir de plus amples renseignements, composez le 1 888 242-2100 (au Canada seulement), consultez le site Web de CIC ou communiquez avec les autorités de votre province ou de votre territoire.
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15. CONSEILS DE VOYAGE
Veuillez consulter l'Aide-mémoire du voyageur.
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16. ASSURANCE MALADIE ET ASSURANCE VOYAGE
Les voyageurs ne doivent pas compter sur leur régime provincial d’assurance maladie pour régler la note en cas de maladie ou de blessures dans un pays étranger. Ces régimes couvrent, au mieux, une partie des frais. Il est conseillé de contracter une assurance complémentaire, dont vous devrez bien comprendre les clauses. Les détenteurs de certaines cartes de crédit bénéficient d’assurances voyage et maladie, mais il ne faut pas tenir pour acquis que cette couverture est suffisante seule. On recommande aux voyageurs d’avoir avec eux toutes les précisions concernant les assurances et d’indiquer à leur agent de voyages, à un ami ou à un parent et/ou à un compagnon de voyage comment joindre leur assureur. Avant de rentrer au Canada, demandez au médecin ou à l’hôpital de vous remettre une facture détaillée. Il faut toujours fournir les reçus originaux des ordonnances ou des services médicaux reçus à l’étranger; la plupart des compagnies d’assurance n’acceptent pas les copies ou les télécopies.
L’annulation d’un voyage déjà organisé risque d’occasionner des frais. Avant d’annuler un déplacement à l’étranger, les voyageurs ont intérêt à en discuter avec leur agent de voyages, leur assureur ou leur compagnie aérienne. La décision d’effectuer le déplacement incombe uniquement au voyageur.
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17. INFORMATIONS SUPPLÉMENTAIRES
S. O.
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18. ANNEXE
S. O.
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