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Enseigner l'anglais à TaïwanINTRODUCTIONLa demande de professeurs d'anglais langue seconde (ALS) est très forte à Taïwan. Avec plus d'un millier d'écoles dans la seule région de Taipei, il est relativement facile de trouver du travail. Les annonces de postes de professeur d'anglais paraissent dans la section des petites annonces des trois journaux locaux de langue anglaise : le China Post, le Taipei Times et le Taiwan News. Il y a des départements d'enseignement de l'anglais langue seconde dans les centres de formation en mandarin des grandes universités, comme la National Taiwan University, la National Normal University à Taipei, la Tunghai University à Taichung et la National Sun Yat-sen University à Kaohsiung. On peut également trouver dans Internet de l'information sur l'enseignement de l'anglais de même que des renseignements généraux sur Taïwan. Pour travailler dans la légalité à Taïwan, vous devez vous procurer un visa de résident qui vous donne l'autorisation d'accepter un emploi (voir la section " Visas "). Si des Canadiens sont aux prises avec un conflit personnel ou, encore, un différend juridique ou contractuel à l'étranger, le personnel du Bureau commercial du Canada n'a pas le droit d'intervenir en leur faveur, ni d'enquêter ou d'agir à titre d'avocat ou de médiateur. Il ne peut pas non plus faire une enquête sur un employeur, le recommander ou s'en porter garant. Il incombe donc à chacun d'évaluer son offre d'emploi avant de signer un contrat. La devise officielle à Taïwan est le nouveau dollar de Taïwan (TWD). Pour connaître le taux de change actuel, vous pouvez consulter le site Web d'Accu-Rate (http://accu-rate.ca). Si un problème se pose pendant votre séjour de travail à Taïwan, vous pouvez entrer en contact avec le Bureau commercial du Canada à Taipei :
Heures de bureau
: du lundi au vendredi, de 8 h 30 à 17 h En cas d'urgence en dehors des heures de bureau, appelez le Bureau commercial du Canada à Taipei et suivez les instructions données. Vous pouvez aussi téléphoner à la Direction générale des affaires consulaires d'Affaires étrangères Canada à Ottawa, sans frais, au numéro 00-800-2326-6831, ou à frais virés au numéro (613) 996-8885, ou vous prévaloir des services offerts par Canada Direct (00-801-20012).
ÉTABLISSEMENTS D'ENSEIGNEMENT DE L'ANGLAISLa plupart des professeurs d'anglais sont à l'emploi d'écoles préparatoires privées d'anglais (en mandarin, on les appelle buxibans - prononcer bou-shi-bane). Celles-ci donnent des cours à tous les niveaux, depuis le primaire jusqu'à l'université. Outre les buxibans, les professeurs d'anglais langue seconde travaillent dans des écoles privées et des entreprises privées ou encore donnent des cours particuliers à domicile. La taille des buxibans, que l'on retrouve aux quatre coins du pays, varie beaucoup. Les écoles plus petites offrent une approche plus personnalisée, mais peuvent se révéler moins stables que les plus grandes écoles, en plus de ne pas toujours fournir un permis de travail à leurs enseignants. Les critères d'embauche des buxibans sont tout aussi variés. Certaines écoles embauchent des étrangers de langue maternelle anglaise ou non. D'autres insistent pour recruter des anglophones qui ont de préférence un certain accent (habituellement nord-américain). En général, l'employé à temps plein peut s'attendre à donner de 15 à 25 heures de cours par semaine. Le travail est exigeant physiquement, en particulier avec les jeunes enfants, et requiert du temps pour la préparation des cours. Buxibans des niveaux de la maternelle et du primaire La plupart des écoles offrant des cours aux niveaux de la maternelle et du primaire n'exigent pas des anglophones une expérience en enseignement ou encore un titre de reconnaissance officielle de leur formation en enseignement de l'ALS. Les qualités que recherchent normalement les directeurs sont l'engagement, la détermination et l'enthousiasme. Les employés à temps plein travaillent en général entre 15 et 25 heures par semaine; ils sont payés à l'heure, le tarif variant entre 500 et 700 TWD l'heure. Les enseignants doivent mettre l'accent sur la conversation. Le nombre d'élèves se limite à 15. Ceux-ci peuvent avoir à peine deux ans, si bien que l'" enseignement de l'anglais " à la maternelle consiste parfois à offrir des services de garderie de base. Savoir chanter constitue un atout à ce niveau puisque le chant s'avère un moyen idéal pour enseigner la langue aux enfants. Dans certaines écoles, le professeur d'anglais reçoit l'aide d'un collègue taïwanais, qui assure le maintien de la discipline. Cependant, la plupart des écoles insistent pour que les cours se déroulent entièrement en anglais. Quelques écoles déterminent le programme d'études et l'approche pédagogique tandis que d'autres ne fournissent même pas de livres. Il importe de demander quel matériel fournit l'établissement d'enseignement où vous envisagez de travailler. Il est utile d'apporter des livres et du matériel didactique pour l'enseignement de l'anglais langue seconde (p. ex., marqueurs pour tableau blanc, activités conjointes, cassettes et livres de chants). Les programmes structurés seront enrichis et beaucoup plus agréables si vous y ajoutez des activités pédagogiques créatives. Les postes d'enseignants sont bien moins nombreux dans les établissements secondaires et les universités que dans les écoles réservées aux jeunes enfants. Vous pourriez peut-être vous ouvrir des portes en vous présentant directement aux directeurs, doyens et professeurs des départements d'anglais. Les classes de ces niveaux comptent jusqu'à 25 élèves et les cours se donnent la plupart du temps en fin d'après-midi ou en début de soirée. Le nombre d'heures travaillées s'apparente à celui prévu dans les buxibans de niveau élémentaire, bien que le salaire soit un peu plus élevé. Tous les établissements ne fournissent pas du matériel didactique et des livres. Contrairement à la maternelle et au primaire où l'enseignement est principalement oral, les cours au secondaire et à l'université prennent une forme plus structurée, où on mélange les activités de conversation, de lecture, d'écoute et d'écriture. La plupart des établissements à l'étranger exigent des candidats non anglophones qu'ils réussissent le TOEFL (Test of English as a Foreign Language) pour prouver leur compétence en anglais. On compte ainsi à Taïwan de nombreux grands buxibans où les étudiants se préparent aux examens d'entrée à l'université ou à l'examen TOEFL. Il est plus difficile de trouver un poste d'enseignant dans ce genre d'organisation. Ces buxibans exigent normalement de leurs enseignants qu'ils possèdent au moins un baccalauréat, de préférence en éducation, ainsi qu'une certaine expérience en enseignement. Le nombre d'étudiants par classe peut dépasser la centaine. Habituellement, le cours porte essentiellement sur la grammaire, et les enseignants peuvent être appelés à donner de brèves explications en mandarin. La préparation des cours requiert beaucoup de temps. Cependant, on y est très bien rémunéré (entre 800 et 900 TWD l'heure). Cours du soir à l'université L'année universitaire se divise en deux semestres, l'un commençant en septembre, et l'autre à la fin de janvier. Les universités exigent maintenant que les professeurs d'ALS possèdent un diplôme (si possible une maîtrise) en éducation, et de préférence une certaine expérience en enseignement. Les cours s'adressent aux étudiants ainsi qu'aux gens d'affaires envisageant des affectations à l'étranger ou essayant d'améliorer leurs compétences en anglais. Les attentes à l'égard des professeurs d'ALS à ce niveau sont élevées; les étudiants sont avides d'apprendre et, en général, ils ont payé eux-mêmes leurs cours. Entreprises privées Certaines entreprises offrent des cours d'anglais à leur personnel, pendant ou après les heures de travail. La plupart n'ont pas de critères d'embauche particuliers, quoiqu'elles puissent demander un curriculum vitæ qui sera soumis à leur service de budgétisation. Le salaire dépend de la taille de l'entreprise et varie habituellement entre 500 et 1 000 TWD l'heure. Dans certaines entreprises, on s'attend à ce que les employés acquièrent une certaine maîtrise de l'anglais. On peut donc demander aux candidats aux postes d'enseignement de passer un examen. Dans d'autres entreprises, on met l'accent sur les compétences en conversation et on demande peu de préparation. Malgré tout, pour être stimulant et efficace, tout cours de conversation nécessite une solide préparation. Écoles primaires et secondaires privées Au début de 2000, la Loi sur les services d'emploi a été modifiée, permettant aux écoles primaires et secondaires privées d'embaucher des enseignants étrangers. Cet amendement ouvre la voie aux enseignants étrangers ayant les qualifications requises pour travailler dans ces établissements. Pour obtenir de plus amples renseignements sur les possibilités ou les procédures d'embauche, on doit s'adresser à la Taipei American School, la Taipei European School ou la Morrison Academy de Taipei ou de Taichung. Cours particuliers à domicile Certains professeurs d'ALS travaillent dans un établissement autre que celui qui les a parrainés ou donnent des cours particuliers. Attention : Selon la loi tawaïnaise, il est interdit d'enseigner dans un établissement autre que celui qui vous a parrainé et de donner des cours particuliers. Autres possibilités L'enseignement des langues est sans conteste la façon la plus souvent employée par les étrangers parlant l'anglais pour travailler à Taïwan. Il est difficile de trouver un emploi stable dans d'autres domaines, et l'emploi temporaire ne vous permet pas d'obtenir un permis de travail. Par contre, certaines entreprises embauchent des personnes parlant l'anglais pour des postes autres que celui d'enseignant. Certains éditeurs, par exemple, engagent des rédacteurs ou des réviseurs pour leurs magazines, bulletins ou catalogues de langue anglaise. Avant d'accepter un poste de réviseur, on a avantage à demander en quoi consiste exactement le travail : s'agit-il principalement de relever les fautes de grammaire et d'orthographe ou de récrire un texte à peine compréhensible? Le salaire a tendance à être inférieur à celui d'un enseignant. Il importe de vous assurer que la rémunération est proportionnelle au travail que vous accomplissez. Parmi les autres possibilités d'emploi, mentionnons l'enregistrement de cassettes pour les fournisseurs de services linguistiques ou, dans le secteur des médias, le travail de journaliste ou de réviseur pour les magazines ou les quotidiens locaux de langue anglaise. Pour ceux-ci, une expérience en journalisme et une connaissance du mandarin constituent des atouts. Ceci dit, il arrive que des journaux locaux de langue anglaise engagent des réviseurs qui ne doivent pas nécessairement maîtriser le mandarin. Très peu d'entreprises sont disposées à embaucher des étrangers à temps plein et à les parrainer pour l'obtention d'un permis de travail. Il arrive que des étrangers signent un contrat pour un projet déterminé, qui peut durer une demi-journée ou une fin de semaine complète. Cette pratique est illégale. Les Canadiens envisageant ce genre d'engagement alors qu'ils ne possèdent qu'un visa de visiteur devraient penser aux conséquences d'un travail illégal, c'est-à-dire sans permis de travail valide (voir la section " Visas "). On sait également que des étrangers s'inscrivent dans des écoles de formation en mandarin, et obtiennent ainsi un statut officiel d'étudiant, pour donner ensuite des cours de manière non officielle. Il est illégal pour les étrangers qui se rendent à Taïwan en tant qu'étudiants d'enseigner alors qu'ils suivent des cours. Si les autorités taïwanaises découvrent qu'une personne travaille dans l'illégalité, elles peuvent lui infliger une amende, l'incarcérer, la déporter et inscrire son nom sur une liste noire qui interdirait tout retour à Taïwan.
VISASLes Canadiens prévoyant de visiter Taïwan pendant 14 jours ou moins n'ont pas besoin de visa d'entrée. Ils peuvent obtenir dès leur arrivée à l'aéroport un visa de visiteur pour un seul séjour d'une durée ne pouvant être prolongé. Les Canadiens qui souhaitent rester plus de 14 jours doivent demander un visa de visiteur ou un visa de résident à un bureau de représentation à l'extérieur de Taïwan. Pour travailler dans la légalité à Taïwan, vous devez vous procurer un visa de résident qui vous donne l'autorisation d'accepter un emploi. Il peut se révéler difficile d'obtenir la permission de travailler. Vous ne pouvez demander un permis de travail sans l'aide de votre employeur éventuel. De nombreuses écoles ne peuvent légalement parrainer les enseignants étrangers pour l'obtention d'un permis de travail (souvent, parce qu'elles ne possèdent pas de licences commerciales). En revanche, elles permettent facilement aux étrangers de travailler illégalement, sans le visa requis. La plupart du temps, les étrangers sont recrutés à l'étranger et arrivent à Taïwan pour découvrir que leur futur employeur n'est pas en mesure de leur obtenir un permis de travail ou un visa de résident. Ils se retrouvent alors coincés, sans le sou. Les différends contractuels, notamment les réclamations pour pertes découlant de déclarations inexactes sur les conditions d'emploi, ne peuvent être réglés que par l'entremise du Bureau de l'éducation de l'administration municipale où se trouve l'employeur (p. ex., dans les villes de Taipei, Taichung ou Kaohsiung). Le Bureau cherchera à obtenir la médiation avec l'employeur. Si cette approche ne permet pas de régler la question, le seul recours est le système judiciaire local. Les étrangers qui ont besoin de plus amples renseignements sur le droit du travail ou qui souhaitent signaler un traitement injuste peuvent appeler une ligne de télé-assistance sur les problèmes du travail. Le numéro de téléphone à Taipei est le (011-886-2) 8770-1861. Les Canadiens cherchant à travailler à Taïwan devraient vérifier la crédibilité de l'employeur éventuel, au Canada, auprès du Bureau économique et culturel de Taipei le plus proche ou, à Taïwan, auprès du Bureau de l'éducation de l'administration municipale où se trouve l'employeur (voir la section " Sources d'information "). Le Bureau de l'éducation entrera en contact à son tour avec le ministère de l'Éducation au besoin. Visa de visiteur Les Canadiens qui souhaitent visiter Taïwan pour des motifs valables, par exemple en tant que touristes ou pour rendre visite à des membres de leur famille, étudier ou faire des affaires, peuvent se voir délivrer un visa de visiteur. Leur passeport doit être valide pendant au moins six mois à partir de la date d'entrée. Dans le cas contraire, les autorités de l'immigration à l'aéroport de Taïwan où ils atterrissent peuvent leur refuser l'entrée et les déporter au point d'origine de leur vol. Il existe deux visas de visiteur : celui d'un mois et celui de 60 jours. Les visas d'un mois ne peuvent pas être prorogés. Les visas de 60 jours peuvent généralement être prorogés pour des motifs valables, et ce, de 60 jours tout au plus deux fois de suite, ce qui donne une durée totale de six mois. Vous pourrez obtenir une prorogation auprès de l'hôtel de police de la ville ou du comté à Taïwan. Après deux prorogations, vous devez demander un certificat de résident étranger (CRE). Les formulaires sont disponibles au commissariat de police de la ville ou du comté. Les Canadiens qui ne sont pas en possession d'un billet d'avion de retour au moment où ils demandent un visa de visiteur reçoivent un visa de visiteur qu'ils ne peuvent pas proroger. Ils sont donc tenus de quitter l'île dans les deux mois. Par le passé, de nombreux étrangers travaillaient dans des écoles qui ne pouvaient les parrainer pour l'obtention d'un permis de travail, et tous les deux mois, ils partaient pour une destination voisine (en général, Hong Kong, Singapour ou la Thaïlande), où ils pouvaient demander un nouveau visa de visiteur. Cette pratique est illégale. Les détenteurs d'un visa de visiteur ne peuvent pas accepter un emploi sans l'approbation préalable du gouvernement de Taïwan. Les personnes dont la demande d'emploi est approuvée doivent quitter l'île en vue d'obtenir un visa de résident auprès d'un Bureau économique et culturel de Taïwan. Visa de résident Les Canadiens qui ont l'intention de rester plus de six mois à Taïwan dans le but d'accepter un emploi, de faire des affaires, de rejoindre des membres de leur famille, de poursuivre des études, de travailler comme missionnaire ou d'entreprendre d'autres activités légitimes peuvent demander un visa de résident. La demande, accompagnée des documents pertinents, doit être soumise à un Bureau économique et culturel de Taïwan à l'étranger. Les détenteurs canadiens d'un visa de résident peuvent entrer plusieurs fois à Taïwan. Ils doivent obtenir un permis de rentrée auprès du département des affaires étrangères du service de police municipal. Pour la ville de Taipei, le numéro de téléphone est le (011-886-2) 2381-7494. Certificat de résident étranger Les Canadiens qui détiennent un visa de résident doivent demander un certificat de résident étranger (CRE) au commissariat de police du comté ou de la ville le plus proche dans les 15 jours suivant leur arrivée à Taïwan ou dans les 15 jours suivant l'émission du visa de résident. En vertu de la loi, ils doivent se trouver en possession du certificat en tout temps. Les détenteurs du certificat de résident étranger ne sont plus obligés de demander un permis de sortie avant de quitter Taïwan, mais ils sont tenus de demander un permis de rentrée avant de quitter l'île. Travailler dans la légalité à Taïwan Pour travailler légalement à Taïwan, vous devez vous assurer que l'employeur prend les dispositions nécessaires à l'obtention d'un permis de travail. Le processus peut prendre des mois. Le visa de résident est accordé à la condition que vous occupiez l'emploi pour lequel il a été délivré. Si vous quittez votre emploi pour une raison ou une autre, votre employeur est tenu d'en aviser la police. Tous les documents pertinents doivent être traités avant que vous ne puissiez travailler pour un autre employeur. Il est illégal de travailler pour un employeur autre que celui qui vous a parrainé pour votre permis de travail. Les règlements régissant les travailleurs étrangers et le statut de résident étranger changent souvent. Pour consulter des règlements à jour et obtenir de l'information sur les frais, adressez-vous au bureau diplomatique ou consulaire de Taïwan le plus proche (à l'étranger) ou à un bureau de l'immigration (à Taïwan). Problèmes juridiques Il incombe à toute personne se trouvant à Taïwan de comprendre les lois locales et d'y obéir. Certains étrangers ont connu de sérieux problèmes juridiques avec les services taïwanais de l'immigration, soit :
En vertu du système taïwanais, un étranger peut être détenu pendant un maximum de 60 jours sans que soient portées des accusations formelles pendant que les autorités enquêtent sur les allégations. Un Canadien en détention peut, à certaines conditions, être libéré sous caution pour autant qu'une personne prouve qu'elle peut s'en porter garante. Le Canadien ne pourra quitter l'île avant que l'affaire soit réglée selon les formalités judiciaires, ce qui peut prendre des mois.
CONTRATSIl arrive que des Canadiens aient des différends contractuels avec leur employeur. À Taïwan, on considère parfois le contrat comme une entente de travail excessivement souple, qui peut faire l'objet de négociations ultérieures. Souvenez-vous qu'une entente verbale avec un employeur peut être aussi importante qu'un contrat écrit. Toutes les parties ont intérêt à bien comprendre leurs obligations contractuelles.
LOGEMENTLa personne qui ne parle pas le mandarin et qui cherche un logement bon marché devrait envisager de partager un logement avec un autre étranger ou avec un Taïwanais maîtrisant l'anglais. À Taipei, on trouve plusieurs babillards sur Shida Street ou au Centre de formation en mandarin de la Taiwan National Normal University. Pour les personnes ayant de bons rudiments de mandarin, le service de logement sans but lucratif Tsui Mama s'avère une bonne solution. Moyennant des frais modiques, le service offre des listes d'appartements à louer dans toute la ville, qui conviennent à tous les budgets. Tsui Mama se trouve au 76, Wenchou Street. Il vous en coûtera entre 5 000 et 10 000 TWD pour louer une chambre dans un appartement. Même si la vie au centre-ville de Taipei est intéressante et pratique, on peut trouver des logements moins chers dans des localités plus éloignées depuis que le métro dessert des régions comme Hsintian et Yung-has. Les nouveaux venus qui ne parlent pas le mandarin auront probablement de la difficulté à trouver un appartement en dehors du centre-ville de Taipei. La solution la plus pratique consiste à partager un appartement avec quelqu'un qui se trouve à Taïwan depuis un certain temps. On vous demandera peut-être de signer un bail de quelques mois et de verser un dépôt, ou de payer à l'avance au mois. Les nouveaux venus qui louent un appartement eux-mêmes doivent généralement signer un bail d'un an et verser au moins un mois de loyer en dépôt, qu'ils perdront s'ils rompent le contrat. Habituellement, l'électricité, l'eau et le gaz se paient séparément. Les appartements peuvent se louer meublés ou non meublés. Pour trouver des meubles bon marché à Taipei, on peut se rendre Chungking South Road, près de l'intersection de Tingchow Road. Seul un résident de Taïwan peut faire brancher une ligne téléphonique. Il vous faut donc trouver un Taïwanais ou un étranger possédant un certificat de résident étranger qui peut signer pour vous.
IMPÔT SUR LE REVENUToute personne qui perçoit un revenu d'une source à Taïwan doit payer l'impôt taïwanais sur le revenu. L'année d'imposition va du 1er janvier au 31 décembre. Les contribuables étrangers sont répartis dans deux catégories : les non-résidents et les résidents. Les taux d'imposition sont fonction de la durée du séjour, et non du type de visa que détient la personne. Non-résidents Un non-résident qui séjourne à Taïwan un maximum de 90 jours durant une année d'imposition se verra retenir l'impôt sur son salaire par l'employeur (pour la rémunération perçue à Taïwan), soit 20 p. 100 de son salaire brut. Le particulier n'a pas à produire de déclaration de revenus. La rémunération perçue à l'étranger pour des services rendus à Taïwan n'est pas assujettie à l'impôt taïwanais. Un non-résident qui réside à Taïwan plus de 90 jours mais moins de 183 jours pendant une année d'imposition se verra retenir l'impôt sur son salaire par l'employeur (pour toute rémunération, qu'elle soit versée à Taïwan ou à l'étranger), soit 20 p. 100 de son salaire brut. Le particulier doit produire une déclaration de revenus. Normalement, la prorogation de tout visa au-delà de 90 jours requiert un certificat du Bureau fiscal stipulant que l'impôt sur le revenu a été payé. Résidents Un résident qui séjourne à Taïwan pendant 183 jours ou plus pendant une année d'imposition doit payer de l'impôt sur le revenu à un taux progressif pour tout revenu gagné à Taïwan, que celui-ci soit versé à Taïwan ou non. L'impôt sur le revenu doit être payé sur le revenu net, ce qui permet au contribuable d'avoir droit à une déduction de salarié ainsi qu'à des exonérations fiscales pour les personnes à charge ou les dons certifiés à des organismes de bienfaisance. Le taux progressif commence à 6 p. 100 pour atteindre un peu moins de 40 p. 100. La durée du séjour du contribuable à Taïwan se calcule à partir des dates d'entrée et de sortie figurant dans le passeport. Pour les entrées et sorties multiples, on additionne les jours passés à Taïwan pour déterminer la durée total du séjour. Pour obtenir des renseignements plus détaillés, s'adresser au :
ASSURANCE MÉDICALELes grands hôpitaux taïwanais offrent des services adéquats aux étrangers, et certains médecins parlent même l'anglais. En général, le traitement de problèmes mineurs ne coûte pas cher, même sans assurance maladie. Une simple consultation chez le médecin, par exemple, coûte en général entre 5 et 15 $CAN. Les résidents étrangers en possession d'un certificat de résident valide de plus de quatre mois peuvent s'inscrire au programme national d'assurance-santé. Ils doivent alors verser des primes mensuelles et sont admissibles à tous les avantages offerts par le régime. Ce dernier est peu dispendieux et offre une très grande couverture. Cependant, il ne couvre pas entièrement les coûts de traitement d'un problème médical grave. Les frais médicaux, en particulier pour les séjours à l'hôpital, peuvent rapidement s'accumuler. On recommande vivement aux étrangers de contracter une assurance médicale supplémentaire soit par l'entremise de compagnies d'assurance taïwanaises ou de compagnies canadiennes avant leur arrivée à Taïwan.
STATUT DES CANADIENS À TAÏWANLes étrangers sont très remarqués à Taïwan. Il se peut que les gens autour de vous examinent avec attention tout ce que vous faites, en particulier en dehors des grands centres métropolitains. Malgré le changement social rapide observé au cours des 10 dernières années, à biens des égards, la société taïwanaise reste beaucoup plus traditionnelle que la société nord-américaine. Les Canadiens devraient se conformer aux attentes et aux normes culturelles en vigueur dans ce pays. En général, les Taïwanais sont très amicaux avec les Canadiens. Leur connaissance du Canada se limite surtout aux endroits et aux symboles populaires comme les chutes du Niagara, la Gendarmerie royale et la feuille d'érable. Les Taïwanais sont enchantés quand les Canadiens font un effort pour parler le mandarin. Ils arborent alors un sourire et vous offrent un mot d'encouragement.
DIFFÉRENCES CULTURELLESLa plupart des écoles sont privées, les parents payant des frais de scolarité et exerçant une très grande influence sur le programme et les politiques de l'école. L'accent est mis dans une large mesure sur le rendement scolaire, même à un très jeune âge. Parfois, on associe les mauvais résultats de l'élève aux lacunes supposées de l'enseignant. Nombre des programmes d'enseignement de l'ALS ont pour but principal de permettre très rapidement à l'enfant de dire quelques mots en anglais; on met moins l'accent sur le véritable apprentissage. Ainsi, les jeunes élèves vont parfois jusqu'à apprendre un livre par cur au lieu d'apprendre à lire. Même si, en général, les élèves et étudiants taïwanais adoptent un comportement respectueux en classe, ils ne le sont pas toujours à l'égard d'un enseignant étranger. Des problèmes peuvent survenir parce que les enfants taïwanais ne connaissent pas le style plus ouvert et plus décontracté des professeurs étrangers. Pour assurer la discipline en classe, on doit expliquer dès le début ses attentes et les règles à suivre. Les employés de soutien peuvent à l'occasion vous aider, et ils peuvent servir d'interprètes en chinois en cas de besoin. Il est inutile d'essayer de maîtriser la situation problématique par la confrontation ou l'intimidation. Les classes d'adultes présentent quant à elles d'autres genres de défis : les étudiants sont plus âgés et arrivent souvent en classe fatigués, après une longue journée de travail.
SITUATION DES FEMMESRécemment,
des Canadiennes et des ressortissantes d’autre pays ont été
victimes d’agressions sexuelles. Dans certains cas, l’agresseur
s’est fait passer pour un réparateur ou un livreur afin
de pouvoir entrer dans l’appartement. Les victimes ont dit avoir
été dévalisées et agressées sexuellement.
On recommande aux Canadiennes qui enseignent à Taïwan de
se montrer prudentes et de ne jamais ouvrir la porte à des inconnus.
Certaines ont mis sur leur porte une pancarte en mandarin, indiquant
Si vous êtes victime d’une agression sexuelle, vous devriez immédiatement demander de l’aide au centre médical le plus proche et à la police. Le consul du Canada peut :
Pour obtenir de plus amples renseignements à ce sujet, visitez la section Problèmes éventuels de notre site Web.
S'ADAPTER À LA SOCIÉTÉ TAÏWANAISEVivre à Taïwan peut se révéler une expérience intéressante et stimulante mais aussi déroutante, frustrante, voire trop difficile à absorber. Le choc culturel peut frapper même les résidents habitués à vivre à l'étranger. Il s'agit d'une forme de stress psychologique qui survient lorsque les habitudes ou repères familiers ne sont plus présents. Ces repères englobent les nombreuses façons qui nous permettent de nous orienter par rapport aux exigences de la vie quotidienne. L'absence de repères familiers peut provoquer un malaise, souvent accompagné d'irritabilité, de ressentiment, de mal du pays et de dépression. Le choc culturel peut être léger ou grave. Il peut être passager ou durer des mois. La plupart des étrangers vivent un choc culturel d'une certaine ampleur à un certain moment de leur vie à l'étranger. Il importe de bien connaître les symptômes du choc culturel. Lorsque la tension liée à l'adaptation au changement est marquée, elle provoque plusieurs réactions physiques et émotives. Mentionnons entre autres l'insomnie, l'apathie, la dépression, la consommation obsessionnelle de nourriture et d'alcool, le mal du pays, des envies exagérées pour toutes les choses de son pays et le désir ardent de revoir les amis dans son pays, les stéréotypes négatifs sur les Taïwanais, une baisse d'efficacité, des maladies mineures fréquentes et l'obsession de la propreté ou de la santé. Les symptômes peuvent s'aggraver par suite d'un manque d'exercice adéquat et de sommeil ainsi que d'une mauvaise alimentation. Ils ont tendance à apparaître dans les trois à six mois suivant l'arrivée, lorsque la nouveauté s'estompe pour laisser place aux impératifs de l'installation. En général, ils vont en diminuant dès que s'enclenche ce processus pour disparaître normalement entre le quatrième et le sixième mois. Pour faciliter le processus d'adaptation :
Vous trouverez de plus amples renseignements sur le choc culturel et comment s'adapter à la vie à l'étranger dans la publication des Affaires consulaires intitulée Travailler à l'étranger - Comment y voir clair.
QUE PEUT FAIRE LE BUREAU COMMERCIAL DU CANADA À TAIPEIEncore une fois, le personnel du Bureau commercial du Canada à Taipei ne peut en aucun cas prendre part à un litige. Il ne peut effectuer une enquête ou agir à titre d'avocat ou de médiateur dans un différend personnel, juridique ou contractuel auquel seraient aux prises des Canadiens. Il ne peut non plus effectuer des recherches sur un employeur, le recommander ou s'en porter garant. Il incombe à chacun d'évaluer son offre d'emploi avant de signer un contrat. Le personnel du Bureau commercial du Canada à Taipei peut toutefois venir en aide aux Canadiens à bien d'autres égards. Il offre des services de notaire pour les documents requis pour traiter votre demande de visa ou de permis de résidence. Il fournit également des services de renouvellement du passeport canadien et une aide consulaire aux Canadiens en difficulté. Il peut vous donner les numéros de téléphone de divers organismes gouvernementaux taïwanais. En matière de conseils juridiques, le personnel du Bureau commercial du Canada à Taipei peut fournir la liste des avocats et des cabinets d'avocats, mais ne peut vous en recommander un en particulier. Le choix incombe à la personne requérant ce genre de service. Le personnel fait son possible pour répondre à toutes vos questions et à toutes vos plaintes. Enfin, il est conseillé à tous les citoyens canadiens séjournant à Taïwan de s'inscrire auprès du Bureau commercial du Canada à Taipei. Ainsi, on est en mesure de communiquer avec vous si une situation d'urgence ou de crise survenait, ou si votre famille ou vos amis devaient absolument entrer en contact avec vous. L'inscription est volontaire, et l'information fournie est protégée et utilisée conformément aux dispositions de la Loi sur la protection des renseignements personnels. Les Canadiens peuvent également s'inscrire en direct à l'adresse : www.voyage.gc.ca/main/sos/rocapage-fr.asp Pour obtenir d'autres renseignements à propos de l'enseignement de l'anglais à Taïwan, on doit s'adresser à la Direction générale des affaires consulaires au 1-800-267-6788 (au Canada et aux États-Unis) ou au (613) 944-6788.
SOURCES D'INFORMATION SUR TAIWAN Lonely Planet : www.lonelyplanet.com/dest/nea/tai.htm Bureau d'information du gouvernement : www.gio.gov.tw Taipei Times : www.taipeitimes.com/news International Community Radio Taipei : www.icrt.com.tw Sinorama Magazine (mensuel sur les affaires à Taïwan) : www.sinorama.com.tw Ministère
de l'Éducation Bureau de l'éducation,
Taipei Bureau de l'éducation,
Kaohsiung Bureau économique
et culturel de Taipei, Canada Bureau économique
et culturel de Taipei, Toronto Bureau économique
et culturel de Taipei, Vancouver Services consulairesAffaires étrangères Canada Direction générale des affaires consulaires Renseignements généraux Urgences La Direction générale des affaires consulaires publie, dans les deux langues officielles, une série de brochures sur la sécurité en voyage. Les Conseils aux voyageurs renseignent les voyageurs sur la situation dans plus de 200 destinations étrangères : sécurité, questions de santé et exigences d’entrée. On peut également les commander par téléphone au : 1 800 267-6788 (au Canada et aux États-Unis) ou (613) 944-6788. Bureaux du gouvernement du Canada à l’étranger Passeport Canada
Information sur la publicationPublié par Affaires étrangères Canada L'information figurant dans la présente publication est disponible pour une utilisation personnelle ou publique non commerciale et peut être copiée, en tout ou en partie et par quelque moyen que ce soit, sans frais ou autre permission d'Affaires étrangères Canada. Nous demandons seulement que :
Tous les renseignements que renferme cette brochure sont fournis « tels quels », sans garantie d’aucune sorte, explicite ou implicite. Affaires étrangères Canada (AEC) s’efforce toutefois de présenter des renseignements qui soient exacts. Nous encourageons également les lecteurs à faire leurs propres recherches et à consulter des spécialistes pour en savoir plus. Cette publication est disponible, sur demande, sous d'autres formes. Pour obtenir des exemplaires gratuits de cette publication ou pour de plus amples renseignements, vous pouvez aussi écrire à l'adresse suivante : Service des renseignements Nous aimerions savoir ce que vous pensez de cette publication. Écrivez-nous à l'adresse ci-dessus ou par courrier électronique (voyage@international.gc.ca).
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