Rapport de suivi et état d'avancement des recommandations formulées dans les chapitres de 1983 et 1982

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Introduction

14.1 Le Bureau a presque terminé un cycle de vérifications intégrées des ministères et organismes. Les entités vérifiées en 1982 et 1983 sont censées l'être de nouveau en 1987 et 1988. Nous croyons donc approprié de présenter à ce stade un rapport sur l'état d'avancement des mesures prises à la suite des observations et recommandations faites en 1982 et en 1983.

Étendue du rapport de suivi et de la vérification de l'état d'avancement

14.2 En raison de ressources limitées et d'autres priorités, nous avons décidé cette année de n'assurer que dans un certain nombre d'organisations le suivi des mesures prises par les ministères et organismes en réponse aux observations et recommandations du Bureau et, le cas échéant, du Comité des comptes publics.

14.3 La section A du présent chapitre porte sur huit chapitres tirés de nos rapports annuels de 1983 et 1982. Nous avons effectué des examens de suivi pour déterminer quelle est la situation à l'heure actuelle, en ce qui concerne certaines observations et recommandations faites par le Bureau et par le Comité des comptes publics.

14.4 La section B fait état de remarques qui nous ont été faites par neuf ministères et organismes au sujet de l'état d'avancement des mesures prises en ce qui concerne des recommandations que nous avons faites dans les chapitres du Rapport annuel de 1983. Nous n'avons pas encore donné suite à ces remarques, ni vérifié l'efficacité des mesures décrites. Nous examinerons l'état d'avancement de ces rapports dans le cadre des vérifications intégrées de ces organisations qui auront lieu dans un prochain avenir.

14.5 Les pièces 14.1 et 14.2 présentent les organisations et les secteurs qui ont fait l'objet d'un suivi ainsi que le nombre de recommandations faites par le Bureau et par le Comité des comptes publics dans chaque secteur. On y indique également le nombre de recommandations dont nous traitons dans le présent chapitre.

(Les pièces ne sont pas disponibles)

Section A - Examens de suivi

Entraves à une gestion productive - chapitre 2 du Rapport de 1983

Introduction
14.6 En 1983, nous avons fait des observations sur les conditions générales dans la fonction publique qui empêcheraient les gestionnaires de réaliser une gestion hautement productive. Bien que certaines de ces entraves soient en partie inhérentes à l'administration publique, d'autres pourraient être corrigées, ce qui contribuerait à accroître la productivité.

14.7 En 1983, les gestionnaires ont donc établi que les principales entraves à la productivité étaient :

14.8 En conséquence, nous avons suggéré aux ministères et organismes :

14.9 Dans notre examen de la situation, depuis 1983, nous avons interrogé des hauts fonctionnaires dans des organismes centraux représentatifs, dans des ministères qui desservent le public et dans des ministères de services communs internes. Nous avons également examiné les déclarations publiques pertinentes au sujet de la productivité de la gestion faites depuis la même année.

Constatations
14.10 Il a été encourageant d'apprendre que les constatations et les conclusions du chapitre suscitent toujours un vif intérêt. Qui plus est, on se préoccupe davantage des problèmes qui ont été cernés tandis que le chapitre est à l'origine d'un intérêt accru pour la gestion productive.

14.11 Plusieurs personnes interrogées ont indiqué que le chapitre faisait partie d'une série d'éléments et de tendances qui sont liés et qui ont permis de cerner les entraves. Ainsi, les organismes centraux ont reconnu les difficultés qu'engendrent les contrôles détaillés de plus en plus nombreux, et l'on s'est préoccupé davantage des complexités indues causées par la prolifération des ministères d'État.

14.12 Bien que les pratiques n'aient pas beaucoup changé depuis la publication du chapitre, certaines initiatives ont toutefois été entreprises. Des organismes centraux ont négocié certains accords particuliers avec des ministères afin de modifier les contrôles centraux conformément aux besoins de chacun. Ce façonnement des directives et processus qui autrement, auraient un caractère plus général, vient s'ajouter aux autres signes encourageants. Outre les avantages qu'ils retirent de ces dispositions plus flexibles, les ministères s'efforcent de plus en plus de mesurer les résultats des programmes. Le fait que l'on se préoccupe davantage de rendre compte des résultats, plutôt que de rendre compte de la conformité avec les règlements centraux, devrait inciter à un plus grand nombre d'initiatives locales lesquelles, en retour, devraient contribuer à l'amélioration d'une gestion productive.

14.13 Dans ce chapitre, on avait remarqué que les gestionnaires se plaignaient beaucoup de la complexité et de la lenteur du processus de dotation. La Commission de la Fonction publique, dans son rapport annuel de 1984, a indiqué qu'une réforme administrative de ce processus était prioritaire et qu'elle s'efforçait de poursuivre une réforme législative en vue de supprimer d'autres entraves.

14.14 Parmi les initiatives importantes, soulignons la série de colloques sur, "les meilleures pratiques" organisée par le Secrétariat du Conseil du Trésor à l'intention des gestionnaires. Lors de ces colloques, les gestionnaires qui avaient accompli d'importants progrès dans le domaine de la productivité communiquaient leurs connaissances et expériences aux autres. En mettant ainsi l'accent sur la gestion orientée vers la prise de mesures, on tend à s'éloigner du type de ''gestion figée'' pour faire davantage confiance au jugement des gestionnaires.

14.15 Bon nombre des hauts fonctionnaires interrogés dans le cadre de l'examen de suivi se sont montrés préoccupés par le moral et la motivation des gestionnaires, et ils ont reconnu qu'il y avait là un problème qu'on ne pouvait résoudre à court terme. Dans un ministère, on a constaté une amélioration dans ce domaine en remettant davantage les rênes entre les mains des gestionnaires.

14.16 Malgré toutes ces améliorations, un problème central demeure. Certains ministères continuent de se sentir oppressés par les contrôles élaborés qu'exercent les organismes centraux, alors que ces derniers soulignent les progrès qu'ils ont accomplis dans l'assouplissement de ces contrôles. Dans un même temps, un dialogue général a eu lieu entre les ministères axiaux et les organismes centraux. On y a échangé des vues sur l'importance du leadership, des valeurs en gestion, d'un système approprié d'encouragement et de récompense, et d'un régime efficace d'obligation de rendre compte.

14.17 Le problème consiste donc à établir un équilibre entre, d'une part, le besoin et le désir d'une plus grande liberté d'agir des ministères et, d'autre part, la nécessité d'établir certaines politiques de gestion qui soient uniformes dans l'ensemble du gouvernement. Cela implique qu'il faut trouver le juste équilibre en matière de délégation, de contrôle et d'obligation de rendre compte tout en répondant dans un même temps aux pressions exercées en vue d'une gestion avec peu de ressources, de façon à travailler à réduire le déficit.

Évaluation de programmes - chapitre 8 du Rapport de 1983

14.18 Nous avons assuré le suivi de deux sujets importants dont nous avons traité dans le chapitre sur l'évaluation de programmes du Rapport de 1983 :

14.19 Cet examen est fondé sur les constatations d'une étude de la fonction d'évaluation de programmes dans 18 ministères et organismes compris dans notre échantillon originel.

Rapports au Parlement
14.20 En 1983 nous avions formulé la recommandation suivante : "Le Bureau du contrôleur général devrait s'assurer que la Partie III du Budget des dépenses signale et contienne les constatations des études d'évaluation qui portent sur le rendement des programmes et sur la gestion des ressources".

14.21 Au mois d'août 1984, le Bureau du contrôleur général a émis, à l'intention des ministères et organismes, l'ébauche de lignes directrices portant sur l'insertion d'études d'évaluation de programmes pertinentes, dans la partie III du Budget des dépenses de 1985- 1986. Ces lignes directrices avaient été établies de façon provisoire en attendant qu'on examine la nature des renseignements que renfermaient les études d'évaluation qui pourraient être intégrées à la partie III. Au moment où nous avons effectué notre suivi, le Bureau du contrôleur général réexaminait ces lignes directrices afin de les rendre plus efficaces.

14.22 Nous avons découvert que, entre avril 1983 et juillet 1984, 15 ministères avaient effectué 57 évaluations. Bien que les lignes directrices émises par le contrôleur général ne fussent alors que sous forme d'ébauche, 11 de ces ministères (qui avaient effectué 37 des 57 études) avaient fait rapport sur une ou plusieurs de leurs études dans la partie III du Budget des dépenses. Notre examen a révélé que dans 15 des 22 études intégrées au Budget des dépenses (soit 68 p. 100), on avait à la fois décrit et résumé de façon générale l'évaluation et les constatations. Quatre des 15 ministères n'ont donc pas fait mention de leurs études dans la partie III du Budget des dépenses. Il serait bon de remarquer qu'il se pourrait que l'on ne retrouve pas dans ces études l'information pertinente, soit au rendement des programmes, soit à la gestion des ressources.

14.23 Dans le chapitre 3 du Rapport de 1983, nous avions remarqué qu'un seul rapport d'évaluation de programmes avait été déposé devant la Chambre. Nous avions donc recommandé que "le gouvernement établisse des procédures qui garantissent la mise en oeuvre de la recommandation du Comité des comptes publics (dans son rapport à la Chambre, en date du 18 juillet 1980) sur le dépôt des rapports d'évaluation de programme".

14.24 Dans son commentaire, le Bureau du contrôleur général fait remarquer que la Loi sur l'accès à l'information, en plus d'apporter, dans la partie III, des résumés des constatations pertinentes, permet à toute personne de demander la consultation d'une étude d'évaluation particulière. Sept ministères ont reçu des demandes de consultation concernant des études d'évaluation présentées par des députés, en vertu de la Loi sur l'accès à l'information. De plus, quelques ministères ont distribué, sur une vaste échelle, un certain nombre de leurs évaluations en réponse à des demandes moins officielles. Nous avons également constaté que, au mois de janvier 1984, le président du Conseil du Trésor avait fourni au Comité des comptes publics une liste des études d'évaluation effectuées au cours des deux années précédentes.

Les initiatives en matière d'évaluation de programmes
14.25 Dans l'ensemble, le nombre d'évaluations de programme effectuées chaque année par les 18 ministères est demeuré stable (voir la pièce 14.3) depuis 1983.

(La pièce n'est pas disponible)

14.26 Quatre-vingt-deux études d'évaluation ont été effectuées entre le 1er avril 1983 et le 31 mars 1985. La pièce 14.4 en présente une liste. Nous n'avons pas évalué la qualité de ces études et ce à quoi elles ont servi.

(La pièce n'est pas disponible)

14.27 Dans le chapitre 3 du Rapport de 1983, nous avions indiqué que la Commission nationale des libérations conditionnelles et le Secrétariat du Solliciteur général n'avaient pas essayé de faire d'étude préparatoire ou d'évaluation globale. Depuis lors, ils ont tous deux effectué des études préparatoires à l'évaluation et entrepris des études d'évaluation de programmes.

14.28 En 1983, seulement 6 cadres d'évaluation avaient été établis par les 18 ministères et organismes. Nous avions alors recommandé que "les ministères et organismes établissent des cadres d'évaluation au stade de la conception et au début de la mise en oeuvre de tous les programmes nouveaux ou considérablement modifiés et, le cas échéant, des programmes reconduits".

14.29 Le nombre de cadres d'évaluation a considérablement augmenté; ainsi, 23 ont été établis en 1983-1984 et en 1984-1985.

Le ministère de l'Énergie, des Mines et des Ressources - Programme de l'énergie - chapitre 9 du Rapport de 1983

14.30 Les observations que nous avons faites en 1983 ont donné lieu à 16 recommandations touchant divers secteurs du programme de l'énergie. Dans notre étude de suivi, nous n'avons examiné que les progrès accomplis dans la mise en oeuvre des recommandations concernant l'évaluation de programmes au niveau central, l'évaluation de programmes et la surveillance, dans le cadre du Programme d'encouragement du secteur pétrolier (PESP).

Évaluation de programmes du ministère
14.31 Les niveaux de ressources du ministère sont passés de 387 000 $ et six années-personnes, en 1982-1983, à 1 150 000 $ et 10 années-personnes en 1985-1986. Le ministère estime que les niveaux de ressources actuels sont suffisants pour effectuer les évaluations prévues au cours des six prochaines années.

Évaluation et surveillance du Programme d'encouragement du secteur pétrolier
14.32 Calendrier. Étant donné les problèmes soulevés dans notre Rapport de 1983 concernant l'à-propos de l'évaluation globale du PESP, le ministère a effectué des travaux préliminaires afin de traiter certaines des principales questions de façon provisoire.

14.33 En 1983, nous avions recommandé au ministère de coordonner le calendrier des études d'évaluation du programme afin de s'assurer que les renseignements soient prêts en temps utile pour permettre une prise de décisions. Un plan révisé avait reporté à 1984 l'étude préparatoire à l'évaluation. Celle-ci a été achevée au mois de février 1985. L'évaluation du programme est maintenant due pour l'autonome 1985, au lieu de 1986.

14.34 Avant même que ne débute l'évaluation du programme, le gouvernement annonçait que la partie de l'accord avec l'Ouest concernant le PESP prenait fin. Ceci indique bien la difficulté qu'il y a de coordonner le calendrier des évaluations de programmes.

14.35 Étendue de l'évaluation. La plupart des principales répercussions à long terme du programme relevées dans notre Rapport de 1983 seront intégrées à l'évaluation du programme, à l'exception des questions portant sur :

Les deux sujets ont été exclus de ce mandat de l'évaluation, bien qu'il faille souligner que l'on a effectué une évaluation distincte de plusieurs programmes visant l'économie de l'énergie.

14.36 Surveillance. En 1983, nous avions recommandé au ministère de mettre en place un système de surveillance du Programme d'encouragement du secteur pétrolier. Depuis lors, un système informatisé de gestion de l'information a été créé. Il renferme des renseignements sur les demandes, l'admissibilité des demandeurs, les revendications, les activités et les paiements. On continue également de recevoir des données concernant l'état des activités pétrolières et gazières sur les terres du Canada, les activités dans les provinces, les découvertes et les réserves prévues et en puissance.

14.37 Le système de surveillance maintenant en place a servi à l'établissement d'une base de données pour l'évaluation du programme en cours. Il sert également à l'évaluation des nouveaux programmes dans ce secteur.

14.38 Un cadre d'évaluation a été établi et une étude préliminaire à l'évaluation du programme a été complétée conformément au calendrier révisé. Le système de surveillance du programme répond aux exigences de l'évaluation établies dans l'étude préliminaire.

Parcs Canada - chapitre 10 du Rapport de 1983

14.39 Les observations du Bureau ont donné lieu à 11 recommandations qui touchaient 5 aspects des opérations de Parcs Canada : Gestion de l'acquisition et de l'aménagement de nouveaux parcs; renseignements sur la réalisation des programmes; gestion des professionnels; précision du statut des agglomérations urbaines de Banff et de Jasper et politique relative aux recettes.

14.40 Nous avons effectué une étude de suivi pour déterminer les mesures qui avaient été prises par Parcs Canada en réponse aux observations et recommandations.

La gestion de l'acquisition et de l'aménagement de nouveaux parcs
14.41 Depuis la vérification, Parcs Canada a connu une période de restrictions et a donné suite à très peu de projets d'immobilisations.

14.42 La Division de la planification des systèmes des Parcs nationaux et la Direction socio-économique du programme ont effectué des études en vue d'acquisitions futures en s'attardant particulièrement aux répercussions financières. Dans le cas de la proposition concernant le parc du Nord du Yukon, les coûts ont été soigneusement calculés.

14.43 On n'a pas encore de plan approuvé pour l'aménagement de Dawson City, mais il existe de la documentation interne qui pourra servir à élaborer une proposition, si Parcs Canada devait chercher des sources de financement pour aménager ce site. Les données historiques nécessaires pour calculer les coûts de restauration de propriétés individuelles situées à Dawson City ne sont pas complètes, mais on a relevé dans chaque cas les dépenses prévues. La situation de Bear Creek dépend du plan de Dawson City. On a décidé pour l'instant de poursuivre le projet, mais de s'en tenir aux dépenses nécessaires au redressement des immeubles actuels.

14.44 On n'a obtenu ni l'approbation du Conseil du Trésor ni celle du Cabinet pour l'aménagement de la conserverie Steveston. En plus du montant de 480 000 $ déjà dépensé et que nous avons achevé lors de notre vérification de 1983, une somme supplémentaire de 120 000 $ a été consacrée à la planification; toutefois, on n'a pas encore décidé de façon définitive comment et quand procéder à l'aménagement du site. L'immeuble de la conserverie Steveston, qui est dans un état avancé de détérioration, a été acquis en 1984 du ministère des Pêches et des Océans.

14.45 Parcs Canada a mis à jour sa liste de lieux historiques ainsi que les recommandations de la Commission des lieux et monuments historiques du Canada, mais n'a pas encore produit une analyse à jour de la liste des propriétés qui doivent être acquises ou aménagées et de leur état physique. Toutefois, on a maintenant élaboré des critères pour l'établissement de priorités en vue de mettre en oeuvre les recommandations de la Commission touchant le partage des coûts.

14.46 Les systèmes de contrôle des projets ont connu quelques améliorations. Les projets d'immobilisations sont énoncés avec plus de clarté dans le Budget principal des dépenses. Nous avons toutefois relevé un problème en ce qui concerne la présentation des coûts totaux d'aménagement du parc, dans le cas de Grasslands : le plus récent Budget des dépenses établit à 8 millions de dollars le coût estimatif total d'acquisition de propriétés, alors que ce coût était de 83 millions de dollars dans le Budget des dépenses de 1982-1983. Parcs Canada souligne le fait que la différence provient de ce que le Budget des dépenses de 1984-1985, conformément à une requête du Conseil du Trésor, ne comprend que les coûts prévus sur une période de cinq ans.

La réalisation des programmes
14.47 Gestion des ressources et sécurité publique. On nous a fait savoir que des mesures correctives ont été prises en ce qui concerne les conditions de risque possibles sur certaines grandes routes et certains ponts. Ainsi, sur les six ponts qui nécessitaient une remise en état, deux ont été remplacés, trois ont été réparés et le dernier fait l'objet d'une étude. Le problème d'approvisionnement en eau à Banff a été corrigé. Diverses directives dans le secteur de la sécurité publique ont été émises et d'autres, qui portent sur des questions comme la qualité de l'eau et les égouts, sont actuellement en voie d'élaboration.

14.48 Statistiques sur la fréquentation des lieux. Parcs Canada a entrepris d'améliorer les méthodes et la justesse des collectes de données et a précisé la façon de mesurer l'utilisation des parcs. Toutefois, il ne voit pas la nécessité d'établir une différence entre les voyageurs de passage et les autres utilisateurs dans le compte rendu des données de fréquentation des parcs.

14.49 Incidence économique. Parcs Canada continue de publier certaines données sommaires sur l'incidence économique de son programme, sans donnée d'interprétation, notamment dans la partie III du Budget des dépenses, et ne croit pas nécessaire de modifier ses modalités de rapport.

14.50 Structure d'activité de programme et comptabilisation des coûts. Une structure d'activité de programme a été élaborée par Parcs Canada et a servi à la production du plan opérationnel pluriannuel. Cette structure avait déjà reçu l'approbation provisoire du Conseil du Trésor et elle devait être approuvée de façon officielle en août 1985. Parcs Canada est également en voie d'effectuer la planification des travaux et de déterminer des mesures de rendement.

14.51 Information de gestion. Un document cadre sur l'information de gestion, qui a été élaboré, vise à clarifier les responsabilités et l'obligation de rendre compte à tous les niveaux pour l'aménagement, l'acquisition, l'exploitation, le contrôle et la surveillance des parcs. Il est encore trop tôt pour juger de son utilité.

14.52 Parcs Canada a pris des mesures afin d'améliorer ses systèmes d'information financière et opérationnelle. Toutefois, les systèmes mis en place jusqu'à maintenant ne sont pas encore tous liés. Ce lien est nécessaire pour que Parcs Canada puisse réaliser les économies et les autres résultats escomptés.

14.53 L'importante révision en cours de la structure d'activité du programme est conçue, entre autres choses, pour coordonner le système de gestion des travaux d'entretien et le système financier.

La gestion des professionnels
14.54 Parcs Canada a examiné le rôle, les activités et le rendement des personnes chargées des travaux d'ingénierie et d'architecture. On a modifié l'importance accordée aux diverses tâches. Des revues fonctionnelles ont été établies. Les coûts des travaux d'ingénierie - les aspects conception et gestion de projet - liés aux projets d'investissement font l'objet d'une surveillance. Les personnes responsables des activités socio-économique ont examiné les propositions de projet élaborées dans les régions et elles ont tenté d'améliorer l'analyse socio-économique en dressant un guide et en établissant des revues fonctionnelles et des modèles. Pour chaque projet de recherche historique, on indique le but, la date d'échéance, les ressources nécessaires et les résultats à atteindre. Les progrès ne sont toujours pas transmis de façon officielle aux cadres supérieurs.

14.55 Les coûts liés au fonctionnement de la Commission des lieux et monuments historiques du Canada sont maintenant inscrits à part dans la partie III du Budget des dépenses.

14.56 La direction de Parcs Canada a examiné nos recommandations en ce qui concerne la nécessité de rendre indépendante la Commission et elle ne croit pas justifié de modifier les rapports qu'il y a entre eux, car Parcs Canada estime que cette indépendance de la Commission existe déjà.

Statut des agglomérations urbaines de Banff et de Jasper
14.57 On établit maintenant des rapports de comptabilisation des coûts relatifs aux agglomérations urbaines de Banff et de Jasper. Ces rapports sont appropriés mais, actuellement, ils sont produits à la main à partir des systèmes de gestion des finances et des travaux d'entretien. Toutefois, les plans en vue d'une automatisation de ce processus sont prévus pour Banff, Jasper et d'autres communautés.

14.58 Parcs Canada a soumis à l'attention du ministre diverses possibilités quant à la gestion des agglomérations et au recouvrement des coûts. On a obtenu l'approbation d'augmenter les frais des services publics des agglomérations de 35 p. 100, en 1985-1986, et d'apporter ainsi d'autres augmentations annuelles jusqu'à ce que les coûts municipaux soient recouvrés. On a également organisé des réunions afin d'examiner les répercussions d'une administration autonome pour ces agglomérations.

La politique relative aux recettes
14.59 En 1983, la direction a élaboré un plan de recettes, appelé Parcs 2000, qui portait sur la production possible de recettes liée à l'expansion des parcs. Les restrictions budgétaires ont limité les plans d'expansion et Parcs 2000 n'a jamais été soumis au Cabinet. Parcs Canada prépare une nouvelle structure des frais.

Recommandations du CCP
14.60 Dans son troisième rapport en date du 8 mai 1984, le Comité des comptes publics a recommandé que :

a) Parcs Canada remette un rapport à votre comité, d'ici le 31 octobre 1984, de ses progrès dans le développement et dans la mise en oeuvre du plan d'investissement à long terme, dans le règlement des problèmes des agglomérations urbaines de Banff et de Jasper, et dans l'application de toute autre recommandation du vérificateur général;

b) Parcs Canada, de concert avec le vérificateur général, participe à l'étude et à l'évaluation des principales initiatives qu'il prendra suite aux conclusions de la vérification intégrée.

14.61 En plus de répondre plus tôt aux recommandations que renfermait le Rapport du vérificateur général, Parcs Canada a répondu aux recommandations du CCP de la façon suivante :

a) Parcs Canada a été avisée que l'obligation de déposer un rapport officiel devant le comité avait été supprimée lors de la dissolution du Parlement le 9 juillet 1984, et elle n'a donc pas présenté sa réponse.

On met actuellement la dernière main à un plan d'immobilisations à long terme qui devrait être soumis sous peu à l'approbation du Conseil du Trésor.

b) Parcs Canada a répondu à toutes les recommandations énoncées dans le Rapport du vérificateur général et a fixé pour chacune une date de mise en application.

Le ministère des Transports - Programme des transports par eau - chapitre 13 du Rapport de 1983

14.62 Dans le chapitre du Rapport de 1983 qui porte sur le Programme des transports par eau du ministère des Transports, nous avions fait état de nos constatations générales et avions formulé un certain nombre de recommandations précises.

14.63 En ce qui a trait à nos constatations générales, nous avions signalé que malgré qu'on ait relevé, au cours de la dernière décennie, les secteurs où des améliorations s'imposaient, les solutions proposées par le ministère n'avaient pas encore donné lieu à des changements importants. Nous avions fait mention de façon particulière de secteurs tels que :

14.64 Nous avions abordé une autre question importante, soit, le Plan d'investissement de la flotte, qui expose la méthode d'échelonnement du remplacement des navires, au coût de 2,5 milliards de dollars sur une période de 30 ans. Nous avions souligné le fait que ce plan n'était pas fondé sur des niveaux de service bien déterminés. Ainsi, à notre avis, il était impossible de rattacher de façon satisfaisante la taille et la composition de la flotte de la Garde côtière aux besoins réels.

14.65 En ce qui concerne le système de navigation maritime, nous avions formulé des commentaires sur les secteurs où des économies de l'ordre de 10 à 20 millions de dollars par année pourraient être réalisées si la Garde côtière apportait des améliorations à ses activités, à savoir :

14.66 Dans le domaine de la sécurité maritime, nous avions constaté que bien que le ministère recueille des données sur les accidents maritimes qui font l'objet d'une enquête de sa part, il n'effectue pas d'analyse systématique de toutes les données pour contrôler le degré relatif de sécurité maritime selon les catégories de trafic et le niveau de risque. Ce genre d'analyse aiderait le ministère à déterminer les causes d'accident les plus fréquentes et à prévoir des mesures appropriées en temps opportun.

Résultats du suivi
14.67 Le ministère a procédé à un suivi officiel afin de donner suite à nos recommandations précises et, à cet égard, il a réalisé des progrès qui varient selon la recommandation. Dans l'étendue de notre suivi, nous avons abordé les constatations générales ainsi que les recommandations particulières.

Préoccupations générales
14.68 En ce qui concerne nos préoccupations générales, nous avons remarqué que les effets positifs des solutions proposées par le ministère pour apporter des améliorations aux secteurs qui en ont besoin ne se feront sentir, dans bon nombre de cas, que dans plusieurs années.

Le niveau de service
14.69 Le projet relatif aux niveaux de service est un exemple de ce genre de solution. Nous avions remarqué l'engagement positif du ministère, en 1983, envers ce projet important. La Garde côtière a amorcé en 1984 ce projet important afin d'analyser les besoins des marins et de définir les niveaux de service appropriés. Le projet touchait les aides à la navigation à courte distance et le déglaçage. Toutefois, il n'est pas encore achevé. Le ministère nous fait savoir qu'un projet pilote a été mené à terme, mais que l'avancement du projet a été retardé en raison du refus du Conseil du Trésor d'approuver les ressources supplémentaires nécessaires à l'achèvement du travail. Le projet devrait être terminé en avril 1986. Toutefois, le temps nécessaire pour préparer et soumettre la présentation pertinente au Conseil du Trésor et le document du Cabinet nécessaire pour appuyer les niveaux de service recommandés dépassera la date d'achèvement du projet. La mise en oeuvre ne sera amorcée qu'une fois les approbations nécessaires reçues. Le délai de réalisation des avantages, y compris le lien entre la taille et la composition de la flotte et les niveaux de service approuvés, nous préoccupent.

14.70 En outre, dans notre chapitre de 1983, nous avions signalé que le recouvrement des coûts constituait un élément important du plan stratégique du ministère. Il pourrait avoir une incidence d'importance sur la demande de services maritimes et, par conséquent, sur les niveaux de service. Nous écrivions, en 1983, ce qui suit : "Lorsqu'il déterminera un niveau de service approprié pour une activité donnée, le ministère devra évaluer quelles seront les répercussions de la récupération des coûts sur la demande".

14.71 Nous avons constaté que le projet relatif aux niveaux de service n'a pas tenu compte de la récupération des coûts. Ce qui nous préoccupe, c'est que le fait de définir les niveaux de service sans la récupération des coûts et de ses effets inhérents à la demande de services maritimes risque de soulever des questions sur la pertinence de l'étendue du projet et de nuire à la réalisation de ses objectifs.

14.72 Le ministère nous fait savoir qu'il cherche à l'heure actuelle à obtenir l'autorisation de procéder à la récupération des coûts grâce à des modifications de la Loi sur la marine marchande.

14.73 La suite donnée à la recommandation selon laquelle la Garde côtière devrait disposer d'une information plus précise sur le coût des aides à la navigation a été limitée. Le système de comptabilité de prix de revient du ministère, qui avait été proposé comme solution, n'est pas suffisamment détaillé. Le ministère fait remarquer que l'élaboration d'une méthode d'établissement des coûts fait partie intégrante du projet relatif aux niveaux de service.

Automatisation des phares
14.74 Le programme originel d'automatisation des phares a été amorcé il y a 15 ans. Jusqu'à maintenant, on a réussi à réduire le nombre de gardiens dans 40 phares, sur un total de 272. Le ministère nous avise que la possibilité d'assurer un contrôle à distance et de réduire le nombre de gardiens de phares fait l'objet d'une réévaluation afin de déterminer les répercussions sur les usagers aussi bien que le coût des répercussions politiques. D'autres décisions sur la réduction du personnel des phares seront prises à la suite de cette évaluation.

Aides flottantes
14.75 Nous soulignons le fait que le ministère a répondu aux recommandations en publiant des lignes directrices pour l'installation de balises. L'élaboration de normes d'entretien a également progressé. De même, l'élaboration d'un programme d'évaluation cyclique de toutes les aides flottantes est sur le point d'être achevée et dans certaines régions; elle a déjà été amorcée.

14.76 En ce qui concerne la modification des normes de vérification des balises, nous avions signalé, dans notre Rapport de 1983, qu'un contrôle moins fréquent des balises pourrait entraîner des économies considérables sans réduire le niveau général de sécurité. La vérification des aides à la navigation influe de façon importante sur les exigences opérationnelles des navires. De nouvelles normes sur la fréquence des contrôles, émises dans le cadre des mesures de réduction des coûts du ministère, sont considérées comme des normes minimales qui doivent être respectées à moins que les circonstances ne le justifient. Les mesures de réduction des coûts ont entraîné des économies initiales de l'ordre de 400 000 $. Le ministère nous fait savoir qu'il fera état de toutes les économies subséquentes dans la mise à jour actuelle et dans celles à venir du Plan d'investissement de la flotte.

Les services de gestion du trafic maritime
14.77 Des progrès et des économies ont été réalisés dans ce secteur. Par suite des mesures de réduction des dépenses annoncées par le gouvernement le 8 novembre 1984, deux services de gestion du trafic maritime devaient être abolis (Eddy Point en mars 1985 et Placentia Bay à l'automne de 1985) et les niveaux de service devaient être réduits en trois autres endroits. Les économies prévues pour 1985-1986 sont de l'ordre de 1,2 million de dollars.

14.78 De même, l'automatisation et le regroupement des stations de radio sont en cours.

La sécurité maritime
14.79 Le ministère s'est engagé à effectuer une analyse systématique afin de contrôler les niveaux de sécurité dans tous les principaux secteurs de risque. Il espère ainsi reconnaître plus facilement les situations où les efforts devraient être recanalisés et améliorer sa base de données pour répondre aux pressions qui viennent de l'extérieur du ministère.

14.80 Selon la Garde côtière, c'est en raison d'un remaniement de responsabilités organiques, c'est-à-dire le transfert de la Direction des enquêtes sur les accidents de la Garde côtière au secteur de responsabilité de l'administrateur maritime, qu'on a cessé de mettre en oeuvre notre recommandation. Toutefois, bien que sa contribution soit importante, la Direction des enquêtes sur les accidents est d'avis que son rôle ne consiste pas à cerner les secteurs où des mesures correctives s'imposent. Il importe donc que l'administrateur maritime donne suite à la recommandation et qu'il en délègue la responsabilité de mise en application. Le ministère nous a avisés qu'il procède actuellement à la mise en application des recommandations formulées dans l'étude concernant les enquêtes sur les accidents maritimes au Canada (le Rapport Deschênes) publiée en juillet 1984. Le ministère étudiera nos recommandations conjointement avec celles du Rapport Deschênes.

Autres points
14.81 Parmi les autres recommandations mentionnons :

14.82 Nous avions également remarqué, en ce qui concerne le programme de réapprovisionnement de l'Est de l'Atlantique, qu'un montant de 2,1 millions de dollars était dû par un transporteur et qu'il faisait l'objet d'un litige. Le ministère a par la suite rajusté sa réclamation à 1,4 million de dollars. Le transporteur a fait faillite et, par conséquent, des négociations sont en cours avec le syndic en vue de la récupération des sommes dues.

Conclusion
14.83 On a donné suite, de façon variable, aux diverses recommandations formulées en 1983. Dans l'ensemble, les progrès réalisés à ce chapitre continuent de nous préoccuper. Malgré les réactions, pour la plupart positives face à nos recommandations de 1983, les économies réelles n'atteindront pas, avant longtemps, le niveau que l'on avait alors cru possible. Cette situation nous préoccupe également.

14.84 Le ministère signale que des considérations d'ordre environnemental, notamment les répercussions sur l'emploi et la situation économique de l'industrie du transport maritime, limitent les progrès et qu'il faut tenir compte de ces facteurs lorsqu'on les évalue.

La Commission de l'emploi et de l'immigration du Canada Programme de l'immigration - chapitre 7 du Rapport de 1982

14.85 Le Bureau du vérificateur général, à la suite de la vérification intégrée du programme d'immigration, a formulé 16 recommandations portant sur les opérations, les systèmes de contrôle et de suivi, l'évaluation de l'efficacité du programme et l'évaluation de l'efficience de ce dernier.

14.86 Nous avons effectué un suivi afin de connaître les mesures prises par la Commission de l'emploi et de l'immigration du Canada (CEIC) pour donner suite à notre vérification de 1982. Au cours de ce suivi, nous avons examiné les moyens mis en oeuvre par l'administration centrale de la CEIC, en réponse aux recommandations que présentait notre Rapport de 1982. Nous n'avons pas effectué de suivi dans les régions ou à l'étranger.

Recrutement et sélection
14.87 L'exigence légale sur laquelle repose la totalité du processus de sélection des immigrants est l'obligation pour ces derniers "de pouvoir s'établir avec succès au Canada".

14.88 Néanmoins, la Commission a publié, peu après la fin de notre vérification de 1982, un "Document de fond sur le mouvement d'immigration, ses composantes, ses catégories et sur les services d'établissement des immigrants" dans lequel elle confirmait que, "grâce à la politique actuelle de la réunion des familles, les immigrants dont les possibilités de s'établir avec succès sont beaucoup moindres peuvent aussi être admis".

14.89 À la suite d'études de pré-évaluation effectuées en 1983, qui portaient sur les composantes du programme d'immigration, la Direction générale de l'évaluation des programmes a conclu qu'il faudrait définir clairement ce que l'on veut dire par "s'établir avec succès", avant de se prononcer sur l'efficacité du programme.

14.90 Toutefois, au sein de la CEIC, la définition de ce qui constitue être "établi avec succès" donne encore lieu à des interprétations divergentes. La Commission n'a toujours pas répertorié les traits caractéristiques des immigrants qui se sont établis avec succès, afin d'en tirer une définition opérationnelle. Par conséquent, la CEIC, n'a pas remédié à la situation dont nous avons fait état dans notre Rapport de 1982, soit l'évaluation de son efficacité de programme en ce qui concerne la sélection des immigrants de la catégorie de la famille. Il s'ensuit qu'elle ne peut en outre proposer des modifications valables aux critères et aux procédés de sélection de façon à permettre de choisir des immigrants qui possèdent l'aptitude à "s'établir avec succès au Canada".

14.91 La CEIC, s'appuyant sur les règlements établis sous l'autorité de la loi pour la sélection des membres de la catégorie de la famille, ne fait que vérifier si les immigrants parrainés répondent aux normes de santé, de sécurité et de parenté établies pour les membres de cette catégorie. En raison de son rôle limité à cet égard et de son interprétation de "l'établissement avec succès au Canada", nous croyons que la Commission n'exerce pas une véritable sélection dans le cas de cette catégorie. Toutefois, la CEIC estime qu'il n'est pas valable d'apprécier de façon plus rigoureuse si les membres de la catégorie de la famille ont l'aptitude à "s'établir avec succès au Canada".

14.92 La Commission a étudié l'étendue de l'utilisation abusive, par les cas de parents passeurs et de mariages de convenance, des critères de sélection qui régissent la catégorie de la famille. La Commission n'a pas trouvé de preuve que ces abus aient été très répandus. Elle a par ailleurs été amenée, à la suite d'un jugement rendu par un tribunal, à modifier le Règlement de l'immigration pour mieux faire échec aux cas connus de mariages de convenance.

14.93 Les plans de la Commission prévoient l'instauration d'un système pour surveiller le droit d'établissement, au Canada, à des personnes déjà entrées au pays. À plus long terme, la Commission se propose de surveiller l'émission et le renouvellement des permis du ministre.

Exécution de la loi
14.94 Depuis 1964, les douaniers se sont occupés, pour fins d'immigration, de l'examen primaire des personnes qui arrivent au Canada. Ce n'est toutefois qu'en octobre 1983 que Revenu Canada et la Commission ont signé une entente officielle précisant les responsabilités, dans le domaine de l'immigration, de Douanes et Accise. Cette entente est entrée en vigueur en mai 1985 et elle prévoit la formation préalable des douaniers affectés à l'examen primaire.

14.95 Toutefois, puisqu'il n'existe pas d'indicateurs d'efficacité pour les examens primaires, la CEIC n'a pu préciser quel était le niveau de rendement acceptable pour cette activité et Douanes et Accise n'a pu s'engager à atteindre un niveau précis et vérifiable de rendement. Afin de corriger cette lacune, la CEIC a entrepris, en janvier 1985, une étude des examens primaires effectués dans trois des plus grands aéroports du Canada. La Commission espère pouvoir, de cette façon, établir des indicateurs de rendement et des normes d"efficacité auxquels pourra adhérer Douanes et Accise.

14.96 La Direction de l'analyse et des renseignements a prévu, dans ses plans pour 1985, l'établissement de systèmes qui permettront de faire le suivi des entrées autorisées à l'étape de l'examen secondaire.

14.97 La Commission a poursuivi le travail, déjà en cours au moment où nous avons effectué notre vérification de 1982, visant à améliorer l'analyse et l'utilisation de l'information recueillie par le réseau des services de renseignements. Il y a eu élaboration, et distribution en octobre 1984, d'un nouveau "Mandat des services de renseignements". En outre, un plan annuel des projets est distribué aux régions afin d'obtenir leur collaboration et afin de les aider à établir leurs priorités.

14.98 La nécessité de préciser le rôle des investigateurs a été corroborée par une étude de la CEIC portant sur la sécurité et la protection des agents d'immigration. L'étude souligne également la nécessité d'offrir aux investigateurs et aux autres agents d'immigration des outils de travail et des connaissances techniques.

14.99 Au moment de notre suivi, la CEIC s'apprêtait à émettre des directives claires sur les rôles et responsabilités des investigateurs. Ces directives prendront la forme d'un énoncé de politique et feront l'objet d'un nouveau chapitre du Manuel de l'immigration sur les investigations. Elle était également à planifier la mise en oeuvre des recommandations de l'étude.

Établissement
14.100 La CEIC, au début de 1985, a approuvé de nouvelles lignes directrices et procédures relatives au Programme d'aide à l'adaptation. Elle en avait déjà émis une version provisoire en mars 1984.

14.101 Les nouvelles lignes directrices comprennent des exemples pratiques qui devraient assurer que les agents des Centres d'emploi du Canada rendent des décisions identiques pour des cas semblables.

14.102 Notre Rapport de 1982 indiquait que la Commission avait déjà pris des mesures relatives à l'installation d'un nouveau système de contrôle informatisé de l'avance renouvelable de 60 millions de dollars utilisée pour l'octroi des prêts aux immigrants. Le système, qui aurait dû être en service en septembre 1983, n'est entré en opération qu'en janvier 1985. En outre, la description des procédés d'utilisation du système n'est encore qu'à l'état d'ébauche.

Systèmes de contrôle et de suivi
14.103 L'Administration centrale a pris des mesures qui lui permettront de recueillir des données sur les anomalies statistiques que présentent les activités des bureaux régionaux et des Centres d'immigration, au cours d'une période donnée. Ce n'est qu'à une étape subséquente, à une date toujours indéterminée, que la Direction de l'immigration, en se fondant sur les anomalies statistiques décelées, se propose d'effectuer des vérifications sur place afin de vérifier si les décisions favorables aux immigrants, prises par les agents d'immigration, sont conformes à la loi et au règlement ainsi qu'aux lignes directrices émises par la Commission.

Évaluation de l'efficacité du programme
14.104 L'étude de pré-évaluation, effectuée en 1983, dont nous faisons mention plus haut et qui portait sur la composante de l'établissement du programme d'immigration, soulignait que la Commission n'avait pas précisé les critères d'adaptation à utiliser pour évaluer la mesure dans laquelle les immigrants avaient pu s'adapter au pays. L'absence de ces indicateurs rend impossible l'évaluation du recrutement, de la sélection et de l'établissement comme composantes du programme.

14.105 La Commission, comme nous l'avons déjà indiqué, a entrepris des études sur l'efficacité des examens primaires.

Évaluation de l'efficience du programme
14.106 La Commission a mis au point des normes techniques pour la majorité des activités mesurables de recrutement et de sélection exercées dans le cadre du programme d'immigration. Ce volet accapare 30 p. 100 des ressources du programme. Ces normes, établies à l'aide d'étude du temps et des mouvements, doivent servir à mesurer l'efficience.

14.107 L'élaboration de ces normes a commencé au début de 1981 et s'est terminée à la fin de 1984. Les normes ne sont pas encore en vigueur.

14.108 En outre, au moment de notre suivi, la Commission avait entrepris de mesurer les activités du secteur de l'exécution de la loi auxquelles sont consacrées 40 p. 100 des ressources du programme d'immigration. Elle prévoyait terminer ces travaux vers 1987 ou 1988.

14.109 Au cours du dernier trimestre de 1983, la Commission a commencé la publication de rapports trimestriels sur la productivité obtenue dans le cadre du programme d'immigration au niveau régional et national. Elle ne s'est pas reportée à ses normes techniques pour établir ces mesures.

14.110 Ces rapports ne peuvent servir à justifier l'allocation des ressources puisqu'ils se fondent sur des données historiques de productivité. Il reste qu'il est possible de repérer les régions dont le rendement est inférieur à la moyenne et de formuler des recommandations sur la manière d'accroître leur productivité.

Le ministère de la Santé nationale et du Bien-être social - chapitre 12 du Rapport de 1982

14.111 Notre vérification de 1982 portait sur les cinq principales directions de programme du ministère. Le présent suivi englobe toutes les principales observations et 14 recommandations formulées en 1982. Toutefois, il y a lieu de signaler ce qui suit :

Conclusion générale
14.112 Bien que nos observations aient fait l'objet d'un examen sérieux de la part du ministère, les recommandations n'ont pas toutes été mises en application. Dans certains cas, les mesures correctives ont été prises immédiatement et se sont avérées utiles; dans d'autres cas, on a tardé à prendre des mesures.

La Direction générale des programmes des services sociaux - Le Régime d'assistance publique du Canada
14.113 Le Régime d'assistance publique du Canada (RAPC) est un des programmes d'assistance sociale les plus importants au Canada. Par le truchement de ce programme, le gouvernement fédéral finance 50 p. 100 de l'assistance sociale et des services de bien-être offerts par les provinces aux personnes nécessiteuses. À l'heure actuelle, on estime que 2,5 millions de Canadiens (le même nombre qu'en 1981-1982) reçoivent de l'aide dans le cadre du Régime d'assistance publique du Canada. En 1984-1985, la contribution du gouvernement fédéral au programme a été de 3,6 milliards de dollars (comparativement à 2,4 milliards de dollars en 1981-1982).

14.114 Dans nos rapports annuels de 1978 et de 1982, nous avons souligné la nécessité d'améliorer de beaucoup le processus de documentation, de diffusion et de mise en application des politiques et des procédés administratifs et financiers du programme. L'absence de lignes directrices, de responsabilités et de modalités dûment consignées a entraîné de longs retards dans le traitement des demandes de remboursement des provinces ainsi qu'une orientation et un contrôle insuffisants des représentants régionaux du gouvernement fédéral qui jouent un rôle primordial dans l'approbation du versement de fonds aux provinces.

14.115 À notre avis, le délai d'achèvement de ces projets a été très insatisfaisant et, par conséquent, plusieurs des mêmes problèmes administratifs continuent d'exister. Par exemple, en raison de l'absence de lignes directrices bien définies et de questions non résolues, relatives au partage des frais avec les provinces, des demandes de remboursement aux provinces, qui remontent à 1977-1978, n'ont pas encore été réglées.

14.116 Nous sommes heureux de constater, toutefois, le souci croissant de la direction actuelle à se pencher sur nos sujets de préoccupation.

Lignes directrices et manuels
14.117 Nous avions fait la remarque, en 1982, que l'on était en voie de prendre des mesures importantes pour élaborer des lignes directrices et des manuels. À la fin du mois d'août 1985, on a transmis de façon officielle aux provinces les lignes directrices concernant le partage des frais, et le manuel complet de procédures financières a été distribué dans les bureaux régionaux. Toutefois, le manuel de politiques, bien qu'il soit en grande partie achevé, ne sera pas diffusé avant le mois de novembre 1985; une étude visant à examiner la possibilité de regrouper les diverses activités de vérification en était encore aux étapes initiales.

Représentants régionaux du gouvernement fédéral
14.118 Ces représentants sont chargés d'examiner et de certifier les demandes provinciales à partir desquelles on détermine les contributions fédérales à verser aux provinces. Nous avons constaté qu'il y a absence de la part de l'administration centrale d'une orientation et d'un contrôle solides en ce qui concerne les représentants régionaux. Outre le fait qu'il y ait un manque de directives consignées, des fonctionnaires supérieurs des opérations régionales ont été absents pendant presque toute l'année passée sans qu'on les remplace. Qui plus est, au cours de nos visites dans les bureaux régionaux, au mois de mai 1985, nous avons constaté que des postes de représentant fédéral (PM-5) sont occupés depuis quelque temps dans deux provinces par des agents subalternes (PM-2). Au mois de juillet 1985, la Direction générale commençait à restructurer l'organisation du RAPC et à consolider le pouvoir des représentants régionaux.

Systèmes d'information de gestion
14.119 En 1982, nous soulignions le fait qu'il fallait utiliser davantage les renseignements disponibles sur les services provinciaux de bien-être social afin d'assurer une administration plus efficiente du Régime d'assistance publique du Canada.

14.120 À l'heure actuelle, on semble, en règle générale, utiliser les renseignements disponibles auprès de sources fédérales et provinciales de façon satisfaisante. Toutefois, il existe un besoin urgent d'automatiser les systèmes d'information de gestion en vue de l'administration du régime. Les gestionnaires supérieurs de la Direction générale ont approuvé une proposition à cette fin et ils ont demandé un appui financier au Conseil du Trésor.

La Direction générale des services médicaux - Services de santé des Indiens et des populations du Nord canadien
14.121 En 1982, nous avions formulé de nombreuses observations sur les activités du ministère en ce qui concerne la prestation de services de santé aux Indiens inscrits et aux Inuit qui résident dans les provinces, ainsi qu'à tous les résidents du Yukon et des Territoires du Nord-Ouest. Le coût de ces services atteignait 196 millions de dollars, en 1981-1982, et 337 millions de dollars en 1984-1985. En formulant nos recommandations, nous avions signalé la complexité que représentait la prestation de ces services. Ceci s'explique en partie par la dispersion et l'isolement des populations desservies, par la diversité des cultures, des langues et des besoins des autochtones ainsi que par la fragmentation des responsabilités administratives.

Politique et coordination
14.122 En 1982, nous formulions le commentaire que même si le ministère avait amorcé l'élaboration d'un document de principe, on avait réalisé très peu de progrès en ce qui concerne la formulation d'une interprétation en profondeur de la Politique sur la santé des Indiens, énoncée en 1979. Depuis, on a préparé un grand nombre de documents de principe et mené des études qui ont permis d'éclaircir des aspects particuliers de la politique. On a tenté avant tout d'accorder aux Indiens et aux Inuit un rôle plus important dans la prestation des soins de santé. De même, la Direction générale a élaboré des normes relatives aux soins de santé et les a intégrées à ses plans opérationnels.

14.123 En 1982, nous avions également constaté la coordination restreinte avec le ministère des Affaires indiennes et du Nord canadien (MAINC) en ce qui concerne les activités relatives à la réalisation des programmes à l'intention des Indiens et des Inuit. Depuis, une meilleure coordination des activités a été assurée grâce à la nomination d'un coordonnateur supérieur à la Direction générale et la conclusion d'ententes précises avec le MAINC.

Les services de santé non assurés
14.124 En 1982, nous recommandions que la Direction générale mette encore plus l'accent sur l'élaboration de normes appropriées de réalisation des programmes et sur des mécanismes de coordination centrale de ces programmes afin d'assurer l'uniformité des normes de prestation des services de santé non assurés. Les dépenses annuelles relatives à cette catégorie de services continuent de monter en flèche : 81 millions de dollars en 1982-1983, 96 millions de dollars en 1983-1984 et 116 millions de dollars en 1984-1985.

14.125 La Direction générale allègue que bon nombre des décisions relatives aux dépenses liées au programme sont prises en fonction du jugement de professionnels de la santé et que les écarts entre les frais et les prix dans les régions influent sur ces décisions. Par conséquent, la plupart des directives ou modalités visant à assurer l'uniformité des normes de prestation des services de santé non assurés sont élaborées et mises en oeuvre sur une base régionale. Toutefois, une étude menée par la Direction générale révèle que ces directives et modalités régionales ont une certaine uniformité.

Services remboursables
14.126 En 1982, nous avions remarqué que l'absence de lignes directrices consignées, les renseignements imprécis sur les coûts et la faible priorité accordée au recouvrement ont obligé la Direction générale à assumer une grande partie des coûts engagés lors de la prestation des services remboursables. La Direction générale a maintenant terminé les deux études sur les coûts amorcées à cette époque. La plupart des recommandations qui apparaissent dans l'une des études ont été mises en application et on prévoit que les modalités recommandées dans l'autre seront mises en oeuvre d'ici au mois de décembre 1985.

Accords de contribution
14.127 En 1982, nous recommandions que la Direction générale modifie son système d'information de gestion afin de permettre un contrôle plus efficace des accords de contribution. Les politiques et les modalités nécessaires pour assurer le respect des conditions établies à l'égard de toutes les contributions ont été adoptées en août 1983, et la Direction générale dispose maintenant d'une section de la vérification des contributions qui fonctionne bien. Toutefois, les systèmes d'information de gestion en place ne fournissent pas encore à la direction assez d'information pour contrôler avec efficacité les accords de contribution.

La Direction générale de la Protection de la santé
Sécurité en laboratoire
14.128 En 1982, nous indiquions que les systèmes de ventilation de bon nombre des 12 laboratoires de la Direction générale n'étaient pas suffisants pour permettre l'utilisation de matières dangereuses en laboratoire et pourraient rendre le lieu de travail dangereux. Le fait que le rôle distinct de la Direction générale et du ministère des Travaux publics, en ce qui concerne l'entretien des installations de laboratoire, soit mal compris et l'existence de pratiques de sécurité insuffisantes dans plusieurs installations aggravaient la situation. À l'époque, le ministère veillait à combler ces lacunes. On accordait surtout la priorité aux installations qui avaient le plus besoin de rénovations. En mars 1982, le Conseil du Trésor approuvait en principe les demandes de 48,5 millions de dollars pour l'amélioration des laboratoires actuels, sur une période de 10 ans.

14.129 Depuis, les événements suivants se sont produits :

(Les pièces ne sont pas disponibles)

La Direction générale des programmes de la sécurité du revenu
14.130 La Direction générale des programmes de la sécurité du revenu gère le programme des Allocations familiales, le programme de la Sécurité de la vieillesse et le Régime de pensions du Canada. Notre vérification de 1982 était axée sur la pertinence des contrôles financiers et informatiques que l'on exerçait sur les versements de prestations et les systèmes de mesure du rendement.

Le programme des Allocations familiales
14.131 Nous recommandions, en 1982, que la Direction générale s'assure que les bénéficiaires des allocations familiales connaissent bien les restrictions sur le revenu. Cette recommandation a été mise en application.

14.132 En 1982, en réponse à notre observation, la Direction générale a décidé d'effectuer une révision des procédés de vérification des naissances à l'échelle nationale et de mettre en oeuvre de nouveaux procédés nationaux au cours de l'exercice financier 1983-1984. Toutefois, cet examen n'a pas été achevé avant novembre 1984. On s'attend que les nouveaux procédés normalisés soient mis en oeuvre d'ici la fin de l'année.

La Direction générale des services et de la promotion de la santé
Contributions aux provinces pour les soins de la santé
14.133 En vertu de la Loi de 1977 sur les accords fiscaux entre le gouvernement fédéral et les provinces et sur les contributions fédérales en matière d'enseignement postsecondaire et de santé, la Direction générale administre les contributions versées aux provinces pour les soins de la santé. En 1984-1985, ces contributions ont totalisé 10,6 milliards de dollars (7,9 milliards en 1981-1982), dont 6,3 milliards ont été versés au comptant et l'autre partie en points fiscaux.

14.134 En 1982, nous avions constaté qu'on avait très peu surveillé les provinces afin de déterminer si les versements se faisaient selon les modalités À l'époque, toutefois, le gouvernement fédéral avait annoncé que les normes nationales relatives aux soins de la santé seraient mieux définies et seraient incorporées à un nouveau projet de loi, au plus tard en avril 1983.

14.135 La nouvelle loi, la Loi sur la santé au Canada, a été promulguée en avril 1984, un an plus tard que l'on avait d'abord prévu. Des critères et conditions relatifs au programme élargi ont été intégrés à la nouvelle loi.

14.136 À la suite du changement de gouvernement, à l'automne de 1984, une nouvelle série de consultations se déroulaient avec les provinces. Lors de la conférence des ministres fédéral et provinciaux de la Santé qui s'est tenue en mai 1985, on a discuté de la manière selon laquelle la Loi sur la santé au Canada serait interprétée, mise en oeuvre et appliquée. Le ministère s'attend que les entretiens en cous aboutissent bientôt à la conclusion d'un accord avec les provinces. Nous avons été avisés que dans son premier rapport annuel au Parlement, prévu pour décembre 1985, le ministère se propose de présenter un compte rendu, comme l'exige la loi, sur l'application et l'exécution de la nouvelle loi. Le rapport comprendra des renseignements au sujet de la mesure dans laquelle, d'une part, les régimes provinciaux d'assurance-santé ont satisfait aux critères et, d'autre part, sur la mesure dans laquelle les provinces ont respecté les conditions de paiement prévues par la loi.

14.137 Étant donné que ces consultations se poursuivent toujours, nous avons décidé qu'il était trop tôt, à l'heure actuelle, pour procéder à d'autres travaux. Nous nous proposons de continuer le suivi en 1986, après que le ministère aura déposé son premier rapport devant le Parlement.

Les activités à l'étranger - chapitre 14 du Rapport de 1982

14.138 Notre vérification des activités du Canada à l'étranger, qui a été présentée dans notre Rapport de 1982, portait sur celles du ministère des Affaires extérieures (le ministère) et celles que la Commission de l'emploi et de l'immigration et le ministère de l'Industrie et du Commerce poursuivent à l'étranger dans le cadre de leurs programmes respectifs d'immigration et d'expansion du commerce international. Il convient de souligner que le programme d'expansion du commerce est passé sous l'égide des Affaires extérieures le 12 janvier 1982.

14.139 Les observations formulées par le Bureau ont engendré 37 recommandations dans 7 domaines des activités à l'étranger - la gestion des programmes, la planification des ressources humaines, la gestion des propriétés à l'étranger, la gestion et le contrôle financiers, la vérification interne et le service d'inspection, l'expansion du commerce international et l'immigration à l'étranger.

14.140 Dans son vingt-et-unième rapport, en date du 24 octobre 1983, le Comité des comptes publics a formulé quatre recommandations à la suite de son examen du chapitre sur les activités à l'étranger, contenu dans notre Rapport de 1982. Le comité recommandait :

14.141 Le 29 mars 1984, le ministère a fait parvenir une réponse détaillée aux recommandations du comité, y compris des rapports d'état d'avancement et des plans d'action. Cette réponse a été publiée dans le fascicule no. 8 des délibérations du Comité des comptes publics, en date du 10 avril 1984.

14.142 Au moment de notre vérification en 1982, la nature du ministère se modifiait en raison de l'intégration du service extérieur. Pour donner suite à nos recommandations ainsi qu'à d'autres questions de gestion, le ministère a élaboré le Plan d'amélioration de la gestion des Affaires extérieures (PAGAE). Approuvé en mars 1984, ce plan renferme 125 projets distincts et porte sur toutes les recommandations formulées en 1982. Le degré des progrès accomplis en regard de chaque recommandation varie.

14.143 Lors de notre suivi, nous avons examiné en détail les recommandations concernant la gestion et le contrôle financiers, la gestion des propriétés à l'étranger et l'immigration. Pour ce qui est des quatre autres domaines, nous avons obtenu des renseignements au sujet des progrès réalisés et des initiatives prises, mais nous n'avons effectué aucun travail de vérification détaillée.

14.144 Dans les domaines de la gestion des programmes, de la vérification interne et du service d'inspection, ainsi que de l'expansion du commerce international, le ministère a entrepris des activités pour répondre à nos recommandations de 1982. La documentation et la description de ces activités sont encourageantes sur le plan des nouveaux systèmes qui sont en voie d'instauration pour corriger les insuffisances que nous avons observées. Il s'agit notamment d'un système de planification remanié et d'une revue revitalisée de la gestion et de la vérification interne.

14.145 En ce qui concerne la planification des ressources humaines, le ministère a accompli peu de progrès étant donné que les priorités d'intégration et de transposition de la classification des postes d'agent du Service extérieur en postes de la catégorie de la haute direction n'ont pratiquement pas permis à la Direction du personnel de s'occuper d'un bon nombre de nos recommandations. Nous avons formulé des recommandations concernant le Système d'information sur la gestion du personnel (SIGP), le processus d'affectation, la formation, et l'intégration des systèmes relatifs au personnel à d'autres systèmes de gestion.

14.146 La documentation nécessaire à l'appui du SIGP a été élaborée. Toutefois, le système informatisé ne livre pas encore de rapports opportuns et ne renferme pas toute l'information requise par les agents chargés des affectations. Le ministère a décidé qu'il fallait apporter des changements importants aux systèmes afin de répondre aux besoins de ces agents et il a accompli certains progrès en vue de leur mise en oeuvre.

14.147 Le processus d'affectation exige que des personnes qui possèdent des compétences particulières soient désignées pour occuper des postes particuliers. Ce sont les rapports d'évaluation qui permettent surtout de reconnaître l'employé qui a des compétences particulières. On compte aussi sur la connaissance qu'a l'agent d'affectation du milieu et sur les consultations avec les gestionnaires de programmes. Actuellement, les directions de soutien (le Bureau des biens, le Bureau des finances, etc.) ne sont pas consultées pour déterminer si la personne qui fait l'objet de l'affectation possède les compétences préalables en administration. La Direction du personnel est en voie de restructurer sa gestion de la catégorie des agents d'administration permutants, afin de les jumeler avec la gestion de la catégorie des agents des affaires intérieures.

14.148 Il y a eu recrudescence des activités dans le domaine de la formation du personnel de l'administration, particulièrement celle des agents des catégories AS et CR à qui il incombe d'accomplir des tâches consulaires et d'agent de bureau à l'étranger. On a préparé des cours avec la participation des Bureaux des biens, des finances et des affaires consulaires. Il reste cependant que ces cours ne sont pas obligatoires et que les exigences d'ordre opérationnel empêchent souvent les candidats de s'y inscrire.

14.149 Il en va ainsi du domaine de la formation et du perfectionnement où l'on signale quelques initiatives supplémentaires. Des experts-conseils ont préparé un rapport; une politique de formation, un plan de priorités de formation à long terme ainsi qu'une structure de gestion de formation ont été établis. Toute initiative ultérieure dépend toutefois d'autres questions clés sur la gestion des ressources humaines, que le ministère étudie présentement.

14.150 Le ministère a intégré la détermination de ses besoins en ressources humaines à son processus de planification opérationnelle. Pour cette raison, il existe maintenant un lien évident entre les besoins opérationnels, les contraintes en matière de ressources ainsi que l'attribution et l'utilisation des années-personnes.

La gestion des propriétés à l'étranger
14.151 Dans ce domaine, le ministère a pris un certain nombre de mesures qui répondent en grande partie aux recommandations formulées en 1982. Il a notamment perfectionné, rendu officiel et communiqué son processus de détermination des besoins en matière de logements et bureaux et d'établissement des priorités. Il a élaboré un Manuel de procédures concernant les projets d'expansion ainsi qu'un réseau d'activités; ce manuel expose et précise les étapes à suivre au cours de la partie initiale des projets, en particulier celles du lancement du projet et de l'étude de faisabilité. Le ministère a adopté un modèle informatisé pour normaliser et faciliter l'analyse économique des options d'achat, de construction ou de location.

14.152 Des progrès importants ont été réalisés dans trois des quatre cas problèmes cités en 1982. Au Lagos, où les prix de locations d'espace augmentaient rapidement, on prévoit que la construction débutera à l'automne 1985 et sera achevée pour 1987. La propriété Porta Latina, à Rome, a été rénovée et meublée au coût de 1,4 million de dollars, pour occupation en mai 1985.

14.153 À Tokyo, le ministère a établi une courte liste de coentrepreneurs qui pourraient mettre en valeur la propriété qui appartient à la Couronne. Le promoteur choisi doit fournir, sans coût pour la Couronne, une superficie stipulée d'espaces à bureaux et résidentiels en contrepartie des droits de location, pour une période précise, de l'espace excédentaire aux besoins canadiens.

14.154 Le seul projet qui ne marque pas de progrès tangibles est le complexe de Moscou.

La gestion et les contrôles financiers
14.155 Tel qu'on l'a mentionné au Comité des comptes publics en 1982, le ministère a chargé un groupe de travail de faire enquête sur des questions qui se rattachaient à la gestion financière et de proposer des solutions. Le groupe de travail s'est avéré inefficace et d'autres moyens ont été adoptés pour donner suite à nos recommandations. À l'heure actuelle, le Manuel de la gestion financière est presque terminé et sa distribution est prévue pour l'automne de 1985. L'élaboration d'un nouveau système de divulgation de l'information financière se poursuit et ce système devrait être opérationnel en 1987. L'agent financier supérieur ne participe pas encore à la sélection, au perfectionnement professionnel et à l'évaluation du rendement des agents financiers qui travaillent à l'extérieur du Bureau des finances et des services de gestion.

14.156 Enfin, pour ce qui est de la modification du rôle et de la méthode de la Section des comptes des missions, les progrès ont été lents. Après le groupe de travail, le ministère a ordonné qu'une revue complète de l'activité soit effectuée. Cette revue devait prendre trois mois; elle a pris un an. Le ministère a accepté le rapport après un autre cinq mois de délibérations.

L'immigration
14.157 Pour planifier et gérer le processus d'immigration, il faut faire correspondre les plans stratégiques aux plans opérationnels, ou les niveaux aux cibles. Notre Rapport de 1982 soulignait certaines limites en ce qui concerne le processus de planification. Le ministère n'a pas pris part à ce processus de planification des niveaux et, par conséquent, il ne dispose d'aucune base fiable pour déterminer le nombre optimal d'agents d'immigration du service extérieur.

14.158 En 1984, le ministère et la CEIC ont établi un processus consultatif officiel pour l'opération de planification des niveaux. Le ministère a amélioré son processus de planification des ressources humaines et il s'efforce également de rationaliser le déploiement de celles-ci en affectant des agents à des fonctions temporaires afin d'utiliser les meilleures données disponibles et la méthode la plus rentable et la plus efficiente.

14.159 En 1982, les consultations entre la CEIC et le ministère n'étaient pas suffisantes pour garantir que l'on prenait en considération les répercussions opérationnelles des lignes directrices avant leur diffusion par la Commission. Les consultations interministérielles se sont améliorées, en raison principalement des réunions du comité interministériel qui se sont tenues depuis le mois de décembre 1983.

14.160 Pour donner suite à nos préoccupations au sujet de la supervision fonctionnelle appropriée du programme, la CEIC et le ministère ont conclu une entente en août 1984, dans laquelle sont exposés les rôles, responsabilités et pouvoirs respectifs de chacun relativement à la vérification interne des activités à l'étranger.

14.161 En 1982, le système d'information de la CEIC sur l'état des cas d'immigration à l'étranger n'a pas fourni de données en temps opportun. Il ne le fait toujours pas. Toutefois, le ministère a préparé un projet pilote qui doit être mis en oeuvre en novembre 1985, afin d'automatiser le traitement et la gestion des registres d'immigration à l'étranger. Cette mesure devrait améliorer l'à-propos des données et donc permettre tant à la CEIC qu'au ministère d'améliorer leur capacité de contrôle du programme d'immigration.

14.162 Le contrôle des formulaires de visa était faible. La CEIC a émis de nouvelles directives régissant le contrôle de ces formulaires et elle effectue des revues des registres de contrôle qu'elle a demandés au hasard à certaines missions. Le ministère est immédiatement mis au courant de toute divergence qui pourrait exister. Depuis le mois d'octobre 1984, le ministère a vérifié huit missions; aucune faiblesse ni divergence de contrôle n'ont été observées.

14.163 La Commission a étudié la possibilité d'exiger des frais pour les services fournis, comme les visas pour immigrants. Une proposition a été préparée en août 1983. Depuis mars 1984, la proposition fait l'objet d'entretiens entre la CEIC et le ministère. On nous a fait savoir que le Cabinet l'a approuvée en juin 1985.

Section B - Remarques des ministères

Gestion du processus de prévision Le ministère des Finances - chapitre 5 du Rapport de 1983

14.164 En 1983, le Bureau faisait un certain nombre d'observations au sujet de la gestion du processus de prévision, qui donnèrent lieu à 13 recommandations concernant à la fois ce processus et le traitement électronique des données au ministères des Finances. Le ministère indique que la mise en oeuvre de ces recommandations est considérée comme terminée, à l'exception d'une qui concerne le caractère sécuritaire du traitement des données, que l'on a mise en veilleuse en attendant la réinstallation du ministère, prévue pour l'été 1986.

14.165 Comme on l'a vu dans le chapitre de 1983, quelques initiatives étaient déjà amorcées au moment de la vérification, en raison des modifications apportées par le ministère au processus de prévision. Le présent document constitue un résumé du rapport sur l'état d'avancement des recommandations fourni par le ministère.

Le processus de prévision
14.166 Des procédés détaillés, désormais mis en application, ont été distribués à tous ceux qui participent au processus de prévision au sein du ministère des Finances. Un comité présente périodiquement à la haute direction un examen de chacune des étapes du processus, notamment les rapports écrits de discussion et de décision. Le ministère a établi, au sein de la Division des prévisions économiques, créée en novembre 1983, les postes de coordonnateur des prévisions et coordonnateur de la réalisation du modèle. Leurs fonctions comprennent notamment l'examen périodique de l'intégrité du modèle de simulation et de prévisions trimestrielles (MSPT), ainsi que des prévisions elles-mêmes.

14.167 L'évaluation de la capacité de prévision des modèles des divers secteurs faisait partie intégrante des prévisions, avant même la publication du Rapport de 1983. Chaque publication trimestrielle des Comptes nationaux est accompagnée d'une note dans laquelle on retrouve l'analyse des sources d'erreur des prévisions précédentes.

14.168 La logique interne du modèle intégral fait maintenant l'objet d'un examen régulier par le biais du maintien à jour d'un fichier des réactions du modèle aux chocs types. Cet examen permet de juger de l'à-propos de la structure dynamique du modèle. Sa capacité de retracer les données historiques fait aussi l'objet d'essais à intervalles réguliers.

14.169 Le comité de la direction chargé de la réalisation du modèle (CDCRM) est maintenant sur pied. Tous les grands projets d'établissement de modèles sont étayés au préalable par un document qui décrit leurs justifications, leurs objectifs, les problèmes qui peuvent surgir et les ressources nécessaires.

14.170 Les normes concernant la documentation et la mise à l'essai des recherches en matière de modèles ont été rédigées et distribuées par le coordonnateur de la réalisation du modèle. Le CDCRM fournit un mode de présentation pour l'examen et l'évaluation des études économétriques qui se rapportent aux modèles.

14.171 La Division des prévisions économiques coordonne les prévisions économiques du ministère et elle supervise l'élaboration du modèle. Le coordonnateur de la réalisation du modèle conserve une version complète à jour de la documentation du MSPT. En outre, les procédés qui s'y rattachent sont étayés de façon complète dans le guide du MSPT.

L'informatique
14.172 Politique. En décembre 1984, le ministère a publié une politique sur l'acquisition et l'utilisation du matériel de traitement de l'information. Cette politique établit un cadre général de planification et d'acquisition de biens et de services en matière de traitement électronique de données et elle définit les rôles et responsabilités des directions, du Comité consultatif interne sur les systèmes d'information (COCISI), de l'Unité des services des données et de la Division des systèmes.

14.173 Le ministère a mis sur pied un groupe de soutien à la micro-informatique, à l'intérieur de la Division des systèmes, pour aider les utilisateurs à se procurer et à utiliser le matériel et le logiciel micro-informatique. Ce groupe élabore présentement une politique sur la micro-informatique qui sera appliquée à l'échelle du ministère.

14.174 En mars 1985, une politique sur la sécurité du traitement électronique des données (TED) voyait le jour. Elle a été élaborée et approuvée par le Comité consultatif interne sur les systèmes d'information (COCISI) et, sous la gouverne de ce dernier, on établissait un sous-comité composé de coordonnateurs désignés par chacune des directions et chargés de la sécurité du traitement électronique des données. Ce sous-comité est présidé par l'agent de sécurité du ministère, désormais chargé de recommander au COCISI les mesures nécessaires pour assurer une protection efficace des ressources en informatique.

14.175 Le directeur des Services financiers a été désigné comme le coordonnateur ministériel du TED, conformément aux politiques du Conseil du Trésor, et il agit en qualité de haut fonctionnaire responsable des activités du ministère en informatique. Le COCISI agit à titre de conseiller auprès de la haute direction du ministère en ce qui concerne les plans à long terme en matière d'informatique ainsi que l'acquisition et l'utilisation des installations informatisées.

14.176 Sécurité. Le ministère n'a pas donné suite à toutes les recommandations formulées par la GRC lors de son examen de 1980, en raison de la réinstallation prévue pour l'été de 1986. Le ministère a demandé que soit effectué, six mois après sa réinstallation, l'examen de la GRC prévu pour 1985, demande que la GRC a acceptée.

14.177 La plupart des prévisions qui doivent rester confidentielles sont désormais réalisées sur l'ordinateur-maison. Après la réinstallation du ministère, toutes les activités concernant les prévisions seront effectuées à l'intérieur du ministère. Un ensemble de normes provisoires concernant le TED ont été élaborées pour fins de soumission au COCISI; de même, le contrôle des accès aux installations informatisées a été resserré.

14.178 Un comité de travail a été mis sur pied pour fournir des informations sur la sécurité au COCISI. Pour donner suite aux recommandations formulées dans le rapport de la GRC, ce comité doit préparer un manuel de procédés des évaluations de la nature délicate des systèmes et des évaluations de la menace à la sécurité; ces trois domaines englobent les mesures à prendre concernant les 17 autres recommandations de la GRC.

14.179 En août 1984, une procédure visant soit à supprimer, soit à modifier les mots de passe qui donnent accès à l'ordinateur a été adoptée et elle est utilisée de façon systématique lorsque le caractère délicat des systèmes informatisés le justifie. L'agent de sécurité du ministère agit à titre d'agent de la sécurité du TED et il assure la liaison de façon permanente avec le coordonnateur de l'équipe de la GRC. La Direction de l'administration a consacré une année-personne à la sécurité du traitement électronique des données.

Le Commissariat aux langues officielles - chapitre 6 du Rapport de 1983

14.180 Le Bureau, à la suite de ses observations, a formulé onze recommandations portant sur le mandat du Commissaire, la planification, le programme des plaintes et des vérifications, le programme d'information, le programme d'analyse des politiques et de liaison, l'évaluation de programme, les systèmes d'information et l'efficience. Ce qui suit constitue sur l'état le rapport d'avancement des recommandations que nous a communiqué le Commissaire.
Le mandat du Commissaire
14.181 Mandat des autres organismes fédéraux. Des ententes de travail ont été conclues entre le Commissariat aux langues officielles (CLO) et le Secrétariat du Conseil du Trésor en ce qui a trait aux vérifications linguistiques et à l'échange des renseignements. Pour ce qui est des autres secteurs où il pourrait y avoir chevauchement des mandats, le CLO estime que l'étude de cette question appartient au Comité mixte permanent du Sénat et de la Chambre des communes de la politique et des programmes de langues officielles.

La planification
14.182 Un document de stratégie a été élaboré en novembre 1984. Il a plus tard été reformulé en fonction des priorités du Commissaire et présenté dans son rapport annuel de 1984. Un plan de travail global, s'inspirant de ce rapport, a été établi pour l'exercice 1985-1986.

Le Programme des plaintes et des vérifications
14.183 Instruction des plaintes. Des analyses et des études sur les catégories de plaintes ont été effectuées. Une nouvelle grille de classement sera mise au point dans le cadre de la refonte du processus de traitement des plaintes qui est en voie de se faire. On a mis en place un système de classement que l'on informatisera au cours des prochains mois.

14.184 Vérifications linguistiques. Le CLO a une méthodologie officielle pour les vérifications et les suivis. Un manuel qui décrit les étapes à suivre et la méthodologie à utiliser a été distribué. Au chapitre des normes de qualité qui s'appliquent aux dossiers et aux rapports de vérification, le Secrétariat des plaintes et des vérifications a mis au point un formulaire qui aidera à suivre de près le dossier d'une vérification ou d'un suivi. L'utilisation de ce formulaire permettra la collecte continue de renseignements cohérents sur tous les dossiers. Le CLO pourra ainsi faire des analyses approfondies des documents qui ont servi à rédiger les rapports de vérification.

14.185 Les suivis systématiques sont revus périodiquement afin d'améliorer la qualité et l'efficacité des méthodes de travail. Ces suivis sont partie intégrante de la planification stratégique du CLO.

Le Programme d'information
14.186 Un énoncé de mission a été mis au point en mai 1985. En s'appuyant sur le mandat que la loi confère au Commissaire, le plan opérationnel pour 1985-1986 précise les objectifs d'ensemble et les objectifs à partir desquels seront élaborés tous les outils de communication.

Le Programme d'analyse des politiques et de liaison
14.187 Liaison. Le CLO a entrepris une étude de toutes les activités régionales, et cela en fonction des priorités établies. Un mandat révisé des bureaux régionaux, qui a été élaboré après une intense consultation entre l'administration centrale et les régions, devait être soumis au Commissaire vers le milieu du mois de juillet 1985. Cette mesure devrait faciliter la prise de décisions en ce qui concerne la répartition des ressources entre les régions, la définition de leur rôle et l'établissement de plans destinés à chacune d'entre elles.

L'évaluation de programme
14.188 Le Commissaire a commandé une étude interne portant sur toutes les activités du CLO, sur leur efficacité et sur leur dotation en ressources, en fonction des priorités. On prévoit qu'il en résultera la création d'une unité de coordination des travaux de planification et d'évaluation.

14.189 Les premières études sur les mandats des divers services du Commissariat devraient être terminées en septembre 1985. Une étude complète de la répartition des ressources humaines et financières fera suite aux premières études sur les mandats et aux révisions de la structure organisationnelle.

Les systèmes d'information et l'efficience
14.190 Le système informatisé présentement utilisé permet de fournir au CLO les renseignements dont il a besoin sur les ressources humaines.

Le ministère des Communications - chapitre 7 du Rapport de 1983

14.191 Les observations du Bureau ont donné lieu à 17 recommandations touchant trois domaines d'activité du ministère - le Programme des communications, le Programme des arts et de la culture et les systèmes de gestion. Le ministère considère que toutes les recommandations ont été mises en oeuvre, à l'exception de quatre. Ce qui suit constitue un rapport sur l'état d'avancement des recommandations fourni par le ministère.
Le Programme des communications
14.192 Secteur de la politique. Les représentants du CRTC et du ministère ont convenu du type d'information à échanger et de la formule à adopter à cette fin. Chaque année, un document sera échangé entre les deux parties, et des réunions se tiendront pour discuter des rapports et des études d'intérêt mutuel. Ce mécanisme constituera un complément aux nombreuses discussions menées par les représentants des deux organisations.

14.193 Le ministère a créé la Direction de la stratégie et de la planification pour contrôler les processus de planification et d'élaboration des politiques au sein du ministère. Cette direction poursuit activement ce rôle, ainsi que celui de conseiller auprès du comité de la haute direction pour ce qui est des principales activités concernant la politique. Une directive sur les modalités d'élaboration et d'approbation des politiques qui doivent être examinées par le Cabinet ou par le ministère a été sanctionnée par le sous-ministre, et tous les secteurs le mettent désormais en application. De même, il existe un nouvel inventaire mensuel de ces projets, inventaire qui constitue en réalité un document de contrôle des projets à l'intention du sous-ministre et du comité de la haute direction.

14.194 Gestion du spectre. L'évaluation du système de gestion du spectre par une firme privée d'experts-conseils en gestion est maintenant terminée. Cette firme avait pour mandat, entre autres choses, de comparer les économies prévues aux économies réelles. Les constatations de cette évaluation ont reçu l'appui de la direction du secteur, en mai 1984. La version définitive du rapport sera envoyée au Secrétariat du Conseil du Trésor.

14.195 Comme le gouvernement a décidé que la totalité des coûts devait être récupérée, les droits ont été majorés en conséquence d'environ 115 p. 100, à compter du 1er avril 1985. Si les prévisions se concrétisent, cette hausse devrait produire des revenus équivalant à la totalité des coûts, à l'exception de ceux reliés aux exemptions prévues par la Loi sur la radio et aux règlements de radiodiffusion.

14.196 Un document de discussion qui se rapporte à la tarification, et qui remonte au 31 mars 1984, donne une estimation des coûts et des recettes de la gestion du spectre, y compris une estimation des recettes auxquelles on a renoncé. La tarification a fait l'objet d'une révision qui est entrée en vigueur le 1er avril 1984.

14.197 L'Agence des télécommunications gouvernementales. Un relevé complet des objectifs concernant les services, élaboré de concert avec le Secrétariat du Conseil du Trésor, a été appuyé par le Comité consultatif sur les télécommunications, en mars 1984. Les services techniques des réseaux sont désormais régis par ces objectifs qui seront incorporés aux plans opérationnels pluriannuels ultérieurs.

14.198 Le secteur de la recherche. Bien que le système d'information de gestion (SIG) n'ait pas complètement été mis en oeuvre, le Secteur de la recherche a élaboré de nouvelles lignes directrices pour améliorer les informations et les pratiques de gestion reliées aux propositions de projet, ainsi que le cycle budgétaire. Le processus de collecte des données et de compte rendu, y compris la documentation, sera amélioré une fois que le logiciel du SIG sera établi, bien que son contenu actuel soit valable et en état de fonctionner. Des rapports d'étape périodiques structurés sont maintenant utilisés.

14.199 Le programme Télidon a été évalué, et les résultats de cette évaluation devaient être présentés à la direction au printemps de 1985.

Le Programme des arts et de la culture
14.200 Le cadre de planification opérationnelle, qui comprend le rôle et les objectifs des Affaires culturelles, a été mis point et soumis au Conseil du Trésor.

14.201 Par suite d'une étude menée par une firme d'experts-conseils au sujet des périodiques, le ministère examine en profondeur le programme de subside aux postes. Des décisions devraient être prises à ce sujet sous peu.

14.202 Une procédure a été établie afin de signaler à la Section des enquêtes spéciales de Revenu Canada tout cas suspect de fraude en ce qui concerne les coûts de production des films canadiens, et des directives en ce sens ont été données, afin que tous les efforts possibles soient déployés pour collaborer avec Revenu Canada dans ses enquêtes.

Les systèmes de gestion
14.203 Traitement électronique des données. Un plan d'informatique à long terme approuvé par le comité de la haute direction, en avril 1985, a mis l'accent sur la coordination et la distribution centrale des services informatiques plutôt que sur un pouvoir centralisé de ces services. La sous-section de la planification et de la coordination aura pour tâche de veiller à ce que les directives et les lignes directrices des organismes centraux soient respectées.

14.204 L'étape de finalisation d'un rapport à jour de vérification interne en matière d'informatique est en cours, et la mise en oeuvre des recommandations sera contrôlée.

14.205 Évaluation de programme. Les évaluations du Programme spécial des initiatives culturelles et du Programme d'aide au développement de l'édition canadienne sont terminées.

14.206 Contrôle de l'inventaire. Une révision complète du Manuel de gestion du matériel est en cours, et la conversion des dossiers d'inventaire de l'administration centrale en un système uniforme est achevée.

La Commission de l'emploi et de l'immigration du Canada - chapitre 8 du Rapport de 1983

14.207 Le Bureau, à la suite de ses observations, a formulé 29 recommandations qui portent sur quatre secteurs d'activité du ministère : l'organisation, la planification stratégique et opérationnelle, les programmes ainsi que les contrôles de gestion et les fonctions de soutien. La Commission (CEIC), dans les pages qui suivent, nous décrit l'état d'avancement des recommandations.
14.208 La Commission possède une équipe qui suit de près l'évolution des travaux entrepris par les directions pour donner suite aux recommandations du vérificateur général, des organismes centraux et des groupes internes et pour corriger les faiblesses signalées. La Commission estime qu'au 31 mars 1985, les travaux entrepris pour donner suite à 13 des recommandations étaient terminés et que des plans de travail étaient en place pour les 16 autres recommandations.

L'organisation
14.209 La CEIC a, depuis 1983, redéfini les rôles des cadres supérieurs et elle a publié une nouvelle politique sur les responsabilités fonctionnelles.

14.210 La Commission, pour donner suite à la recommandation portant sur la coordination de la promotion des activités des programmes et sur la communication avec le public, a pris deux initiatives : elle a fusionné ses divers programmes de création d'emplois et elle s'est dotée d'un plan de revitalisation des activités de ses services d'emploi. Le regroupement des programmes de création d'emplois était terminé à l'automne de 1983 et un comité national de direction des services d'emploi a été créé. En 1984, le comité a approuvé le plan de revitalisation dont la réalisation exigera une série de projets que le comité devra choisir et approuver. À partir de l'automne de 1984, on a essayé auprès des utilisateurs de nouvelles formes de prestation des services, ainsi que de nouveaux procédés et politiques révisés.

La planification stratégique et opérationnelle
14.211 La Commission a pris des mesures visant à améliorer les procédés de planification stratégique et opérationnelle. La mise en oeuvre des plans de travail devrait être achevée d'ici la fin de l'exercice 1985-1986.

Le Programme d'assurance-chômage
14.212 Contrôle et assurance de la qualité. Les régions ont mis en oeuvre, au mois de janvier 1984, les plans de travail qui devaient assurer la mise en application de la politique de contrôle et d'assurance de la qualité, laquelle politique a été émise après notre vérification. L'administration centrale évaluera les résultats des plans de travail régionaux à la fin de 1985.

14.213 Les Services d'assurance, à l'administration centrale, ont dressé un plan d'intervention en six étapes qui permettra d'évaluer les besoins de formation du personnel chargé de l'exécution du programme. Le plan devait être réalisé entre février 1984 et janvier 1986. Au 31 mars 1985, deux des étapes étaient terminées; certains travaux accusaient des retards. On a donc jusqu'à présent mis au point une procédure servant à relever les besoins de formation du personnel des Services d'assurance et une liste partielle de ces besoins a été établie.

14.214 En juillet 1984, l'administration centrale a distribué, en vue d'obtenir des commentaires des régions, l'ébauche d'une liste de contrôle de la qualité qui doit permettre d'effectuer un examen uniforme et complet des dossiers des prestataires. L'essai de la liste a débuté en juin 1985.

14.215 La CEIC a commencé son étude des rapports produits par les Centres d'emploi du Canada et dans les régions afin d'analyser les causes des paiements en trop et des paiements insuffisants. Elle a introduit, en janvier 1984, des procédés qui permettront d'avoir la certitude que des mesures sont prises lorsqu'on décèle des paiements en trop ou des paiements insuffisants. Le nouveau système de rapports devait avoir été mis à l'essai en juin 1985.

14.216 Enquête et contrôle. La CEIC a, depuis 1983, effectué des études sur les principaux programmes d'enquête et de contrôle. En juin 1984, l'administration centrale a approuvé un plan de révision des concepts de prévention, de dissuasion et de dépistage, en tenant compte du mandat de la Direction générale du contrôle. La CEIC, au 31 mars 1985, avait conclu qu'il était impossible, en ce qui concerne les questions de prévention et de dissuasion, d'effectuer des mesures satisfaisantes à l'aide des données que l'on possédait. Elle a mis sur pied un projet dans le cadre duquel elle cherchera à obtenir des renseignements sur la nature, les caractéristiques et l'étendue du non respect de la Loi sur l'assurance-chômage. Un rapport final doit être présenté en septembre 1985.

14.217 La CEIC a terminé en juillet 1984 son étude des rapports mensuels et trimestriels sur les activités d'enquête et de contrôle.

14.218 Programme d'entrevue. Une nouvelle politique qui a trait à la sélection des prestataires à interviewer a été publiée en juin 1983.

14.219 Relevé d'emploi. La CEIC a mis au point des procédés de contrôle manuels des formulaires de relevé d'emploi non utilisés. Les vérificateurs internes feront un suivi de l'utilisation de ces procédés au cours de leurs visites dans les centres d'emploi.

Le Programme de développement du marché du travail
14.220 Sélection et surveillance des projets de contributions. Au 31 mars 1985, un examen de la surveillance exercée avait été effectué et l'on prévoyait la publication, en août 1985, de lignes directrices sur la surveillance générale à exercer.

14.221 Travail partagé. La CEIC, au 31 mars 1985, avait élaboré des directives précisant le champ d'application des ententes de travail partagé et elle avait instauré un système d'information de gestion. Les dossiers des prestataires du programme de travail partagé font l'objet des mêmes contrôles de la qualité que ceux des prestataires réguliers de l'assurance-chômage.

Le Programme des services d'emploi
14.222 Counselling et placement. Le Comité national de direction des Services d'emploi a adopté un plan de revitalisation des services d'emploi. Dans ce contexte, le ministère a mis au point des projets précis et détaillés qui devraient permettre de répondre à la requête pour l'élaboration d'une stratégie nationale qui doit permettre de fournir les services requis aux employeurs et aux travailleurs en quête d'un emploi et à la demande de l'exercice, par l'administration centrale, de la direction fonctionnelle de cette stratégie.

14.223 La CEIC introduit par étape de nouvelles formes de prestation de services dans tous les centres d'emploi. Celles-ci comprennent la détermination des besoins en services, des entrevues pour assurer le niveau approprié de service, l'amélioration des mécanismes de libre-service et de service de consultation de groupes, ainsi que l'amélioration du service de gestion et de counselling. L'instauration à l'échelle nationale de ce nouveau type d'entrevue devrait être chose faite à l'automne de 1986. La CEIC a amélioré son système manuel de classement des dossiers des clients employeurs. On a terminé un concept et un plan d'informatisation des dossiers des employeurs.

14.224 La CEIC a également mis sur pied un programme de formation destiné aux conseillers en emploi afin d'accroître l'efficacité des entrevues. Elle espère que 1 000 conseillers en emploi auront pu bénéficier, d'ici 1986, de ce programme qui a débuté en 1984.

14.225 La CEIC a révisé ses normes de temps et a mis sur pied un projet qui permettra de mesurer l'efficacité des services fournis aux clients.

Le personnel
14.226 Planification des ressources humaines. Afin d'améliorer la planification des ressources humaines, les Services du personnel ont distribué aux directeurs de l'administration centrale et des régions des lignes directrices qui devaient entrer en vigueur avec le cycle de planification de 1985-1986. La haute direction de la CEIC a approuvé, en septembre 1983, un système de revue et de planification de carrière qui permettra d'apparier les besoins futurs de l'organisation aux besoins personnels des employés. Le système a été utilisé en 1984 pour les cadres intermédiaires et les cadres supérieurs. Cette utilisation, après évaluation, pourrait être étendue à d'autres catégories d'employés.

14.227 Formation. Les Services du personnel ont cherché, à l'automne de 1983, à améliorer la coordination des cours de formation. La CEIC a créé le poste de coordonnateur national des cours de formation. Il y a eu, en 1984, approbation d'une nouvelle politique de formation, puis élaboration en mars 1985 d'une démarche rationnelle de gestion des cours de formation, démarche que l'on est présentement à mettre en vigueur. La CEIC pourra désormais utiliser les nouveaux renseignements que lui fournira le Système régional des services du personnel, lequel sera entièrement opérationnel à la fin de 1987.

Le Groupe des systèmes et procédures
14.228 Direction et gestion. Les travaux prévus dans le plan de travail du Groupe des systèmes et procédures pour mettre à jour le manuel des politiques, normes et procédés d'informatique et pour en assurer le respect devraient être terminés d'ici le 31 mars 1986.

14.229 Planification en informatique. La haute direction a approuvé au mois d'octobre 1983 le processus de planification des projets en informatique.

14.230 Organisation et gestion des projets. Le vérificateur général a demandé au Groupe des systèmes et procédures, dans une de ses recommandations, qu'il définisse et consigne le processus requis pour l'élaboration des plans détaillés des projets ainsi que les processus qui servent au contrôle de ces derniers et à la communication de l'information qui s'y rapporte. La CEIC, à l'automne de 1983, a commencé à réviser son manuel des politiques et à revoir les exigences du Conseil du Trésor. En outre, un groupe de travail, formé de représentants du Groupe des systèmes et procédures et de représentants de la Direction des finances et de l'administration, a cherché le moyen d'améliorer les procédés de planification et de surveillance des projets informatiques ainsi que les procédés de communication de l'information qui s'y rattachent. En tenant compte du travail effectué au 31 mars 1985, on devrait avoir donné suite à la recommandation du vérificateur général et des procédés nouveaux devraient être en place vers la fin de 1985.

14.231 Évaluation, après installation, des systèmes informatiques. La CEIC estime qu'il y a évaluation périodique des principaux systèmes informatiques.

14.232 Planification de la récupération des activités de traitement. La CEIC, après avoir examiné quels étaient ses besoins en ce qui concerne le matériel de secours à utiliser pour ses systèmes de traitement en direct, a présenté plusieurs propositions au Conseil du Trésor. Au 31 mars 1985, aucune décision n'avait encore été prise. Le manuel des politiques, normes et procédés d'informatique n'a donc pas été révisé et, par conséquent, ce manuel ne renferme pas d'information sur les activités de dépannage en ce qui a trait au traitement. Depuis, la CEIC nous a fait savoir que le Conseil du Trésor demandait de suspendre les travaux en ce sens dans l'attente des recommandations du groupe de travail sur les systèmes d'information, lequel songe à la possibilité d'installer un seul système informatique de réserve pour l'ensemble de l'administration fédérale.

Le système d'information de l'emploi et de l'immigration
14.233 Les plans de travail relatifs à cette question devraient être prêts vers la fin de l'exercice 1985-1986.

La mesure du rendement
14.234 La CEIC, depuis décembre 1983, a trouvé divers moyens de mettre en pratique les recommandations formulées sur cette question. Au 31 mars 1985, les plans de travail étaient établis pour la plupart. Les autres devraient l'être vers la fin de l'exercice 1985-1986.

La vérification interne
14.235 Planification. Les plans de vérification pour l'exercice 1984-1985 tenaient compte, pour ce qui est de l'établissement des priorités annuelles et des priorités à long terme, de l'importance relative des secteurs à vérifier et des risques qu'ils présentaient.

14.236 Ressources humaines. Le Bureau de la vérification interne, depuis l'exercice 1983-1984, possède un plan de dotation qui est mis à jour à intervalles réguliers afin qu'il soit possible de faire un relevé des besoins en personnel et de les combler.

14.237 Rapports. Le Bureau a révisé son manuel des procédés et il y a inséré une politique et des lignes directrices sur la présentation, le contenu et la distribution de ses rapports de vérification.

Le ministère du Travail - chapitre 11 du Rapport de 1983

14.238 Les observations du Bureau ont donné lieu a onze recommandations concernant les opérations régionales, la médiation et la conciliation, la mise en application de la Loi sur l'indemnisation des employés de l'État, les subventions et les contributions, la diffusion des données et l'informatique. Ce qui suit constitue un rapport sur l'état d'avancement des recommandations communiqué par le ministère au sujet des principales observations.
Mise en application de la Loi sur l'indemnisation des employés de l'État
14.239 Le ministère met en place à l'heure actuelle un système informatisé pour le traitement des demandes d'indemnités et autres demandes. On prévoit que la mise en place de ce système sera achevée avant décembre 1986. Le ministère évalue à 1,1 million de dollars au moins les économies nettes qu'il réalisera lorsque le coût d'achat et les frais de mise au point auront été récupérés (avant l'exercice 1990-1991).

Les opérations régionales
14.240 On a pris des mesures pour définir des objectifs stratégiques et opérationnels à des fins de planification du travail. On a de plus dégagé un ordre de priorités en ce qui concerne les programmes et celles-ci ont été communiquées au centre de responsabilité. Un certain nombre d'initiatives interdépendantes ont été entreprises pour améliorer la gestion de la mise en oeuvre du Programme de sécurité et d'hygiène au travail et du Programme des conditions de travail. L'une de ces initiatives consiste dans l'établissement de politiques et de stratégies visant l'observation des normes pertinentes. Une autre est la mise sur pied d'un système d'information commandé par ordinateur et l'établissement d'indicateurs du rendement. Même si la réalisation de ces initiatives n'en est qu'à son début, le ministère s'attend à ce qu'elles permettent de se pencher sur des préoccupations qui ont été signalées au cours de notre vérification.

Autres questions
14.241 Des préoccupations ont été exprimées au sujet d'un certain nombre de questions. Celles-ci englobaient la qualité des données et l'utilité de certaines enquêtes effectuées par le ministère, l'information touchant les conditions de travail, les contrôles financiers des contrats et des sommes à recouvrer, en vertu de la Loi sur l'indemnisation des employés de l'État, des sommes à payer dans le cadre du Programme de prestations d'adaptation pour les travailleurs, sommes qui représentent 11 millions de dollars, et la nécessité d'élargir la portée de leur rapport actuel sur l'efficacité du Service fédéral de médiation et de conciliation (SFMC). Des observations ont été faites sur la pertinence des efforts du ministère en matière d'évaluation, sur le suivi des vérifications internes et sur la planification et le contrôle des achats liés à l'informatique. Le ministère a pris des mesures pour effectuer un examen de son enquête sur les salaires, consolider ses méthodes d'évaluation et de vérification et rehausser l'efficacité des rapports du SFMC. De même, le ministère aborde actuellement ce qui reste de ces questions.

Le Secrétariat du Solliciteur général - chapitre 12 du Rapport de 1983

14.242 Les observations du Bureau ont donné lieu à six recommandations concernant la planification, l'évaluation des programmes, les secteurs de politiques et la Direction des programmes. Ce qui suit constitue un rapport sur l'état d'avancement des recommandations communiqué par le Secrétariat.
La planification
14.243 Le Secrétariat n'a pas fourni d'information sur l'évaluation dans son aperçu de la stratégie, comme l'exige le Système de gestion des politiques et secteurs de dépenses. Le ministère d'État au développement social (MEDS) a fait savoir au Secrétariat que cette information ne devait être incluse que si elle touchait directement les questions cernées dans l'examen. Le Secrétariat a estimé qu'aucune n'était liée à des questions cernées dans les aperçus de la stratégie. Le Secrétariat signale que ni le MEDS, ni le Conseil du Trésor ne lui ont reproché l'absence de cette information.

14.244 Le rapport entre les plans opérationnels et les ressources et les priorités qui sont indiquées dans les plans de travail des directions du Secrétariat a été précisé et rendu plus explicite.

L'évaluation des programmes
14.245 Le Secrétariat a entrepris, en 1984, un programme d'évaluation selon un plan à long terme.

Les secteurs de politiques
14.246 Les plans de travail ont été améliorés depuis 1983; cependant, leur présentation et leur efficacité varient selon la direction. Même si le contrôle de l'avancement du travail à l'aide des plans est encore limité, il existe maintenant des plans pour tous les principaux projets et initiatives.

14.247 Les énoncés actuels des rôles, des responsabilités, des activités, des tâches et des étapes ne sont pas toujours assez précis pour fournir des objectifs qui permettent d'évaluer l'efficacité, étant donné le caractère complexe et difficile à définir des activités et des réalisations en question. Toutefois, les objectifs concernant le rendement ont été améliorés depuis 1983.

La Direction des programmes
14.248 Cinquante et une évaluations de projets ont été entreprises au cours des exercices 1983-1984 et 1984-1985, et 10 environ ont été terminées. De plus, un procédé d'auto-évaluation ou d'auto-contrôle a été établi pour favoriser la présentation uniforme des rapports d'évaluation, procédé qui permet de cueillir l'information indiquée dans ces rapports et de la verser dans une base de données. Des guides d'auto-évaluation ont été préparés pour trois secteurs de politiques.

La Bibliothèque nationale du Canada - chapitre 14 du Rapport de 1983

14.249 Les observations du Bureau ont donné lieu à 14 recommandations concernant la collection, les notices bibliographiques, le support technologique, l'orientation de la bibliothèque au niveau de la direction, l'information destinée au Parlement et le Conseil consultatif de la bibliothèque. Ce qui suit constitue le rapport sur l'état d'avancement des recommandations communiqué par la Bibliothèque.
La collection
14.250 Conservation. Un document concernant la planification a été approuvé par le comité directeur à l'automne 1984. Le comité a dégagé les priorités en ce qui a trait à l'examen des problèmes précisés dans la vérification et il prend actuellement les mesures qui s'imposent. Un coordonnateur de la conservation exerce, depuis décembre 1983, dans tous les secteurs de la Bibliothèque, un contrôle des activités touchant ce domaine; on prend actuellement des mesures pour la dotation d'un poste d'agent supérieur de la conservation.

Notices bibliographiques
14.251 Catalogues collectifs. On continue à rationaliser la consignation, par les autres bibliothèques, des acquisitions faites pour qu'elles soient incluses dans le catalogue collectif des livres et des publications en série, ce qui perfectionnera les méthodes utilisées à cette fin et établira un catalogue collectif, lisible par les machines, des documents de bibliothèque pour les personnes handicapées ainsi qu'un registre des documents en préparation. Ces activités englobent :

14.252 Un document sur les préoccupations découlant de la Loi sur la Bibliothèque nationale a été préparé, préoccupations qui font actuellement l'objet d'un examen par le directeur général de la Bibliothèque.

14.253 Normes bibliographiques nationales. Un contrat pour un sondage - qui doit être effectué en septembre 1985 - sur l'utilisation des numéros de classification Dewey dont on se sert dans Canadiana a été signé et un questionnaire a été préparé.

14.254 Les caractéristiques d'un catalogue qui renferme des informations minimales ont été approuvées par le Comité canadien de catalogue et par le Comité canadien du MARC. La bibliothèque prépare actuellement la publication de ces caractéristiques.

14.255 Le catalogage, dans le cadre du Programme des publications, a été étendu; il comprend maintenant plus de 600 éditeurs de documents rédigés en anglais et en français.

14.256 On prépare actuellement l'évaluation du programme de la Direction du catalogage.

Le soutien technologique
14.257 Automatisation de la Bibliothèque. Une étude des systèmes a été entreprise en septembre 1984 et un rapport a été soumis en juin 1985. Ce rapport fait actuellement l'objet d'un examen; il fournira à la bibliothèque un plan variable pour l'établissement de systèmes d'information. Un représentant de l'Institut canadien de l'information technique et scientifique de la bibliothèque du Conseil national de recherches a collaboré à cette étude avec des experts-conseils. Les points qui se rapportent à la gamme de services que la base de données pourra fournir font actuellement l'objet d'une étude.

14.258 Des projections des budgets et des coûts du système d'automatisation (DOBIS) de la Bibliothèque sont préparés régulièrement.

14.259 Des plans concernant le DOBIS ont été examinés de concert avec les bibliothèques fédérales en décembre 1983; ces dernières ont mis sur pied deux comités qui devront fournir des avis et des intrants sur les besoins des utilisateurs fédéraux du DOBIS.

14.260 Établissement d'un réseau. On a obtenu des ressources pour la deuxième étape du projet pilote axée sur le réseau, étape pendant laquelle on s'occupera, en particulier, de l'évaluation de la nouvelle technologie des télécommunications sous l'angle de son utilisation dans les bibliothèques. Cette étape comporte l'élaboration de normes liées aux applications de cette technologie dans les domaines respectifs des prêts aux bibliothèques, des acquisitions et des répertoires. Les résultats d'une évaluation du projet seront disponibles pendant l'exercice 1985- 1986.

L'orientation de la Bibliothèque au niveau de la direction
14.261 Attributions. On a décidé, après consultation avec le Bureau du contrôleur général, de ne plus inclure l'énoncé des sous-objectifs dans la partie III du Budget des dépenses principal. On estime que l'énoncé actuel des objectifs est pertinent. La Bibliothèque a préparé, en octobre 1984, un nouvel énoncé des objectifs et des facteurs de succès essentiels qui sera utilisé comme base de la politique subséquente et des documents de planification.

14.262 Coordination des services de bibliothèque du gouvernement fédéral. Des réunions d'un comité spécial du Conseil des bibliothèques du gouvernement fédéral ont été tenues à l'été et à l'automne de 1984 pour préparer un énoncé du rôle de coordonnateur que la Bibliothèque nationale devrait assumer, d'après les bibliothèques fédérales. Le rapport du comité a été soumis au Conseil en mai 1985 et communiqué plus tard aux bibliothèques fédérales. Des représentants de la Bibliothèque nationale se réunissent régulièrement avec des directeurs des bibliothèques fédérales; une nouvelle structure du Conseil a été établie.

14.263 Planification et contrôle. Un nouveau calendrier de la planification, approuvé par le comité directeur en mai 1984, a été instauré; on fera le nécessaire pendant l'année en cours pour incorporer à ce calendrier un plan pluriannuel d'utilisation des ressources humaines.

L'information destinée au Parlement
14.264 Le travail concernant la mise en application d'un système de mesure du rendement adopté au ministère se poursuit, conformément au calendrier approuvé par le comité directeur, en février 1984. En consultation avec les directions et avec le Bureau du contrôleur général, la présentation de la partie III du Budget des dépenses principal de 1985- 1986 a été réagencée et simplifiée; elle est compatible avec d'autres informations sur la planification et sur les statistiques.

Le conseil consultatif de la Bibliothèque nationale
14.265 Un document de travail sur le rôle et les tâches du conseil consultatif de la Bibliothèque nationale a été examiné à la réunion du conseil qui a été tenue en mai 1984 et approuvé à celle qui a été tenue en novembre 1984.

Les Archives publiques du Canada - chapitre 15 du Rapport de 1983

14.266 Les observations du Bureau ont donné lieu à 12 recommandations visant les domaines des archives, de la gestion des documents, de l'administration des départements et de l'information destinée au Parlement. Ce qui suit constitue un rapport sur l'état d'avancement des recommandations fourni par les Archives publiques.
Les Archives
14.267 Mandat. L'objectif des Archives publiques du Canada est précisé de façon plus détaillée à la partie III du Budget des dépenses de 1984-1985 et de 1985-1986.

14.268 Les Archives publiques sont en voie d'élaborer un document de politique générale en matière d'acquisition, qui sera terminé à l'automne de 1985. Ce document comprendra un énoncé des critères de base qui définira l'importance nationale des documents qu'il vaut la peine d'acquérir.

14.269 Acquisition d'archives fédérales. Des études pilotes sur l'efficacité des plans de conservation pour l'acquisition de documents photographiques et cartographiques ont été entreprises en 1984. Les rapports ont été terminés en avril 1985. Des recommandations particulières seront faites au comité de la haute direction, d'ici la fin de l'année 1985-1986. Une étude des plans de conservation des documents écrits est en attente.

14.270 Afin de faciliter l'élaboration des procédés et des normes requises pour appliquer les principes de la gestion des documents aux données informatisées, les Archives publiques ont entrepris, de concert avec les ministères choisis, des projets pilotes relatifs aux documents ordinolingues.

14.271 Conservation. En 1984, la Direction des archives a entrepris une enquête sur la collecte et elle a terminé un rapport d'étude en avril 1985. Le comité de gestion de la Direction des archives a approuvé un rapport qui résume les exigences à respecter au sein de la Direction en ce qui a trait à la conservation. Le plan d'action de la Direction prévoit que les divisions s'emploieront à élaborer des mécanismes de sélection des documents à restaurer ou à copier et établiront les priorités des travaux à effectuer.

14.272 Les divisions de la Direction des archives doivent être prêtes à faire part de leurs priorités d'ici mars 1986. La Direction sera ensuite en mesure de préparer un document exposant les grandes lignes d'un plan pour la conservation et la reproduction de sa collection, qui sera présenté à l'examen du comité de la haute direction, à l'automne de 1986.

14.273 Une étude de l'évaluation des programmes à l'échelle des Archives, en ce qui concerne l'élément de la conversation, a été terminée et envoyée à l'archiviste fédéral en mars 1985. Elle présente les constatations et les conclusions au sujet de la gestion du programme de conservation du ministère. Les recommandations et les plans de mise en oeuvre qui découlent de l'étude doivent faire l'objet d'un examen et de décisions cette année.

14.274 Contrôle des archives. Les Archives publiques attendaient l'étude des normes d'archivage par le Bureau of Canadian Archivists avant d'élaborer leurs propres normes. Cette étude, à laquelle les Archives publiques ont participé, devrait être publiée à l'automne de 1985. Par la suite, on procédera à une étude comparative des normes des autres institutions. En 1986-1987, un document de politique du ministère sera publié et les différentes divisions commenceront à appliquer les normes détaillées de description et de contrôle.

14.275 Systèmes informatisés. Les Archives publiques ont examiné la documentation de la Bibliothèque nationale et des Musées nationaux concernant leurs systèmes informatisés et leur gestion. La mise en application des éléments de systèmes appropriés sera faite selon les besoins à l'avenir.

14.276 Une vérification interne de la gestion des fonctions actuelles d'informatique aux Archives publiques a été entreprise en 1984-1985 et le rapport doit être examiné par la haute direction à l'automne de 1985.

La gestion des documents
14.277 Évaluation de la gestion des documents au sein du gouvernement. Les discussions avec les fonctionnaires du Conseil du Trésor sur l'exécution des responsabilités en matière de gestion des documents se poursuivent. Le plan d'action de 1983 prévoit que les Archives publiques présenteront au Conseil du Trésor un rapport annuel sur l'efficacité de la gestion des documents dans les services gouvernementaux du Canada. La fonction de l'évaluation a été établie en 1984-1985. La planification de son lancement a été amorcée avec les représentants du Conseil du Trésor et le Bureau du contrôleur général par des consultations avec la collectivité de la vérification du gouvernement.

14.278 On a préparé deux rapports annuels sur l'évaluation et la détermination de l'état du traitement des documents dans environ 60 ministères.

14.279 Services aux ministères. La participation aux essais sur place des systèmes de bureautique du ministère des Communications a fourni aux Archives publiques la possibilité d'élaborer, de mettre en oeuvre, d'essayer et d'évaluer la gestion des documents et de prendre en considération les préoccupations liées à l'archivage dans les bureaux informatisés. Celles-ci sont décrites dans un rapport définitif publié en mai 1985.

14.280 Il existe des objectifs et des lignes directrices détaillés dans la Division de la gestion des documents et des services de micrographie. La Division consulte deux fois par mois la collectivité de la gestion des documents par l'intermédiaire du Conseil consultatif des documents et du Conseil fédéral de la micrographie. Elle communique les résultats de ces consultations à la collectivité de la gestion des documents.

14.281 Les Archives publiques ont entrepris auprès de tous les ministères gouvernementaux, dans toutes les régions, une analyse des besoins en matière d'entreposage des documents inactifs du gouvernement. La base des données de cette analyse demeurera une source d'information opérationnelle dans chacun des centres de documents régionaux.

14.282 Les Archives publiques ont créé une Section de recherche et de développement au sein de la Division des services de gestion des documents et de micrographie.

14.283 Services centraux du microfilm. Le mandat et l'étendue des activités de la Division des Services centraux du microfilm (SCM) ont été approuvés en décembre 1984. Les critères de rendement seront élaborés d'ici la fin de 1985-1986. On est en voie d'élaborer une politique en matière de fixation des prix SCM qui sera soumise au Conseil du Trésor. Le mois de mars 1986 est la date prévue pour l'approbation, l'établissement du décret en conseil et l'approbation de cette politique par les ministres. Sa mise en application est prévue pour 1986-1987.

Les services administratifs
14.284 Expositions et publications. Les politiques et procédés concernant les expositions doivent être établis d'ici le 31 mars 1986. Les comités des publications et des expositions des ministères qui sont en cours de fonctionnement ont comme rôle et responsabilité de fournir des contrôles et des mécanismes qui puissent servir au processus décisionnel.

L'information destinée au Parlement
14.285 Les lignes directrices préliminaires pour la préparation du plan de dépenses des Archives publiques, pour 1985-1986, ont été produites en juin 1984. La vérification interne prévoit une vérification, en 1985-1986, de la Division de la planification et de l'évaluation des programmes des ministères, des informations qui apparaissent à la partie III du Budget des dépenses et des systèmes et procédés sur lesquels ils reposent.

Statistique Canada - chapitre 16 du Rapport de 1983

14.286 Les observations du Bureau ont donné lieu à 20 recommandations concernant la crédibilité, la réponse aux besoins des utilisateurs, la collaboration des répondants et les contrôles de gestion.

14.287 Le Bureau considère que les mesures qui s'imposaient ont été prises à l'égard de sept recommandations et que la mise en oeuvre ou l'étude préliminaire d'autres mesures est en cours dans 12 autres cas, dont trois concernent des projets à long terme.

14.288 Le Bureau approuve l'objectif fondamental de la dernière recommandation, 16.45, selon laquelle "Le Bureau devrait fixer des objectifs raisonnables de fiabilité des statistiques en fonction de l'usage que l'on fait de ces dernières et du coût de leur collecte. La réalisation de ces objectifs devrait être assujettie à un contrôle et faire l'objet d'un rapport à la haute direction." Cette recommandation se fondait sur le rapport entre la fiabilité des statistiques et leurs coûts. Étant donné les multiples utilisations qui peuvent être faites d'une donnée statistique particulière, Statistique Canada a fait savoir qu'il estime que la manière la plus pratique de régler cette question est de recueillir la "rétroaction du marché" à l'aide de consultations régulières des principaux utilisateurs. On est en voie d'élaborer des mécanismes en vue d'intensifier et de systématiser la collecte de la "rétroaction du marché", parallèlement à une orientation accrue vers la récupération des coûts.

14.289 C'est le Bureau qui a fourni les informations qui suivent sur l'état d'avancement des autres recommandations.

La crédibilité
14.290 On a établi, en date du 29 avril 1985, une ébauche de la politique et des procédés sur l'examen institutionnel, et par les pairs, des études analytiques avant leur publication.

14.291 En mai 1985, on a publié une série de lignes directrices générales sur la qualité. Celles-ci comprennent des lignes directrices sur les méthodes et elles ont pour but de faciliter sensiblement l'évaluation des programmes par les gestionnaires et les préposés aux méthodes.

14.292 Un groupe de travail a examiné la politique de 1977 du Bureau sur l'établissement et la diffusion des normes de qualité et a recommandé les modifications qui s'imposent dans son contenu, sa mise en oeuvre et sa surveillance. Une ébauche de politique qui renseignait les utilisateurs sur la qualité des données et des méthodes utilisées a été diffusée le 3 mai 1985 en vue de sa mise en oeuvre prévue pour le 1er juin 1985. La politique comprend une disposition qui prévoit l'examen du respect de la politique.

14.293 Un mécanisme de vérification de la qualité a été établi et des études ont été publiées sur deux domaines particuliers qui orienteront le développement de cette fonction.

14.294 Le Bureau a pris l'initiative importante de réaménager le registre des entreprises afin de fournir un échantillon plus récent et plus complet comme base de sondage pour toutes ses enquêtes économiques. Cette initiative fournit également certaines des infrastructures nécessaires à l'établissement de repères pour procéder régulièrement à ces enquêtes. Il s'agit d'un projet à long terme en vue d'établir une structure des entreprises pour toutes les enquêtes sur celles-ci. En ce qui concerne les évaluations actuelles du revenu de travail, le Bureau a commandé et reçu des études importantes de trois experts-conseils. La mise en oeuvre de leurs recommandations est commencée.

Réponse aux besoins des utilisateurs
14.295 Le Bureau a établi un système officiel de planification fondé sur le cadre de planification opérationnelle; ce système a amélioré sa capacité de réaliser un équilibre entre ses programmes particuliers. Le nouveau processus de planification mis en oeuvre en 1983 a maintenant terminé deux cycles. Un objectif bien défini du processus de la planification est d'examiner, de façon systématique, la fréquence et l'actualité des programmes statistiques par rapport aux besoins des utilisateurs et aux coûts.

14.296 Le 24 mai 1985, le gouvernement a annoncé qu'il établissait un Conseil national de la Statistique, conformément à la recommandation en ce sens qui apparaît dans le Rapport de 1983 du vérificateur général. Ce conseil complétera les avis que Statistique Canada reçoit dans des domaines particuliers de son réseau de comités consultatifs.

14.297 En ce qui concerne l'établissement d'une stratégie globale de promotion, des mesures importantes ont été prises au sujet des aspects structurels, politiques, techniques et des procédés. Même si la stratégie de promotion n'a pas encore été élaborée, ses éléments généraux ont été déterminés.

Collaboration des répondants
14.298 Un groupe de travail a été établi afin d'examiner toutes les enquêtes et de déterminer si une nouvelle réduction du fardeau des réponses est possible. Le rapport provisoire, publié en février 1985, recommandait une stratégie pour mesurer ce fardeau. Ces recommandations sont en cours d'examen.

Les contrôles de gestion
14.299 Statistique Canada a fait savoir que le service de l'évaluation des programmes est actuellement en pleine activité. Les travaux de ce service font actuellement l'objet d'un examen régulier par le comité d'évaluation des programmes.

14.300 Le Bureau s'occupe de plusieurs initiatives visant à améliorer l'efficience de ses opérations. Une de ces initiatives comporte les opérations d'intégration et les activités de régionalisation et elle est bien engagée. On est en voie de mettre en oeuvre les principaux changements dans les secteurs du commerce extérieur ainsi que des industries manufacturières et primaires, de la promotion des ventes et des services, de la construction et des transports. On a établi une Division des opérations à l'administration centrale. On a retenu des experts de l'extérieur afin d'examiner le volume de travail et les procédés opérationnels, et de recommander des stipulations pour les mesures de l'efficience du rendement opérationnel. L'application de ces mesures pour la période comprise entre avril 1983 et mars 1984 révèle que les niveaux d'efficience se sont élevés à 77 p. 100 par rapport à 56 p. 100 au moment de la vérification de 1983. Ces initiatives se traduisent peu à peu par une réduction du nombre d'employés de bureau requis et par une évolution, dans le travail de professionnels, des rôles opérationnels vers des rôles analytiques.

14.301 Le Bureau et le Secrétariat du Conseil du Trésor ont conclu une entente au sujet de l'application des normes de classification. Les mesures correctives nécessaires sont en cours. Le Bureau signale qu'il a établi les mécanismes de contrôle nécessaires pour gérer son système de classification.