Efficience

La gestion et l'utilisation des services de télécommunications dans l'administration fédérale


Points saillants

7.1 Cette année, nous avons examiné dans quelle mesure le gouvernement fédéral utilisait avec efficience ses services de télécommunications. En 1962, la Commission royale d'enquête sur l'organisation du gouvernement (Commission Glassco) mettait l'accent sur l'importance, pour les ministères, de coordonner l'utilisation des services téléphoniques. Nous croyons que cela demeure vrai de nos jours en ce qui concerne la communication de données. Le gouvernement n'avait toutefois pas cherché, en 1962, à réaliser des économies d'échelle en intégrant les liaisons téléphoniques, pas plus qu'il ne le fait, 27 ans plus tard, dans le domaine des services de transmission de données (paragraphes 7.8 à 7.16).

7.2 Nous estimons que, à court terme, il est possible d'économiser, à l'échelle de l'administration fédérale, entre 20 et 30 p. 100 des dépenses qui ont trait aux services de transmission de données, soit de 30 à 45 millions de dollars par année sur les dépenses d'exploitation actuelles qui s'élèvent à 150 millions de dollars. À plus long terme, nous estimons que des économies supplémentaires d'au moins 15 p. 100 des dépenses relatives aux services téléphoniques peuvent être réalisées en intégrant les réseaux de transmission voix-données sur les réseaux du gouvernement (7.17 à 7.21).

7.3 Pour réaliser ces économies possibles, nous croyons qu'une orientation globale est nécessaire pour l'administration des services de transmission voix-données, à l'échelle du gouvernement. Cette orientation doit être assurée par une entité responsable, comme un organisme de services communs qui est tenu de rendre compte de la réalisation d'un service de télécommunications efficient et qui a un bon rapport coût-efficacité (7.22).

7.4 Le Conseil du Trésor et le ministère des Communications ont pris peu de mesures pour faire renforcer le rôle d'un organisme de services communs afin de garantir la gestion efficiente des services de télécommunications à l'échelle de l'administration fédérale. Les ministères n'ont à se préoccuper que de leurs propres besoins, ce qui a entraîné une prolifération de réseaux parallèles dans tout le pays. Vu l'absence d'orientation précise, le gouvernement n'est pas en mesure de tirer parti ni des importantes possibilités qui existent ou des nouveautés technologiques qui seront bientôt sur le marché (7.23 à 7.38).