Suivi de la vérification de la catégorie de la gestion - 1987


Points saillants

8.1 Au cours de notre suivi, nous avons constaté une amélioration dans les politiques et les pratiques de gestion, et nous avons remarqué, à certains égards, des différences importantes, parfois positives et parfois négatives, dans les attitudes et les perceptions des membres de la Catégorie de la gestion comparativement à ce que nous avions observé en 1987. À titre d'exemple, les cadres de la Direction (EX), et dans une moindre mesure les cadres de la Gestion supérieure (SM), percevaient comme des mesures positives et constructives les décisions prises en 1987 et en 1988 au sujet de la rémunération, la plus grande latitude accordée aux sous-chefs en ce qui a trait à l'administration des traitements, les séances d'information semestrielles destinées aux sous-ministres adjoints, la création du Centre canadien de gestion et les visites régionales par les dirigeants des organismes centraux (paragraphes 8.9 à 8.12, 8.46).

8.2 Bien qu'il y ait eu amélioration de certaines pratiques, notamment dans l'évaluation des emplois et la dotation en personnel, bon nombre des problèmes relevés en 1987 existent toujours : les lacunes dans la définition et la composition de la Catégorie, les compressions et inversions salariales, l'insuffisance de la planification des ressources humaines et des programmes de perfectionnement professionnel ainsi que les faiblesses dans le cadre de responsabilités. En outre, la rémunération au rendement continue d'être une grande source d'insatisfaction. On s'efforce de trouver des solutions à quelques aspects de ces questions. Dans certains des domaines examinés, les possibilités d'amélioration sont limitées par les lois en vigueur. Il faut donc attendre que les lois pertinentes soient modifiées (8.13 à 8.89).

8.3 Les ministères estiment ne pas avoir toute la latitude requise pour gérer avec efficience et efficacité leurs équipes de gestion. Parmi les obstacles cités, il y a l'absence de définition précise de ce qu'est le «personnel de gestion», le manque de flexibilité et les carences dans la délégation des pouvoirs (8.19, 8.90 à 8.93)