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La vérification interne dans les ministères et les organismes

On doit renforcer la fonction de vérification interne et lui donner un caractère plus professionnel

Chapitre 1, Rapport de novembre 2004 de la vérificatrice générale

Ottawa, le 23 novembre 2004 — Dans son rapport déposé aujourd’hui à la Chambre des communes, la vérificatrice générale, Sheila Fraser, fait remarquer que, même si l e gouvernement fédéral a injecté des fonds supplémentaires et pris des mesures pour renforcer la fonction de vérification interne, il lui reste encore énormément à faire.

« Bien que de nouveaux fonds aient été injectés depuis quatre ans pour améliorer la vérification interne, nous avons constaté les mêmes problèmes que ceux qui existaient il y a dix ans, a dit Mme Fraser. Une fonction de vérification interne efficace exige le soutien sans équivoque de la haute direction et un lien redditionnel avec le sous-ministre. Je m’inquiète du fait que l’on n’accorde pas assez d’importance à cette fonction dans certains ministères et organismes. »

La vérification visait à évaluer la mesure dans laquelle six groupes de vérification interne avaient respecté les normes professionnelles et s’étaient conformés à la Politique sur la vérification interne du Conseil du Trésor. Les résultats variaient dans l’ensemble de l’appareil gouvernemental : dans deux organisations (Travaux publics et Services gouvernementaux Canada et la Gendarmerie royale du Canada), le groupe de vérification interne respectait généralement les normes; trois ministères les respectaient en partie (Affaires étrangères et Commerce international, Développement des ressources humaines et Ressources naturelles Canada); et un organisme ne respectait pas un grand nombre de normes (l’Agence canadienne de développement international).

« Un service de vérification interne solide et efficace peut contribuer à cerner les problèmes et aider la direction à les corriger, a noté Mme Fraser. La direction doit réagir sans délai aux conseils des vérificateurs internes. »

Le rapport énumère plusieurs facteurs qui, s’ils étaient mis en œuvre, exerceraient une influence positive sur la qualité de la vérification interne :

  • un appui sans équivoque de la part de la haute direction;
  • des comités de vérification comprenant des membres externes qui sont indépendants de la direction;
  • une stratégie des ressources humaines claire visant à renforcer la fonction de vérification interne et à lui donner un caractère plus professionnel;
  • une diminution des services de consultation afin d’accroître le nombre de vérifications effectuées;
  • une stratégie visant à garantir une couverture et une capacité de vérification adéquates dans les petites entités.

Selon la vérification, le Secrétariat du Conseil du Trésor n’a pas encore mis en place ni financé de stratégie qui permettrait de satisfaire aux exigences de sa politique et aux attentes de la collectivité de la vérification interne.

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Le chapitre « La vérification interne dans les ministères et les organismes » se trouve sur le site Web du Bureau du vérificateur général du Canada.

Information :

Julie Hébert, Communications
Tél. : (613) 952-0213, poste 6292
Courriel : communications@oag-bvg.gc.ca