![]() |
![]() |
![]() |
![]() |
![]() |
![]() |
![]() |
![]() ![]() ![]() |
English | ![]() |
Contactez-nous | ![]() |
Aide | ![]() |
Recherche | ![]() |
Site du Canada |
![]() |
![]() |
![]() |
![]() |
![]() |
![]() |
![]() |
![]() |
![]() |
![]() |
![]() |
À propos du Bureau | ![]() |
Publications | ![]() |
Salle des médias | ![]() |
Carte du site | ![]() |
Accueil |
![]() |
![]() |
![]() |
B V G | ![]() |
![]() |
|
![]() |
Le point sur une décennie au service du ParlementLes institutions publiques sont essentielles. Il est de notre devoir à tous et à toutes de faire en sorte qu'elles demeurent saines et solidesOttawa, le 27 février 2001 — Dans son rapport au Parlement sur son mandat de dix ans, le vérificateur général du Canada, Denis Desautels, indique que le gouvernement fédéral est sur la bonne voie sur le plan financier, mais qu'il doit exiger des ministres et des gestionnaires qu'ils examinent constamment la valeur de leurs programmes et la mesure dans laquelle ces programmes s'inscrivent dans les priorités nationales. Il exhorte le gouvernement à progresser plus rapidement vers la gestion axée sur les résultats. Cela signifie que le gouvernement doit fournir de l'information sur les fonds qu'il dépense avec l'argent des contribuables pour atteindre ses objectifs et sur les résultats qu'il obtient dans ses divers programmes.Le rapport, Le point sur une décennie au service du Parlement, présente le bilan personnel de M. Desautels sur le travail accompli au cours des dix dernières années à titre de vérificateur général. M. Desautels traite des enjeux dont il a fait ses priorités : la dette et le déficit, l'état de la fonction publique, l'évolution de la structure du gouvernement, et l'environnement et le développement durable. Même si une grande partie du rapport est consacrée aux rouages de l'administration fédérale, on y traite aussi de la prestation de services à la population canadienne par cinq ministères importants. M. Desautels parle également de l'avenir du Bureau du vérificateur général et de la nécessité d'envisager des modifications à la Loi sur le vérificateur général. « Il y a eu de nettes améliorations à bien des égards et les Canadiens peuvent en être fiers » , a indiqué M. Desautels, « mais, dans l'ensemble, le gouvernement fédéral est loin de mériter une note parfaite. Il est essentiel qu'il fasse de la reddition de comptes sa priorité, qu'il améliore la gestion de ses ressources humaines et financières, et qu'il effectue un examen continu de ses programmes. »Le rapport souligne les progrès réalisés par le gouvernement fédéral dans le redressement de ses finances et dans la communication au Parlement de l'information sur sa situation financière globale. Il souligne aussi l'apparition de certaines initiatives comme le recours à de nouveaux types d'organismes et à des ententes avec le secteur privé et des organismes à but non lucratif pour la prestation de services. Toutefois, M. Desautels critique sévèrement l'absence de progrès dans d'autres secteurs importants :
L'histoire de cinq ministères qui offrent des programmes à la population canadienne, illustre les principaux problèmes auxquels le gouvernement fédéral s'est buté au cours des dix dernières années :
M. Desautels souligne que l'on peut tirer deux leçons de l'expérience de ces ministères au cours des dix dernières années : le fait d'avoir reporté des choix difficiles concernant l'orientation et la stratégie du gouvernement fédéral a entraîné des répercussions négatives sur l'efficience et l'efficacité des programmes ; la réduction des effectifs et les compressions budgétaires ont nui à la prestation de services à la population canadienne. En outre, M. Desautels recommande que l'on modifie la Loi sur le vérificateur général pour permettre au Bureau de mieux servir le Parlement. « Il faut protéger davantage l'indépendance du Bureau du vérificateur général », a souligné M. Desautels. « Il faut également clarifier les règles pour savoir quels organismes le vérificateur général doit vérifier. » M. Desautels recommande l'adoption de la pratique en vigueur au Royaume-Uni selon laquelle le budget du bureau de vérification est établi par un comité de députés de tous les partis, plutôt que par des fonctionnaires du Conseil du Trésor. De plus, comme il y a eu plusieurs organismes créés récemment dont il n'est pas le vérificateur attitré, il demande que des directives soient établies pour déterminer quels sont les organismes que le vérificateur général doit vérifier. Finalement, le vérificateur général lance un appel aux citoyens pour qu'ils fassent leur part afin de protéger l'intérêt public. « J'invite ceux et celles qui sont devenus cyniques à l'égard de leur gouvernement à reconsidérer leur point de vue », a indiqué M. Desautels. « Les institutions gouvernementales représentent la meilleure défense des citoyens ordinaires contre certaines tendances qui nécessitent une action collective. Il est de notre devoir, en tant que citoyens, de renforcer les institutions du gouvernement. Ceux et celles d'entre nous qui sont au sein du système ou qui l'ont été, ont le devoir de veiller à ce que nous rendions compte de nos actes et des ressources importantes qui nous ont été confiées. » - 30 - Le rapport intitulé « Le point sur une décennie au service du Parlement » est diffusé dans le site Web du Bureau du vérificateur général du Canada (www.oag-bvg.gc.ca). Information :Relations avec les médias |
![]() |
![]() |
|
![]() |
||
Mise à jour: 2001-02-27 |