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Service correctionnel Canada La réinsertion sociale des délinquantesDe grands progrès ont été réalisés, mais il reste des domaines où les besoins sont vitauxChapitre 4, Rapport d'avril 2003 de la vérificatrice généraleOttawa, le 8 avril 2003 Dans son rapport déposé aujourdhui à la Chambre des communes, la vérificatrice générale du Canada, Sheila Fraser, constate que depuis 12 ans, Service correctionnel Canada a beaucoup amélioré les conditions dincarcération des délinquantes; toutefois, le Service correctionnel doit encore intervenir dans des domaines où les besoins sont vitaux. En 1990, les travaux du Groupe détude sur les femmes purgeant une peine fédérale sont devenus le fondement dune nouvelle approche pour lincarcération et la réadaptation des délinquantes. Le Service correctionnel a dû relever de nombreux défis pendant une période de forte croissance de la population des délinquantes. Il a fermé la prison des femmes de Kingston et la remplacée par cinq nouveaux établissements régionaux. Il a aussi élaboré des programmes de réadaptation conçus spécifiquement pour les femmes. Cependant, il reste encore dautres domaines à améliorer. Les outils utilisés pour lévaluation des délinquantes lorsquelles arrivent dans un établissement correctionnel nont pas été testés pour sassurer quils sont appliqués de manière uniforme et prévisible. Ces tests sont nécessaires pour que lon puisse prendre les bonnes décisions au sujet de la cote de sécurité et du plan de réadaptation. Ces décisions sont cruciales car elles déterminent laccès des délinquantes aux programmes en institution et dans la collectivité. Ces deux éléments contribuent à la réussite de la réadaptation. « Il est essentiel que les outils dévaluation soient utilisés adéquatement pour que les délinquantes aient le plus de chances possible de réussir leur réinsertion sociale », a souligné Mme Fraser. « En les aidant à refaire leur vie, on peut réduire la criminalité et les coûts sociaux quelle entraîne. » Les délinquantes incarcérées nont pas toujours accès, au moment opportun, aux programmes de réadaptation. La toxicomanie est lun des problèmes les plus fréquents chez les délinquantes, mais le Service correctionnel na pas encore mis en uvre un programme global de traitement bien adapté à leurs besoins. Les délinquantes ont peu de possibilités demploi pendant leur incarcération, lemploi étant un élément essentiel de la préparation à la réinsertion sociale. De plus, le Service correctionnel doit améliorer le recours aux permissions de sortir et aux placements à lextérieur des délinquantes et aux ententes spéciales de libération pour les femmes autochtones. Tous ces moyens sont importants pour aider les femmes à maintenir des contacts positifs dans la société. Enfin, le Service correctionnel devrait être plus attentif aux besoins des délinquantes qui bénéficient dune libération conditionnelle. En particulier, il est essentiel pour faciliter leur réinsertion quelles aient un accès rapide aux programmes de santé mentale et de traitement de la toxicomanie. « Le Groupe détude et sa stratégie globale La création de choix ont plus de dix ans. Le Service correctionnel devrait mettre à jour ses objectifs et ses priorités afin dassurer la réussite de la réinsertion sociale des délinquantes », a conclu la vérificatrice générale. - 30 - Le chapitre « Service correctionnel Canada - La réinsertion sociale des délinquantes » se trouve sur le site Web du Bureau du vérificateur général du Canada (www.oag-bvg.gc.ca). Information :Julie Hébert, Communications |
Mise à jour: 2003-04-08 |