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Défense nationale — La gérance environnementale des sites d’essai et d’entrainement militaires

Concilier la gestion de l’environnement et la tenue d’entraînements et d’essais militaires réalistes

Chapitre 7, Rapport d'avril 2003 de la vérificatrice générale

Ottawa, le 8 avril 2003 — Le ministère de la Défense nationale devrait mieux gérer les effets sur l’environnement de ses activités d’entraînement et d’essai militaires, soutient la vérificatrice générale du Canada, Sheila Fraser, dans son rapport déposé aujourd’hui à la Chambre des communes. Les militaires utilisent environ 18 000 kilomètres carrés de terrains pour l’entraînement des soldats canadiens et de soldats d’autres pays.

« Il est nécessaire que les militaires s’entraînent dans des conditions réalistes », a indiqué Mme Fraser, « mais ils doivent aussi gérer les dommages à l’environnement causés par l’entraînement et l’essai des armes. Dans certains cas, il n’était pas évident que l’on avait géré les impacts sur l’environnement. »

La vérificatrice générale a trouvé des cas où la Défense nationale n’avait pas respecté les lois fédérales sur l’environnement, particulièrement les lois visant à protéger les poissons et leur habitat. De nombreuses aires d’entraînement militaire ont des cours d’eau où vivent des poissons devant être protégés des impacts que pourraient causer, par exemple, des véhicules lourds, des travaux de construction ou l’érosion entraînée par l’abattage d’arbres.

La vérificatrice générale s’inquiète aussi de la contamination que peuvent causer les tirs réels de munitions et les munitions non explosées. Le Ministère a entrepris de recenser les sites contaminés, mais il doit accélérer la cadence et terminer son travail afin de prendre les mesures nécessaires pour contrôler ou nettoyer ces sites.

Le Ministère doit intégrer les préoccupations environnementales à ses décisions d’entraînement et d’essai, et il doit montrer qu’il prend les mesures appropriées pour atténuer les impacts. La vérification a permis de constater que de bonnes initiatives avaient été prises dans certaines bases. Un système est en place depuis quelque temps pour aider les bases à planifier ce qu’il faut faire, mais peu de mesures ont été mises de l’avant.

« Le ministère de la Défense nationale détermine mieux les risques pour l’environnement. Il doit maintenant mieux gérer l’effet de ses activités sur l’environnement », a indiqué Mme Fraser.

Selon la vérificatrice générale, mieux gérer signifie qu’il faut élaborer des plans d’atténuation et de restauration dans les bases, déterminer quand et comment utiliser les sites perturbés et surutilisés, et établir quel type d’entraînement mener dans certaines aires. Ces mesures permettront de continuer l’entraînement tout en assurant, de manière durable, la protection de la qualité de l’environnement.

Déterminer si les programmes, politiques et décisions des organisations fédérales tiennent compte de l’environnement et du développement durable fait partie du mandat de la vérificatrice générale.

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Le chapitre « Défense nationale — La gérance environnementale des sites d’essai et d’entraînement militaires » se trouve sur le site Web du Bureau du vérificateur général à (www.oag-bvg.gc.ca).

Information :

Julie Hébert, Communications
Tél. : (613) 952-0213, poste 6292
Courriel : communications@oag-bvg.gc.ca