L'organisation évolutive

Sous-vérificateur général : Larry Meyers
Auteur responsable : Otto Brodtrick


Points saillants

5.1 Les organisations modernes évoluent dans un monde en mutation rapide et qui va s'accélérant. Dans ces circonstances, leur rythme d'apprentissage doit, au bas mot, se comparer à celui du changement qui touche leur milieu pour qu'elles demeurent utiles, efficaces et concurrentielles. Pour ce faire, les hypothèses que formulent les organisations doivent toujours concorder avec la réalité même.

5.2 L'organisation évolutive considère le changement non comme une menace à laquelle il lui faut résister mais, au contraire, comme l'occasion d'acquérir de la confiance, de mieux répondre à la demande et d'être plus efficace.

5.3 L'organisation évolutive encourage ses membres, à tous les paliers, à poursuivre sans cesse leur apprentissage et à enchâsser leurs compétences et leurs connaissances dans les attitudes et les méthodes qu'elle adopte.

5.4 L'apprentissage au sein de l'organisation est animé par des «champions» en la matière. Il s'agit de gens qui favorisent le sentiment d'un idéal à atteindre, élaborent des stratégies éclairées, attirent des collaborateurs engagés et envisagent le milieu de travail comme une structure d'apprentissage permanente grâce à laquelle on améliore service et rendement.

5.5 L'organisation évolutive se considère comme associée dans un partenariat interactif avec sa clientèle. La relation entre les deux parties les engage dans un processus constant d'évolution grâce à la rétroaction. Ensemble, les partenaires sont à l'origine de produits et de services que la société valorise.

5.6 La fonction publique pourrait favoriser l'apprentissage organisationnel en lançant des projets pilotes dans divers secteurs. Ces projets mettraient l'accent sur l'apprentissage continu en tant que pierre angulaire du travail d'équipe efficace et des améliorations à apporter au service et au rendement. Il s'ensuivrait que l'apprentissage et l'innovation deviendraient progressivement des traits dominants de la culture de la fonction publique.