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Programme canadien sur les crimes contre l'humanité et les crimes de guerre

Programme relatif à la Seconde Guerre mondiale

Tous les dossiers sont examinés avec la possibilité de poursuites pénales ou en révocation de citoyenneté. La position du gouvernement est que dans certains dossiers où il y a allégation de complicité dans la perpétration d'un crime de guerre ou d'un crime contre l'humanité, la révocation de la citoyenneté et l'expulsion constituent une solution appropriée. La Cour fédérale du Canada souligne que ce processus « ne diminue en rien le droit de l'intimé d'être traité avec équité et dans l'observation stricte des règles de justice naturelle ».

Le Canada ne deviendra pas un refuge pour les personnes impliquées dans un crime de guerre, un crime contre l'humanité ou tout autre acte répréhensible en période de conflit, peu importe l'endroit ou le moment où il a été commis. Le gouvernement ne donne suite qu'aux dossiers pour lesquels il existe une preuve de participation directe ou de complicité aux crimes de guerre ou aux crimes contre l'humanité. Une personne peut être considérée comme complice si elle est consciente de la perpétration de crimes de guerre ou de crimes contre l'humanité et a contribué directement ou indirectement à leur perpétration. L'appartenance à une organisation responsable d'atrocités peut suffire pour établir la complicité, si la raison d'être de l'organisation en cause est de perpétrer des actes de brutalité, par exemple un escadron de la mort.

En effet, toutes les allégations crédibles sont examinées par la Section des crimes de guerre du ministère de la Justice.

Les premières vérifications dans les archives de même que les activités de recherche de base sont menées par des historiens et analystes internes qui possèdent des connaissances élémentaires de la région où les crimes se seraient produits. Si une allégation a du mérite et que la personne se trouve toujours au Canada, une enquête détaillée est entreprise. Une liste initiale de témoins est dressée et des entrevues sont menées. On établit alors une liste plus exhaustive de témoins, et des entrevues sont menées. Ces entrevues peuvent avoir lieu n'importe où dans le monde. Tout au long de l'enquête, les historiens et analystes internes offrent avis et conseils, au besoin. Lorsque l'enquête tire à sa fin, ils commencent les recherches et prennent contact avec des spécialistes ou analystes de l'extérieur qui témoigneront comme experts au procès. Après une enquête approfondie, un rapport recommandant l'introduction d'une procédure ou la fermeture du dossier est rédigé.

Les dossiers sont fermés, ou réglés, pour un certain nombre de raisons. Pour certains, on conclut que la personne n'est jamais entrée au Canada. Dans certains cas, on constate que la personne a tout simplement quitté le Canada. De nombreux dossiers sont fermés parce que la personne est décédée. D'autres ont été fermés en raison d'un manque de preuve.

Les rapports annuels contiennent une description plus détaillée des litiges en cours et antérieurs concernant le Programme relatif à la Seconde Guerre mondiale.

 

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