DISCOURS
Le 19 avril 2005
OTTAWA (Ontario)
2005/16
SOUS RÉSERVE DE MODIFICATIONS
NOTES POUR UNE ALLOCUTION
DE
L'HONORABLE JIM PETERSON,
MINISTRE DU COMMERCE INTERNATIONAL
ÉNONCÉ DE POLITIQUE INTERNATIONALE DU CANADA
PRÉSENTATION AUX MÉDIAS
À la faveur des progrès technologiques, les frontières s’amenuisent et rapprochent les
collectivités qui peuplent notre planète. Les gens, les produits, les idées et les capitaux
franchissent les frontières avec une facilité qu'on aurait eu du mal à imaginer il y a à
peine une décennie. Les modèles commerciaux changent donc sans cesse.
Pour demeurer rentables, les entreprises sont souvent contraintes de délocaliser une
bonne part de leurs activités de production. Pour certaines d'entre elles, c'est le seul
moyen de se maintenir en affaires et de conserver des emplois au Canada.
Et surtout, de redoutables nouveaux concurrents rivalisent pour profiter des formidables
enjeux du commerce extérieur et de l'investissement international. Si nous entendons
faire du Canada le pays idéal où faire des affaires, il nous faudra tenir tête à une
concurrence féroce.
D'incalculables possibilités s'offrent à nous. Mais il y a aussi des risques qui guettent
ceux qui n'auront pas su s'adapter. Comme gouvernement, il nous incombe de faire en
sorte que nos entreprises puissent demeurer concurrentielles chez nous comme
ailleurs dans le monde. De là l'importance de la feuille de route que nous vous
présentons aujourd'hui.
Bien sûr, nous ne pouvons être partout et tout faire à la fois. Voilà pourquoi l'Énoncé de
politique internationale du Canada insiste sur les choix à faire.
Nous y visons trois objectifs prioritaires, susceptibles de mener à des résultats
optimaux.
• Créer au Canada un climat propice aux affaires. Pour être compétitifs sur le
marché mondial, il nous faut d'abord l'être chez nous, en nous dotant d'une
réglementation efficace et intelligente, en ayant une politique fiscale judicieuse et
en investissant dans nos infrastructures.
• Établir de bonnes relations économiques internationales. Les pays que nous
ciblons prioritairement en matière de commerce international sont les États-Unis,
les marchés émergents comme ceux de la Chine, de l'Inde, du Brésil et de la
Russie, et les marchés bien établis comme ceux de l'Union européenne, de la
Corée du Sud et du Japon.
• Trouver des moyens d'aider les entreprises canadiennes à réussir sur les
marchés mondiaux.
L'Énoncé décrit les activités qui dictent déjà et continueront de dicter nos interventions,
mais il y ajoute un ingrédient d'importance capitale : nous veillerons à les intensifier et à
les accélérer.
Les Canada aborde les défis et possibilités du commerce mondial en position de
grande force, en raison notamment :
• des abondantes ressources dont nous disposons et de la frontière terrestre que
nous partageons avec les États-Unis;
• de nos liaisons aériennes et maritimes avec le reste du monde;
• de notre société multilingue et multiculturelle; et
• de notre économie de classe mondiale et de notre solide tradition de nation
commerçante.
Je suis impatient de contribuer à la mise en œuvre du programme d’action du Canada
en matière de commerce international. Et je me réjouis à la perspective de collaborer
avec les Canadiens, les gens d’affaires et les parlementaires.
Je vous remercie.
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