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Système mondial de détresse et de sécurité en mer (SMDSM)

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Le SMDSM

Le système mondial de détresse et de sécurité en mer (SMDSM) est un nouveau système international qui utilise les toutes dernières technologies de communication par voie terrestre et par satellite ainsi que les systèmes de radiocommunication des navires. Grâce au SMDSM, dès qu'une situation d'urgence se présente, les responsables à terre des communications et du sauvetage, de même que les navires des environs immédiats, sont alertés rapidement. Enfin, ce système améliore les chances de localiser les survivants.

Le SMDSM a été développé par l'Organisation maritime internationale (OMI) et il représente un changement majeur au chapitre des communications maritimes en matière de sécurité. Outre le fait qu'il soit obligatoire pour tous les navires régis par la Convention internationale pour la sauvegarde de la vie humaine en mer (SOLAS)de charge de 300 tonnes de jauge brute ou plus et tout navire à passagers suivant un itinéraire international -, le SMDSM aura une incidence sur tous les navires dotés d'une radio, peu importe leur jaugeage. Il est noter que tous les navire régis par la SOLAS devront se conformer intégralement aux exigences du SMDSM d'ici le 1er février 1999.


Raison d'être du SMDSM

La raison d'être du SMDSM est de SAUVER DES VIES par la modernisation et le perfectionnement des systèmes de radiocommunication actuels. En ayant recours à la technologie de l'appel sélectif numérique et au satellite, le SMDSM constitue un système d'alerte en cas de détresse des plus efficaces. Les améliorations qu'il apporte, par rapport au système actuel, sont les suivantes:

  • possibilité accrue qu'une alerte soit donnée lorsqu'un navire est en détresse;
  • augmentation des probabilités que l'alerte soit captée;
  • augmentation des chances de localiser les survivants;
  • amélioration de la coordination et des communications relatives aux opérations de sauvetage;
  • accessibilité des navigateurs à des renseignement essentiels sur la sécurité maritime.

Matériel relatif au SMDSM

Appel sélectif numérique

La radio marine que l'on connaît (VHF/MF/HF) a été améliorée par l'ajout d'un nouvel outil appelé «appel sélectif numérique», ou ASN, Grâce à l'ASN , la veille auditive des canaux de communication et de détresse que doivent assurer les navires est désormais automatisée. À cette fin, le récepteur ASN ne répondra qu'aux numéros d'identification du service mobile maritime (qui est l'équivalent du numéro de téléphone ou aux appels à tous les navires. Une fois le contact établi par le système ASN, la communication pourra se poursuivre de vive voix sur une autre fréquence.

Communications par satellite

Le réseau de communications par satellites Inmarsat couvre toutes les parties du globe, à l'exception des régions polaires. Dans les régions qui ne sont pas pourvues d'installations côtières ASN VHF ou MF, les terminaux Inmarsat A, B ou C serviront à donner l'alerte en cas de détresse et à assurer la communication entre le navire et la côte. Le réseau Inmarsat constitue aussi un moyen efficace pour acheminer des appels de détresse aux responsables de la recherche et du sauvetage (SAR).

Radiobalises de localisation des sinistres

Le SMDSM utilise le réseau de satellites COSPAS-SARSAT qui assure la détection des radiobalises de localisation des sinistres (RLS) de 406 MHZ à l'échelle mondiale. Ces petites radiobalises portatives flottantes peuvent émettre efficacement un signal d'alerte depuis n'importe quel endroit sur la planète. Depuis 1989, des radiobalises de localisation des sinistres à dégagement libre (catégorie 1) doivent équiper la plupart des navires. Il convient de noter que les propriétaires de navires doivent enregistrer les radiobalises dans la base de données nationale sur les balises (1-800-727-9414).

RLS COSPAS-SARSAT de 406 MHz

RLS COSPAS-SARSAT de 406 MHz

Transpondeurs de recherche et sauvetage

Les transpondeurs de recherche et sauvetage (SART) sont des transpondeurs radars portatifs qui facilitent la localisation des survivants d'une navire en détresse après que ceux-ci ont lancé un appel à l'aide. Comme ces appareils sont détectés par les radars, ils utilisent la même plage de fréquences que les radars qui équipent la plupart des navires. Les transpondeurs émettent un signal lorsqu'ils reçoivent un signal radar et sont représentés, sur l'écran radar des navires, par une série de points indiquant avec précision leur position. Enfin, lorsque le navire doit être abandonné, les transpondeurs peuvent être transférés à bord de l'embarcation de sauvetage.

Représentation d'un SART sur un écran radar

Représentation d'un SART sur un écran radar

Exemples de SART

Exemples de SART


Information de sécurité en mer

L'information de sécurité en mer qui est diffusée, notamment les alertes en cas de détresse, l'information SAR, les alertes météorologiques et les avis à la navigation ainsi que les prévisions météorologiques, peut être reçue de trois manières différentes au moyen du SMDSM:

  • par des récepteurs NAVTEX entièrement automatisés, qui captent des signaux, dans le zones côtières, jusqu'à une distance de 300 milles marin de la côte;
  • par les postes Inmarsat-C, qui captent des appels dé groupe améliorés - (EGC) réseau de sécurité (SafetyNet) - dans les zones non couvertes par les système NAVTEX;
  • par des récepteurs, à bande étroite et à impression directe (NBDP), qui peuvent être utilisés lorsque ce service remplace le service EGC.

Zones maritimes du SMDSM

Bien que la transmission des alertes entre les navires soit encore une fonction importante du SMDSM, l'accent est mis sur la communication bidirectionnelle entre les navires et les installations côtières. Tous les navires SMDSM doivent être en mesure de communiquer avec la côte et de transmettre un appel de détresse par deux moyens différents. Il est à noter que l'équipement installé sur ces navires sera fonction de la zone dans laquelle ils évoluent et des services de communication à terre offerts.

Le SMDSM définit quatre types de «zones maritimes».

  • Couverte par les stations côtières ASN VHF (40 milles marins)
  • Couvert par les stations côtières ASN MF, à l'exclusions de la zone A1 (150 milles marins)
  • Couverte par un satellite géostationnaire Inmarsat, à L'exclusion des zones A1 et A2 (du 70º parallèle nord au 70º parallèle sud environ)
  • Zones autres que les zones A1, A2, et A3 (réions polaires)
Zones maritimes canadiennes

À la suite de consultations tenues avec l'industrie maritime du Canada, il a été décidé de répartir les zones maritimes canadiennes comme suit: zone A1 pour les côtes Est et Ouest, zone A3 large de celles-ci et zone A4 pour l'Arctique.

L'établissement d'une zone A2 a été envisagé mais, en raison des contraintes budgétaires et de la préférence manifestée par l'industrie maritime à l'égard des zones A1 et A3, rien n'est prévu à l'heure actuelle à cet égard. En outre, aucune zone n'a été établie pour les Grands Lacs et le Saint-Laurent.

Sur les côtes Est et Ouest du Canada, la mise en oeuvre d'un réseau ASN VHF devrait débuter en 1998; les régions les plus fréquentées seront desservis en premier. D'ici l'an 2002, toutes les zones visées devraient bénéficier d'une couverture équivalant à celle assurée actuellement par le réseau VHF. Les zones A1 entreront officiellement en fonction dès que les installations côtières seront en place. Dans la région de l'Arctique canadien, la communication sera améliorée par l'ajout de services ASN et NBDP HP d'ici le 1er février 1999, date à laquelle la zone A4 sera créée.

Zones au Canada


Conformité des navires

L'Organisation maritime internationale a établi des exigences relatives au SMDSM que doivent respecter tous les navires régis par la SOLAS qui empruntent des routes internationales. Aussi, le 1er février 1999, tous es navires SOLAS devront s'y être conformés entièrement.

Le Conseil consultatif maritime canadien élabore actuellement, en consultation avec l'industrie maritime, des exigences pour les navires de commerce canadiens non assujettis à la SOLAS.

La présence de matériel SMDSM sur les bateaux de plaisance ne sera pas requise. Toutefois, on recommande qu'ils soient dotés de l'équipement SMDSM adapté à la zone dans laquelle ils évoluent. En outre, par mesure de sécurité supplémentaire, les navires équipés du Système de positionnement global (GPS) ou du système LORAN-C sont invités à se raccorder au réseau de communication par satellites capable de transmettre un appel de détresse de format prédéfini.


Communications entre les navires SMDSM et les autres navires

Après le 1er février 1999, les navires SMDSM assureront une veille automatisée aux fréquences 70 et 2187.5 des plages ASN VHF et MF respectivement. Toutefois, pendant la période d'implantation du SMDSM, les navires pourvus d'équipement radio classique non compatible avec le SMDSM éprouveront certaines difficultés à alerter les navires SMDSM ou à communiquer avec ces derniers. Pour parer à toute éventualité, la Garde côtière assurera une écoute à la fois des fréquences SMDSM et des fréquences d'alerte habituelles pendant la période de transition. Même si l'OMI étudie la date définitive d'arrêt de la veille à la fréquence VHF 16 que doivent assurer les navires régis par la SOLAS, tous les navires devraient être dotés d'équipement ASN VHF le plus rapidement possible afin de réduire au minimum la durée de la période de transition.


Centre de services de communications et de trafic maritimes (SCTM) de la Garde côtière canadienne

Pour faciliter la transition au SMDSM et pour combler les lacunes en matière de communications entre les deux systèmes, les centres SCTM de la Garde côtière canadienne (GCC) poursuivront jusqu'en l'an 2003 la veille sur les fréquences VHF 16 et MF 2182, qui sont les canaux actuels de détresse et de sécurité. Lorsque les zones maritimes canadiennes seront toutes en vigueur que de l'équipement ASN moins coûteux sera offert sur le marché et que l'on aura déterminé que ce service n'est plus nécessaire. la GCC cessera ses activités de veille sur les anciennes fréquences.

Pour compléter la diffusion de l'information sur la sécurité maritime sur les réseaux NAVTEX et Inmarsat EGC, les centres SCTM continueront de diffuser ce genre d'information sur les réseaux maritimes VHF actuels.


Centres de coordination des opérations de sauvetage (RCC) et centres secondaires de sauvetage maritime (MRSC)

Les RCC et les MRSC canadiens continueront de capter les appels de détresse transmis par les navires et relayés par les SCTM ou des satellites, Lorsqu'un appel de détresse SMDSM est reçu, le centre doit diffuser un appel à tous les navires afin que ceux qui se trouvent dans les environs immédiats soient alertés et puissent intervenir. Les responsables des opérations de recherche et de sauvetage pourront de leur côté dépêcher des aéronefs et des navires sur les lieux. Si un appel de détresse est envoyé par erreur, le centre SCTM de la Garde côtière ou le RCC/MRSC devront en être avisés immédiatement afin de pouvoir arrêter les opérations.


Compétence des opérateurs

Le nombre de fausses alertes diffusées sur certains réseaux secondaires du SMDSM, toute particulièrement les réseaux ASN et Inmarsat-C, soulève beaucoup d'inquiétudes au sein de la communauté maritime. Comme une proportion appréciable de ces fausses alertes est imputable à un manque de compétence des opérateurs. il devient tout particulièrement important que les opérateurs des systèmes SMDSM des navires reçoivent une formation sur l'utilisation de leur équipement. Cette formation est actuellement offerte par divers établissements au Canada.

Deux types de certificats d'opérateur sont délivrés au Canada:

Certificat général d'opérateur (CGO) - Requis sur la plupart des navires devant obligatoirement être reliés au SMDSM et évoluant à l'extérieur des zones maritimes A1. Pour obtenir ce certificat, l'opérateur doit avoir suivi un cours de deux semaines et réussi un examen écrit et un examen pratique.

Certificat restreint d'opérateur (CRO) avec spécialisation maritime - Certificat de bas requis pour les opérateurs affectés à des navires devant obligatoirement être reliés au SMDSM et évoluant à l'intérieur des zones maritimes A1. Il est aussi recommandé pour les opérateurs affectés à des navires ayant volontairement choisi de se doter du SMDSM. Pour obtenir ce certificat, l'opérateur doit réussir un examen écrit approuvé.

L'information sur le SMDSM a été compilée en 1997 par le Groupe de travail canadien sur le SMDSM, en collaboration avec l'Équipe de mise en oeuvre du SMDSM de RCC Halifax - sous la supervision de Sauvetage, sécurité et intervention environnementale et de Services de communications et de trafic maritimes (Garde côtière canadienne) et de Sécurité maritime (Transports Canada).

Les photographies ont été reproduites avec l'autorisation de l'OMI.


Pour obtenir de plus amples renseignement, communiquer avec:

Transports Canada -Bureaux régionaux Sécurité maritime
Bureau régional de la sécurité nautique de la Garde côtière canadienne
Info-ligne sur la sécurité nautique de la Garde côtière canadienne:
1-800-267-6687


Révisé: 27/10/2005

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