Pêches et Océans Canada / Fisheries and Oceans Canada - Gouvernement du Canada / Government of Canada
 
Pêches et Océans Canada

PÊCHES ET OCÉANS CANADA - GARDIENS DES EAUX DU CANADA

Image de la page couverture - Pêches et Océans Canada - Gardiens des eaux du CanadaPublié par :

Direction générale des Communications
Pêches et Océans Canada
Ottawa (Ontario)
K1A 0E6

MPO/6069

© Sa Majesté la Reine du Chef du Canada, 2001

No de cat.

Fs23-400/2001F-IN
0-662-86309-7


Table des matières

Gardiens des eaux du Canada

Protection des intérêts économiques du Canada dans le domaine des océans

Loi sur les océans du Canada : Perspective générale

Protection de l’environnement : Intervention en cas d’urgence

Assurer la sécurité des gens

Mise à profit des connaissances scientifiques

Richesse d’aujourd’hui et de demain – Comment en profiter


 Gardiens des eaux du Canada

Nos océans, notre réseau d’eaux intérieures et leurs ressources font partie intégrante de l’histoire, de l’identité et de la culture du Canada. Huit des dix provinces et chacun des trois territoires sont bordés par un océan, et près d’un quart des Canadiens vivent dans des localités côtières. Le réseau canadien d’eaux intérieures — en particulier la Voie maritime du Saint-Laurent et les Grands Lacs — a lui aussi joué un rôle prépondérant dans l’évolution du Canada.

Les océans, les côtes et les eaux intérieures du Canada soutiennent un nombre croissant d’industries et d’activités. Le transport maritime, la pêche, l’aquaculture, l’écotourisme, la navigation de plaisance, l’extraction pétrolière et gazière et d’autres activités liées aux océans alimentent l’économie canadienne dans une proportion de l’ordre de 20 milliards de dollars par an. Pourtant, pour les sept millions d’habitants qui vivent le long des côtes du Canada, la valeur sociale, spirituelle et culturelle de nos océans est encore plus grande que leur valeur économique.

Les océans jouent un rôle important dans l’écosystème mondial. Ils abritent la plus grande partie de la flore et de la faune de la planète et ont un effet régulateur sur son climat. Cependant, le système le plus ancien du monde, celui qui entretient la vie, est en péril. Les contaminants provenant de l’industrie, de l’agriculture et des déchets urbains, ainsi que l’exploitation forestière, alliés aux changements atmosphériques et aux pressions concurrentielles pour l’utilisation des ressources océaniques elles-mêmes, pourraient bientôt causer un préjudice irréversible aux pêches canadiennes, au milieu marin et au milieu d’eau douce.

C’est au gouvernement fédéral que revient la responsabilité de protéger les intérêts économiques, environnementaux et scientifiques du Canada en ce qui a trait à ses océans et à ses voies d’eau intérieures. Le gouvernement du Canada a confié cette tâche à Pêches et Océans Canada. Le Ministère a pour mission de maintenir la productivité des pêches et des océans du Canada, de protéger les ressources marines et d’eau douce, d’assurer la sécurité du public et l’efficacité du trafic maritime sur les océans et les voies navigables du Canada, et de faire progresser les connaissances permettant aux responsables de prendre des décisions éclairées sur la gestion des ressources. Pour s’acquitter de son mandat, Pêches et Océans Canada travaille en étroite collaboration avec les gouvernements provinciaux et territoriaux, les communautés autochtones et les intervenants, par l’intermédiaire de ses bureaux régionaux et grâce à divers mécanismes de consultation.

Un legs précieux


Les océans et les voies d’eau intérieures du Canada ainsi que leurs ressources offrent de grands avantages socio-économiques et environnementaux.

Ils ne sont cependant pas inépuisables et à cause de leur vulnérabilité, il est indispensable qu’ils soient protégés et gérés pour permettre aux générations actuelles et futures d’en profiter.


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 Protection des intérêts économiques du Canada dans le domaine des océans

Les océans et les eaux intérieures du Canada jouent un rôle clé dans notre économie. La pêche commerciale et la pêche récréative sont d’importantes sources de revenu dans certaines régions du Canada où les autres perspectives économiques sont rares. L’industrie des pêches de l’Atlantique emploie plus de 100 000 personnes au Canada atlantique. Dans la région du Pacifique, les pêches emploient 17 000 pêcheurs et travailleurs d’usine. En dépit de la diminution des stocks de poisson de fond du Canada atlantique, ressource traditionnelle importante, ainsi que du déclin des pêches lucratives de saumon de la côte du Pacifique, d’abondantes récoltes de crabes des neiges, de homards et de crevettes poussent les exportations canadiennes de produits halieutiques vers de nouveaux sommets. En 2000, les exportations canadiennes de poissons et de fruits de mer ont atteint près de 4,1 milliards de dollars – chiffre record. De son côté, la pêche récréative canadienne continue à injecter chaque année des milliards de dollars dans les économies locales.

La survie d’un grand nombre de collectivités côtières du Canada est indissociable de l’état de santé des pêches. L’essor de la demande mondiale de poissons et de produits de la mer est tel qu’il est indispensable de se montrer de plus en plus vigilant quant à la vitalité de nos pêches et l’intégrité des écosystèmes qui les soutiennent. Les nouvelles technologies ont permis de capturer et de transformer beaucoup plus de poissons que ne peut en soutenir de façon durable la base de ressources. Autrement dit, il se peut qu’il n’y ait tout simplement pas assez de poisson sauvage pour faire face à l’augmentation de la demande. La diminution de certains stocks traditionnellement précieux dans les années 1990 a clairement montré que les ressources halieutiques sont des systèmes vivants complexes qui réagissent de manière variable et imprévisible à l’activité humaine et aux changements environnementaux à l’échelle mondiale.

Étant donné l’augmentation de la demande mondiale de produits de la pêche et notre plus grande capacité de capture, il est plus important que jamais de bien gérer les pêches. La tâche de Pêches et Océans Canada est donc de continuer à étudier les facteurs complexes qui déterminent l’abondance du poisson, à réglementer les captures, et à préserver l’habitat pour garantir la viabilité des pêches canadiennes. Le Ministère s’efforce aussi d’assurer à l’aquaculture une place de choix face à un marché mondial du poisson en plein essor.

 Promotion de la conservation, de la collaboration et de l’observation des règlements

Dans le but d’assurer une exploitation viable des ressources halieutiques du Canada, Pêches et Océans Canada a pris des mesures pour améliorer la mise en commun de l’information et pour accroître la participation à la gestion des pêches de tous les utilisateurs de la ressource, notamment les exploitants pêcheurs commerciaux, le secteur de la pêche récréative et les groupes autochtones.

La vitalité à long terme des pêches canadiennes dépend de trois éléments : la gérance partagée, la collaboration et la responsabilisation de l’industrie. Plus les pêcheurs assumeront une part importante des responsabilités en ce qui concerne l’avenir des pêches, plus ceux qui assurent leur subsistance grâce aux ressources maritimes seront en mesure d’exploiter ces ressources de façon durable. Dans le secteur de la pêche commerciale, le partage de la gérance ne sera pas seulement une source d’incitation à une meilleure conservation; il contribuera également à rendre ce secteur plus stable, permettant ainsi une véritable planification à long terme des activités. Par ailleurs, à mesure que les titulaires de permis deviendront plus autonomes, le gouvernement fédéral se dégagera progressivement de la microgestion des pêches pour se pencher sur l’adoption de politiques, la recherche et l’application des règlements des pêches pour se pencher sur l’adoption de politiques, la recherche et l’application des règlements.

Comment le Canada gère-t-il ses pêches?


Chaque année, les scientifiques du Ministère évaluent la taille et l’état de santé de nombreux stocks de poissons distincts pour déterminer les mesures de conservation appropriées, notamment le niveau acceptable de captures annuelles pour chaque espèce. Le Ministère répartit ensuite le total des prises autorisées entre les divers utilisateurs, dont les exploitants pêcheurs commerciaux, le secteur de la pêche récréative et les groupes autochtones.

L’équipe de gestion des pêches du Ministère établit également les politiques, les lignes directrices, les règlements en matière de capture et les conditions de capture. En outre, 600 agents des pêches répartis dans tout le pays surveillent les prises et vérifient la taille du poisson débarqué pour s’assurer que les titulaires de permis respectent les règles de la pêche.

L’ampleur de cette opération de gestion est prodigieuse. Le Ministère gère près de 200 pêches, comportant des milliers de populations de poissons différentes.

Pêches et Océans Canada administre également des programmes d’éducation à l’intention des pêcheurs sportifs et commerciaux. Il enseigne les méthodes de pêche avec remise à l’eau, l’identification des espèces et l’utilisation des engins destinés à des espèces de poisson particulières.


 Ce processus est déjà engagé. Depuis fort longtemps, l’industrie de la pêche au Canada joue un rôle dans le domaine de la gestion des ressources aquatiques et celui des sciences halieutiques. Elle a élaboré et adopté le Code de conduite canadien sur les pratiques de pêche responsable qui a depuis été ratifié par plus de 50 organisations commerciales de pêche au Canada. Qu’il s’agisse des pêcheurs des côtes Est et Ouest, des pêcheurs inuits de l’Arctique ou des pêcheurs commerciaux en eau douce de l’Alberta, de la Saskatchewan, du Manitoba et de l’Ontario, tous sont guidés par une volonté commune : ils sont prêts non seulement à observer les règlements, mais aussi et surtout à mener la barque pour la conservation des ressources sur lesquelles repose leur survie économique. Pour certaines pêches, les flottilles commerciales et les associations de l’industrie de la pêche ne se contentent pas de partager les coûts liés à la gestion et de participer au processus de prise de décision; elles collaborent aussi maintenant avec le Ministère dans le domaine de la recherche et du développement. Par exemple, le Ministère et ses partenaires de l’industrie de la pêche ont entrepris de nouvelles campagnes d’évaluation et ont collaboré à l’étude des possibilités de mise en place d’un système viable de pêche d’espèces sous-utilisées comme la raie, la baudroie et le crabe commun dans les régions des Maritimes et du Golfe.

Des ententes de cogestion des pêches ont été élaborées avec des collectivités de pêcheurs de tout le Canada. En Colombie-Britannique, par exemple, les pêcheurs financent en partie le processus de prise de décision sur la gestion de la pêche du flétan, de la morue charbonnière et de la panope et prennent une part active aux décisions à ce sujet. Dans le Canada atlantique, les flottilles de pêche du crabe des neiges collaborent avec Pêches et Océans Canada et les gouvernements provinciaux à la gestion d’une pêche qui, dans cette zone, vaut 100 millions de dollars. Les collectivités autochtones riveraines des trois océans ont signé des ententes officielles avec le gouvernement du Canada qui prévoient une prise de décision en commun ainsi que des responsabilités partagées quant aux activités de gestion des pêches telles que la surveillance et l’application des règlements, l’évaluation des stocks, la remise en valeur de l’habitat, et les rapports sur les prises.

 De plus, Pêches et Océans Canada a tenté d’établir un meilleur équilibre entre les ressources disponibles et les gens qui en dépendent pour assurer leur subsistance. Il a d’abord racheté des centaines de permis de pêche du poisson de fond dans certaines parties du Canada atlantique; puis il a collaboré avec les titulaires de permis de pêche commerciale et de pêche récréative ainsi qu’avec les pêcheurs autochtones à l’élaboration et à l’application de techniques de pêche axées sur la conservation. Une nouvelle réglementation a permis de rendre la pêche plus sélective. Au Canada atlantique, les scientifiques de l’industrie, du gouvernement et des universités mettent dorénavant leurs efforts en commun afin de déterminer les quotas appropriés et les méthodes de capture acceptables pour la plupart des stocks de poisson. La flottille de pêche du saumon du Pacifique a été réduite de moitié afin d’améliorer la viabilité de cette pêche pour les titulaires de permis qui restent. Par ailleurs, des projets communautaires de rétablissement et de revalorisation de l’habitat, ainsi que la pratique de la pêche sélective, adoptée par un nombre croissant de pêcheurs, permettent aux populations de saumon du Pacifique de « trouver un second souffle ».

Le Conseil canadien des ministres des pêches et de l’aquaculture, composé des ministres fédéral, provinciaux et territoriaux responsables des pêches, facilite une étroite coopération gouvernementale. En septembre 1999, tous les ministres provinciaux et territoriaux ont signé avec Pêches et Océans Canada l’Entente de coopération intergouvernementale en ce qui concerne les pêches et l’aquaculture, qui définit les modalités d’une collaboration destinée à donner une orientation appropriée aux pêches canadiennes dans les années à venir.


La conservation est l’utilisation durable des ressources qui tient compte des processus écologiques et de la diversité génétique pour mieux les protéger.


Préservation de l’habitat du poisson : Aucune perte nette

Il faut plus que de sages pratiques de pêche pour assurer la productivité à long terme des pêches au Canada. Le poisson a besoin d’eau propre, de frayères et de zones d’alevinage, d’une source suffisante de nourriture et de voies migratoires libres d’obstacles. Sans habitat sain du poisson, les pêches cesseront un jour d’exister. C’est la raison pour laquelle la Loi sur les pêches donne pour mandat à Pêches et Océans Canada de protéger les habitats de chaque rivière, lac, cours d’eau, estuaire et océan au Canada.

 C’est une tâche considérable. L’habitat du poisson est exposé à des menaces aussi nombreuses que diverses. L’exploitation forestière, l’exploitation minière et les installations hydroélectriques peuvent entraver l’écoulement naturel de l’eau et introduire des débris et des contaminants. Le développement urbain, les déversements industriels, la construction de routes et l’agriculture sont autant d’éléments qui contribuent à la perte d’habitats.

La Loi sur les pêches interdit toute activité entraînant la détérioration, la perturbation ou la destruction de l’habitat du poisson. Les biologistes du Ministère sont chargés d’évaluer l’impact éventuel de projets de développement entrepris à proximité de l’eau, et de recommander des modifications à leur conception afin d’éviter ou de minimiser les dommages causés à l’environnement. Comme la préservation de l’habitat du poisson entre en concurrence avec d’autres activités économiques importantes, telles que l’agriculture et l’exploitation des ressources naturelles, il est parfois inévitable de détruire cet habitat. Lorsqu’il est impossible de prévenir les dommages, la politique fédérale de gestion de l’habitat du poisson prescrit que ces pertes doivent être compensées par des gains pour l’habitat dans une autre zone. Les biologistes et les ingénieurs du Ministère spécialistes de l’habitat fournissent aux promoteurs l’aide technique qu’ils requièrent pour minimiser la perte de l’habitat du poisson dans une zone déterminée en créant ou en améliorant un autre habitat à proximité.

Outre l’administration de la Loi sur les pêches, le Ministère encourage les gestionnaires de ressources des autres organismes gouvernementaux et du secteur privé à tenir compte des priorités relatives à l’habitat du poisson dans leurs plans d’utilisation des ressources (air, terres et eau). Par exemple, grâce à des initiatives telles que le Programme de mise en valeur des salmonidés sur la côte du Pacifique, Pêches et Océans Canada trouve des moyens de soutenir les efforts communautaires de restauration, d’amélioration et de conservation de nos ressources halieutiques. Le Ministère sensibilise aussi davantage le grand public à la façon dont les activités humaines contribuent à la perte d’habitat, et il l’encourage à conserver, à remettre en état et à développer les habitats du poisson au Canada, en milieu marin comme en milieu d’eau douce.


Pour obtenir un gain net en habitat du poisson, les scientifiques et spécialistes en ressources du Ministère protègent les habitats actuels, mais aussi, rétablissent des zones menacées et aménagent de nouveaux endroits où le poisson peut se nourrir, frayer et élever les jeunes.


Aquaculture : Création de nouveaux emplois

Photo:Gouvernement du Nouveau-Brunswick
Photo: Gouvernement du Nouveau-Brunswick

La croissance de la demande mondiale du poisson, alliée à des stocks de poisson sauvage insuffisants pour faire face à la demande de manière durable, a suscité beaucoup d’intérêt dans l’aquaculture — élevage de poissons, de crustacés et de mollusques et culture de plantes aquatiques en eau douce, saumâtre ou salée. L’aquaculture produit actuellement presque un tiers du poisson et des crustacés consommés dans le monde. En 2010 elle pourrait bien représenter près de la moitié de la production mondiale des produits halieutiques. Les exploitants de sites d’aquaculture au Canada élèvent toutes sortes d’espèces depuis le saumon et le flétan, jusqu’aux moules et aux pétoncles. Leurs activités apportent une réponse à la nécessité de diversifier l’économie dans de nombreuses collectivités côtières du Canada.

Le défi de Pêches et Océans Canada dans les années à venir consistera à encourager l’expansion d’une industrie aquacole durable en gagnant une plus grande confiance du public dans le secteur et en renforçant la compétitivité globale de l’industrie. Ces objectifs seront atteints tout en s’attachant fermement à préserver un environnement sain, à garantir des poissons sains et des produits de qualité, ainsi qu’à gérer nos ressources aquatiques de façon coopérative.

Le Programme d’aquaculture durable de Pêches et Océans Canada intervient en faveur de la viabilité écologique et économique de cette industrie, en injectant de plus grands fonds dans la recherche et le développement, en allouant de plus grandes ressources au Programme canadien de contrôle de la salubrité des mollusques, et en appuyant une meilleure gestion de l’aquaculture et un cadre réglementaire régissant cette industrie au Canada. Pêches et Océans Canada se penche aussi sur d’autres projets, par exemple un programme national de santé des animaux aquatiques, qui renforceront l’avantage concurrentiel de l’aquaculture et d’autres secteurs de la pêche au Canada, tout en favorisant l’exploitation durable de nos ressources aquatiques.


Avec la collaboration de partenaires de l’industrie privée, des provinces et du monde universitaire, Pêches et Océans Canada cherche à ouvrir de nouvelles perspectives d’exploitation des ressources aquatiques en établissant un climat réglementaire et un cadre politique propices à la fois à un environnement sain, au développement d’une industrie durable et à l’excellence dans le domaine de la recherche.


Photo: Gouvernement du Nouveau-Brunswick
Photo: Gouvernement du Nouveau-Brunswick

Sans compter les activités aquacoles traditionnelles, les océans abritent une multitude de formes de vie dont on commence à peine à percer l’importance. La recherche en biotechnologie marine a montré que nos ressources aquatiques sont une mine d’or potentielle de nouveaux produits à utiliser dans le domaine biomédical et vétérinaire, ainsi que pour le traitement des eaux usées, la transformation des aliments, les cosmétiques et la bioélectronique. En favorisant l’établissement d’un climat réglementaire et la mise en place de politiques à l’appui de ces activités aquacoles en expansion, l’on contribue à stimuler la création de nouveaux emplois de haut niveau, axés sur le savoir et la technologie, ainsi que de nouveaux créneaux commerciaux.

 Sauvegarder le transport des marchandises par voie maritime

Chaque année, des milliards de dollars de denrées et de produits manufacturés canadiens sont expédiés par voie maritime vers les marchés du monde entier. Pour permettre à ces navires de transport de naviguer aisément et en toute sécurité dans les eaux canadiennes, la Garde côtière canadienne (GCC) fournit une aide à la navigation maritime, des services de trafic et une ligne de communication entre les navires en détresse et les services côtiers de recherche et de sauvetage. De son côté, le Service hydrographique du Canada produit des cartes marines et des tables des marées permettant de naviguer en toute sécurité.

La GCC, qui fait partie de Pêches et Océans Canada, facilite également la navigation des navires de charge dans les eaux prises par les glaces en diffusant des avertissements sur l’état des glaces et des informations sur les itinéraires à suivre. En automne, en hiver et au printemps, les brise-glaces de la GCC escortent les navires le long de la côte atlantique et dans le golfe du Saint-Laurent, la Voie maritime du Saint-Laurent et les Grands Lacs.

Grâce aux services de navigation, de trafic, de déglaçage et de recherche et sauvetage de la GCC, les voies fluviales du Canada empruntées par les navires de transport – du Fraser dans l’Ouest jusqu’au Saint-Laurent dans l’Est – sont parmi les plus sûres du monde.


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 Loi sur les océans du Canada : Perspective générale

Les océans et les eaux douces ne sont pas une ressource illimitée; pourtant, l’ampleur et la diversité des activités économiques liées aux océans ne cessent de croître rapidement. Les flottilles de pêche commerciale, les pisciculteurs, les plaisanciers, les écotouristes, les exploitants de navires de croisière, les promoteurs-exploitants des ressources pétrolières et gazières en mer et les sociétés de transport maritime se font tous concurrence dans la course à l’utilisation de l’océan. Leurs intérêts sont parfois contradictoires. L’expansion des activités côtières et des activités liées aux océans a provoqué un déséquilibre des écosystèmes, la détérioration du milieu marin et l’introduction d’espèces qui peuvent s’avérer nuisibles. Les déversements dans les voies maritimes empoisonnent la vie marine et contaminent des plages restées intactes jusque-là. De plus, tous les jours, des milliards de litres de polluants et d’eaux usées brutes sont évacués dans les océans et les eaux douces du Canada.

 Nos pêches, nos exploitations piscicoles, nos voies navigables et nos plages ou autres aires de plaisirs aquatiques font partie d’un système naturel complexe de plus en plus vulnérable. L’impact des nombreuses menaces qui pèsent sur nos voies navigables est cumulatif, et nous devons trouver des moyens durables et intégrés de confronter cette situation. Il nous faut protéger ce système naturel si nous voulons que nos océans et nos eaux douces continuent d’être source de nourriture, de soutenir la vie marine, de fournir des loisirs, de créer des emplois, et d’ancrer les collectivités côtières au Canada.

 Le Canada a le plus long littoral de tous les pays du monde et ses terres bordent trois océans : Atlantique, Pacifique et Arctique. Notre pays a donc une très grande responsabilité dans la gérance des océans. Le gouvernement fédéral a pris cette responsabilité très au sérieux. Des centaines de lois et de règlements fédéraux régissent tout à cet égard, depuis la pêche illégale jusqu’à la sécurité nautique, en passant par la pollution dans l’Arctique, les expéditions de déchets dangereux et la protection des droits de navigation. La Loi sur les océans donne pour mandat à Pêches et Océans Canada de gérer les eaux côtières et marines dans l’intérêt de tous les Canadiens. Adoptée en 1997, la Loi a jeté les bases d’une stratégie. nationale sur les océans fondée sur les principes du développement durable et de la gestion intégrée, et représentant la détermination du Canada de privilégier la prudence lorsque les données scientifiques manquent ou sont incomplètes.

Cette stratégie vise à établir un équilibre entre les objectifs économiques, environnementaux et sociaux liés à l’utilisation des océans du Canada en fournissant aux Canadiens les outils nécessaires pour gérer la complexité et la diversité croissantes de l’exploitation des océans. Fondée sur le principe de la gérance partagée, cette stratégie mobilisera les Canadiens afin de les faire participer aux prises de décision qui touchent les océans du Canada.

Du fait des responsabilités de Pêches et Océans Canada en vertu de la Loi sur les océans, le Ministère joue un rôle crucial dans la mise en place de la Stratégie sur les océans du Canada. Cela comprend :

  • créer des zones de protection marine pour conserver et protéger les ressources marines, notamment les espèces en péril, les ressources halieutiques, les habitats uniques ou les zones de grande biodiversité ou de forte productivité biologique;
  • adopter et appliquer des objectifs, des directives, des critères et des normes sur la qualité du milieu marin conçus pour conserver et protéger l’intégrité et la santé des écosystèmes océaniques;
  • identifier, en coopération avec la communauté scientifique, les indicateurs de contrôle de la santé des écosystèmes;
  • faire participer les groupes locaux de citoyens, les collectivités autochtones et d’autres intervenants aux décisions visant à conjuguer au mieux les aspects propres à la conservation, à l’utilisation durable et au développement économique des estuaires ainsi que des eaux côtières et marines du Canada.

Partout au pays, les Canadiens ont montré leur forte adhésion à la cause de la conservation, de la protection, et d’une gestion responsable des bienfaits que nous procurent les océans.


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 Protection de l’environnement : Intervention en cas d’urgence

Pêches et Océans Canada participe à la protection des océans du Canada et de leurs ressources d’une autre façon : il intervient en cas de déversement dans les eaux canadiennes. La loi canadienne exige que les propriétaires de navires et les installations de distribution d’hydrocarbures soient prêts à réagir en cas de pollution et qu’ils assument les coûts de confinement et de nettoyage. Ces propriétaires et installations passent des contrats avec un réseau d’organismes privés d’intervention en cas d’urgence, qui sont responsables du nettoyage à la suite de déversements. La Garde côtière canadienne (GCC) certifie ces organismes et s’assure qu’ils ont les compétences nécessaires et qu’ils sont toujours en mesure d’intervenir. Malgré tout, il arrive qu’un déversement soit trop important ou trop éloigné pour que les intervenants du secteur privé puissent s’en occuper.

 Lorsque le secteur privé se trouve dans l’impossibilité d’intervenir efficacement en cas de déversement, la GCC prend en charge les opérations de nettoyage. Elle garde un inventaire complet de matériel de lutte contre la pollution marine, conservé dans des endroits stratégiques partout au pays. Elle assure le nettoyage rapide et écologique des substances nuisibles à l’environnement et elle fournit des conseils ainsi que des moyens d’intervention en cas d’urgence aux autres ministères fédéraux.

 Le personnel de la GCC possède une vaste expérience non seulement des interventions en cas de déversement, mais aussi des préparatifs en prévision de tels incidents et de leur prévention. Les agents de planification des mesures d’urgence de la GCC collaborent avec l’industrie et les groupes de protection de l’environnement, les organismes d’intervention d’urgence et les autres gouvernements à l’élaboration, à la mise à jour, la mise à l’essai et l’exécution des plans d’intervention en cas d’urgence à utiliser lors d’un déversement dans les eaux canadiennes.


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Photo:Greg Kilmes

Assurer la sécurité des gens

Tous les ans, la Garde côtière canadienne vient en aide à des milliers de bateaux de navigation commerciale, de pêche, ou de plaisance; elle repère leurs signaux de détresse, coordonne les opérations de recherche et sauvetage, délimite les passages dangereux et fournit des aides à la navigation telles que bouées, balises et marques de chenal sur les voies navigables les plus fréquentées du Canada. En fait, la GCC a installé plus de 20 000 bouées et balises pour aider tous ceux qui empruntent nos voies navigables et naviguent sur les trois océans qui bordent notre pays. Les aides à la navigation, utilisées de pair avec les cartes du Service hydrographique du Canada, contribuent à elles seules, dans la plupart des cas, à la sécurité en mer, sans compter qu’elles protègent notre environnement en tenant les marins « loin des écueils ».

 Les centres de communications et de trafic maritimes administrés par la GCC sont constamment à l’écoute des fréquences internationales de détresse, afin d’intervenir en cas d’urgence et de répondre aux besoins en matière de communications. Ils transmettent en permanence des bulletins météorologiques, des informations sur les dangers pour la navigation, des rapports sur les glaces et toutes les autres informations essentielles dont les marins ont besoin pour arriver à bon port.

 Le Bureau de la sécurité nautique de la GCC fournit aux navigateurs de plaisance une gamme complète de services destinés à améliorer leurs connaissances et leurs compétences, la sécurité du bateau lui-même, le transport du matériel approprié (gilets de sauvetage, par exemple), et la sécurité de manoeuvre de l’embarcation. Travaillant en étroite collaboration avec les plaisanciers, la GCC offre des programmes de prévention destinés à réduire les risques pour la sécurité et les effets sur l’environnement de la navigation de plaisance dans toutes les eaux canadiennes. Par suite de la nouvelle réglementation dont la mise en vigueur progressive, amorcée en 1999, se poursuivra jusqu’en 2009, la GCC met en application les exigences relatives à la compétence des conducteurs d’embarcations de plaisance munies d’un moteur.

 Lorsque des accidents se produisent, les secours ne sont pas loin. La GCC coordonne les activités de la Garde côtière auxiliaire canadienne, composée de 5 000 bénévoles et de 1 500 bateaux qui aident la GCC à répondre aux appels de détresse et à fournir des services de prévention. Quant au programme de recherche et sauvetage de la GCC, il répond à toutes sortes de situations d’urgence en mer, avec ses équipages de professionnels hautement qualifiés et ses bateaux et son équipement spécialisés.

Le Ministère aide aussi les administrations portuaires à maintenir le réseau de ports pour petits bateaux qui offrent un refuge aux flottilles de pêche commerciale du Canada et aux plaisanciers. Pêches et Océans Canada surveille de près l’état de ces ports, fournit l’expertise professionnelle et technique nécessaire pour en assurer le fonctionnement et l’entretien, et finance en partie les projets de travaux de réparation.


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 Mise à profit des connaissances scientifiques

À la différence des environnements terrestres, les milieux océaniques et d’eau douce, dans la plupart des cas, ne peuvent pas être observés directement. Ce qui se passe sous la surface des eaux et loin des côtes ne peut être observé que grâce à un matériel et des navires spécialisés, et à des techniques de pointe. La tâche du Ministère consiste en partie à observer et à comprendre l’océan et ses écosystèmes.

 Presque toutes les opérations de Pêches et Océans Canada dépendent étroitement des sciences. Pour conserver les écosystèmes aquatiques et assurer une utilisation durable des ressources halieutiques, il faut comprendre parfaitement le fonctionnement des écosystèmes marins et d’eau douce et les répercussions des activités humaines et des stress naturels sur ces écosystèmes. Les informations fournies par les chercheurs scientifiques servent de points de repère pour élaborer des normes nationales de gestion de l’habitat du poisson et des méthodes efficaces de conservation, de rétablissement et d’aménagement de ces habitats.

Photo: Canadian Scientific Submersible Facility

Doté d’un réseau d’installations de recherche marine de pointe et de bâtiments de recherche océanographique parmi les plus spécialisés au monde, le Ministère est reconnu comme un des chefs de file mondiaux dans les domaines de l’océanographie et de l’étude scientifique des eaux douces. Le Ministère collabore étroitement avec les universités, les gouvernements étrangers et ses partenaires du secteur privé dans les domaines de l’industrie de la pêche, du transport maritime et des télécommunications.

Compréhension des changements climatiques

La connaissance des changements chimiques et physiques du milieu marin ainsi que de l’interaction complexe entre les océans et le climat est absolument indispensable à notre compréhension des changements climatiques et de ses effets possibles sur la faune, les forêts et l’agriculture du Canada.

La hausse des températures mondiales réchauffe nos eaux à un niveau qui pourrait nuire à certains stocks de poisson. Certains champs de glace de l’Arctique canadien ont vu leur épaisseur diminuer d’un bon mètre au cours des trois dernières décennies. La débâcle du printemps des glaces arctiques commence trois semaines plus tôt qu’auparavant, rendant la capture des phoques de plus en plus difficile pour les ours polaires dont ces animaux marins sont la source principale de nourriture. L’information fournie par les programmes océanographiques du Ministère permet aux gestionnaires des ressources et aux responsables des politiques de prévoir et de prévenir le préjudice possible aux installations et aux ressources canadiennes et de planifier les changements des conditions de croissance et des caractéristiques de peuplement.  Les océans jouent un rôle primordial de régulation du climat terrestre. L’étude des changements des températures et des courants dans les océans (et de leurs liens avec les phénomènes météorologiques extrêmes et le réchauffement de la planète) nous permet donc d’acquérir de nouvelles connaissances importantes sur le changement de l’environnement planétaire. Grâce à ces connaissances, les gestionnaires de la ressource pourront prévoir les variations de la productivité des pêches et atténuer les répercussions sur les autres formes de vie marine.

Navigation maritime encore plus précise


 Au fur et à mesure que le trafic maritime et la navigation de plaisance s’intensifient sur les océans et les voies navigables du Canada, les navigateurs incapables de manoeuvrer dans des passages étroits et de composer avec l’inclémence du temps peuvent entraîner des pertes de vie, provoquer des dommages importants à l’environnement et susciter des pertes économiques. Les plaisanciers, les exploitants du transport maritime et les pêcheurs ont tous besoin des cartes nautiques et des tables de marées et des courants produites par le Service hydrographique du Canada.

Les compagnies de transport maritime qui acheminent des produits tels que les céréales, le bois, le mazout et le charbon à destination et en provenance de ports d’Amérique du Nord, ont besoin de renseignements exacts sur les marées, les courants et la profondeur de l’eau pour assurer, en toute sécurité, le transport de leurs cargaisons. Comme chaque centimètre de plus de tirant d’eau représente une recette supplémentaire de 5 000 $, les exploitants du transport maritime veulent savoir le volume exact de cargaison qu’ils peuvent transporter en toute sécurité.

En travaillant avec l’industrie du transport maritime, les gardes côtières canadienne et américaine et diverses organisations internationales, le Service hydrographique du Canada s’est placé à l’avant-garde de la recherche, du développement et de l’utilisation de systèmes électroniques de visualisation des cartes marines. Qualifiées de progrès le plus important dans le domaine de la navigation maritime au cours des 100 dernières années, ces aides à la navigation permettent de manoeuvrer d’énormes navires de charge avec une précision sans précédent. Les données hydrographiques numériques, associées aux données mondiales de localisation générées par satellite, permettent aux navigateurs de recevoir des informations en temps réel sur la position de leur navire, les obstacles éventuels, la profondeur de l’eau et la vitesse des courants à l’écran de contrôle vidéo de la salle de commandes du navire.


 Évaluation des stocks de poissons

Les pêches représentent une contribution annuelle de milliards de dollars à l’économie du Canada et sont l'une des bases de la subsistance de nos collectivités côtières. L’exploitation des stocks ne sera durable que si elle est fondée sur une connaissance solide de l’état de ces stocks et sur les mesures requises pour les protéger. Le programme des sciences halieutiques de Pêches et Océans Canada tient à jour des informations sur des centaines de stocks, notamment en ce qui concerne l’abondance, la croissance, les apports de jeunes poissons, les réactions au milieu marin, les migrations, et la mortalité due à la pêche et à des causes naturelles. Les scientifiques établissent des prévisions sur les niveaux autorisés des prises et fournissent des conseils portant sur un large éventail de mesures de conservation, comme les limites de taille, les restrictions imposées à la quantité d’engins de pêche, les zones et les saisons de pêche. Tous ces résultats sont largement diffusés sur Internet, ce qui permet aux pêcheurs et au public d’être informés de l’état des stocks. Le Ministère tire également profit du savoir des pêcheurs chevronnés qui sont nombreux à détenir des informations précieuses sur les stocks, leur comportement et leurs habitats.

Mise au point d’indicateurs de la qualité du milieu marin

La disparition des principales pêches ou l’extinction des populations de mammifères marins serait pour sûr irréversible. Comme toutes les créatures marines sont interdépendantes, la reconnaissance des signes précurseurs – changements dans l’abondance des plantes microscopiques et des mammifères qui soutiennent la chaîne alimentaire – devrait permettre d’éviter de graves problèmes environnementaux. Mieux nous connaîtrons les relations entre la température de l’eau, sa qualité, les niveaux de contaminant, l’abondance des plantes et des animaux et divers autres éléments, plus il sera possible d’élaborer des critères et des indicateurs fiables qui nous permettront d’évaluer la santé des écosystèmes marins, de mieux gérer nos pêches et les habitats du poisson, et d’intervenir pour protéger la qualité du milieu marin.

 Entretenir de bons rapports avec nos voisins, nos partenaires commerciaux et la collectivité mondiale

Pêches et Océans Canada joue un rôle clé dans la défense des intérêts du Canada en matière de conservation des pêches; pour cela, le Ministère négocie et administre des traités et des accords internationaux qui réglementent la pêche dans les eaux canadiennes et l’exploitation des stocks « chevauchants », qui traversent constamment la limite des 200 milles au cours de leurs migrations.

C’est ainsi que Pêches et Océans Canada a récemment négocié une nouvelle entente dans le cadre du Traité canado-américain sur le saumon du Pacifique. Cette entente a permis de mettre en place de nouvelles modalités de pêche à long terme pour chacun des stocks de saumon du Pacifique, ainsi que de nouvelles dispositions pour réglementer les activités scientifiques, la gestion des pêches et la protection de l’habitat.

En outre, le Canada a pris des mesures énergiques pour protéger de la surexploitation les stocks de pêche hauturière en exerçant avec succès des pressions en vue de la signature d’un traité multilatéral pour la protection et la gestion des stocks de poissons chevauchants et grands migrateurs. Pêches et Océans Canada continue de collaborer avec d’autres ministères ainsi que les ministères des pêches d’autres pays afin d’accélérer la ratification et la pleine mise en application de l’Accord des Nations Unies sur la pêche par les principaux pays de pêche.

Pêches et Océans Canada fournit des conseils scientifiques et des conseils en matière d’orientation stratégique au ministère des Affaires étrangères et du Commerce international, aidant ainsi à maintenir l’accès aux marchés mondiaux des poissons et des produits de la mer du Canada. Cette collaboration permet aux deux ministères de représenter les intérêts des producteurs canadiens de produits halieutiques en négociant l’élimination des tarifs et des autres obstacles au commerce. Par ailleurs, le Canada joue un rôle très important au sein d’organismes intergouvernementaux tels que l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture et l’Organisation maritime internationale.


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 Richesse d’aujourd’hui et de demain – Comment en profiter

Avec un littoral dont la longueur représente six fois la circonférence du globe, le Canada ne peut manquer de s’intéresser de très près aux océans et à leur bien-être. Pêches et Océans Canada continuera de collaborer avec les Canadiens pour maintenir ce legs précieux, aujourd’hui comme demain.

Pour obtenir de plus amples renseignements sur Pêches et Océans Canada et ses programmes, vous pouvez consulter notre site Web www.dfo-mpo.gc.ca ou communiquer avec nous à :

Pêches et Océans Canada
Direction générale des communications
200, rue Kent
Ottawa (Ontario)
Canada K1A 0E6

Tél. : (613) 993-0999
Téléc. : (613) 990-1866
ATS : (613) 941-6517

Bureaux régionaux

Région du Pacifique
400-555, rue Hastings Ouest
Vancouver (Colombie-Britannique)
V6B 5G3

Tél. : (604) 666-0384
Téléc. : (604) 666-1847

Région du Golfe
343, avenue Université
C.P. 5030
Moncton (Nouveau-Brunswick)
E1C 9B6

Tél. : (506) 851-7747
Téléc. : (506) 851-2435

Région de Terre-Neuve
C.P. 5667
St. John's (Terre-Neuve)
A1C 5X1

Tél. : (709) 772-4423
Téléc. : (709) 772-4880

Région du Centre et de l’Arctique
501 University Crescent
Winnipeg (Manitoba)
R3T 2N6

Tél. : (204) 983-5000
Téléc. : (204) 984-2401

Région Laurentienne
104, rue Dalhousie
Québec (Québec)
G1K 7Y7

Tél. : (418) 648-7747
Téléc. : (418) 648-7718

Région des Maritimes
176, rue Portland, C.P. 1035
Dartmouth (Nouvelle-Écosse)
B2Y 4T3

Tél. : 1 800 782-3058
Téléc. : (902) 426-5995


   

Dernière mise à jour : 2004-08-27

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