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PÊCHES ET OCÉANS CANADA - GARDIENS DES EAUX DU CANADA
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Photo: Gouvernement du Nouveau-Brunswick |
La croissance de la demande mondiale du poisson, alliée à des stocks de poisson sauvage insuffisants pour faire face à la demande de manière durable, a suscité beaucoup d’intérêt dans l’aquaculture — élevage de poissons, de crustacés et de mollusques et culture de plantes aquatiques en eau douce, saumâtre ou salée. L’aquaculture produit actuellement presque un tiers du poisson et des crustacés consommés dans le monde. En 2010 elle pourrait bien représenter près de la moitié de la production mondiale des produits halieutiques. Les exploitants de sites d’aquaculture au Canada élèvent toutes sortes d’espèces depuis le saumon et le flétan, jusqu’aux moules et aux pétoncles. Leurs activités apportent une réponse à la nécessité de diversifier l’économie dans de nombreuses collectivités côtières du Canada.
Le défi de Pêches et Océans Canada dans les années à venir consistera à encourager l’expansion d’une industrie aquacole durable en gagnant une plus grande confiance du public dans le secteur et en renforçant la compétitivité globale de l’industrie. Ces objectifs seront atteints tout en s’attachant fermement à préserver un environnement sain, à garantir des poissons sains et des produits de qualité, ainsi qu’à gérer nos ressources aquatiques de façon coopérative.
Le Programme d’aquaculture durable de Pêches et Océans Canada intervient en faveur de la viabilité écologique et économique de cette industrie, en injectant de plus grands fonds dans la recherche et le développement, en allouant de plus grandes ressources au Programme canadien de contrôle de la salubrité des mollusques, et en appuyant une meilleure gestion de l’aquaculture et un cadre réglementaire régissant cette industrie au Canada. Pêches et Océans Canada se penche aussi sur d’autres projets, par exemple un programme national de santé des animaux aquatiques, qui renforceront l’avantage concurrentiel de l’aquaculture et d’autres secteurs de la pêche au Canada, tout en favorisant l’exploitation durable de nos ressources aquatiques.
Avec la collaboration de partenaires de l’industrie privée, des provinces et du monde universitaire, Pêches et Océans Canada cherche à ouvrir de nouvelles perspectives d’exploitation des ressources aquatiques en établissant un climat réglementaire et un cadre politique propices à la fois à un environnement sain, au développement d’une industrie durable et à l’excellence dans le domaine de la recherche.
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Photo: Gouvernement du Nouveau-Brunswick |
Sans compter les activités aquacoles traditionnelles, les océans abritent une multitude de formes de vie dont on commence à peine à percer l’importance. La recherche en biotechnologie marine a montré que nos ressources aquatiques sont une mine d’or potentielle de nouveaux produits à utiliser dans le domaine biomédical et vétérinaire, ainsi que pour le traitement des eaux usées, la transformation des aliments, les cosmétiques et la bioélectronique. En favorisant l’établissement d’un climat réglementaire et la mise en place de politiques à l’appui de ces activités aquacoles en expansion, l’on contribue à stimuler la création de nouveaux emplois de haut niveau, axés sur le savoir et la technologie, ainsi que de nouveaux créneaux commerciaux.
Sauvegarder le transport des marchandises par voie maritime
Chaque année, des milliards de dollars de denrées et de produits manufacturés canadiens sont expédiés par voie maritime vers les marchés du monde entier. Pour permettre à ces navires de transport de naviguer aisément et en toute sécurité dans les eaux canadiennes, la Garde côtière canadienne (GCC) fournit une aide à la navigation maritime, des services de trafic et une ligne de communication entre les navires en détresse et les services côtiers de recherche et de sauvetage. De son côté, le Service hydrographique du Canada produit des cartes marines et des tables des marées permettant de naviguer en toute sécurité.
La GCC, qui fait partie de Pêches et Océans Canada, facilite également la navigation des navires de charge dans les eaux prises par les glaces en diffusant des avertissements sur l’état des glaces et des informations sur les itinéraires à suivre. En automne, en hiver et au printemps, les brise-glaces de la GCC escortent les navires le long de la côte atlantique et dans le golfe du Saint-Laurent, la Voie maritime du Saint-Laurent et les Grands Lacs.
Grâce aux services de navigation, de trafic, de déglaçage et de recherche et sauvetage de la GCC, les voies fluviales du Canada empruntées par les navires de transport – du Fraser dans l’Ouest jusqu’au Saint-Laurent dans l’Est – sont parmi les plus sûres du monde.
Les océans et les eaux douces ne sont pas une ressource illimitée; pourtant, l’ampleur et la diversité des activités économiques liées aux océans ne cessent de croître rapidement. Les flottilles de pêche commerciale, les pisciculteurs, les plaisanciers, les écotouristes, les exploitants de navires de croisière, les promoteurs-exploitants des ressources pétrolières et gazières en mer et les sociétés de transport maritime se font tous concurrence dans la course à l’utilisation de l’océan. Leurs intérêts sont parfois contradictoires. L’expansion des activités côtières et des activités liées aux océans a provoqué un déséquilibre des écosystèmes, la détérioration du milieu marin et l’introduction d’espèces qui peuvent s’avérer nuisibles. Les déversements dans les voies maritimes empoisonnent la vie marine et contaminent des plages restées intactes jusque-là. De plus, tous les jours, des milliards de litres de polluants et d’eaux usées brutes sont évacués dans les océans et les eaux douces du Canada.
Nos pêches, nos exploitations piscicoles, nos voies navigables et nos plages ou autres aires de plaisirs aquatiques font partie d’un système naturel complexe de plus en plus vulnérable. L’impact des nombreuses menaces qui pèsent sur nos voies navigables est
cumulatif, et nous devons trouver des moyens durables et intégrés de confronter cette situation. Il nous faut protéger ce système naturel si nous voulons que nos océans et nos eaux douces continuent d’être source de
nourriture, de soutenir la vie marine, de fournir des loisirs, de créer des
emplois, et d’ancrer les collectivités côtières au Canada.
Le Canada a le plus long littoral de tous les pays du monde et ses terres bordent trois océans : Atlantique, Pacifique et Arctique. Notre pays a donc une très grande responsabilité dans la gérance des océans. Le gouvernement fédéral a pris cette responsabilité très au sérieux. Des centaines de lois et de règlements fédéraux régissent tout à cet égard, depuis la pêche illégale jusqu’à la sécurité nautique, en passant par la pollution dans l’Arctique, les expéditions de déchets dangereux et la protection des droits de navigation.
La Loi sur les océans donne pour mandat à Pêches et Océans Canada de gérer les eaux côtières et marines dans l’intérêt de tous les Canadiens. Adoptée en 1997, la Loi a jeté les bases d’une stratégie.
nationale sur les océans fondée sur les principes du développement durable et de la gestion intégrée, et représentant la détermination du Canada de privilégier la prudence lorsque les données scientifiques manquent ou sont incomplètes.
Cette stratégie vise à établir un équilibre entre les objectifs économiques, environnementaux et sociaux liés à l’utilisation des océans du Canada en fournissant aux Canadiens les outils nécessaires pour gérer la complexité et la diversité croissantes de l’exploitation des océans. Fondée sur le principe de la gérance partagée, cette stratégie mobilisera les Canadiens afin de les faire participer aux prises de décision qui touchent les océans du Canada.
Du fait des responsabilités de Pêches et Océans Canada en vertu de la Loi sur les océans, le Ministère joue un rôle crucial dans la mise en place de la Stratégie sur les océans du Canada. Cela comprend :
Partout au pays, les Canadiens ont montré leur forte adhésion à la cause de la conservation, de la protection, et d’une gestion responsable des bienfaits que nous procurent les océans.
Pêches et Océans Canada participe à la protection des océans du Canada et de leurs ressources d’une autre façon : il intervient en cas de déversement dans les eaux canadiennes. La loi canadienne exige que les propriétaires de navires et les installations de distribution d’hydrocarbures soient prêts à réagir en cas de pollution et qu’ils assument les coûts de confinement et de nettoyage. Ces propriétaires et installations passent des contrats avec un réseau d’organismes privés d’intervention en cas d’urgence, qui sont responsables du nettoyage à la suite de déversements. La Garde côtière canadienne (GCC) certifie ces organismes et s’assure qu’ils ont les compétences nécessaires et qu’ils sont toujours en mesure d’intervenir. Malgré tout, il arrive qu’un déversement soit trop important ou trop éloigné pour que les intervenants du secteur privé puissent s’en occuper.
Lorsque le secteur privé se trouve dans l’impossibilité d’intervenir efficacement en cas de déversement, la GCC prend en charge les opérations de nettoyage. Elle garde un inventaire complet de matériel de lutte contre la pollution marine, conservé dans des endroits stratégiques partout au pays. Elle assure le nettoyage rapide et écologique des substances nuisibles à l’environnement et elle fournit des conseils ainsi que des moyens d’intervention en cas d’urgence aux autres ministères fédéraux.
Le personnel de la GCC possède une vaste expérience non seulement des interventions en cas de déversement, mais aussi des préparatifs en prévision de tels incidents et de leur prévention. Les agents de planification des mesures d’urgence de la GCC collaborent avec l’industrie et les groupes de protection de l’environnement, les organismes d’intervention d’urgence et les autres gouvernements à l’élaboration, à la mise à jour, la mise à l’essai et l’exécution des plans d’intervention en cas d’urgence à utiliser lors d’un déversement dans les eaux canadiennes.
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Photo:Greg Kilmes |
Tous les ans, la Garde côtière canadienne vient en aide à des milliers de bateaux de navigation commerciale, de pêche, ou de plaisance; elle repère leurs signaux de détresse, coordonne les opérations de recherche et sauvetage, délimite les passages dangereux et fournit des aides à la navigation telles que bouées, balises et marques de chenal sur les voies navigables les plus fréquentées du Canada. En fait, la GCC a installé plus de 20 000 bouées et balises pour aider tous ceux qui empruntent nos voies navigables et naviguent sur les trois océans qui bordent notre pays. Les aides à la navigation, utilisées de pair avec les cartes du Service hydrographique du Canada, contribuent à elles seules, dans la plupart des cas, à la sécurité en mer, sans compter qu’elles protègent notre environnement en tenant les marins « loin des écueils ».
Les centres de communications et de trafic maritimes administrés par la GCC sont constamment à l’écoute des fréquences internationales de détresse, afin d’intervenir en cas d’urgence et de répondre aux besoins en matière de communications. Ils transmettent en permanence des bulletins météorologiques, des informations sur les dangers pour la navigation, des rapports sur les glaces et toutes les autres informations essentielles dont les marins ont besoin pour arriver à bon port.
Le Bureau de la sécurité nautique de la GCC fournit aux navigateurs de plaisance une gamme complète de services destinés à améliorer leurs connaissances et leurs compétences, la sécurité du bateau lui-même, le transport du matériel approprié (gilets de sauvetage, par exemple), et la sécurité de manoeuvre de l’embarcation. Travaillant en étroite collaboration avec les plaisanciers, la GCC offre des programmes de prévention destinés à réduire les risques pour la sécurité et les effets sur l’environnement de la navigation de plaisance dans toutes les eaux canadiennes. Par suite de la nouvelle réglementation dont la mise en vigueur progressive, amorcée en 1999, se poursuivra jusqu’en 2009, la GCC met en application les exigences relatives à la compétence des conducteurs d’embarcations de plaisance munies d’un moteur.
Lorsque des accidents se produisent, les secours ne sont pas loin. La GCC coordonne les activités de la Garde côtière auxiliaire canadienne, composée de 5 000 bénévoles et de 1 500 bateaux qui aident la GCC à répondre aux appels de détresse et à fournir des services de prévention. Quant au programme de recherche et sauvetage de la GCC, il répond à toutes sortes de situations d’urgence en mer, avec ses équipages de professionnels hautement qualifiés et ses bateaux et son équipement spécialisés.
Le Ministère aide aussi les administrations portuaires à maintenir le réseau de ports pour petits bateaux qui offrent un refuge aux flottilles de pêche commerciale du Canada et aux plaisanciers. Pêches et Océans Canada surveille de près l’état de ces ports, fournit l’expertise professionnelle et technique nécessaire pour en assurer le fonctionnement et l’entretien, et finance en partie les projets de travaux de réparation.
À la différence des environnements terrestres, les milieux océaniques et d’eau douce, dans la plupart des cas, ne peuvent pas être observés directement. Ce qui se passe sous la surface des eaux et loin des côtes ne peut être observé que grâce à un matériel et des navires spécialisés, et à des techniques de pointe. La tâche du Ministère consiste en partie à observer et à comprendre l’océan et ses écosystèmes.
Presque toutes les opérations de Pêches et Océans Canada dépendent étroitement des sciences. Pour conserver les écosystèmes aquatiques et assurer une utilisation durable des ressources halieutiques, il faut comprendre parfaitement le fonctionnement des écosystèmes marins et d’eau douce et les répercussions des activités humaines et des stress naturels sur ces écosystèmes. Les informations fournies par les chercheurs scientifiques servent de points de repère pour élaborer des normes nationales de gestion de l’habitat du poisson et des méthodes efficaces de conservation, de rétablissement et d’aménagement de ces habitats.
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Photo: Canadian Scientific Submersible Facility |
Doté d’un réseau d’installations de recherche marine de pointe et de bâtiments de recherche océanographique parmi les plus spécialisés au monde, le Ministère est reconnu comme un des chefs de file mondiaux dans les domaines de l’océanographie et de l’étude scientifique des eaux douces. Le Ministère collabore étroitement avec les universités, les gouvernements étrangers et ses partenaires du secteur privé dans les domaines de l’industrie de la pêche, du transport maritime et des télécommunications.
Compréhension des changements climatiques
La connaissance des changements chimiques et physiques du milieu marin ainsi que de l’interaction complexe entre les océans et le climat est absolument indispensable à notre compréhension des changements climatiques et de ses effets possibles sur la faune, les forêts et l’agriculture du Canada.
La hausse des températures mondiales réchauffe nos eaux à un niveau qui pourrait nuire à certains stocks de poisson. Certains champs de glace de l’Arctique canadien ont vu leur épaisseur diminuer d’un bon mètre au cours des trois dernières décennies. La débâcle du printemps des glaces arctiques commence trois semaines plus tôt qu’auparavant, rendant la capture des phoques de plus en plus difficile pour les ours polaires dont ces animaux marins sont la source principale de nourriture. L’information fournie par les programmes océanographiques du Ministère permet aux gestionnaires des ressources et aux responsables des politiques de prévoir et de prévenir le préjudice possible aux installations et aux ressources canadiennes et de planifier les changements des conditions de croissance et des caractéristiques de peuplement.
Les océans jouent un rôle primordial de régulation du climat terrestre. L’étude des changements des températures et des courants dans les océans (et de leurs liens avec les phénomènes météorologiques extrêmes et le réchauffement de la planète) nous permet donc d’acquérir de nouvelles connaissances importantes sur le changement de l’environnement planétaire. Grâce à ces connaissances, les gestionnaires de la ressource pourront prévoir les variations de la productivité des pêches et atténuer les répercussions sur les autres formes de vie marine.
Au fur et à mesure que le trafic maritime et la navigation de plaisance s’intensifient sur les océans et les voies navigables du Canada, les navigateurs incapables de manoeuvrer dans des passages étroits et de composer avec l’inclémence du temps peuvent entraîner des pertes de vie, provoquer des dommages importants à l’environnement et susciter des pertes économiques. Les plaisanciers, les exploitants du transport maritime et les pêcheurs ont tous besoin des cartes nautiques et des tables de marées et des courants produites par le Service hydrographique du Canada.
Les compagnies de transport maritime qui acheminent des produits tels que les céréales, le bois, le mazout et le charbon à destination et en provenance de ports d’Amérique du Nord, ont besoin de renseignements exacts sur les marées, les courants et la profondeur de l’eau pour assurer, en toute sécurité, le transport de leurs cargaisons. Comme chaque centimètre de plus de tirant d’eau représente une recette supplémentaire de 5 000 $, les exploitants du transport maritime veulent savoir le volume exact de cargaison qu’ils peuvent transporter en toute sécurité.
En travaillant avec l’industrie du transport maritime, les gardes côtières canadienne et américaine et diverses organisations internationales, le Service hydrographique du Canada s’est placé à l’avant-garde de la recherche, du développement et de l’utilisation de systèmes électroniques de visualisation des cartes marines. Qualifiées de progrès le plus important dans le domaine de la navigation maritime au cours des 100 dernières années, ces aides à la navigation permettent de manoeuvrer d’énormes navires de charge avec une précision sans précédent. Les données hydrographiques numériques, associées aux données mondiales de localisation générées par satellite, permettent aux navigateurs de recevoir des informations en temps réel sur la position de leur navire, les obstacles éventuels, la profondeur de l’eau et la vitesse des courants à l’écran de contrôle vidéo de la salle de commandes du navire.
Évaluation des stocks de poissons
Les pêches représentent une contribution annuelle de milliards de dollars à l’économie du Canada et sont l'une des bases de la subsistance de nos collectivités côtières. L’exploitation des stocks ne sera durable que si elle est fondée sur une connaissance solide de l’état de ces stocks et sur les mesures requises pour les protéger. Le programme des sciences halieutiques de Pêches et Océans Canada tient à jour des informations sur des centaines de stocks, notamment en ce qui concerne l’abondance, la croissance, les apports de jeunes poissons, les réactions au milieu marin, les migrations, et la mortalité due à la pêche et à des causes naturelles. Les scientifiques établissent des prévisions sur les niveaux autorisés des prises et fournissent des conseils portant sur un large éventail de mesures de conservation, comme les limites de taille, les restrictions imposées à la quantité d’engins de pêche, les zones et les saisons de pêche. Tous ces résultats sont largement diffusés sur Internet, ce qui permet aux pêcheurs et au public d’être informés de l’état des stocks. Le Ministère tire également profit du savoir des pêcheurs chevronnés qui sont nombreux à détenir des informations précieuses sur les stocks, leur comportement et leurs habitats.
Mise au point d’indicateurs de la qualité du milieu marin
La disparition des principales pêches ou l’extinction des populations de mammifères marins serait pour sûr irréversible. Comme toutes les créatures marines sont interdépendantes, la reconnaissance des signes précurseurs – changements dans l’abondance des plantes microscopiques et des mammifères qui soutiennent la chaîne alimentaire – devrait permettre d’éviter de graves problèmes environnementaux. Mieux nous connaîtrons les relations entre la température de l’eau, sa qualité, les niveaux de contaminant, l’abondance des plantes et des animaux et divers autres éléments, plus il sera possible d’élaborer des critères et des indicateurs fiables qui nous permettront d’évaluer la santé des écosystèmes marins, de mieux gérer nos pêches et les habitats du poisson, et d’intervenir pour protéger la qualité du milieu marin.
Entretenir de bons rapports avec nos voisins, nos partenaires commerciaux et la collectivité mondiale
Pêches et Océans Canada joue un rôle clé dans la défense des intérêts du Canada en matière de conservation des pêches; pour cela, le Ministère négocie et administre des traités et des accords internationaux qui réglementent la pêche dans les eaux canadiennes et l’exploitation des stocks « chevauchants », qui traversent constamment la limite des 200 milles au cours de leurs migrations.
C’est ainsi que Pêches et Océans Canada a récemment négocié une nouvelle entente dans le cadre du Traité canado-américain sur le saumon du Pacifique. Cette entente a permis de mettre en place de nouvelles modalités de pêche à long terme pour chacun des stocks de saumon du Pacifique, ainsi que de nouvelles dispositions pour réglementer les activités scientifiques, la gestion des pêches et la protection de l’habitat.
En outre, le Canada a pris des mesures énergiques pour protéger de la surexploitation les stocks de pêche hauturière en exerçant avec succès des pressions en vue de la signature d’un traité multilatéral pour la protection et la gestion des stocks de poissons chevauchants et grands migrateurs. Pêches et Océans Canada continue de collaborer avec d’autres ministères ainsi que les ministères des pêches d’autres pays afin d’accélérer la ratification et la pleine mise en application de l’Accord des Nations Unies sur la pêche par les principaux pays de pêche.
Pêches et Océans Canada fournit des conseils scientifiques et des conseils en matière d’orientation stratégique au ministère des Affaires étrangères et du Commerce international, aidant ainsi à maintenir l’accès aux marchés mondiaux des poissons et des produits de la mer du Canada. Cette collaboration permet aux deux ministères de représenter les intérêts des producteurs canadiens de produits halieutiques en négociant l’élimination des tarifs et des autres obstacles au commerce. Par ailleurs, le Canada joue un rôle très important au sein d’organismes intergouvernementaux tels que l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture et l’Organisation maritime internationale.
Avec un littoral dont la longueur représente six fois la circonférence du globe, le Canada ne peut manquer de s’intéresser de très près aux océans et à leur bien-être. Pêches et Océans Canada continuera de collaborer avec les Canadiens pour maintenir ce legs précieux, aujourd’hui comme demain.
Pour obtenir de plus amples renseignements sur Pêches et Océans Canada et ses programmes, vous pouvez consulter notre site Web www.dfo-mpo.gc.ca ou communiquer avec nous à :
Pêches et Océans Canada
Direction générale des communications
200, rue Kent
Ottawa (Ontario)
Canada K1A 0E6
Tél. : (613) 993-0999
Téléc. : (613) 990-1866
ATS : (613) 941-6517
Bureaux régionaux
Région du Pacifique
400-555, rue Hastings Ouest
Vancouver (Colombie-Britannique)
V6B 5G3
Tél. : (604) 666-0384
Téléc. : (604) 666-1847
Région du Golfe
343, avenue Université
C.P. 5030
Moncton (Nouveau-Brunswick)
E1C 9B6
Tél. : (506) 851-7747
Téléc. : (506) 851-2435
Région de Terre-Neuve
C.P. 5667
St. John's (Terre-Neuve)
A1C 5X1
Tél. : (709) 772-4423
Téléc. : (709) 772-4880
Région du Centre et de l’Arctique
501 University Crescent
Winnipeg (Manitoba)
R3T 2N6
Tél. : (204) 983-5000
Téléc. : (204) 984-2401
Région Laurentienne
104, rue Dalhousie
Québec (Québec)
G1K 7Y7
Tél. : (418) 648-7747
Téléc. : (418) 648-7718
Région des Maritimes
176, rue Portland, C.P. 1035
Dartmouth (Nouvelle-Écosse)
B2Y 4T3
Tél. : 1 800 782-3058
Téléc. : (902) 426-5995
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Dernière mise à jour : 2004-08-27 |