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Réception pour la remise du Prix Alcan pour la durabilité

Notes pour une allocution de l'honorable Stéphane Dion, c.p., député, Ministre de l'Environnement du Canada

Ottawa,

17 février 2005

 

L'honorable Stéphane Dion
Allocution de
l'Honorable Stéphane Dion, c.p., député
Ministre de l'Environnement


La version prononcée fait foi

Merci Dan,

Bonsoir à tous. C’est un honneur pour moi d’être avec vous ce soir, à Ottawa, afin de marquer la remise du tout premier Prix Alcan pour la durabilité.

En tant que ministre de l’Environnement, il me fait plaisir de voir des gens d’affaires et des représentants d’organismes à but non lucratif réunis pour cette occasion. Rien n’est plus important que de nous assurer de la durabilité de notre planète, pour la génération présente mais aussi pour les générations futures. Notre avenir dépend de notre faculté à établir une relation basée sur la durabilité entre l’être humain et notre environnement.

Le Prix Alcan pour la durabilité permet aux entreprises et aux organismes à but non lucratif de s’associer afin de devenir un moteur du changement. Il symbolise les partenariats et l’état d’esprit qui contribueront à modifier notre économie, nos technologies et nos habitudes de vie.

C’est par ce type de récompenses et d’incitatifs que nous faisons la preuve d’un engagement mutuel envers notre environnement.

Dans le passé, les entreprises et les organismes à but non lucratif paraissaient évoluer dans deux univers différents. La rentabilité économique et la protection de l’environnement semblaient être des considérations opposées, mais ce n’est plus le cas aujourd’hui.

Hier, je me suis joint au Premier ministre à Montréal afin de démarrer le processus d’unification de ces deux visions. M. Martin a ainsi annoncé que le Canada accueillerait la prochaine réunion organisée dans le cadre du processus de Kyoto, la 11e Conférence des parties, communément appelée CdP11, à Montréal, plus tard au cours de l’année.

La Conférence de Montréal sur le climat permettra de s’assurer que le Canada joue un rôle actif et essentiel dans le cadre des négociations post-Kyoto.

Des délégations de près de 200 pays viendront au Canada pour des discussions sur ce que devraient être nos prochaines étapes. Le Canada croit que le nouvel accord qui en découlera doit absolument contenir un certain nombre d’objectifs clés. Nous devrons ainsi nous assurer d’avoir le concours d’un plus grand nombre de pays, y compris de la part des États-Unis et des principales économies émergentes, telles que la Chine et l’Inde. Les résultats devront se traduire par de réels progrès à long terme. Le nouvel accord devra reconnaître l’importance d’investir dans le développement et le partage de technologies transformatrices. Enfin, il devra soutenir le développement d’un marché international du carbone qui soit rationalisé et efficace.

Il y a un an, Alcan a décidé d’aller de l’avant et a demandé de l’aide pour une initiative qui pourrait motiver les Canadiens à agir en faveur de l’environnement et honorer ceux qui sont déjà actifs dans le domaine.

C’est avec grand plaisir que je me joins à vous pour célébrer les réalisations du gagnant du Prix Alcan pour la durabilité, le Forest Stewardship Council.

Le Forest Stewardship Council (FSC) fait un excellent travail de définition des normes de protection des marques de commerce et d’accréditation pour les entreprises et organisations intéressées par les activités forestières responsables.

Au cours des dix dernières années, 48 millions d’hectares de forêts, dans plus de 60 pays, ont été certifiés selon les normes établies par le FSC.

La certification est de plus en plus reconnue comme étant une façon efficace de promouvoir la mise en place de pratiques durables au sein de l’industrie. Au Québec, la Commission d’étude scientifique, technique, publique et indépendante chargée d’examiner la gestion des forêts du domaine de l’État a recommandé que toutes les unités de gestion des forêts publiques de la province soient certifiées ou aient démarré un processus de certification en vue de satisfaire à une « norme reconnue à l’échelle internationale ».

La certification améliore la compétitivité sur les marchés d’aujourd’hui, alors que les consommateurs réclament des produits respectueux de l’environnement. Elle sert d’incitatif à l’industrie, et donne aux citoyens la possibilité de faire des choix éclairés.

Les normes de certification du FSC sont largement soutenues par divers organismes non gouvernementaux et par l’Association nationale de foresterie autochtone, qui considèrent qu’elles protègent les forêts et les droits de l’homme de façon adéquate.

Les normes du FSC favorisent également la compétitivité en encourageant une utilisation efficace des multiples produits et services de la forêt, afin d’assurer la viabilité économique tout en présentant de nombreux avantages sur les plans environnemental et social.

Les réalisations du Forest Stewardship Council sont absolument remarquables, et l’organisme mérite pleinement le prix qui lui est offert ce soir. Mais la véritable récompense, ce n’est pas le prix en lui-même, mais bien les gains qui ont été faits en matière de protection de l’environnement grâce aux succès d’organismes tels que le Forest Stewardship Council.

Au nom du gouvernement du Canada, permettez-moi de vous transmettre mes plus sincères félicitations, et merci à tous.

 


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