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La version prononcée fait foi Merci. Pour des raisons échappant à son contrôle, le ministre de l’Environnement du Canada, Stéphane Dion, a dû rester à Ottawa et m’a demandé de prononcer ce discours à sa place. Je suis heureux d’avoir l’occasion de discuter de l’approche et des objectifs du ministre Dion pour la 11e Conférence des parties à la Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques et la 1re réunion des Parties au Protocole de Kyoto. Ces réunions auront lieu à Montréal à la fin de l’automne. Les changements climatiques représentent à la fois un défi et une occasion à saisir. Ils représentent un défi parce que la science démontre clairement que les changements climatiques mondiaux constituent l’un des principaux obstacles à la durabilité de notre temps. Les incidences des changements climatiques affecteront tous les pays et d’importantes réductions des émissions mondiales sont essentielles si nous souhaitons les contrer. Les changements climatiques représentent une occasion à saisir
parce qu’y réagir nous donne la possibilité de transformer
nos économies, de contribuer à assurer une plus grande
pureté de l’air, d’améliorer la biodiversité,
d’aider à préserver les espaces sauvages et d’améliorer
de façon générale la qualité de vie de tous
les habitants de la planète Terre. Le 13 avril 2005, le gouvernement canadien a franchi une étape importante vers la réalisation de ses objectifs de Kyoto en matière d’émissions en révélant son plan national sur les changements climatiques. Ce plan, intitulé Aller de l’avant pour contrer les changements climatiques – Un plan pour honorer notre engagement de Kyoto, est structuré de manière à aider les Canadiens et les entreprises canadiennes à profiter des possibilités que présentent les changements climatiques. CDP11/RDP1La CdP11/RdP1 est un événement important. Il s’agit de la première réunion après l’entrée en vigueur du Protocole de Kyoto. À ce titre, de nombreuses décisions importantes doivent être prises pour opérationnaliser la mise en œuvre du Protocole de Kyoto. Il faut entre autres ratifier les accords de Marrakech – les règles internationales détaillées qui sont au cœur du Protocole – et mettre en place la machinerie de mise en œuvre comme le Conseil de supervision de la mise en œuvre conjointe. Même si nous ne réussissons que cela, la CdP11/RdP1 sera un événement à célébrer. Mais étant donné la gravité des changements climatiques mondiaux, il est essentiel de fixer les objectifs de la CdP11/RdP1 beaucoup plus haut. La CdP11/RdP1 doit également jeter les bases qui permettront aux pays du monde de commencer à bâtir une collaboration internationale à long terme efficace et inclusive sur la question des changements climatiques. Cette collaboration devra :
Si nous voulons réussir à élaborer un régime facilitant cette collaboration, il est essentiel de cadrer pleinement les problèmes pour que tous comprennent ce qui doit être réglé. Le ministre Dion est très intéressé à connaître
les points de vue d’autrui à cet égard et les points
de vue des spécialistes de l’industrie et des intervenants
constituent une partie importante de ce tableau. Premièrement, quels types de buts en matière de changements climatiques garantiraient le mieux les importantes réductions des émissions nécessaires tout en assurant une croissance économique soutenue pour les pays en développement aussi bien que les pays industrialisés? Deuxièmement, comment un régime mondial de lutte contre les changements climatiques pourrait-il promouvoir plus dynamiquement la mise au point et le déploiement des technologies nécessaires? Troisièmement, comment un régime mondial de lutte contre les changements climatiques pourrait-il tirer le meilleur parti des forces du marché, entre autres promouvoir un marché international vigoureux et efficace de carbone? Quatrièmement, comment l’adaptation à un climat changeant pourrait-elle être intégrée de façon plus complète dans les politiques de développement et les instruments de financement? Permettez-moi de les aborder un à la fois en mettant particulièrement l’accent sur les deux aspects sur lesquels porte votre réunion – la technologie et le marché du carbone. Maintenir la croissance économiqueIl est essentiel qu’un nouveau régime à long terme de lutte contre les changements climatiques appuie une croissance économique soutenue dans les pays industrialisés et les buts en matière de développement économique et de réduction de la pauvreté des pays en développement. Sinon, ce régime est voué à l’échec. La question n’est donc pas de savoir si nous avons besoin d’un accord qui soutient la croissance économique mais bien de savoir comment en concevoir un qui le fait. Les économies durables de l’avenir devront produire des biens et des services qui répondent aux exigences des marchés nationaux et internationaux en générant peu de déchets et de pollution, y compris les émissions de gaz à effet de serre. Voici certaines des questions soulevées en ce qui concerne la meilleure façon d’assurer les importantes réductions des émissions nécessaires tout en garantissant une croissance économique soutenue pour les pays en développement aussi bien que les pays industrialisés :
Dans le Plan du Canada sur les changements climatiques, une des clés permettant de maintenir la croissance économique tout en réduisant les émissions est notre utilisation d’un système d’objectifs axés sur l’amélioration de l’intensité des émissions de gaz à effet de serre pour aborder la question des émissions des grandes industries. Dans la définition de ces objectifs, nous tenons également compte de la distinction fondamentale entre les émissions de procédés fixes et tous les autres types d’émissions, soit le fait que les niveaux des émissions de procédés fixes ne peuvent être contrôlés autrement qu’en réduisant les niveaux de production. Par contre, les technologies disponibles permettent à l’industrie de réduire les autres types d’émissions sans réduire les niveaux de production. Mise au point et déploiement de la technologieContrer les changements climatiques à long terme exige de réduire de façon importante les émissions mondiales. Cela signifie que nous devons transformer fondamentalement l’économie énergétique mondiale. Un régime à long terme efficace doit offrir de puissants incitatifs pour investir dans la mise au point de la technologie et pour garantir son déploiement, sa diffusion et son transfert généralisés. Nous devons mieux utiliser les technologies existantes qui peuvent nous faire progresser rapidement vers la réalisation des objectifs. Voici certaines questions relatives à la façon dont un régime climatique mondial pourrait promouvoir la mise au point et le déploiement des technologies nécessaires :
J’ai dit plus tôt que le Canada est résolu à honorer ses engagements de Kyoto. Pour être plus précis, nous sommes résolus à le faire d’une façon qui produit des résultats durables à long terme tout en maintenant une économie croissante. Encourager l’innovation et la mise au point de technologies environnementales est un aspect essentiel de l’approche du Canada de la lutte à long terme contre les changements climatiques. Au cours des cinq prochaines années, le gouvernement fédéral investira un milliard de dollars dans un éventail complet d’initiatives conçues pour favoriser la mise au point et l’utilisation de technologies éconergétiques et écologiques. Parmi les principales priorités, notons la technologie du charbon épuré, le captage et le stockage du CO2, l’hydrogène et la biotechnologie. Le Canada poursuit activement ses activités de recherche, de développement et de déploiement des technologies de captage et de stockage du CO2 grâce à un effort international conjoint mené dans le cadre du Programme de R et D sur les gaz à effet de serre de l’Agence internationale de l’énergie (AIE), où le Canada joue un rôle de chef de file depuis 1995. Le Canada participe également à de nombreux projets plurilatéraux portant sur certaines des questions importantes de développement et de déploiement de la technologie qui doivent être réglées. Notons entre autres le Carbon Sequestration Leadership Forum dirigé par les États-Unis, le Partenariat international pour l’économie de l’hydrogène, le Partenariat Methane to Markets de même que le Partenariat pour l’énergie renouvelable et l’efficacité énergétique dirigé par le Royaume-Uni. Ces efforts internationaux de collaboration nous aideront à partager les coûts de mise au point de nouvelles technologies de réduction des GES, à échanger nos connaissances et à permettre aux économies naissantes de participer et de bâtir leur propre capacité d’adaptation ou de mise au point de technologies pour répondre à leurs besoins particuliers. Maîtriser les forces du marchéOn peut utiliser les mécanismes du marché pour puiser dans le potentiel de réduction des émissions de GES dans tous les secteurs de nos économies. Les approches axées sur le marché sont essentielles pour intégrer les considérations liées aux changements climatiques dans les décisions quotidiennes des entreprises et des particuliers et pour libérer la puissance de l’innovation de manière à mettre les pays sur une trajectoire de réduction des émissions. Un marché mondial du carbone vigoureux et efficace est un composant essentiel de la maîtrise des forces du marché à long terme. Voici certaines des questions soulevées en ce qui concerne la manière dont un régime climatique mondial peut utiliser le plus efficacement les forces du marché, y compris la promotion d’un marché international du carbone vigoureux et efficace :
Au Canada, les entreprises de notre Système des grands émetteurs finaux peuvent respecter leurs exigences en achetant et en vendant des crédits de réduction des émissions entre eux, en achetant des crédits compensatoires nationaux et en achetant des crédits sur le marché international. Nous établissons également un Fonds pour le climat d’un milliard de dollars pour encourager le lancement dans toute l’économie de projets rentables de réduction des gaz à effet de serre par l’achat des crédits compensatoires créés par ces projets. Voici des exemples de projets susceptibles de produire des réductions nationales ou des crédits compensatoires : les responsables de l’aménagement immobilier qui incluent des éléments de chauffage à distance et d’énergie renouvelable dans leurs plans pour de nouvelles subdivisions ou les entreprises qui trouvent de nouvelles façons de réduire les émissions par le recyclage et l’efficacité. Le Fonds peut également servir à acheter des crédits internationaux de réduction des émissions grâce au Mécanisme pour le développement propre et à la mise en œuvre conjointe de même que par des procédures « d’écologisation » d’autres crédits internationaux. Il existe peut-être une analogie entre l’évolution de l’utilisation des forces du marché et du marché international du carbone et l’évolution de l’Organisation mondiale du commerce – nous en sommes actuellement à l’étape Bretton Woods – mais nous avançons dans la bonne direction. Nous devons nous assurer de garder le cap. AdaptationMalgré tous nos efforts pour réduire les émissions mondiales de GES au cours des cinq prochaines décennies, notre climat va changer considérablement et tous les pays devront s’y adapter. Une collaboration efficace à long terme en ce qui concerne les changements climatiques doit aborder cette importante question au même titre que l’atténuation. Voici certaines des questions soulevées en ce qui concerne la façon dont l’adaptation aux changements climatiques pourrait être mieux intégrée à la planification économique, aux politiques de développement et aux instruments de financement :
Consultations et participationLe ministre Dion a déjà entrepris des consultations et pris des engagements approfondis en préparation de la CdP11/RdP1. Des tables rondes ont été organisées avec des experts de l’Asie, de l’Europe et des Amériques pour traiter des questions dont je vous ai parlé. Des consultations officieuses avec des ministres et des fonctionnaires de pays importants ont débuté. On en accomplira bien davantage au cours des mois à venir, alors que nous travaillons à éclairer notre réflexion collective sur un régime à long terme futur et que nous nous préparons en vue du dialogue ministériel tourné vers l’avenir qui aura lieu à Montréal. Autres produits à livrer de la CdP11/RdP1La CoP11/MoP1 doit également livrer des produits qui feront grandir la confiance et donneront un sentiment de progression. Comme je l’ai déjà mentionné, même si nous espérons que la CdP11/RdP1 jettera les bases d’une discussion sur une collaboration efficace future en ce qui concerne les changements climatiques, elle devra accomplir beaucoup d’autres choses à titre de première réunion après l’entrée en vigueur du Protocole. D’abord, nous adopterons toutes les décisions provisoires nécessaires pour mettre en branle les grands travaux accomplis avec les années et donner vie aux accords de Marrakech. Nous effectuerons également d’autres tâches visant à opérationnaliser le Protocole de Kyoto, par exemple élire les membres des comités de conformité et du Comité de supervision de la mise en œuvre conjoints. Ce dernier mettra en route le processus visant à concrétiser officiellement le mécanisme de mise en œuvre conjointe. Nous voyons également la possibilité de mettre un terme à certaines questions de financement depuis longtemps en suspens dans le cadre de la Convention. Une des questions soulevées par de nombreux pays et de nombreuses sociétés est la façon dont la capacité administrative et les procédures du Mécanisme pour le développement propre peuvent répondre à toutes les attentes. Il s’agit d’un système en évolution et nous devons évaluer soigneusement où il en est et ce dont il a besoin pour prospérer. Pour voir tout à fait clairement, nous ne devons étudier que les changements administratifs inclus dans le cadre existant de Marrakech. Comme pour les « champs d’enquête », le ministre Dion accueille avec plaisir votre point de vue sur d’autres résultats qui pourraient aider à faire de la CdP11/RdP1 la réunion réussie que nous souhaitons tous. ConclusionL’expérience acquise cette année à Carbon Expo a été utile et le Canada prévoit accroître sa présente l’an prochain avec plus d’espace et plus de sociétés canadiennes. Je suis convaincu que les contacts établis et les discussions qui ont eu lieu ici contribueront à la richesse des discussions continues sur le marché du carbone et mèneront à des projets de réduction des GES qui génèreront des profits aussi bien pour le Canada que pour les pays hôtes. Le Canada participe activement à l’effort mondial de lutte contre les changements climatiques et est résolu à jouer un rôle de chef de file dans la recherche de solutions à long terme. Nous avons entrepris avec sérieux nos préparatifs pour la Conférence de Montréal sur le climat. J’accueillerai avec plaisir votre participation à ce processus et je vous invite chaleureusement à vous joindre à nous à Montréal à l’automne 2006, pas seulement comme participants mais pour organiser la prochaine Carbon Expo dans le cadre de la Conférence de Montréal. La CdP11/RdP1 sera une réunion importante et nous devons viser haut. La façon dont nous choisirons de répondre aux possibilités et aux défis à long terme présentés par les changements climatiques aura une grande incidence sur notre prospérité à long terme, sur la santé et la sécurité des citoyens de tous les coins de la planète de même que sur l’intégrité de notre environnement, essentiel à la vie. Merci. |
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