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Déclaration

Déclaration de Stéphane Dion, ministre de l’Environnement

à l’occasion du dépôt du Rapport 2005 de la Commissaire à l’environnement et au développement durable

le 19 octobre, 2005

 

L'honorable Stéphane Dion
Déclaration de
l'Honorable Stéphane Dion, c.p., député
Ministre de l'Environnement


Mesdames et messieurs, le gouvernement du Canada accueille très favorablement le rapport 2005 de la Commissaire à l’environnement et au développement durable, Madame Johanne Gélinas, et accepte toutes ses recommandations.

Le gouvernement veut souligner les dix années d’existence du poste de Commissaire à l’environnement et au développement durable. En effet, depuis 1995, à maintes reprises, les recommandations formulées chaque année par ce bureau ont permis au gouvernement fédéral d’améliorer ses politiques. La politique sur les sites contaminés est l’exemple le plus notoire de l’influence de ces rapports sur les politiques fédérales. Nous nous sommes engagés à assainir tous les sites contaminés fédéraux au cours des quinze prochaines années. Cet engagement est en grande partie attribuable aux rapports successifs des commissaires à l’environnement et au développement durable. Les recommandations de la Commissaire nous motivent encore plus à poursuivre les démarches que nous avons entreprises très activement au cours de la dernière année dans le cadre du Projet vert, qui représente la grande vision écologique du Premier ministre. Ce grand projet vise à faire évoluer notre politique environnementale et notre politique économique dans la direction et à les harmoniser. Cet exercice englobe tous les domaines clés, notamment l’efficacité énergétique, la gestion des déchets, la conservation de la biodiversité, la protection de l’eau, l’assainissement des sites contaminés, la qualité et la salubrité de l’air et la réduction des émissions de gaz à effets de serre. L’objectif de toutes ces mesures est de rendre notre économie plus compétitive et plus durable et notre société plus propre et plus saine.

Je voudrais maintenant souligner le fait que, tout au long de l’année 2005, grâce au Comité spécial du Cabinet sur le développement durable et l’environnement créé par le Premier ministre et présidé par le Ministre de l’Industrie, nous avons travaillé sur plusieurs fronts, une réalité qui correspond tout à fait à ce que la Commissaire a décrit dans son rapport.

Permettez-moi de commenter très brièvement ce rapport, chapitre par chapitre. La Commissaire mentionne que nous devons accélérer la mise en oeuvre de notre stratégie sur les aires marines de conservation. Le ministre des Pêches et des Océans est entièrement d’accord avec cette recommandation, et il devrait annoncer notre plan à cet égard au cours des prochaines semaines. Le gouvernement du Canada est tout à fait d’accord pour affirmer qu’il faut renforcer l’intégrité écologique dans les parcs nationaux canadiens. C’est pourquoi 269 millions de dollars ont été réservés à cette fin dans le dernier budget. Nous disposons maintenant des fonds nécessaires pour mettre en oeuvre cette stratégie et entreprendre des projets prioritaires en matière d’intégrité écologique au Canada. Nous avons commencé à annoncer ces projets. En ce qui concerne la biodiversité, nous sommes entièrement d’accord pour dire que l’état de nos océans et de nos forêts, comme partout ailleurs sur la planète, est une source de préoccupation importante. Nous devons donc élaborer des politiques solides dans ce domaine.

De plus, au cours de la dernière année, nous avons été en mesure d’ajouter plus de 24 millions d’hectares de terres protégées, soit l’équivalent de la superficie du Royaume-Uni, dans le cadre du Programme d’intendance de l’habitat. Nos réalisations dans ce domaine sont assez impressionnantes. Elles comprennent notamment le rétablissement et la protection de 850 000 hectares de terres humides à la suite de l’Initiative de conservation des oiseaux de l’Amérique du Nord, qui nous a permis d’établir 15 aires de protection pour nos oiseaux, la conservation de milliers d’hectares de terres pour les espèces sauvages grâce à une centaine de dons, six initiatives écosystémiques et la liste continue. Nous en faisons déjà beaucoup, mais la Commissaire a raison d’affirmer que nous devons améliorer la surveillance des résultats nationaux et les rapports publiés à ce sujet. Nous avons besoin d’un cadre de mise en oeuvre axé sur les résultats et de résultats mieux définis. Ce cadre doit être élaboré en collaboration avec les provinces étant donné qu’un bon nombre des responsabilités dans ce domaine appartiennent aux provinces. Le 5 octobre, je rencontrerai mes collègues des provinces et des territoires. Nous lancerons alors les travaux sur le cadre. Cette initiative figurera en tête de liste de nos priorités, car nous devons améliorer notre capacité de surveillance et de rapports, comme l’a mentionné la Commissaire. Je dois également ajouter que nous devons jouer un rôle de premier plan sur la scène internationale. C’est pourquoi nous organiserons, dans le cadre de la Conférence des Nations Unies sur les changements climatique qui aura lieu cet automne à Montréal, une importante réunion avec des experts de la biodiversité, des membres de la Convention sur la biodiversité et des experts en changements climatiques afin de leur donner l’occasion de discuter des liens entre ces deux phénomènes.

En ce qui concerne la salubrité de l’eau potable, il est vrai que les réserves en eau potable du Canada figurent parmi les meilleures et les plus sûres au monde, mais nous sommes conscients que des accidents peuvent se produire. Nous devons donc surveiller la situation de très près. Nous nous intéressons donc particulièrement aux commentaires et aux observations de la Commissaire concernant l’eau potable dans les aéronefs. Le ministre de la Santé pourra vous expliquer davantage les mesures à prendre à cet égard. Toutefois, je peux vous annoncer que Santé Canada, dans le cadre de son mandat qui consiste à surveiller et à évaluer la qualité de l’eau à bord des aéronefs réglementés par le gouvernement fédéral, réalisera une étude de base. SC utilisera un échantillon représentatif de tous les aéronefs transportant des passagers au Canada afin de déterminer si les transporteurs aériens disposent de plan de gestion de l’eau adéquat. De plus, Santé Canada examine actuellement la possibilité de renforcer ses pouvoirs réglementaires.

Nous sommes entièrement d’accord avec la recommandation de la Commissaire concernant l’eau potable dans les collectivités des Premières nations. Heureusement, en 2003, nous avons consacré 1,3 millions de dollars à la mise en oeuvre d’un plan quinquennal. Il est encore trop tôt pour voir les résultats de ces investissements, mais ce n’est qu’une question de temps. Mes deux collègues, soit les ministres de la Santé et des Affaires indiennes et du Nord, conviennent que nous devrons collaborer avec les Premières nations afin de mettre en place un régime de réglementation, parce que ces investissements, peu importe leur importance, ne suffiront pas.

Je voudrais maintenant commenter le chapitre concernant la politique sur d’approvisionnement écologique. Nous sommes entièrement d’accord pour affirmer qu’il est nécessaire et important d’avoir une telle politique. C’est pourquoi nous avons apporté des changements à la façon de travailler du gouvernement au cours de la dernière année. TPSGC est maintenant en mesure d’offrir un bureau central d’approvisionnement écologique, ce qui nous permettra d’améliorer notre propre politique à cet égard. Nous nous sommes également engagés envers les Canadiens à réduire nos émissions d’une mégatonne, et nous avons l’intention de respecter cet engagement en partie à l’aide de notre politique d’approvisionnement écologique.

Nous avons demandé aux Canadiens de relever le Défi d’une tonne. Nous devons à notre tour réduire nos émissions d’une mégatonne. Chaque année, nous rejetons trois mégatonnes d’émissions dans l’atmosphère. Le gouvernement veut réduire cette quantité à deux mégatonnes. Nous avons donc besoin d’une politique d’approvisionnement écologique très solide, et c’est pourquoi le ministre Brison a mis sur pied, le printemps dernier, le Bureau de l’écologisation des opérations gouvernementales. Nous disposons donc d’un bureau central qui nous aidera à mettre en oeuvre notre stratégie.

La Commissaire a également parlé des stratégies de développement durable, que les ministères doivent élaborer chaque année. Elle mentionne que ces stratégies ne sont pas aussi efficaces et utiles qu’elles le pourraient ou le devraient. Le gouvernement du Canada est entièrement d’accord avec cet énoncé, et j’aimerais faire une annonce à ce sujet. Récemment, le premier ministre m’a demandé, en ma qualité de ministre de l’Environnement, de diriger et d’orienter les ministères et organismes fédéraux dans l’élaboration de leurs stratégies de développement durable.

Dans le cadre de ce nouveau rôle, je collaborerai avec mes collègues du Conseil des ministres pour assurer une plus grande cohérence et une meilleure intégration des politiques et activités en matière de développement durable à l’échelle du gouvernement. L’amélioration du processus décisionnel, qui comprendra le nouveau cadre pour la compétitivité et la durabilité environnementales que nous avons commencé à utiliser cette année, permettra de promouvoir davantage ces priorités et ces activités.

Permettez-moi de répéter cette annonce en français. Le Premier ministre m’a récemment demandé, en ma qualité de Ministre de l’Environnement, de diriger et d’orienter les ministères et organismes fédéraux dans l’élaboration de leurs stratégies sur le développement durable. Dans le cadre de ce nouveau rôle, je collaborerai avec mes collègues du Conseil des ministres pour assurer une plus grande cohérence et une meilleure intégration des politiques et activités en matière de développement durable à l’échelle du gouvernement.

En terminant, nous avons lancé le Projet vert, cette vision de l'environnement du gouvernement qui lie notre compétitivité et notre prospérité économique à un avenir durable. Nous voulons nous assurer que le Canada sera un chef de file dans le domaine de la durabilité de l’environnement, sur la scène nationale et internationale. Il s’agit d’une priorité pour le gouvernement du Canada. Nous nous sommes engagés dans ce sens, et les recommandations de la Commissaire nous aideront à atteindre nos objectifs.


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