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Version imprimable ![]() ![]() | ![]() | ![]() Toponymie du Canada Nouveau-Brunswick Saint John Sous le régime français, la seule tentative sérieuse pour s'établir à l'embouchure de la stratégique rivière Saint-Jean eut lieu en 1631, lorsque Charles de Saint-Étienne de la Tour érigea un poste de traite fortifié d'où il entendait poursuivre ses activités commerciales. À la fin des années 1760, avant l'arrivée des Loyalistes, l'établissement de colons de la Nouvelle-Angleterre marqua le début d'une présence anglaise permanente dans la région. Puis, en 1783-1784, quelque 18 000 Loyalistes s'établirent du côté est du port, à Parr Town, et du côté ouest, à Carleton. En 1785, les deux agglomérations prirent le nom de Saint John (emprunté à la rivière); la nouvelle cité reçut officiellement une charte royale le 17 mai 1786 et devint par le fait même la première entité constituée en corporation au Canada. La rivière Saint-Jean (Saint John River), d'où la ville tire son nom, fut d'abord désignée par les Malécites sous le nom de « Wolastoq », mot qui signifie « la bonne rivière ». Le toponyme « rivière Saint-Jean », dont « Saint John River » est la traduction, a été donné par l'expédition de Du Gua-Champlain, le lieu ayant été découvert le jour de la fête de saint Jean-Baptiste, le 24 juin 1604. Source : Hamilton, William B. (1996) Place Names of Atlantic Canada, University of Toronto Press, Toronto, pp. 129-130. Autres sites : Moncton La région de Moncton, que les Acadiens furent les premiers à coloniser, était désignée à l'origine au moyen de divers noms descriptifs tels que « La Chappelle », « Le Coude » et « Terre-Rouge » (d'après la couleur des berges du cours d'eau). Après la déportation des Acadiens, les terres furent réoccupées en 1765 par des immigrants allemands venus de la Pennsylvanie. Les nouveaux colons débarquèrent à un endroit que les Français appelaient « Panacadie » mais qu'eux rebaptisèrent « Halls Creek » d'après John Hall, le capitaine du navire qui les avait amenés de Pennsylvanie. Pendant un certain temps, le lieu fut appelé « The Bend », mais on le renomma par la suite en l'honneur de Robert Monckton (1726-1782), qui avait commandé l'expédition britannique contre Fort Beauséjour en 1755, et le nom conserva cette orthographe pendant un certain nombre d'années. En 1786, le « k » fut omis par erreur dans un document officiel et, depuis ce jour, le nom s'écrit « Moncton ». Source : Hamilton, William B. (1996). Place Names of Atlantic Canada, University of Toronto Press, Toronto, p. 104. Autre site : Bathurst D'abord désigné sous le nom de « Nepisiguit » puis sous celui de « St. Peters », ce lieu fut renommé en 1826 par le lieutenant-gouverneur Howard Douglas (1776-1861) en l'honneur du secrétaire de la colonie, Henry, troisième comte de Bathhurst (1762-1834). Source : Hamilton, William B. (1996). Place Names of Atlantic Canada, University of Toronto Press, Toronto, p. 49. Autre site : Edmundston Construite au confluent des rivières Madawaska et Saint-Jean, cette ville reçut d'abord le nom de « Petit-Sault », en raison des chutes qui se trouvaient à l'embouchure de la Madawaska. Elle fut rebaptisée en 1850 en l'honneur de sir Edmund Head (1805-1868), qui avait été lieutenant-gouverneur de la province (1848-1854), et qui fut celui qui implanta le principe du « gouvernement responsable » dans la colonie d'alors. En familiarisant petit à petit ses ministres et le grand public avec les principes de la procédure parlementaire, il put atteindre son objectif sans se heurter à tous les problèmes qui s'étaient posés ailleurs. En 1854, il succéda à lord Elgin à titre de gouverneur général du Canada. Source : Hamilton, William B. (1996). Place Names of Atlantic Canada, University of Toronto Press, Toronto, p. 71. Autre site :
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